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Cerveau, Dérèglement chimique (dopamine?), Troubles ...

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion FreaKaciD
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FreaKaciD

Glandeuse Pinéale
Inscrit
26/11/12
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206
Bonjour.
J'ai besoin de plusieurs avis.
ça fait 13 ans que je consomme des psychotropes.
J'ai beacoup abîmé mon corps de par ma dépendance à l' héroïne.
Le plus horrible c' était les speedballs en IV:
Le dépérissement total du corps.

Depuis 4 ou 5 ans je me suis assagi suite à de grosses frayeurs...
Seul dans la nuit, croyant que c'était mon heure, à dire "je vous aime et je m'excuse"...
D'en parler j'en ai les larmes aux yeux.
Assagi oui, mais toujours conditionné...

J'ai tellement passé mon temps à utiliser des drogues de manière compulsive,
que le processus de dégoût et la prise de conscience ont tardé à montrer le bout de leur nez.
Tous les week-ends l'ennui appel l'envie de prendre un psychotrope quelconque par réflexe (j'ai tout à la maison, je suis un écureuil),
mais cette envie est très vite stoppée par ma fatigue de tout ces effets qui ne m'attirent plus.

Et l'année qui vient de s' écouler a été éprouvante, et n'avait rien de sage...
J'ai fais une rechute de novembre à juin, à consommer des psychotropes tous les w-ends ou un w-end sur deux.
Par conditionnement, je ne voulais pas lâcher les psychotropes,
et du coups je me rattachais aux dernières substances que j' estimais encore aimer...
Pendant ce temps là, ça a été de l'héroïne de mauvaise qualité pendant trois mois, puis alternance entre morphine, LSD, 4 aco DMT.
En fait, pendant cette période je commençais à désavouer les drogues, et par dégoût mon choix s'était restreint.

J'ai réussi à décrocher de 9 ans de méthadone, et un an plus tard, cette rechute m'a détruit le moral,
mais en reprenant un traitement subutex, je me suis libéré et éloigné définitivement des opiacés.
Tout comme la coke, le fait d'y penser me dégoûte, et c'est une chance dans mon malheur.

Voilà mon problème :
Je pense que j'ai déréglé mes niveaux de dopamine.
J'ai encore ma santé mentale.
ça fait un mois que j'ai décidé de ne plus rien prendre, parce que j'avais constamment un effet de "cerveau embrumé".
4 ou 5 lattes sur un pétard et je suis parano.
En groupe je parle peu comme si j'avais l'impression de ne rien avoir d'intéressant à dire,
l'alcool n'arrange rien, si je décide de boire une bière pour me débloquer (réflexe), beh je parle moins !
Et le pire le voici:
un frottement de vêtement c'est comme une craie qui grince sur un tableau.
Le moindre frottement me donnait des frissons, et en tant que peintre en batiment ça devenait un handicap (serre des dents au ponçage).
Les lumières pouvaient me faire mal au crâne, avec une forte douleur à l'arrière des yeux, et devenir insupportables.
Les bruits trop forts et soudains me resonnaient dans la tête en donnant une vibration désagréable.
Parfois manger pouvait être difficile, comme si toute l'action de mâcher devenait une gène.
C' était comme si j'étais constamment sur-stimulé.
Si par malheur je prenais un opiacé, cet effet s'accentuait en "redescente", avec une déprime en cadeau.

Au bout de tant d'années, et grace à une situation sociale et un entourage stable, je prend goût à la vrai vie,
et je suis lassé de TOUS les psychotropes.
Je fais du sport et je mange sainement.
Je fais des festivals sans rien consommer alors qu'avant, festivals et psychotropes étaient indissociables (c'est triste).

Depuis deux semaines, je reviens à la normale, mais lentement.
Je sens mon corps fatigué, il lui faut plus de temps pour récupérer.
Aucun psychotrope ne me fait envie, (alcool et beuh inclu).
Mon seul souhait est d' être le plus normal des normalements sains d' esprit.
J'ai encore le cerveau légèrement embrumé, les frottements me dérangent moins, ils sont moins violents,
et les fortes lumières peuvent encore me faire mal aux fond des yeux.

Est-ce que mes problèmes peuvent être liés à un dérèglement de mes niveaux de dopamines ?
Est-ce que le temps peut effacer ça ?

Je qualifierai mon humeur quotidienne de monotone, mais pas dépressive, et c'est une chance je pense, après toutes mes conneries,
de ne pas avoir besoin d'anti dépresseurs ou de xanax contre l'anxiété.
J'ai gardé ma sérénité et ma santé mentale.
Le seul truc c'est que pour quelqu'un de très ouvert, je me suis un peu renfermé.
Et j'ai quand même parfois des pensées obsessionnelles de toutes sortes,
et c'est un travail sur soi que d'y couper court et de prendre du recul.
 
Les opiacés, et surtout de mauvaise qualité ont surement fait des dégâts à ton corps mais pour le reste des prods, rien de dopaminergique pour autant donc ca va, tu devrais pas manquer de dopamine. Si t'es pas anxieux et que c'est juste un train de vie monotone, ca ne peut que s'améliorer si tu touches à rien et que tu gardes ton mode de vie sain.
 
TortueCitrouille a dit:
Les opiacés, et surtout de mauvaise qualité ont surement fait des dégâts à ton corps mais pour le reste des prods, rien de dopaminergique pour autant donc ca va, tu devrais pas manquer de dopamine. Si t'es pas anxieux et que c'est juste un train de vie monotone, ca ne peut que s'améliorer si tu touches à rien et que tu gardes ton mode de vie sain.

L’héroïne pas dopaminergique? Les prods pas Dopa? Ils vient d'où le plaisir?

[video=youtube;sWiZlHv0dx4]

Est-ce que mes problèmes peuvent être liés à un dérèglement de mes niveaux de dopamines ?
Est-ce que le temps peut effacer ça ?


Oui et oui.

Tu sembles être sur la bonne voix, continue comme ça. Tu sembles bien entouré, hésite pas à parler a quelqu'un de proche quand ça va pas, histoire de sortir à plusieurs et casser ce sentiment ;)
 
MERCI Stonix et tortuecitrouille,
ça me rassure et donc ça me fait du bien.
Je me dis que je peux aller de l'avant et vivre une vie saine,
sans avoir à stresser, à l'idée d'avoir baisé mon cerveau.
Bien qu'étant prudent, j'ai toujours eu peur de trop me détruire.

Une chose est sûre c'est pas un mois qu'il me faut c'est des mois voir des années.
Le cerveau c'est une mécanique qu'on a vite fait de dérégler...
Je veux laisser du temps à mon corps et lui donner de l'attention plutot que de l'indifférence.
Passé la trentaine on perd l'insouciance de la vingtaine...

Avec le recul, je m'excuse d'avoir souvent pris les choses trop à coeur sur ce forum.
 
[video=youtube;ML2aQTn_1Ao]

On peut tous avoir des problèmes de dopamine.


Après maintenant le vrai truc a passer, c'est de passer outre et de vivre normalement.

Car si tu te répéte que tu as niquer ton cerveau, tu vas te faire du mal et tu sera psychologiquement plus faible.
Maintenant que tu as réussis a passer une étape, pense à l'étape d'après et ainsi de suite.
 
Stonix a dit:
[video=youtube;ML2aQTn_1Ao]

On peut tous avoir des problèmes de dopamine.


Après maintenant le vrai truc a passer, c'est de passer outre et de vivre normalement.

Car si tu te répéte que tu as niquer ton cerveau, tu vas te faire du mal et tu sera psychologiquement plus faible.
Maintenant que tu as réussis a passer une étape, pense à l'étape d'après et ainsi de suite.

Surtout que le cerveau a l'avantage d'être plastique, c'est bête mais on a tendance à l'oublier. Ca ne veut pas dire qu'on peu lui faire subir n'importe quoi sans conséquences... Par contre, si tu lui laisse une chance de récupérer, il le fera... Penses y. Et courage :)
 
Je ne me souviens pas que South Park pouvait faire de l'éducation (à part l'évolution selon Mr Garrison...)!
En plus j'aime bien l'idée du diable qui vient expliquer que les "démons de l'addiction", c'est juste un problème de dopamine dans le cerveau.
Ou "comment montrer que croyances et religions ne sont que des fonctions du cerveau..."
Je suis bien d'accord avec le fait que le manque de limites et la perte de repères dans notre société, nous poussent à l' excès...
Ou qu'en étant polytoxicomane on perd plaisir à toute chose...
Surtout que le cerveau a l'avantage d'être plastique
C'est la neuroplasticité dont tu parles ?
Je me rassurais déjà comme ça. Vous me confortez tous dans l'idée que mes problèmes sont une affaire de patience.
Car si tu te répéte que tu as niquer ton cerveau, tu vas te faire du mal et tu sera psychologiquement plus faible.
Maintenant que tu as réussis a passer une étape, pense à l'étape d'après et ainsi de suite.
C'est un travail du quotidien, savoir ce que je désire, ce que je fais pour le mettre en oeuvre.
Qu'est-ce que j'ai accompli dans la journée d'hier, qu'est-ce que j'accomplirai dans la journée de demain.


Le plus dérangeant dans ce que je vivais c'était vraiment les "frottements" et la luminosité, qui rendaient mon quotidien désagréable.
Mais difficile de trouver des infos concrètes, alors je fais un peu de recoupement.

Pour les crissements, il apparait que je devenais en fait plus sensible à certaines fréquences.
L' oreille humaine est vulnérable à des fréquences qui ont lieu entre 2kHz et 4kHz.
Mon problème devait me rendre sensible à une plus grande "fourchette".

Pour la lumière, je vivais une certaine photophobie, puisque les autres personnes autour de moi supportaient très bien la lumière qui me gênait personnellement.
Mais je n'avais pas de rougeurs. Je me souviens que dans ces cas là j'avais mal à l'arrière des globes oculaires.
Les causes peuvent être neurologiques, inflammatoires, infectieuses; ou même médicamenteuses.
 
@Stonix
Tkt man, on sait bien qu'une partie du plaisir vient de la dopamine mais c'est pas comme si il avait passé sa vie a tapé de la D et de la C :unibrow:
Les opiacés c'est le genre de trucs ou mon cerveau a juste fait "non", ca a pas l'air intéressant. Du coup j'me renseigne moins sur ce que je tape pas.

Edit: En fait si il prenait de la C, au temps pour moi!
 
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