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Champis + Lait à la beuh : la leçon.

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22/9/12
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Champis + Lait à la beuh : la leçon.
Trip report psychonautique d'un voyage aux frontières de la vie et la mort

Salut les amis, voilà ça fait longtemps que je devais finir de l'écrire, et j'y suis parvenu. J'aurais pu faire plus long, mais je n'ai plus l'énergie suffisante pour creuser plus profondément cette expérience intensément dure. Et c'est peut-être pas plus mal!
Ce week-end je suis invité chez J. avec S. et G. pour une rencontre psychonautique. Eux se sont déjà rencontrés depuis la veille, et c'est pour la moi la première fois que je les verrai. Je suis arrivé vendredi soir aux alentours de minuit suite à un long trajet en covoiturage. En arrivant à notre lieu de rendez-vous, je découvre l'immensité de la capitale en sortant des souterrains du metro, et me retrouve sur une place gigantesque où les rats se faufilent dans les poubelles, et les gens pissent par terre. L'impatience et l'excitation arrivent à leur comble alors que j'attends la venue de mes futurs compagnons de trip. C'est vrai qu'à ce moment je suis pressé de faire la fête et de décompresser d'une semaine de formation bien chiante. Les voilà enfin ! On marche jusqu'à l'appart de J. En blablatant de choses de d'autres. G. est bien faya, il semble encore un peu dissocié de la veille ou il a apparemment prit assez cher. L'ambiance est légère et agréable sur un fond de cheloutitude que j'expliquerai par le fait de cette rencontre atypique. On arrive chez J. On pose nos affaires, on roule des joints. Je tire ma première latte... Pfiouu ça va mieux ! Je n'avais pas fumé de la semaine pour bien en profiter ce week-end ! On discute un peu plus, en apprenant doucement à se connaître. Rapidement, et comme planifié avec J. (planifier, erreur!) j'aborde la question des champis. J'aurai du être un peu plus attentif à l'appréhension de J. quand à cette prise. Malgré tout je décide de prendre 50 psillos (Semilanceata) Sachant que j'en ai prit la même dose il y a deux semaines et que cela s'était très bien passé. Je n'ai jamais eu autant de mal a gober mes champignons, et c'est comme si mon corps de prévenait de ce qui allait se passer. C'est absolument infecte et beaucoup d'eau sera nécessaire pour faire passer tout ça. A cela j'ajoute une gorgée de lait à la beuh (10g sec de têtes pour 1l de lait) préparé pour l'occasion. Cela fait un petit moment que j'attendais ce combo prometteur ! L'idée étant de rendre le côté physique plus agréable et ainsi de surfer plus aisément sur une vibe positvie et peace&love. Pour J. C'est la première fois aux champis, je lui en met donc 25. Et les 25 restant sont pour S., G. a bu pas mal de lait et il est entrain de s'enfoncer dangereusement dans le canap', je n'ai pas eu le souvenir de le voir bouger la moindre fois de la soirée et jusqu'au lendemain matin, il était donc évident qu'il ne goberait pas avec nous. Ca monte rapidement, je n'ai pas mangé depuis 17h pour être à jeun comme à chaque fois que je prends des champis afin de mieux pénétrer dans le trip. J. aussi monte vite il commence à se sentir bizarre et à rigoler, je me réjouis pour lui de l'expérience qui va lui arriver, et mon excitation commence à monter en flèche. Nous avons dropé il y à 30 minutes et je commence à être vraiment stimulé, je sens la grande vague qui arrive. Je bouge beaucoup et parle de plus en plus. J'avais envie de stimulation visuelle et dans l'étagère de J. trônaient deux gros bouquins remplis de photos de tableaux d'art dit moderne. Je les saisis et m'installe à côté de S. avec un livre après avoir donné le second à J. qui avait perdu sa tête dans ses mains depuis un long moment, assit dans le canap' a côté de G. Plusieurs fois J. me demande de ne pas faire trop de bruit et de parler à voix basse. Mais je bouillonne et suis totalement incapable de me contenir. D'autre part mon corps de loque alourdit se cogne contre tous les murs en faisant un bruit énorme dont je n'ai absolument pas conscience. Le rush du combo en admirant les tableaux du livre fait frémir mon corps de l'interieur d'une vague de bien-être intense. Chaque respiration en vibration avec la peinture devient un plaisir exquis. chaque image pénètre au plus profond de mon esprit pour en dévoiler des facettes inconnues, et des bonheurs d'une puissance inattendue, et inimaginable. J'ai le sentiment de comprendre et d'intégrer profondément chaque œuvre d'art, dans une absolue jouissance mentale. Je suis litterallement subjugué, mais je commence à comprendre que mon état de défonce avancé n'est plus tout à fait adapté au contexte, lorsque J. bien que totalement tripé lui aussi, me rappelle sans cesse de faire moins de bruit. Il flippe à cause de la voisine, et je n'arrive pas à le comprendre. Dans ma tête : « C'est paass graaaaaaave !!» D'autre part j'étais sûr que nous n'allions pas tarder à sortir et qu'ainsi nous n'embêterions plus personne. Car dans mon état champignonesque largement exacerbé par la weed, exprimer ce que je ressens devient un besoin vital. En l'occurrence il FALLAIT que je rigole, je n'avais simplement pas le choix, mon corps et mon esprit me l'imposait, il ne me restait plus grand chose de conscience et d'ego pour réussir à reprendre le pas. Cependant, tout allait bien jusqu'à ce que l'on entende la voisine frapper sur son sol. Houla, ça calme ! Mais très vite la défonce reprend le dessus et je n'en ai déjà plus rien à foutre. Une petite partie dans ma tête me dit vaguement qu'il faudrait que je me calme mais cette idée semble inaccessible. Je suis juste heureux et plein de vie, et à ce moment précis mon cerveau ne pouvait accepter aucune autre logique qu'il était normal de s'amuser et de rire lorsque l'on est heureux. Parallèlement je ressens le stress grandissant de J. qui commence à me mettre mal à l'aise. Puis voilà que la voisine sonne. Et la c'est S. qui s'en charge car J. et moi somment incapable d'assurer une conversation normale sans partir en latte. Pendant que S. se fait lyncher par la voisine, je culpabilise, et je reprend un peu mes esprit, je me tâte à aller l'aider et à calmer le jeu, mais je crois être trop défoncé pour y parvenir, pourtant avec le recul je pense que j'aurais pu gérer, cependant, j'ai tellement donné une image de moi de mec incontrôlable, que en me la renvoyant dans le ressenti de mes camarades, je me suis auto-persuadé que j'étais réellement ingérable et incapable d'assurer quoi que ce soit. Et au moment ou je me décide à aller à la porte c'était déjà finis, je croise le regard de S. d'un air mi désolé mi compatissant. A ce moment on s'est mit d'accord pour partir. On a mit nos chaussures, nos vestes, on était bon. Puis je sais pas pourquoi mais on est pas partit. Je crois que c'était a cause de mon état, et aussi un peu celui de G. il ne bougeait plus du canap'. La scène minable ou j'ai fait une tentative de roulage de joint à du y être pour quelque chose aussi. Je rigolais tellement que mes mains étaient incapable de rouler quoi que ce soit. J'étais trop déçu. A partir de la S. s'est posé dans le canap, suivit de J. Et ils m'ont demandé de me calmer avant que l'on parte. J'essayais de leur faire comprendre qu'il fallait justement que l'on parte pour que je me calme. Dans la rue je me serais senti beaucoup moins comprimé j'aurais pu marcher tranquillement respirer et ça serait allé mieux. Et quand bien même nous aurions fait du bruit cela n'aurait pas posé de soucis. Mais J. et S. me trouvent pas sortable, ce que avec le recul je comprends tout à fait. Alors je me suis appliqué à me calmer mais cela était comme une torture. Parler a voix basse était comme de poncer mes corde vocale au papier de verre. Retenir mes rires était comme faire exploser une grenade dans ma poitrine. Mais j'ai enfin prit conscience de la réalité. Je suis chez J. et je dois respecter son chez lui. Alors je m'applique à me calmer tant bien que mal. Je suis assis par terre en face de mes trois compagnons qui eux sont sur le canap'. La table basse nous sépare. S. éteint la lumière, et je rentre peu a peu dans la nouvelle ambiance qui s'impose. A plusieurs reprise S. me demande de me calmer. Je me sens trop coupé dans mon délire mais j'accepte et essaye d'appliquer ses directives tant bien que mal. Vu d'ici S. et J. ont l'air trop gavés, j'ai l'impression que c'est de ma faute, et je me convainc tout seul que je suis réellement incapable de m'auto-gérer, je veux vraiment essayer de me plier a l'ambiance imposée, mais cette dernière est très lourde, très stonante, j'entends les soupirs de mes camarades et j'ai du mal à accepter que simplement pour une voisine nous en soyons arrivés la. Il suffisait de sortir pensai-je. D'ailleurs c'est ce que j'aurais du faire, me prendre en main et sortir tout seul, mais je m'étais convaincu que j'étais trop défoncé et que je me serais perdu, alors qu'en réalité même si j'étais dans un état avancé il m'aurait suffit de marcher juste dans la rue d'en face et ça serait allé mieux tout seul. Mais bon mon choix était fait à savoir : rentrer dans le mood général, accepter les règles. J'ai du tenir 5 ou 10min dans l'univers ainsi créé, et cet instant était magique. J'avais la sensation très réelle de communiquer sans parler avec les personnes dans la pièce. A chaque fois que je commençais à peine à rire je sentais que cela venait en réalité d'une impulsion invisible de J. S. ou G. je sentais toutes les connexions qui nous liait, sans parler et sans rien faire nous faisions parti d'un seul tout. Je me sentais posé dans cette ambiance fabuleusement monotone et stone. Je n'avais plus le besoin de parler pour communiquer avec eux, j'avais la sensation que nous nous comprenions parfaitement. Et peu à peu le langage de la parole devenait une aberration inutile. Puis j'ai décroché involontairement pour retourner dans un trip solitaire, mais toujours sans faire de bruit. A ce moment je suis vraiment parti dans les lymbes de mon âme, je me tapais en fait une petite dissolution de l'égo, j'ai peu de souvenir de ce court passage, tout était visuel, mes pensées étaient formés d'images et de sensations mais plus d'aucuns mots, ou très peu. Je venais de réussir à accepter l'autorité de J. et S. de la voisine, de l'appartement, de l'immeuble, de la ville. Je m'étais formaté un court instant à un rythme, une vibration, ma respiration s'était calé sur cette vibration. Moi le canard boiteux, le loup solitaire, qui était venu ici avec toute son anarchie et sa naïveté, j'avais réussit à rentrer dans une vague étrangère et à l'accepter pleinement. Mais cela ne fut que de courte durée malheureusement. Arrivé au paroxysme de mon implosion mentale dans le refoulement le plus total de mes rires, tandis que mon corps s'agglutinait de plus en plus proche du sol, et que mes pensées étaient alors indescriptibles mais qui semblait drôlement tout rapprocher à mon ego qui pourtant était en totale explosion, je me suis mis à pleurer sans en avoir conscience. Cela n'était même pas désagréable ou agréable, c'était juste la seule chose à ce moment qui à réussir à s'échapper de mon corps. Cependant cela à provoqué une prise de conscience qui m'a fait entré en bad. Après avoir foutu de bordel et dérangé la voisine, je venais de chialer devant des gens que je ne connaissais pas la veille et cela me créa un sentiment de honte mêlé de culpabilité qui m'enfonçait encore plus dans l'idée que j'étais un gros emmerdeur qui avait flingué la soirée de tout le monde. Alors qu'en fait je ne faisais simplement que tout ramener à ma personne. Ok j'avais déconné mais pas de quoi en faire un fromage, sauf que dans mon état c'est la prise de conscience d'avoir merdé qui m'a fait partir dans un bad catastrophique. Sentant le liquide sur mes mains je me lève et vais dans la chambre pour essayer de me calmer, alors qu'en fait tout commençait à bien aller, le stress grandissant m'entraîna à bouger pour tenter de me détendre, mais mon cerveau en miette ne faisait que boucler comme une merde et je ne trouvais strictement rien à quoi me raccrocher. J'en était revenu au stade primaire : boire, manger. Un restant de conscience dans ma tête me disait que boire et manger aidait le corps à s'en remettre... Je me sentais comme la pire des merde de l'univers, je pensais avoir fait la pire erreur de ma vie, et d'ailleurs la vie je n'y comprenais plus strictement rien, je ne savais même plus ce que je faisais ici, ni qui étaient S. G. et J. Du coup pour ne pas leur imposer plus de responsabilités et d'emmerdement j'ai appellé mon meilleur pote. Je me rappelle de ça : C'est LE pote que je peux appeler à toute heure et pour tout. Je sais que je suis en détresse, et qu'il peut m'aider, mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Il décroche à 4h du mat et je le remercie, puis je tente de lui expliquer que je suis mal. Et c'est seulement à ce moment que je prend conscience que je suis en bad ! Je ne savais même pas que je badais depuis tout à l'heure, ce concept avait totalement disparu de mon esprit. Pourtant j'imaginais déjà très clairement dans quel état pouvait se situer les personnes qui « restent bloquées » et je boucle à fond aussi sur cette idée. J'ai besoin de repères, j'ai qu'une envie à ce moment c'est de chialer dans les bras de quelqu'un qui puisse me comprendre, j'ai du avoir des vives pensées sur mon ex entre autres... Mais c'est surtout la notion de repère qui devient importante, à plusieurs reprise je remercie mon ami d'être la et d'assurer, à ce moment je prend réellement conscience de l'importance d'une relation telle que j'entretiens avec cet ami. J'étais vraiment un pauvre gamin perdu, complètement perdu. Pendant le coup de fil je croise J. qui phase bien sur son carnet, il à l'air de bien s'amuser, et par moment je rentre un peu dans son trip, mais le bad reprend vite le dessus. A plusieurs reprise je raccroche a la gueule de mon pote sans m'en rendre compte. Je bouclais à fond sur « la drogue », et lors de mon bad j'étais persuadé que « la drogue », toute substance confondue, était fondamentalement mauvaise. Et d'ailleurs j'avais un mal fou à faire la différence entre les divers produits à ce moment la c'était vraiment LA drogue. Comme si en arrivant au paroxysme du trip, je me rendais compte de sa totale inutilité. Un genre de paradoxe ultime, les champis et la beuh m'aident a comprendre un tas de choses, et me montrent aussi à quel point ils sont inutiles. Pendant que je boucle a 200 % sur l'idée que LA DROGUE C'EST MAL, S. dit à G. que le para qu'elle lui à donné précédemment était un faux, et cela me conforte à fond dans mon idée. Je pensais vraiment que tous les humains étaient face à ce piège béant de la drogue, et qu'une fois dedans on s'enfonçait dans la spirale, et que moi, j'en était arrivé au bout. A ce moment la mort me semble si proche. Ma conception des autres autour de moi est telle, que voir quelqu'un mourir, même de mes propres mains, ne m'aurait semble t-il pas dérangé plus que ça. D'ailleurs j'avais moi même envie de mourir. J'essayais de comprendre et de lutter contre ces idées noires. J'essayais de tout reconstruire mais c'était dur dur dur. Je repartais à zero : je reprenais conscience de mon corps, il y a mes poumons mon cœur.. d'autres choses.. Je reprend conscience que ma vie n'est pas en danger avec les doses que j'ai prit. Ok j'ai donc mon corps ce concept me semble encore très abstrait mais quelque part je sais que c'est bon. Puis c'est l'aspect social qui vient très vite, j'ai en tête deux clichés opposés, d'une part le camé clodo qui passe son temps affalé dans la rue auquel je m'assimile sans raison apparente. D'une autre la voisine qui travaile... Travailler ? C'est quoi ? Je ne comprends absolument plus ce concept, je n'arrive pas à comprendre pourquoi la voisine s'est énervé tout à l'heure mais je sais que c'est en partie à cause de travailler.. J'ai l'impression que nous sommes un groupe de jeunes inconscient stupides et paradoxalement je ne vois pas ce qui nous différencie de la dame qui travaille. J'ai l'impression que tout le monde sait ! la voisine, S., G. ... je n'ai pas cette même impression pour J. qui en est à ses débuts... Dans ma tête tout le monde connaît ces deux mondes : le jour et le travail. La nuit et la drogue. Qu'importe que je sois à la rue ou bien intégré ? Du moment que je suis en bonne santé... Ainsi je repense à mon boulot, enfin ma formation. J'imagine comment je serais si j'étais à ce moment même en cours. Hum.. Il suffirait que je joue ce jeu stupide et on ne verrait pas que je suis éclaté.. Stupide. Les rapports sociaux ne sont que des jeux stupides, ce que j'ai vécu il y a une heure en arrière quand je pouvais communiquer sans parler, ça c'était du vrai rapport humain. Pourtant derrière ces jeux stupide il y à la sécurité, il y à la possibilité de se sentir bien, confortable, serein, posé, et à l'aise. Ce jeu est donc d'une importance primordiale, je repense à mon boulot et je me dis que je dois être sérieux et bien intégré, car cela me permettra de me sentir bien en tant qu'humain qui fonctionne biologiquement sur un modèle hiérarchique qui suit la loi de la majorité et du plus fort. A ce moment la j'ai très envie de ranger mon appart. Cette tâche qui d'habitude me débecte devient à ce moment la seule manière de retrouver des repère et de faire de l'ordre dans ma vie. Je suis dans un état tellement horrible que travailler et ranger ma chambre en comparaison c'est trop de la balle ! Puis S. m'a tendu un benzo, je n'en avait pas vraiment envie car pour moi c'était aussi de LA DROGUE et que c'était pas bien. Mais je comprenais que dans mon état je n'étais plus capable de prendre des décisions importante concernant ma santé mentale et physique. Ainsi je pris la bonne décision en acceptant, et une heure plus tard j'étais bien redescendu, j'ai finalement réussit à m'endormir, car j'avais compris quelle utilité cela avait, mais une heure plus tôt je ne savais même plus ce que dormir signifiait. Cette expérience que je ne souhaite à personne m'a permis de comprendre et de ressentir exactement ce que pourrait ressentir un malade mental en hôpital psychiatrique, tout en m'éclairant d'avantage sur le fonctionnement des règles sociales qui nous unis tous. J'ai compris aussi ce concept de mort renaissance que j'ai légèrement frôlé. Et qui m'attire dangereusement trop. J'ai pris une grosse claque bien méritée. Je conclue ce récit d'expérience par cette phrase fabuleuse : « La drogue c'est mal, m'voyez !»


Merci J. de m'avoir accueillit dans ton chez toi qui fut pour moi transformé en un sanctuaire farfelu. Merci G. pour ta phrase tremblante dont je ne suis pas sûr de me souvenir mais qui nous à tous bien fait rire ! Merci S. d'avoir supporté ça ;)
Merci d'avoir prit la peine de lire mon TR, Amour à tous:)
 
Merci du partage Delimuscle.

Je crois qu'il y a quelque chose de plus profond. Ton TR m'a fait sourire parfois, comme s'il rappelait à moi des souvenirs lointains.
 
Arfff super TR
mais au final c'est bien dommage de faire toute cette route et devoir être limité par les murs fins qui englobent l'appartement de cet ami
st &setting à revoir quand même
c'est le gros soucis des lieux ou le voisinage casse tout le délire , au passage c'est normal hein .
J'ai le même problème ou au dessus de chez moi il y a du people donc souvent je fais ça en sortie entre potes .
Enfin c'est un bon délire en sois mais quand même y avait de la taff partie en l'air car 10 meuj méritait quand même un trip plus libre .

sinon belle lecture merci à toi du partage :)
 
C'est bien écrit,et le choix de tes mots me parle.
J'avoue qu'à la place de "J",j'aurai bien stressé aussi,d'avoir affaire à un "gros lourd" comme tu l'as été pendant ton trip. La voisine,tout ça... ça m'aurait fait bader,j'pense. Mais déjà,tu t'es rendu compte que ton comportement gênait,preuve que t'es pas non plus le gros lourd par excellence.

Je me suis souvent retrouvé à ta place,mais sous alcool. C'est vrai que c'est pas facile de se contenir quand on a envie de rire,de gueuler,partager ses émotions avec les autres. Et quand on fini par se rendre compte qu'on fait chier notre monde,ça peut entrainer un bad! Déjà,parce qu'on sent que les autres sont un peu déçus de notre comportement et aussi parce qu'on aimerait aussi que les autres soient sur la même onde que nous,qu'on fasse les foufous ensembles mais non. Dans ces moments là,je me sens comme un chien qui remue la queue mais qu'on enferme dans les chiottes. Vouloir taper un sprint alors que les autres veulent marcher. Et se forcer à se mettre dans une ambiance alors qu'on on a envie de tout le contraire,ouais c'est badant aussi,comme si on avait 2 mecs complètement opposés en train de se battre dans notre cerveau.

Sinon,sous champotes je me retrouve plus souvent dans "l'autre camp". Envie de tripper calmement,dans une ambiance calme et détendue. Et quand un mec surexcité est à côté... ya forcément une gêne.

Pour ça que j'ai aimé ce TR. J'ai pû m'identifier en toi et en tes potes. Puis j'ai bien aimé ta façon de décrire tes ressentis,tes émotions. J'avais déjà aimé ton autre TR champotes,là ça se confirme. Merci pour ton partage.
 
Cypripedium: S&S à chier effectivement ! Ou plutôt, setting non adapté au set.
Merci de l'avoir rappelé :)

Sulman: Ravi que tu aies pu t'identifier dans mes écrits, je te remercie pour ta lecture ^^
 
je rappelle rien du tout , dans ton texte j'adore cette auto dérision dont tu fais part mon bon gars ;)
comme dit Sulman , c'est vraiment particulier comme trip :)
entre les deux eaux sans pouvoir contrôler totalement le truc
enfin c'est quand même un Trip sympa vraiment :)
Bon le plus triste c'est pour J mdr , pas aimé être à sa place non plus , mais certain qu'après la foudre il doit en rire ( un peu jaune quand même XD ) .
 
L'insécurité ambiante qui t'habite quand tu gaffes ou que ton attitude se fait trop remarquer...j'ai l'impression d'être kéblo là-dedans en permanence. Peut etre qu'il faudrait que je consulte :/
Sinon c'est le premier TR que je lis ici et j'apprécie beaucoup la sincérité avec laquelle les événements sont dépeints, c'est vraiment cool de nous faire profiter de ton experience.
 
Une grosse claque, ça ne fait jamais de mal.
Merci du TR, Delimuscle ! En espérant que tu es bien remis de tout cela, et que cela t'auras aidé tout de même.
 
J'ai adoré ton TR !
Il m'a beaucoup rappeler ma propre façon de tripper, et franchement, je sais pas pour toi, mais je trouve pas que ce soit très facile ...

" Pourtant j'imaginais déjà très clairement dans quel état pouvait se situer les personnes qui « restent bloquées » et je boucle à fond aussi sur cette idée." La première fois que j'ai réellement senti les effets des champignons, j'ai moi aussi eu l'impression de comprendre comment on "faisait" pour rester perché. Ca m'a vraiment fait flipper parce qu'en suite j'ai du lutter pour pas laisser mon esprit se conforter dans ces "certitudes". Et puis la même chose pendant les trips qui ont suivi. Pour moi, ces états modifiés de conscience, avec les psychédéliques, se rapprochent beaucoup trop de la folie. Je crois que c'est pas pour moi. Enfin, merci pour le TR et surtout merci pour la conclusion ahah byebye ;)
 
Voltron: Merci, n'hésite pas à consulter c'est sûrement bien plus safe et efficace que de proder ! Voir un psychologue est quelque chose de merveilleux et je ne peux qu'inciter à le faire, pour quelqu'un qui est dans cette démarche. Bon après c'est pas toujours facile de trouver un psy qui nous est adapté, mais avec ruse et intelligence, c'est aussi toi qui peux t'adapter au psy.

Lesbos: Oui ça fait carrément du bien, je commence même à y prendre goût puisque depuis à chaque prise de prod je me retrouve face à ces mêmes angoisses durant lesquelles même la mort semblerait inefficace pour apaiser mes souffrances !

Jampearl: Il y à plusieurs conclusions que l'on peut tirer à cela, personnellement j'ai compris le mécanisme qui me menait à ces états de bad avancés, mais c'est justement le fait de les comprendre qui me fait badder ! C'est une boucle assez térrible qui ne peut disparaître que dans l'acceptation des souffrances les plus violentes ainsi que de la mort sous sa forme la plus obscure lorsqu'elle apparaît à toi de manière imminente. C'est un jeux très dangereux que je ne conseillerai a personne, et vers lequel on tend tous plus ou moins en prenant des psychés. Et personnellement j'ai largement réduit mes dosage avec les psychés depuis. Des petites doses me conviennent très bien désormais.

Merci à tous,
Love <3
 
Quand je dis comprendre comment "font" les drogués pour rester perchés, c'est qu'un schéma de pensée qui m'ait arrivé lors de mes premiers trips m'a semblé être le font du problème. Je ne devrais peut être pas l'exposer ici mais c'est encore un délire de ma part donc voilà : une boucle dans laquelle on s'enferme à cause d'UNE idée qui nous sépare de la réalité. Il faut lutter pour s'en éloigner le plus possible. On m'a dit un jour que resté perché c'est accepter l'état de trippé comme un état normal, et je crois que c'est à cause de ca que la plupart de mes trips finissaient mal.
Est ce que ca a un rapport avec ce que tu peux ressentir ?

Est ce que tu penses avoir mis le doigt sur quelque chose, est ce que cela provoque en toi la peur de resté perché ?
 
Wow, sacré trip, sacré TR, et bien analysé avec ça. Ce n'était peut-être pas très sage de prendre autant de psylos avec des quasi-inconnus en effet. Mais tu es loin d'être fou, quand on voit le recul que tu as sur le trip, et l'intelligence avec laquelle tu en tire des choses.

En fait je ne sais pas trop quoi ajouter, tu as déjà tout dit.

Pour moi, ces états modifiés de conscience, avec les psychédéliques, se rapprochent beaucoup trop de la folie. Je crois que c'est pas pour moi.
Bien sûr, j'ai ressenti aussi plein d'états sur de grosses perches psychédéliques que j'imagine très proches de ce que peuvent ressentir des gens ayant certains troubles identifiés. Mais si tu reviens très vite dans des baskets après une prise de produit (retour progressif avec la descente du produit et la disparition des after effects), je pense que tu peux déjà te rassurer. Sans être non plus confiant au point de faire des conneries niveau dosage, set & setting. D'ailleurs je trouve sage de revoir les dosages à la baisse quand les gros trips t'inquiètent. C'est une réaction raisonnable et cohérente.

Dès que je vis un de ces gros trips aussi, je mets naturellement un coup de frein sur mes prises, pas forcément leur fréquence (ça je reviens vite sur mes décisions), mais au moins sur leur puissance.
 
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