Il arrive un moment où, face à un trop grand nombre d'informations de ce genre qui s'accumulent, on ne peut plus imaginer que ce puisse être des coïncidences. On se dit que ça en sont, puis à force on ne peut plus imaginer ça. Il y a donc à ce moment quelque chose qui doit être comprise.
Le doute est nécessaire, mais douter systématiquement, est pathologique.
"qu’est-ce qui me le dit ?" : les quelques exemples que j'ai mentionnés ne me disent pas que ces artistes en consommaient, mais ils montraient quelque chose. À toi de regarder puis de voir ce qu'est ce "quelque chose", je n'en dirai pas davantage.
C'est un travail de recherches, chacun peut se faire une idée de ce "quelque chose" à force de chercher, observer, corréler, analyser, comprendre pour arriver à une explication qui tient la route.. Et pour y arriver, faire appel à toutes nos connaissances est nécessaire, et l'Histoire, celle des religions, etc, c'est une recherche pluridisciplinaire bien sûr. Quand j'avais 30 ans, je n'aurais personnellement pas pu faire cela.
Quant à ces quelques œuvres que j'ai mentionnées, beaucoup ont été réalisées par des personnes qui savaient ce qu'elles faisaient, et ont ainsi transmis un message.
Mon arrière-arrière grand père était "Compagnon", il dorait, peignait (entre autres) avec sa fille, et son beau-fils qui sculptait surtout. Mais c'était au 19ème siècle, le contexte était différent et ces "artistes" avaient un peu délaissé ce qu'on observait vers le 12ème siècle : au 12ème c'était des croyances encore très vivantes dans un climat complexe où il s'agissait de laisser une trace - un message face à la chasse aux hérésies . Imagine-toi être une des personnes qui a travaillé à Chartres ou à Nohant-vic, par exemple, c'était à cette époque que des gnostiques et des "païens" (comme les Catholiques les appelaient) étaient en pleine lutte et menacés à nouveau, tués comme ils l'avaient été dès les premiers siècles de notre Ère; le but était de laisser la trace de leurs croyances et/ou de relater "leur Christianisme".
Les Cathares sont un peu à part, bien que..., mais vois leur succès (Dans le sud de la France surtout, mais pas que là, le peuple les suivait de plus en plus face à des Catholiques qui se comportaient à l'opposé de ce que le Christianisme enseignait), puis ce qui leur est arrivé...
C'était une époque dangereuse, et des groupes cherchaient à faire survivre leurs croyances, rien de mieux que de les immortaliser dans des églises, sur des fresques, etc.
Quand on veut tuer ton savoir interdit, que fais-tu? Quand tes croyances et savoirs risquent de te faire tuer, que fais-tu?
Tu les laisses mourir ou tu veux les faire survivre d'une manière où ta vie ne sera pas en danger?
Personnellement, je prendrais le risque de les transmettre.
Quant à certains courants gnostiques actuels, il y a consommations. Des sufis par exemple.
Chez les anciens aussi, pas que chez les chrétiens, mais on retrouve presque partout sur Terre ces consommations.
Il y aurait trop à dire, je ne vais pas aller dans la préhistoire, l'antiquité, où ce serait trop long.
Quand Aristote a compris que les fossiles étaient d'anciennes formes de vie mais ni des artefacts ni des crânes de cyclopes pour certains fossiles, mais "qu'est-ce qui lui a dit"? On a pu prouver ça si longtemps plus tard... Il avait vu juste.
- "quel genre de religieux ? D’une confrérie particulière ?"
Quelques catholiques. Rarement. Certains ordres que je ne préciserai pas ici.
Mais la plupart du temps (j'ai fait le tour des églises et monastères pendant des années) on ne m'a jamais répondu "Tout ça n'est qu'invention" ou " ceci n'existe pas", non, toujours des "Je ne sais pas" ou des choses de ce genre.
Ce sera tout ce que j'en dirai. Chacun peut se faire un idée sur ce sujet.
C'est une démarche personnelle qui peut être faite si on le souhaite.