PSYCHOCRACK
Mikrane
- Inscrit
- 10/1/07
- Messages
- 5 846
La célèbre agence de renseignement a recouru à des individus qu'on n'aurait pas soupçonnés.
Avant l'ère du numérique, l'espionnage n'était pas une mince affaire. Pas de téléphones à mettre sur écoute ou de piratage de hauts-parleurs connectés. La CIA, une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis, pouvait alors se tourner vers les animaux, indique National Geographic. Capables de pénétrer clandestinement dans un endroit sans éveiller les soupçons et dotés d'importantes capacités sensorielles, certains étaient de petits espions hors pair.Dans les années 1960, l'agence a mené une opération nommée «Acoustic Kitty», («chaton acoustique», en français). Grâce à une intervention chirurgicale, un vétérinaire avait inséré un petit microphone dans l'oreille d'un chat; la forme pointue de cette dernière en faisait un excellent entonnoir naturel pour diriger le son. Ainsi, la puce du chat pouvait capter et transmettre des conversations. Mais nous connaissons nos amis les félins: il est très difficile de les faire obéir. L'espion poilu n'était pas très doué pour rester près de ses cibles. Le projet a alors été abandonné.
Le pigeon, toujours en lice
Un peu plus tard, dans les années 1970, la CIA a pu compter sur les oiseaux. Dans le cadre de l'opération Tacana, elle a conçu une minuscule caméra argentique, que les pigeons pouvaient transporter au-dessus des installations militaires soviétiques. «Les pigeons n'attirent tout simplement pas l'attention», explique David Welker, historien de la CIA. Ils sont partout, donc personne ne s'étonne de voir un pigeon nous survoler.»Si les temps et les techniques d'espionnage ont changé, «les animaux sont toujours des partenaires potentiels de la mission de la CIA», affirme Walker. Selon les dires de Gordon Corera, journaliste britannique spécialisé dans la sécurité, l'ère du pigeon n'est pas forcément révolue: il aurait entendu des rumeurs concernant une branche chinoise de formation de pigeons espions.