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Comment est-ce que ça peut redevenir agréable??

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Cam915
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Cam915

Matrice Périnatale
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3/11/13
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Pendant un an, toutes les fois que je fumais du pot ou cannabis ou je sais pas comment vous appelez ça, c'était bien

Depuis un an, quand je fume, ma confiance en moi baisse, j'ai l'impression que mon corps est tendu, je pense qu'on me juge, je pense à mille choses en même temps, je deviens casi parano . Bref, je suis défoncée (à ma façon)) au max et y'a jamais d'entre deux...

Je fume beaucoup moins à cause de tout ça et j'ai entendu dire que quand on ne fume pas pendant par exemple 2 mois, la fois pendant laquelle on recommence est très intense. (??)

Est-ce qu'il y a des gens comme moi? Pensez-vous que je pourrais redevenir relax comme avant?
 
Oui il y a des gens comme toi ! J'ai lu bon nombre de témoignages similaires au tien. Le produit est peut-être à remettre en cause ? Si tu fais une pause (et ça semble pouvoir être une bonne chose), fais gaffe en effet à ne pas fumer de beu de ouf ou trop dosée histoire de te réhabituer aux effets.
 
Effectivement, comme l'a dit sludge, une pause s'impose...

Ca arrive à certains, quand ils en prennent trop pendant trop longtemps. Quand tu reprendras, va y molos, et refait connaissance avec la plante. Important aussi : fait régulièrement des breaks, des périodes sans joint, pour éviter de réitérer tout ca...
 
Carrément mec, prends le temps de te recentrer sur toi même, c'est essentiel.
 
Le côté parano ne vient pas su produit en lui-même je pense J'ai vécu un peu là même chose Après une hospit et un mois d'arrêt de toute substance (MDPV 3-MMC et 2-FMA au quotidien essentiellement), j'ai repris, et là ça a été l'enfer... Je devenais complètement folle, je pensais que les gens ne parlaient que de ça quand j'ai commencé les cours la fac,fin septembre. J'avais des hallus auditives impressionnantes : dès que des gens parlaient derrière moi je les entendais dire que j'avais du blanc dans le nez, que j'étais une droguée, etc", il fallait que je me retourne et que j'associe le visuel pour me rendre compte qu'en fait il ne me regardais même pas et n'en avaient rien à foutre de ma gueule. De plus, je n'avais strictement pas de blanc dans le pif tellement j'y faisait gaffe.

Mais c'est peuplée une fac, alors y'a toujours d'autres personnes qui parlent entre elles derrière toi. Je me tournais de tous les côté et me tapais des angoisse. Même les gens qui passaient dehors quand j'étais en cours parlais sur moi et de mon blanc dans la narine. l'épreuve de la queue du RU fut un des moment les plus pénibles que j'ai eu à vivre. Chaque voix se transformait quand mon regard n'avait pas la possibilité d'infirmer ces faits. C'était vraiment impressionnant, je n'avais jamais vécu un tel sentiment d'être aussi prêt de la folie. Moralement ça me mettait à plat, vraiment.

En fait j'avais honte d'avoir repris, je culpabilisais énormément, vis à vis de mes parents surtout, puis de moi-même aussi peut-être.

Je suis rentrée chez eux pour les vacances de la Toussaint, à plat, en pleurs chaque soir, fatiguée malgré les prises, incompréhensible. Je pensais que mes parents le savaient ais ne me disaient rien. Je devenais folle, parano jusqu'à un point que je n'aurais jamais pensé connaitre. Jusqu'à ce que le troisième soir d'affilés où mon père me retrouvait en pleurs je lâche le morceau en éclatant en sanglot : quel soulagement ! On a convenu ensemble que je lui donne tout ce que j'avais descendu pour les cacances et d'un commun accord on n'a rien dit à ma mère.

Bon trois jours à dormir, nuit de 14 heures et une sieste de deux, petit à petit je me suis sentie bien, la parano n'es plus que faiblement présente et j'ai pu rentrée chez moi sereine. Le problème étant que chez moi il m'en restait, alors j'ai retapé connement... Je culpabilise toujours mais plus assez pour que cela me ronge à m'en rendre folle, et ce grâce aux mots de mon père je pense, qui m'a dit que ce n'était pas un drame et que je n'avais pas à culpabiliser, que des solutions sont toujours à trouver.

Je ne dis pas que dans ton cas c'est la même hein, puisque même dans le mien ce n'est que mon hypothèse : la culpabilité me rendait folle, je m'e voulais à mort, et ça a tellement impacté sur mon mental.

Après je n'y connais rien en fumette régulière, alors peut-être que cela vient du prod'. Je n'applique pas mon fonctionnement à ta personne, je veux juste dire que parfois le changement qu'il peut y avoir dans la relation à un produit peut avoir une origine autre que purement physiologique. Après l'un n'empêche pas l'autre.

Je me rend compte avoir beaucoup blablaté pour ne pas dire grand chose, en étant un peu à côté de la plaque même. Mais peut-être que tu es arrivé au bout de la phase de croisière où "oh que l vie est belle" avec ce prod', tout simplement ? Et que tu arrives à un stade où le prod' ne te fait plus de bien mais où tu tapes quand même
 
Je suis d'accord avec Anaclitique. Se n'est pas lié au produit mais a toi sans vouloir te véxer. Hors sa ne sers pus a rien de consommé ou alors faut ritualiser le truc comme je fais, je fume uniquement seul en regardant un film ou en en m'écoutant de la musique douce et en me concentrant dessus pour ne pas trop vriller mentalement tout sa occasionnellement.

Une pause te sera peut être suffisante mais j'en doute. C'est surement la fin pour le cannabis et toi.
 
Une pause te sera peut être suffisante mais j'en doute. C'est surement la fin pour le cannabis et toi.

Qu'est-ce qui te permet d'être aussi définitif? Je suis passé par le même genre de situation, et aujourd'hui je fume sans problème. Impossible de généraliser parce que trop de variables rentrent en compte.

En tout cas oui une bonne pause est plus que conseillée, et essayer à ton niveau de comprendre les clés de tes angoisses. Parce qu'elle sont bel et bien présentes sans cannabis, mais de façon plus inerte et moins visibles. A toi de mettre le doigt dessus.
 
Arf... Ca me rappelle (un peu) ce que je vis avec l'herbe ces derniers mois. Je n'arrive plus à consommer dans un certain nombre de cadres. Je m'explique : jusqu'à cet été, je fumais à n'importe quel moment de la journée, n'importe où, du moment que je ne risquais pas de croiser les flics.

Petit à petit, je me suis rendu compte que je ne supportais plus certains lieux (genre ma fac qui compte 35000 étudiants... putain ce que c'est anxiogène tout ce bruit et tout ces gens) et je me suis aussi rendu compte que je supportais de moins en moins le soleil quand j'étais défoncé, l'astre solaire ayant tendance à "m'écraser" : je me sens lourd et fatigué physiquement tout en étant tendu au niveau de la mâchoire ( ce qui n'est pas sans rappeler la montée de certains produits ).

Aujourd'hui, je ne consomme quasiment plus en journée. J'attends qu'il fasse nuit et je met généralement une heure à fumer mon joint. J'ai, moi aussi, énormément ritualisé la chose, ce qui me permet de continuer ma consommation (que j'ai tout de même énormément réduite).
 
Pause, introspection, et pourquoi pas tester de nouvelles variétés ?
Perso c'est surtout les grosses beuh stones qui me rendent parano... Vive les sativa o/
 
Tu as surement raison je généralise trop et j'espère aussi moi même pouvoir refumer un jour sans me prendre la tète ^^.
 
Salut tout le monde!
Moi sa me fais a peut prés pareil que toi , J'ai commencé a fumé il y'a 2 ans , et j'ai commencé du jours au lendemain a fumé quotidiennement , aider par un frère cultivant et par les potes ( j'aimais sa aussi , bien surs ). J'ai donc commencé avec de la putain d'hydro qui ne me touché pas tellement la première année , enfin , j'étais OP , actif , sociable , content... Et puis depuis quelque mois , les joint me ratatine la gueule , surtout en soiré , ou avant , je pouvais fumé autant que je voulais , j'étais toujours OP , maintenant , quand je fumes , je suis juste trop éclaté , je tire souvent la gueule , j'ai pas forcément la motive pour bougé , surtout quand je fumes tout seul chez moi. Je suis aussi beaucoup plus parano , avant comme toi , je pouvais fumé tout le temps , maintenant , c'est mort les cours défoncé , ou de prendre le métro trop éclaté , je me sent observé a mort , je suis pas bien , je suis sensible au malaise/baisse de tension , pareil en cours. J'ai jamais fais de pause , mais sa s'impose , si je veut retrouvé le plaisirs de la fumette :)
 
La weed c'est comme tout, il faut savoir s'arrêter lorsque ce n'est plus plaisant.
Ceci dit, et comme il a déjà été pensé, ce n'est certainement pas le produit qui est en cause ; mais toi-même.
Bon courage pour "soigner ton toi" et aller mieux ; tu verras, après tu sauras apprécier un buzz comme avant.
 
merci! Vous êtes super compréhensifs, je suis nouvelle dans ce forum et vous avez l'air d'être des gens vraiment bien! :D
Je suis soulagée de pas être la seule à vivre quelque chose comme ça!
En fait je suis pas une grande fumeuse, je fumais pas si fréquemment, donc voilà c'est pour ça: ça m'intrigue que maintenant je supporte plus alors que j'en ai pas abusé...
Je vais écouter vos conseils, des amis m'ont dit de fumer des moins grandes quantités (maintenant ça me prend du temps avant de me rendre compte que j'ai un effet, donc je continue de tirer des lattes!), et ouais, peut-être que je dois faire une grande pause.

EmpathoCouac, les Sativa c,est un type de cannabis moins fort??

Et est-ce que vous pensez que ça change quelque chose que j'ai accès à de l'herbe directement du cultivateur (donc sans produits inconnus dedans), ou c'est le type de graine qui change tout?

Anaclitique, j'espère que tu vas mieux, ça doit être difficile, mais culpabilise pas, tu as rien à te reprocher!
Bref, merci et courage pour ce que vous m'avez raconté sur ce qui vous arrive, peut-être que vous aussi si vous faites une pause ça vous aiderait aussi!
 
Salut, comme l'écrit Sludge plus haut, y'a des gens à qui ça fait cet effet au bout d'un moment. J'en fais partie. J'ai été un gros gros fumeur pendant quelques années et maintenant j'ai stoppé car trop parano et angoissé.
Franchement y'a pas grand chose à faire de mon point de vue. Même les pause n'y changeaient pas grand chose. Après 2 semaines sans bédave, je reprenais, c'était cool pendant un jour ou deux puis ça recommençait.

D'autant que si tu fumes déjà occasionnellement, pas certain qu'une pause t'apporte quoi que ce soit. 'fin ça coûte rien d'essayer.

En revanche il y a une chose qui influait beaucoup pour moi, c'était l'environnement. Genre je fume tranquille chez moi, pas de soucis (à part quelques crises d'angoisse parfois), par contre si je suis avec des gens, là ça part en vrille, l'impression que les projecteurs sont braqués sur moi etc...

Je pense tout simplement qu'il y a des gens, comme moi et visiblement toi aussi, pour qui le cannabis n'est pas festif. De ce fait le mieux est de consommer en privé et d'éviter de fumer quand tu sens que le contexte ne s'y prête pas.

En tout cas évite les abus, cet état mental psychoté H24 sur de longues périodes (ouais chui un peu maso ;)), ça laisse des marques je trouve.

Sinon ça fait plus de 10 piges que j'ai arrêté la fume en continu et quelques mois que je ne consomme plus du tout (bon ok y'a eu un ou deux space cakes dans les quelques mois...). 3615 malife.

PS: Ouais Sativa plutôt mental, et indica gros stone qui tâche. Enfin dans les grandes lignes quoi.
 
Mervin a dit:
Après 2 semaines sans bédave, je reprenais, c'était cool pendant un jour ou deux puis ça recommençait.

Exactement la même pour moi. Dès que ça devient "régulier", c'est plus très agréable (pourtant l'envie de fumer est là). Par contre, 1 joint toutes les 3 semaines, c'est plutôt magique. Même avec de la weed forte. Donc, adapter la conso de manière à pas se faire du mal.
 
Une solution ==> Pendant tes périodes d'abstinence, ait constamment un cailloux dans tes chaussures. Quand tu te remets à fumer, enlève les cailloux.
 
Zboubixx a dit:
Une solution ==> Pendant tes périodes d'abstinence, ait constamment un cailloux dans tes chaussures. Quand tu te remets à fumer, enlève les cailloux.

Je crois pas que se mettre au crack pour arrêter de fumer soit un bon plan a long terme^^
 
Zboubixx a dit:

En même temps si c'est pas ca, je vois pas l'intérêt des vrais cailloux, sauf si tu es masochiste, à toi d'expliquer donc ^^
 
Je vais prendre la liberté de ne pas le faire (m'expliquer)
 
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