Je ne suis pas non plus d'accord avec toi. Tu confonds, il me semble, plusieurs choses. Il est bien évident que la partie visible de l'iceberg de notre être, se traduit par des actes, et que ce sont ses mêmes actes qui permettent une apréhension de choses moins visibles. Mais toute cette partie de soi imergée, ne peut-être comprise et vécue que par soi-même. C'est le principe de la psychanalyse: en t'allongeant, tu ne viens pas chercher des réponses, mais l'acquisition de l'outil psychanalytique qui à travers tes actes et tes mots, peux mettre à jour des choses dont tu n'avais pas conscience. La plupart de nos actes sont inconscients, parce qu'ils puisent leurs raisons d'être dans quelquechose d'innateignable sans le recours de l'introspection, qui n'est pas une contemplation: l'introspection est active alors que la contemplation est passive. Lorsque tu dis que la personnalité est la façon dont on réagit a des evenements ne me semble pas absolument juste. Tu peux en effet avoir un aperçu des défauts, des qualités, des goûts de chacuns à travers certains actes. Mais de là a savoir ce qui les motives, ce qui aussi les rigidifie, est impossible par la simple observation. Et si un être décide de comprendre pourquoi il aime telle ou telle chose, ou qu'au contraire telle ou telle chose le dérange, il ne peux pas le définir par ses actes de manière frontale: ce sont ses actes qui lui offrent une prise sur ce qu'il est vraiment, et pour cela, il doit faire abstraction de son être, ce qu'offre en effet la psychanalyse, la meditation ou le shamanisme.
Reduire ou appréhender une personnalité à travers ses seuls actes, revient a dire d'une une foret devant laquelle tu te trouves mais dans laquelle tu n'as pas penetré, qu'au vue de son aspect elle fasse telle taille, qu'on y trouve tels animaux et telles plantes.
Les substances psychedelique permettent de pouvoir s'observer de l'interieur, mais comme si tu était quelqu'un d'autre, avec recul. Et du coup tes actes parasites, ceux qui brouille la perception que tu as de toi et celle que les autres ont de toi prennent une toute autre signification, et un tout autre poids. Un être n'est pas une image, mais se fabrique autour de celle qu'il croit envoyer aux autres. Je ne pense pas que tu puisses définir tes actes simplment en les décrivant, mais necessairement en les analyasant, et c'est un type d'analyse parralèle que t'offre l'introspection via les drogues, etc.