ArchitektorMaran
Holofractale de l'hypervérité
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Explications. J'avais déjà eu en ma possession 25 mg de 25I-NBOMe. Je me suis retrouvé à devoir en poutrer un total de 5000 µg (en procédant 700 µg par 700 µg, ne commencez surtout pas à 5000 µg directement) pour me retrouver là où je voulais être. L'expérience s'est assez bien déroulée, mais là n'est pas le sujet.
Deux mois plus tard, rebelote mais cette fois c'est du 25B-NBOMe. Fort de mon expérience précédente, j'aligne directement sur la table 4000 µg. Attention, à ce moment-ci je savais pertinemment qu'une dose de 1400+ µg était considérée comme "insane". Mais je ne sais ce qui m'a pris, j'ai voulu jouer au cow-boy, et pour le coup j'ai réussi.
Environ 5 minutes après l'insufflation, je suis incapable de fonctionner normalement, j'ai tout juste assez de coordination pour m'allonger sur mon lit. Puis un sentiment atroce, mélange de terreur, de douleur, d'incompréhension, l'impression d'exploser, de mourir, le temps n'a plus de sens, ni l'espace. Au bout d'un moment je pense que ma mémoire s'est déconnectée, je n'ai plus aucun souvenir de la suite, jusqu'à mon réveil attaché à un lit d'hôpital, encore dans un état pitoyable, délirant, où j'ai appris qu'un de mes amis qui était dans le salon m'entendait parler et crier, qu'il avait appelé les pompiers, que je m'étais battu avec eux et que c'était pour cette raison qu'ils m'avaient attaché.
J'étais délirant encore une semaine après ma sortie des urgences.
Deux mois plus tard, rebelote mais cette fois c'est du 25B-NBOMe. Fort de mon expérience précédente, j'aligne directement sur la table 4000 µg. Attention, à ce moment-ci je savais pertinemment qu'une dose de 1400+ µg était considérée comme "insane". Mais je ne sais ce qui m'a pris, j'ai voulu jouer au cow-boy, et pour le coup j'ai réussi.
Environ 5 minutes après l'insufflation, je suis incapable de fonctionner normalement, j'ai tout juste assez de coordination pour m'allonger sur mon lit. Puis un sentiment atroce, mélange de terreur, de douleur, d'incompréhension, l'impression d'exploser, de mourir, le temps n'a plus de sens, ni l'espace. Au bout d'un moment je pense que ma mémoire s'est déconnectée, je n'ai plus aucun souvenir de la suite, jusqu'à mon réveil attaché à un lit d'hôpital, encore dans un état pitoyable, délirant, où j'ai appris qu'un de mes amis qui était dans le salon m'entendait parler et crier, qu'il avait appelé les pompiers, que je m'étais battu avec eux et que c'était pour cette raison qu'ils m'avaient attaché.
J'étais délirant encore une semaine après ma sortie des urgences.
ak:
j'ajouterais même (des souvenirs du trip me reviennent peu à peu) qu'il y avait un sentiment de fatigue mentale extrême, que la chose que je désirais le plus à ce moment-ci était d'endurer n'importe en échange que ça s'arrête. Quand je dis extrême, c'est si j'avais eu le choix, ou du moins assez de lucidité pour mettre brutalement fin à ceci, je l'aurais fait, i.e. sauter du 7ème étage, tout pourvu que cela cesse.
