Sucre
Neurotransmetteur
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Bonjour à tous, voici mon premier TR relatant mon (actuelle) unique expériences de ces joyeux petits champis. C'est donc ma première experience psychédélique, n'ayant que la mdma à mon actif. J'espère que ça vous plaira.
Alors, avant tout, je pense que le Set & Setting était idéal.
Pour le lieu, ça se passait dans l'appartement de mon copain.
Nous étions 3 à tripper, dont mon copain et moi pour la première fois, ainsi qu'un autre ami plus habitué qui emmena avec lui 3g secs d'hawaiens (il me semble, si ma mémoire ne me fait pas défaut). Une quatrième personne, une amie, disont M, qui ne prenait rien et prendra son pied à nous "garder" toute la soirée.
Grace à une balance précise, nous divisions les 3g en trois parties égales, soit 1g chacun (en tout cas, la dose minimale pour ressentir les effets)
Vers 21h, on s'assoit donc en rond, tous autour de la table basse. Mon copain (R) etait assez stréssé de cette prise, seule bémol de la soirée, malgré que ce soit lui qui est proposé l'experience en 1er lieu... mon ami (T) sera lui parfaitement serein lors de l'engloutissage des petits garnements.
La dégustation commence, accompagnée d'un granola. Et personnellement, je m'attendais à un gout infecte, mais j'ai tellement adoré que je passerais le reste de la soirée à machouiller des petits restes de champis, juste pour avoir le gout (non je ne suis pas folle, j'ai vraiment aimée ahah)
R quant à lui, qui détestait déjà les champignons normaux, ne fut pas agréablement surpris, et j'ai à un moment cru qu'il allait vomir.
De mon côté, j'ai machouillée ma bouillie psychédélique pendant plusieurs minutes contrairement à mon copain qui aura un trip assez faible. Je pense que c'est du au fait qu'il à moitié craché/avaler ses champis peu après les avoirs mis en bouche.
Nous continuons de discuter tranquillement, et au bout d'à peine une quinzaine de minutes, je commence à devoir serieusement me concentrer pour continuer ma phrase normalement. Je discute avec R, et j'ai envie de sourire, inexplicablement. Puis le fou rire arrive, très rapidement et très intense.
Mes amis mettrons du temps à me "rejoindre" et durant toute la soirée je serais la seule à avoir des fous rire, T étant assez calme, et R ne sentant presque rien avant près d'1h.
Ensuite, ma première hallu arrive. Mon amie R portait un pull zébrée avec des "poils" qui ressortent (un pull bien doux et bien psyché donc, qui me fera dévisser :Oo
. Elle était assis à côté de T, qui est très poilu des bras. Mon regard se posa donc sur cet avant bras, qui se mélangeait très bizzarement avec le pull. Le plus gros fou rire de ma soirée se déclencha, heureuse et surprise de cette première hallucination de toute ma vie. Puis très vite, je commence à rire en disant que le tapis bouge, et ce genre de bétise. La montée est soudaine, forte, très agréable car je suis vraiment interessée par ce genre d'experience. Ca me fit rire comme un enfant ! Au max de ma montée, quand je ferme les yeux (chose que je ne ferais qu'une fois, trop subjugée par ce qui m'entoure), je vois des centaines de "360" qui défilent en ligne, en se croisant à l'infini. Je rigole encore.
Puis quand mes amis m'ont tous rejoint, on se retourne tous les 3 vers le vieux mur de pierre qui porte cet immense salon. Et soudain c'est le choc, le mur bouge, il vit, il respire, des inscriptions aztèques le parcours.
La télé est allumée, mais notre regard est fixée sur le mur, ce qui fait beaucoup rire M qui n'avait rien pris. Elle essaie d'ailleurs de nous troubler en faisant des petits bruits sans penser qu'on l'entende, pour nous faire croire à des hallus ahah. La vilaine baby sitter.
Durant toute la soirée, je serais clouée au sol, assises à côté de notre table basse (fabriquée à base d'un élément de construction, une sorte de plaque de pleins de bouts de bois qui s entremèlent). T trippera toute la soirée sur la table, il regarde à l'interieur et n'arrête pas de nous dire qu'il aimerais être une petit souris afin de rentrer et de parcourir les différents "étages" de planches de bois qui composent la table.
Ca me fait rire, ça aussi !
Mon copain cependant lui n'est pas à l'aise, il parle avec un ami a lui par sms, qui veut squatter à l'appart, alors qu'il est très fermé d'esprit et "grande gueule" et mon copain à peur qu'il vienne et ne découvre notre prise de drogue. Il a peur que je me fache avec lui. Il est donc très stressés, meme M lui dit de se calmer un peu, il est parano, il n'ose pas dire à son ami de ne pas venir car il est trop gentil.
T et moi percevons très bien ce stress, c'est comme si mon copain emmanait quelque chose de négatif. Je pouvais ressentir les différentes émotions présentes dans la pièce. Cette impression fut particulièrement interessante, la plus "mentale" de la soirée. Le reste ne fut que déformation, perception étrange de la réalité, et fou rire.
L'ami en question ne viendra pas, R ayant eu le courage de refuser qu'il vienne. Il profitera de son trip seulement dans la déscente, je posa ma tête sur ses genoux et il était perdu et paraissait subjugé par mon visage. Ce fut un moment très doux comparé à la folie de la montée. Mais je ne crois pas qu'il ai eu beaucoup de visu. Juste une parano, puis un bien être. Mais il vit aussi le mur, comme moi.
Au niveau sensorielle, je n'arrête pas de bailler, et dès que je baille j'ai l'impression que ma machoire déscends à l'infini, comme si elle allait se décrocher. C'était très amusant, je n'ai jamais été aussi amusée de bailler haha. Et aussi, je m'appuie contre le bas d'un 'fauteuil' stable, et pourtant j'ai l'impression de m'enfoncer à l'infini, comme si je tombais. Sensation très perturbantes qui me fera sursauter de nombreuses fois.
Seul petit bad de la soirée, émerveillée par les visages de mes amis que je redécouvre, je n'arrête pas de les fixer. T me regarde et me dit séchement "Arrete de me regarder comme ça", blessée je fond donc en larme en 2 secondes. Mes autres amis ne comprennent pas ma réaction, et je pense que j'ai en effet mal interprété ses paroles, et que lui même n'a pas controlée la façon de le dire. Mais c'est passé aussi rapidement que c'est venu, et je continua à fixer le mur, toujours clouée au sol.
Bref, globalement c'était une experience géniale, même si j'ai pas pu profiter de mon trip à cause de R qui paranoiait, puis le trip dura seulement 2h. Je pense que la dose était assez "faible" d'où la durée limitée du trip. Cependant, j'appréhendais un peu ma rencontre avec les psychés mais elle fut assez intense visuellement et très amusante. Elle me conforte donc dans mon envie de continuer, et d'en découvrir plus.
Je regrette le peu de côté "mental" mais je pense que de toute façon je ne voulais rien d'autre que m'amuser un peu, voilà pourquoi ce fut si peu mentale, la dose étant également correcte mais pas extraordinaire.
J'ai d'ailleurs une question à ce sujet : pensez vous que les différentes variétés de champis peuvent ammener une experience plus "mentale" ou plus "visuelle" ou plus "sensorielle", ou est ce seulement le contexte et la dose qui joue un rôle?
Je suis très ouverte aux avis, conseils, commentaires. N'hésitez pas. :heart:
Sucre
Alors, avant tout, je pense que le Set & Setting était idéal.
Pour le lieu, ça se passait dans l'appartement de mon copain.
Nous étions 3 à tripper, dont mon copain et moi pour la première fois, ainsi qu'un autre ami plus habitué qui emmena avec lui 3g secs d'hawaiens (il me semble, si ma mémoire ne me fait pas défaut). Une quatrième personne, une amie, disont M, qui ne prenait rien et prendra son pied à nous "garder" toute la soirée.
Grace à une balance précise, nous divisions les 3g en trois parties égales, soit 1g chacun (en tout cas, la dose minimale pour ressentir les effets)
Vers 21h, on s'assoit donc en rond, tous autour de la table basse. Mon copain (R) etait assez stréssé de cette prise, seule bémol de la soirée, malgré que ce soit lui qui est proposé l'experience en 1er lieu... mon ami (T) sera lui parfaitement serein lors de l'engloutissage des petits garnements.
La dégustation commence, accompagnée d'un granola. Et personnellement, je m'attendais à un gout infecte, mais j'ai tellement adoré que je passerais le reste de la soirée à machouiller des petits restes de champis, juste pour avoir le gout (non je ne suis pas folle, j'ai vraiment aimée ahah)
R quant à lui, qui détestait déjà les champignons normaux, ne fut pas agréablement surpris, et j'ai à un moment cru qu'il allait vomir.
De mon côté, j'ai machouillée ma bouillie psychédélique pendant plusieurs minutes contrairement à mon copain qui aura un trip assez faible. Je pense que c'est du au fait qu'il à moitié craché/avaler ses champis peu après les avoirs mis en bouche.
Nous continuons de discuter tranquillement, et au bout d'à peine une quinzaine de minutes, je commence à devoir serieusement me concentrer pour continuer ma phrase normalement. Je discute avec R, et j'ai envie de sourire, inexplicablement. Puis le fou rire arrive, très rapidement et très intense.
Mes amis mettrons du temps à me "rejoindre" et durant toute la soirée je serais la seule à avoir des fous rire, T étant assez calme, et R ne sentant presque rien avant près d'1h.
Ensuite, ma première hallu arrive. Mon amie R portait un pull zébrée avec des "poils" qui ressortent (un pull bien doux et bien psyché donc, qui me fera dévisser :Oo
. Elle était assis à côté de T, qui est très poilu des bras. Mon regard se posa donc sur cet avant bras, qui se mélangeait très bizzarement avec le pull. Le plus gros fou rire de ma soirée se déclencha, heureuse et surprise de cette première hallucination de toute ma vie. Puis très vite, je commence à rire en disant que le tapis bouge, et ce genre de bétise. La montée est soudaine, forte, très agréable car je suis vraiment interessée par ce genre d'experience. Ca me fit rire comme un enfant ! Au max de ma montée, quand je ferme les yeux (chose que je ne ferais qu'une fois, trop subjugée par ce qui m'entoure), je vois des centaines de "360" qui défilent en ligne, en se croisant à l'infini. Je rigole encore. Puis quand mes amis m'ont tous rejoint, on se retourne tous les 3 vers le vieux mur de pierre qui porte cet immense salon. Et soudain c'est le choc, le mur bouge, il vit, il respire, des inscriptions aztèques le parcours.
La télé est allumée, mais notre regard est fixée sur le mur, ce qui fait beaucoup rire M qui n'avait rien pris. Elle essaie d'ailleurs de nous troubler en faisant des petits bruits sans penser qu'on l'entende, pour nous faire croire à des hallus ahah. La vilaine baby sitter.
Durant toute la soirée, je serais clouée au sol, assises à côté de notre table basse (fabriquée à base d'un élément de construction, une sorte de plaque de pleins de bouts de bois qui s entremèlent). T trippera toute la soirée sur la table, il regarde à l'interieur et n'arrête pas de nous dire qu'il aimerais être une petit souris afin de rentrer et de parcourir les différents "étages" de planches de bois qui composent la table.
Ca me fait rire, ça aussi !
Mon copain cependant lui n'est pas à l'aise, il parle avec un ami a lui par sms, qui veut squatter à l'appart, alors qu'il est très fermé d'esprit et "grande gueule" et mon copain à peur qu'il vienne et ne découvre notre prise de drogue. Il a peur que je me fache avec lui. Il est donc très stressés, meme M lui dit de se calmer un peu, il est parano, il n'ose pas dire à son ami de ne pas venir car il est trop gentil.
T et moi percevons très bien ce stress, c'est comme si mon copain emmanait quelque chose de négatif. Je pouvais ressentir les différentes émotions présentes dans la pièce. Cette impression fut particulièrement interessante, la plus "mentale" de la soirée. Le reste ne fut que déformation, perception étrange de la réalité, et fou rire.
L'ami en question ne viendra pas, R ayant eu le courage de refuser qu'il vienne. Il profitera de son trip seulement dans la déscente, je posa ma tête sur ses genoux et il était perdu et paraissait subjugé par mon visage. Ce fut un moment très doux comparé à la folie de la montée. Mais je ne crois pas qu'il ai eu beaucoup de visu. Juste une parano, puis un bien être. Mais il vit aussi le mur, comme moi.
Au niveau sensorielle, je n'arrête pas de bailler, et dès que je baille j'ai l'impression que ma machoire déscends à l'infini, comme si elle allait se décrocher. C'était très amusant, je n'ai jamais été aussi amusée de bailler haha. Et aussi, je m'appuie contre le bas d'un 'fauteuil' stable, et pourtant j'ai l'impression de m'enfoncer à l'infini, comme si je tombais. Sensation très perturbantes qui me fera sursauter de nombreuses fois.
Seul petit bad de la soirée, émerveillée par les visages de mes amis que je redécouvre, je n'arrête pas de les fixer. T me regarde et me dit séchement "Arrete de me regarder comme ça", blessée je fond donc en larme en 2 secondes. Mes autres amis ne comprennent pas ma réaction, et je pense que j'ai en effet mal interprété ses paroles, et que lui même n'a pas controlée la façon de le dire. Mais c'est passé aussi rapidement que c'est venu, et je continua à fixer le mur, toujours clouée au sol.
Bref, globalement c'était une experience géniale, même si j'ai pas pu profiter de mon trip à cause de R qui paranoiait, puis le trip dura seulement 2h. Je pense que la dose était assez "faible" d'où la durée limitée du trip. Cependant, j'appréhendais un peu ma rencontre avec les psychés mais elle fut assez intense visuellement et très amusante. Elle me conforte donc dans mon envie de continuer, et d'en découvrir plus.
Je regrette le peu de côté "mental" mais je pense que de toute façon je ne voulais rien d'autre que m'amuser un peu, voilà pourquoi ce fut si peu mentale, la dose étant également correcte mais pas extraordinaire.
J'ai d'ailleurs une question à ce sujet : pensez vous que les différentes variétés de champis peuvent ammener une experience plus "mentale" ou plus "visuelle" ou plus "sensorielle", ou est ce seulement le contexte et la dose qui joue un rôle?
Je suis très ouverte aux avis, conseils, commentaires. N'hésitez pas. :heart:
Sucre
