Combo, dodo, illuminato.

[Saintjok]

Tout.
Avant de chercher la réponse à la question,
il faut se demander si la question a une réponse 
Mais surtout, qu’elle est la question ?
Penser et réfléchir en oubliant tout 
Tout mesurer, tout quantifier, tout nommer…
C’est tout limiter.
Réfléchir, sans utiliser de mot, de chiffre, de lettre
Tout n’a pas de début ou de fin, où commence et 
où fini la ligne qui forme le cercle ?
De l’infiniment petit à l’infiniment grand, il n’y a 
aucune limite à l’infini.
L’infini des possibilités, à chaque instant, partout.
Penser à une sphère sans limite intérieure, ni 
extérieure.
Aucune limite de temps, d’espace…
On limite notre réflexion avec nos mots.
Puisqu’il n’existe aucun mot pour nommer…
Tout 
Tout ce qu’on ignore, est on seulement capable 
De le comprendre ?
Tout expliquer, tout théoriser, et le prouver, 
C’est en partie juste, mais seulement sur notre 
Ligne de possibilités.
Nous ne sommes pas le centre de l’univers.
Mais nous sommes chacun le centre de notre 
Univers.
L’univers, à il une fin et ou un début ?
Mais surtout pourquoi devrait il avoir une fin ou 
Un début.
On ne peut peut-être pas tout expliquer, par ce qu’on 
Ne peut pas non plus tout comprendre.
On essaye de comprendre en se l’expliquant avec des 
Mots, des chiffres, …
La prétention de vouloir expliquer TOUT, avec 26 lettres et 
10 chiffres ?
Nous, petits êtres humains ridicules ?
Justement, c’est bien nous que nous devons supprimer en 
Premier de l’équation, ou pas, car même si nous en faisons 
Partie, qu’elle est notre importance ?
Ni nulle ni indispensable… des mots, des limites, un 0.
Des inventions humaines.
Tout à son importance.
Celle qu’on lui accorde.
Tout expliquer,
Essayer, c’est s’imaginer que l’on peut y arriver.
Et si comme l’infiniment petit n’a pas de début, l’infiniment grand,
N’a pas de fin, LA question n’a peut-être tout simplement pas 
De réponse.
Tout est un infini de possibilités.
Une sphère sans fin.
Pas de début, 
Pas de fin,
Pas de haut,
De bas, 
De droite, de gauche…
Et TOUT à la foi.

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Après une journée de taf, sous 3 et 4 FMA, pas de truffes exceptionnellement ce soir, à 20h, joint et 1cp-lsd.
Le fil conducteur de la soirée : INTERSTELLAR
Joint et dodo ( mouaif…). Vers minuit.
Réveil à 2h, après 3h de réflexion dans mon plumard, j’ai sorti l’iPad, et j’ai écrit.
C’est la première fois, et c’était …

 

[Acacia]

Ah ouais c'est une bonne façon d'exploiter la stim résiduelle, facilement hyper relou des Lyser ...
C'était très Acide comme texte , tellement qu'après avoir lu 2 fois, je ne suis toujours pas certain d'avoir compris de quelle question il en retournait ^^

Les champs lexicaux cosmiques et existentialistes aussi, très présent, très Lysergique .

Essaye sur un sujet plus mondain, moins *crise existentielle* la prochaine fois, peut etre ? ça pourrait faire de belles poésies !

 

[Saintjok]

Très très bonne perche spirituelle !
La réflexion à été guidée par Interstellar.
C’est un film qui rentre dans mon top 5 de tous les temps.
Je l’ai vu une bonne dizaine de fois, est je chiale comme un môme à la fin, ça ne loupe jamais :
Spoile !!! :


… »parce que mon papa me l’avait promis… »

Mais surtout le thème du film où malgré mes nombreux visionages…
Hier, j’ai tout compris, tous les liens du début qui relient la fin.
Un sentiment de clarté et de compréhension justes jouissifs !
Je n’ai dormi que 2h, mais j’étais empli d’une telle béatitude.
Et bien sûr, je n’ai écrit qu’après 3 bonnes heures de réflexion, sans pouvoir décrire avec des mots tout ce j’ai compris cette nuit.
C’est un peu le point du texte, tout ce qui est inconnu, pour nous humains, en gros, je trouve prétentieux de vouloir expliquer et comprendre l’univers ( ce TOUT, cette QUESTION ), simplement avec 26 lettres et 10 chiffres.
Nous n’avons peut-être simplement pas découvert les « Outils «  pour essayer de comprendre et expliquer l’univers…
Celles et ceux qui connaissent le film, saisiront peut-être mieux cette réflexion.
Bonne journée à vous ?

 

[Sorence]

simplement avec 26 lettres et 10 chiffres

Si ce n’est que ça le problème, on n’a qu’à en rajouter. On pourrait écrire en idéogrammes par exemple, et compter en base 60.

 

[Rasfhoo]

Ou donner des couleurs à chaque lettre.

 

[Canin]

simplement avec 26 lettres et 10 chiffres

Si ce n’est que ça le problème, on n’a qu’à en rajouter. On pourrait écrire en idéogrammes par exemple, et compter en base 60.

En vrai c'est plus dans les systèmes permettant d'articuler ces symboles qu'on va trouver une réelle richesse : le langage, la poésie, la philosophie, la logique, les maths classiques, la physique atomique, la théorie des ensemble, la topologie etc...

 

[Saintjok]

Certes, c’était un trip, un bon, je n’ai évidemment pas découvert et compris le sens de l’univers, mais j’ai eu, et j’ai encore ce sentiment.

J’ai la chance aussi de très bien me souvenir de ce voyage, ce qui me permet de faire perdurer les émotions qui m’ont traversé.

Je ressens encore cet apaisement, celui qui nous parcours quand on trouve, enfin, la réponse à une question.
J’aime le mot que j’ai utilisé plus haut, que je trouve bien adapté à cet état : béatitude.

Au niveau du contenu, et du sujet, il y aurait bien sûr de quoi débattre indéfiniment.

C’est plus sur le fond, avec cette sensation d’infini.
Que rien n’a de début ni de fin.
Visuellement on peut s’imaginer lever la tête vers les étoiles, et à l’opposé regardez à nos pieds.
Imaginez une ligne qui vient de l’infiniment loin au dessus de nous, pouvoir zoomer sans fin vers le haut.
Mais aussi vers le bas.
J’ai encore cette satisfaction, étonnante même, je me rappelle très bien, ….
En me voyant zoomer vers l’infiniment petit, j’ai revu des images d’un documentaire vu il y a quelques mois : les fractales.
Et là, je me suis dit, presque mot pour mot :

Mais… je viens de comprendre la mécanique quantique !!!

Oui, je sais, c’était un très bon trip…

Si je pouvais résumer ça :

On se torture l’esprit à chercher des réponses à une multitude de questions, métaphoriquement, j’ai compris.
J’ai compris, que par moment, c’est inutile de chercher l’extrémité d’un cercle.
Je n’ai pas dit qu’il n’y en a pas. Ni l’inverse d’ailleurs.
Quand on lève les yeux au ciel, ce n’est pas parce qu’on ne voit que la lune, qu’il n’y a rien plus loin.