Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Comment estimez vous le risque?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion M.6ooDp1££5
  • Date de début Date de début

M.6ooDp1££5

Glandeuse Pinéale
Inscrit
22/1/14
Messages
156
Bonjour!

J'ai mes 5 posts! je peux donc entamer un des deux sujets qui me tiennent le plus à coeur!:rock:

Yeeeaaaaaaaah!

Alors, la question que je me pose: Comment choisissez vous de gouter ou pas un produit?

Nous avons tous nos limites, quel en sont vos critères? Sujet à mon avis très arbitraire, rarement vraiment fondé mais qui est à la base de vos règles de conduites, que vous respectez et des fois auxquelles vous faites des entorses.

Personnellement, c'est un "mix" entre toxicité et risque addictif, bien que la clope soit pour moi la pire merde que je n'ai jamais touché.
Si je fais le ratio plaisir/addiction, y a pas photo, j'ai été sacrément con d'y toucher.
Quand je décide d'essayer une drogue, j'en ai déjà une image partielle, que je qualifierais plutôt d'aprioris.

J'ai toujours un peu peur de prendre trop de plaisir physique, peur de vouloir toujours remettre le couvert, je crois que c'est le point qui m'inquiète le plus...

Par exemple, une drogue comme l'héro, ou la mxe , quand je vois que tout ceux qui kiffent, moi je me méfie....J'ai bien testé la mheu une ou deux fois, quand j'étais plus jeune, mais a bien y réfléchir, j'ai tout fait pour tester dans une situation ou je pouvais y prendre le moins de plaisir possible. Il est clair que ce dont je me méfie le plus, en fait, c'est moi. Et je pense bien avoir raison de le faire...

Donc pour vous c'est quoi?
Le craving?
La dépendance physique?
L'addiction?
la toxicité?
incompatibilité sociale?
Au contraire, la possibilité d'en prendre n'importe quand sans que cela se voit?
L'inconnu (pour les rcs )?
Les ROA??

Quels sont vos critères de dangerosité d'une drogue? Et que faites vous des avis que vous avez entendus auparavant? Vous y fiez vous? Ou au contraire tenez vous a savoir par vous même???

Je vous pose la question bien entendu pour que vous y répondiez franchement, je sais bien que la drogue a tendance a nous faire mentir à nous même, donc s'il vous plait, avant de le faire assurez vous de votre clairvoyance.


merki!
 
Quand j'prend une drogue et que je met 4 jours pour m'en remettre, j'évite en général.
Les produits hautement addictif je n'en tape qu'avec parcimonie pour éviter un craving de ouf.


Et sinon en soit une drogue c'est pas dangereux mais seulement ce qu'on en fait.
 
Pour les psychés j'essaie de vérifier que le set&setting est aproprié, que c'est le bon moment. Pour les stims je fais souvent l'erreur de ne pas évaluer le risque, de mettre cet aspect de côté.
 
Mes critères théoriques : Balance "kiff"/effets négatifs, Publications scientifiques / Retours d'experiences en nombre, le moins de risques sur la santé, effets "remarquables" (si c'est pour avoir un effet subtil ... non merci).

En pratique, y'a aussi la disponibilité, le prix et les contextes où la prise est possible.
 
Sludge a dit:
Pour les psychés j'essaie de vérifier que le set&setting est aproprié, que c'est le bon moment. Pour les stims je fais souvent l'erreur de ne pas évaluer le risque, de mettre cet aspect de côté.

Oui j'entends bien, mais c'est pas tout à fait ce que j'attendais.

Reformulé autrement : Pourquoi a tu dis "oui" à certaines drogues ou ROA et pas à d'autres?
Quelles limites avec quels critères? car à priori et en toute objectivité, je ne peux être en désaccord total avec l'argument de stonix qui dit que c'est l'individu et non le prod qui est en cause.

Mais si c'est l'individu, pourquoi se permettre certaines choses et pas d'autres? Je pense que c'est avec ce type de réflexion que l'on peut commencer à être vraiment franc avec soi meme.
Mon intervention à un but non caché de réaliser que les vérités que l'on s'est imposé, ne sont pas toujours fondées et si c'est le cas, pourquoi se les imposer...

Par exemple
certains vont tester les opis mais ne voudront jamais toucher un noïd, d'autres vont avoir peur du LSD et pas de la coke, ou inversement.

Certains vont s'autoriser que le naturel pas la synthèse, pour d'autres ça change rien..

Mais ce qui m’intéresse c'est pas le "quoi?", mais le "pourquoi?".


Si c'est plus clair comme ça...
 
Il y a du coup des choix par goût (type d'effet), par curiosité, et pour la ROA, des choix en fonction de l'efficacité, de la balance risque/avantage.
 
Ok, donc pour toi, pas de limites? Juste des choix?

Je ne t'oblige en aucun cas à répondre si tu ne t'ai jamais posé la question.

Que se soit clair, c'est un sujet que je m'impose régulièrement, mais je ne me permettrais jamais de juger qui que ce soit.
 
pour moi j'ai trois limites
- Ne pas essayer un produit si les effets (par rapport aux différentes descriptions trouvé sur le net) ne correspondent pas à ce que je cherche, en général j'aime pas les prods qui te transforment en plante ou du moins ds un état léthargique. donc j'ai jamais essayé l’héro ou la k.
- ne pas essayer un produit si je suis sur qu'il y a un risque direct de danger physique, il est rare qu'on le sache avant mais si la prise de drogue c'est mal passé une fois c'est rare que j'insiste longtemps.
Exemple la seule fois ou j'ai cru que j'allais crever c'est après un joint d'AM 2201, tout au début que le produit est sorti sur les sites de RC. Coeur qui s'affole tachycardie du bras gauche, crise de panique .. heureusement j'ai repris le dessus en attendant que ça passe mais j'ai pas envie de recommencer.
Autre exemple j'ai pas envie d'essayer les NBOnes vu leur réputation.

- et comme dit le mode d'administration joue pas mal. je me vois mal me faire une IV par exemple.

Sinon le coté addictif ne pose aucun problème, car je ne conçois pas de prendre de la drogue tous les jours.. bon mis à part le cannabis mais est ce vraiment une drogue lol
 
mis à part le cannabis mais est ce vraiment une drogue lol
AHahahahaa...ah..a....

Bon allez, réponse quand même. Pas de limite dans les test mais une limite après coup, surtout niveau de l'addiction (je recommanderai pas de pv ou de mxe avant un bail par exemple) et du physique, les trucs qui me mettent mal, j'préfère en rester éloigner -logique non? Les stims sont un peu une exception dans l'sens où certains reports me donnent direct pas envie d'essayer -rapport aux éléments cités.

Du coup là, j'suis en train d'réduire la clope à 2/3 le soir au lieu des 10g quotidien (:smoke:) et le pétard devient enfin occasionnel ça fait plaiz. Même si après, l'entourage joue aussi beaucoup, enfin..
 
M.6ooDp1££5 a dit:
Pourquoi a tu dis "oui" à certaines drogues ou ROA et pas à d'autres?
Quelles limites avec quels critères?
Ca va paraître évident, mais il y a avant tout une question de goût, d'affinité, bref d'attirance pour un certain type d'effets. J'vais pas commencer à tester n'importe quel barbiturique dont j'entends parler si cette classe de molécules éveille en moi autant d'intérêt qu'un obscur, ultra-marginal et confidentiel fétichisme sexuel.
Au-delà de ça, le principal critère selon lequel je décide de ce que je consomme -et de comment je le consomme- concerne le potentiel addictif. D'après moi, celui-ci dépend de plusieurs facteurs, pour une part intrinsèques à la substance ou à la ROA, mais également contextuels, comme les antécédents d'usage problématique ou la facilité d'accès au produit, par exemple.
J'évalue également, dans la mesure du possible, les risques sanitaires liés à la toxicité et/ou à la pureté du produit ; en me basant pour cela sur des études et recherches scientifiques (si elles existent), des résultats d'analyses, des alertes précoces, ...

M.6ooDp1££5 a dit:
Et que faites vous des avis que vous avez entendus auparavant? Vous y fiez vous? Ou au contraire tenez vous a savoir par vous même???
En général, je suis la première à regretter l'absence de sens critique chez nombre de mes congénères ; et à désespérer de leur tendance à bêtement croire tout ce qu'on leur dit sans prendre la peine de vérifier par eux-mêmes... Sauf peut-être en ce qui concerne les risques liés à certains prods. Personnellement, la seule fois où j'ai délibérément passé outre les conseils avisés pourtant unanimes de consommateurs plus expérimentés, je m'en suis méchamment mordu les doigts: 4000€ de perdus, 6 mois de chute libre dans la dépendance, et au moins le double de lutte acharnée pour m'en sortir... C'est cher payé pour avoir voulu vérifier par moi-même le bien-fondé des mises en garde contre le crack...! :anal:Mais ça m'aura au moins appris l'humilité ; on ne me reprendra plus à supposer que je n'aurai aucun problème à gérer là où tant d'autres se sont cassé la gueule.

Voilà pour les grands principes...
... que j'applique en proportions variables, avec plus ou moins de rigueur (et de succès...) selon les circonstances.

Je me suis par exemple toujours méfiée de la dépendance aux opiacés; c'est la raison pour laquelle je ne veux pas prendre d'héro... Même si je m'autorise par ailleurs l'un ou l'autre opi pharmaceutique sur lequel je sais que je n'ai qu'exceptionnellement l'occasion de mettre la main ; de fait, ça limite la tentation d'y retourner. C'est aussi par crainte de l'addiction que je me refuse le recours à l'injection (... à vrai dire un peu à regret en ce qui concerne l'IM, en bonne amatrice de kétamine qui se respecte). Par contre, même si mes déboires passés et une analyse rationnelle des bénéfices/risques devraient en toute logique suffire à me convaincre de renoncer aux stims en vap' pour le restant de mes jours, le cerveau a apparemment ses raisons que la raison ignore...
 
Retour
Haut