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Ceux qui peuvent pas se passer de la cocaïne. Pourquoi ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Bichoune
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Bichoune

Glandeuse Pinéale
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19/12/16
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Pourquoi ? Indispensable à la vie de tous les jours ? Mais pour quelles raisons...?
 
J'ai eu une période à la C.
C'est simple, je ne pouvais pas m'en passer car sans je me sentais con et ramolli, avec je pensais être plus efficace.
Puis, j'aimais cette petite euphorie.
Et j'avais toujours en tête une petite voix qui me disait d'en reprendre.
 
J'ai jamais été fan de cette substance, voir même j'aime pas trop, mais une fois dans la bulle cocaïnée, c'est différent.
 
C'est pareil pour moi... En fait je sais une chose : j'ai aucune confiance en moi. La coke me permet d'aller en soirée, tout simplement... Quand j'ai découvert ça, je me suis dit que c'était un miracle ce produit, que j'allais pouvoir me la péter en soirée comme tout le monde, être naturelle... Au début c'était trop bien, ça me permettais de parler beaucoup, d'être totalement relax, comme jamais... Mais aujourdh'ui je peux plus m'en passer, y'a rien dans ma tête, juste un manque de volonté parceque je sais que sans ça je m'ennui et je peux rien faire de bien... En plus, je parle même pas du "physique", je suis ramollie à mort, dur d'avancer maintenant...

Un cliché qui est bien vrai : on peux même être démoli au travail et avoir l'air complètement frais. :(
 
Si ça peut t'aider (j'pense pas que de simples mots puissent t'aider m'enfin), tu es une jolie fille, tu as l'air gentille, et c'est assez triste ta situation.
T'as mon soutien d'internaute défoncé, et si je puis faire quelque chose pour toi, c'est avec plaisir.

Ps : Évite les double post, les gens ne sont pas friands de ça dans cette contrée.
 
Me soutenir c'est le maximum que tu puisse faire... <3 Moi aussi je suis défoncée... Dans deux freebase je prend un zolpidem et je roule mon joint...Comme ça peutêtre je vais retrouver une vie normale demain... enfin dès ce soir...
 
Si j'pouvais venir te séquestrer le temps nécessaire pour te désincruster la C de la tête, je le ferais, m'enfin, j'm'attarde.
Le Zolpidem bedon c'est la vie, je faisais ça à l'HP.
Pour la retrouver ta vie normale, faut essayer de commencer sans freebase, simple à dire, dur à faire :(
 
Mon addictologue m'a tout fraichement prescrit du zopiclone, pour, je cite "compenser quand tu n'as pas à fumer".
Aller, soyons défoncés, soyons fous, gobons nos merdes en même temps :pidu:
 
La première fois que j'ai vu un addictologue, il m'a dit que je n'avais pas de problème avec la drogue, mais avec la réalité.

Sur le coup ça m'a énervé parce que j'étais persuadé d'avoir un problème avec la drogue (je pouvais l'accuser de tous mes maux, c'était plus simple), et au fil du temps j'ai compris qu'il n'avait peut-être pas tort, comme j'évoluais dans une réalité qui ne convenait pas, d'où ma volonté d'en sortir avec la drogue.

Aujourd'hui je fais en sorte de me mettre dans un cadre me convenant au maximum, pour ne pas me sentir frustré, et ne pas avoir envie de me destroy parce que je ne vaux rien et que je ne suis bon qu'à ça, donc j'évite toutes sortes de conso qui me rendrait plus dépendant que je ne le suis déjà : rush (ma bête noire), en semaine (porte ouverte aux abus) et taper pour taper (je cherche à me mettre bien, plus à me défoncer pour me défoncer, ce qui ne me laisse jamais sur ma faim).

Au final je peux tenir avec deux grammes de C pendant six mois, en en prenant que très peu à chaque fois, juste pour me réveiller ou me donner un petit coup de fouet quand je manque de volonté (c'est un usage thérapeutique comme dirait mon pote ahah). De temps en temps je pète quand même un petit câble en en prenant dans une optique de défonce pure (pas plus de 100 ou 200mg prisée, JAMAIS je ne binge jusqu'au petit matin), mais je fais en sorte de ne pas recommencer le lendemain ou quelques jours après, parce que mon corps somatiserait, ou que mon esprit ne penserait qu'à ça (j'ai mis du temps à en arriver à ne plus consommer en semaine, mais depuis quelques mois je tiens le coup, surtout parce que je m'occupe l'esprit avec autre chose que la drogue).

En gros c'est facile de se dire ça quand on ne galère plus de ouf, mais il faut juste s'en donner les moyens, en le faisant pour soi...
 
Outre ces jeux linguistiques, je suis d'accord que quelques bons trips peuvent permettre de sortir la tête de l'eau assez rapidement et de se donner un coup de fouet pour s'éloigner pour de bon d'une relation malsaine à un produit. Bon cela dit faut que ce soit une démarche personnelle, volontaire, en connaissance des risques inhérents aux produits psychédéliques.
 
Ok, je veux bien en savoir plus. Je trouve le potentiel anti addictif des psychédéliques vraiment intéressant, mais j'imagine bien qu'il peut y avoir des usages pervers. Genre si ça amplifie tes peurs/angoisses au lieu de les résoudre ? C'est pour ça que je dis que ça doit être une démarche personnelle (s'affronter) et pas quelque chose de vu comme une recette miracle.
 
C'est typiquement le moyen d'abuser sur le LSD de vouloir se "remettre l'esprit en place" avec.
J'ai eu une ami qui voulait arrêter la D alors il prenait des trips, puis il gobait tout le temps alors il est passé aux champs pour arrêter les trips, puis des champs au LSA puis du LSA au AL-LAD, maintenant il est en HP et il pense que son voisin introduit des cafards dans son appart'.

Le mieux pour arrêter, c'est d'être valorisé sans les prods, et dévalorisé sous le prod.
Fin, c'est ce que je pense. Je préfère voir une minette un peu en manque de confiance et qu'il faut rassurer beaucoup, qu'une minette en manque de confiance et qui tape de la C pour en avoir mais qui finalement attaque sa confiance à chaque trait tracé.
 
De toutes façons les faiblesses ne sont aucunement un problème pour les autres, assumées, montrées à ceux qui le méritent, ça peut plutôt être attachant. Je veux dire qu'on a tous des problèmes et qu'on cherche des gens de confiance avec qui en parler pour mieux les combattre et avancer. On peut se sentir fort avec les autres. Donc j'ai qu'une chose à dire Bichoune, ne te dévalue pas. Sans te connaitre je suis sûr que t'es quelqu'un de très bien. :)

Moi aussi j'aimerais assurer un max en soirée comme ceux qui séduisent tout le temps. Je suis toujours invisible, ou alors on me trouve cool et on me dit que je dois être cool à vivre mais je donne pas envie d'échanger de l'intimité faut croire (c'est plutôt la virilité qui paye à ce niveau, et ça m'intéresse pas DU TOUT, moi qui suis plutôt féminin à beaucoup de niveaux). Je me sers pas des stims pour assurer en soirée d'ailleurs lol, plutôt pour évacuer un peu de frustrations (et ça marche pas que sur l'instant, elles reviennent au galop).

Pour passer un bon moment, faut juste être avec des bons amis. Ils peuvent te donner de l'amour à leur manière même si c'est pas toujours comme tu voudrais. Pour ça faut surtout un coup de pouce du destin malheureusement. On est dans un monde où l'amour est un truc tellement rare alors qu'il pourrait se partager à tout va. Mais voilà vu qu'il est rare il est gardé soigneusement. :P

Lire l'histoire des chaudoudou
.
 
J'avoue que je dévie sévèrement du sujet mais ça m'intéresse aussi cette question Funky. T'as vu des gens mal tourner, autrement qu'un "simple" badtrip dont ils se seraient remis ?

Dans le cas qui m'intéresse, c'est peut-on décemment accompagner quelqu'un dans des voyages psychédéliques alors que cette personne touche de près à la psychiatrie et est sous neuroleptiques ? Tout en sachant que j'ai l'impression qu'elle n'en a pas besoin à l'origine, que c'est justement sa psychiatrisation qui entraîne encore plus de psychiatrisation, et qu'à la base la racine est un mal-être et un comportement "addicte" dans tous les domaines.

Désolé de dévier tellement, à la limite Funky si t'as envie de répondre à ça on va se trouver un topic approprié.
 
Je me permet de donner mon avis, médication et prise de psyché j'connais (coucou Prozac, coucou Seroplex, coucou), de plus j'ai déjà trippé avec des gens sous neuroleptiques.
Déjà, les effets du psyché sont diminués par les neuroleptiques, logique, mais faut le préciser.
Ensuite, je pense que ça peut être tout autant utile que dévastateur. Set n Setting importants de ouf dans un tel cas.
De plus, faut savoir pourquoi la personne est sous neuroleptique, depuis combien de temps etc...
JAMAIS j'irais donner consciemment un acide à un paranoïaque, par contre un bipolaire je pourrais peut-être m'y risquer.
Tout dépend de l'état mental de la personne lors de la prise.
Et, faut aussi être un peu au courant des choses qui peuvent avoir fait décompenser ladite personne, afin de scrupuleusement éviter une situation analogue.
Par contre, un mec sous AD, ça peut lui être utile, selon moi de tripper, mais encore une fois, dans de bonnes conditions.
 
Lotre a dit:
J'avoue que je dévie sévèrement du sujet mais ça m'intéresse aussi cette question Funky. T'as vu des gens mal tourner, autrement qu'un "simple" badtrip dont ils se seraient remis ?

Dans le cas qui m'intéresse, c'est peut-on décemment accompagner quelqu'un dans des voyages psychédéliques alors que cette personne touche de près à la psychiatrie et est sous neuroleptiques ? Tout en sachant que j'ai l'impression qu'elle n'en a pas besoin à l'origine, que c'est justement sa psychiatrisation qui entraîne encore plus de psychiatrisation, et qu'à la base la racine est un mal-être et un comportement "addicte" dans tous les domaines.

Désolé de dévier tellement, à la limite Funky si t'as envie de répondre à ça on va se trouver un topic approprié.

Des gens qui ont très mal tourné a cause des psychés j'en connais et je pense que beaucoup de gens ici en connaissent , mais c'est pas vraiment ce dont je parle.

Je parlais du cas d'essayer de produire un "break" dans sa vie, un changement de cap avec une prise de psychés, pour changer d'état d'esprit quoi.

Quelques années en arrière j'aimais prendre des psychés pour étendre mon champ de pensée, découvrir des choses sur moi. Maintenant je me sers des drogues surtout pour refoutre sous le tapis ce que j'en ai sorti trop vite...
Bichoune elle manque de confiance en soi, d'estime de soi: il faut régler ça avant d'aller se découvrir d'autres failles.

Ce que je pourrais te donner comme conseil pour t'en sortir, c'est d'essayer ces conseils parfois ridicules qu'on a pu te donner: ces trucs qui te semblent absurdes et que t'as pas le courage de faire. On imagine souvent que sous l'addiction/la dépression/le mal-être y'a ton vrai toi qui se cache, mais je crois que la personne qu'on doit devenir est peut-être ailleurs, plus loin, et qu'il faut tenter de y'aller. Se mettre au sport, prendre un train et se barrer deux trois jours, aller dans des réunions d'addict, aller a la messe ou dans la cérémonie de ton choix, faire de l'humanitaire, s'occuper des ptits vieux... Tu choisis un truc et t'essayes, à fond, ne serait-ce qu'une semaine ou t'es toujours occupé et pas le temps de prendre (évidemment je pars du point que tu ne souffres pas de manque insurmontable...). Et tu vois ce que ça donne...
Apres je ne connais pas ta vie et peut-être que tu n'as pas la chance de prendre ce temps, et dans ce cas la je ne sais pas quoi te dire. J'espères que ça va s'arranger, sincèrement.

J'ai du mal à rester objective quand ça parle de psychés... D'un coté c'est des expériences incroyables, qui marquent vraiment et qui me semblent con de passer à coté, de l'autre je les trouve sournois et terriblement dangereux. La fois ou j'ai vu le paradis sous LSD, c'est aussi celle ou j'ai plongé le plus profond dans l'horreur innommable. Ca va faire bientot 3 ans, je n'ai jamais réussi à écrire ce TR, j'y arriverai surement jamais car y penser me gène trop.

Enfin ce que j'en ressors, c'est que jamais au grand jamais je conseillerai de LSD/psyché à quelqu'un dans un délire thérapeutique. C'est une roulette russe complète.
 
Et tu as totalement raison. D'ailleurs conseiller à quelqu'un une perche est une chose irresponsable et hors charte. Je me lance un avertissement à moi-même avant mon prochain ban.
 
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