FunkyDuck
Sale drogué·e
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Tr sur une expérience vécue il y'a peu à Amsterdam, avec du cannabis.
Je pars dans 1h30 prendre un covoiturage, et avec mes amis on se décide à s'en fumer un p'tit dernier (eux dorment encore une nuit a dam).
On se trouve un coffee, on s'installe et j'achète un pur d'amnesia haze, ce qui nous réjouit (on préfere tous la sativa à l'indica).
Bref on se pose, on le fume, c'est sympa
on est 5 a tirer dessus.
On essaye de se retenir de toussoter, on a toujours eu tendance à rouler léger mais beaucoup, bah la bim ça chamboule un peu la gorge quand même. On sort peu après du coffee, on est pas loin du Damrak, devant Centraal (bref en plein la ou y'a du monde).
En marchant dans les rues du quartier rouge, je commence à sentir mon visage me picoter de plus en plus fort, le coeur qui s'emballe. En l'espace d'une minute je passe de défoncée pépouze, à une sorte d'angoisse extrêmement étrange, génante, aliénante.
Ressentis physiques desagréables: picotements, tachycardie, crampes, pateuse extreme, yeux/paupières gonflées, et impression étrange de s'etre pisser dessus (ce netais pas le car, mais je vais pas mal psychoter la dessus).
Je passe en mode automatique dans ma marche, j'essaye de fixer mes yeux sur quelque chose mais je sens que tout ce que fais est non naturel, et que ca se voit.
J'ai l'impression que tous les touristes nous entourant savent que je suis bizarre, qu'ils voient mes yeux fous et que je marche d'une façon non naturelle, que seuls eux remarquent: moi je n'arrive plus à juger mon comportement.
Je le dis à mes amis, je prends un demi xanax aussi car je sais que ca va partir en couilles: on est en plein milieu du quartier touristique, avec nulle part ou se cacher.
On marche vers un endroit un poil plus calme, car un de mes potes se sent mal aussi (dans le même acabit).
Je m asseois, je me cache dans mes manches mais je sais que cette position me crame: les gens savent que t'es mal.
J'essaie la tete normale, mais j'ai peur qu'ils lisent dans mes yeux que je suis dingue, qu'ils vont appeler la police ou je sais pas trop quoi.
A ce propos, j'hesite a demander a mes amis de m'amener a une infirmerie, mais renonce car ca ferait trop d'emmerdes.
Bref j'suis dans la merde, je psychote à l'idée que tout le monde soit en train de faire semblant d'être calme alors que quelque chose d'horrible se passe: ce quelque chose d'horrible c'est moi, en train de me désagréger.
Je commence à etre convaincue que mon comportement exterieur de correspond pas a mon ressenti, notemment au niveau du langage:
Au fur et à mesure que je parle, je ressens du non sens, ce que je dis pourrait parfaitement etre du charabia. Je m'imagine en train d'eructer "beu vkzoc jzo izo kizf(bref)" et mes amis faire semblant de comprendre pour pas m inquieter. Cette idée s'encre en moi et je parle plus trop.
Des ressentis datant d'une mauvaise salvia, et d'un trip tres dur que je digere encore, plus d'un an après, refont surface, notemment ce flou terrible, cette perte de repères et de sens et la terrible paranoia.
Une paranoia enorme: mes amis me cachent mon vrai état, je deviens ultra dingue je bafouille j'ai les yeux fous... En vrai rien de tout ca, apparemment j'avais l'air neutre.
Mais je persuadée d'etre un dechet dingue, et j'entends des chuchotements a mon egard, remplis de pitié ou de mépris.
La perte de contact avec la réalité s'amplifie, je suis perdue, irrécupérable, je sais que j'ai fumé mais je ne penses pas pouvoir revenir a la normale car le temps n'existe plus, j'ai des boucles dans mes mouvements que je trouve stéréotypés, je me sens exterieure a moi même, pilotés plus par instinct que par volonté. Un vrai zombie.
Avec ces effets, je rate mon covoiturage. Devoir lui envoyer un sms est un calvaire, je ne suis pas convaincue de l'existence de chaque mot que j'écris, le doute de ne pas etre en train d'inventer une langue...
Je décide (?)de suivre mes potes à leur logement ou jai déjà passé 2 nuits, on va dans le train, je me pose et je pique les lunettes de soleil d'un ami pour cacher mes yeux et pouvoir les laisser se balader tranquillement, sans trop stresser a cause des gens...
A un moment, je reflechis aux muscles de l'avant-bras (faut pas chercher trop a comprendre) et je bouge ma main sans y penser en cherchant leurs noms sans y arriver bien. Je me rends compte que je devais serieusement phaser sur ma main ouverte-fermée-ouverte-etc en croisant le regard surpris du gars a ma gauche, heureusement les lunettes me cachent, je me sens immortelle derrière.
Je me force quand même a arreter de bouger, nouvelle vague de stress a l'idee que mon corps fasse autre que mon cerveau lui indique (et m indique).
Tres doucement les choses vont revenir au net, après avoir pu me poser chez mes amis tranquillement.
Bref une bonne grosse claque cannabique, du genre que je pensais pas possible, même après de longues années de fumettes j'avais jamais eu le quart de la moitié de ce genre d'effet.
Je tiens pas du tout à réitérer, mais je me suis remise sans trop de soucis.
Méfiez vous quand même, à Amsterdam ca tapote fort les cannabises.
Je pars dans 1h30 prendre un covoiturage, et avec mes amis on se décide à s'en fumer un p'tit dernier (eux dorment encore une nuit a dam).
On se trouve un coffee, on s'installe et j'achète un pur d'amnesia haze, ce qui nous réjouit (on préfere tous la sativa à l'indica).
Bref on se pose, on le fume, c'est sympa

On essaye de se retenir de toussoter, on a toujours eu tendance à rouler léger mais beaucoup, bah la bim ça chamboule un peu la gorge quand même. On sort peu après du coffee, on est pas loin du Damrak, devant Centraal (bref en plein la ou y'a du monde).
En marchant dans les rues du quartier rouge, je commence à sentir mon visage me picoter de plus en plus fort, le coeur qui s'emballe. En l'espace d'une minute je passe de défoncée pépouze, à une sorte d'angoisse extrêmement étrange, génante, aliénante.
Ressentis physiques desagréables: picotements, tachycardie, crampes, pateuse extreme, yeux/paupières gonflées, et impression étrange de s'etre pisser dessus (ce netais pas le car, mais je vais pas mal psychoter la dessus).
Je passe en mode automatique dans ma marche, j'essaye de fixer mes yeux sur quelque chose mais je sens que tout ce que fais est non naturel, et que ca se voit.
J'ai l'impression que tous les touristes nous entourant savent que je suis bizarre, qu'ils voient mes yeux fous et que je marche d'une façon non naturelle, que seuls eux remarquent: moi je n'arrive plus à juger mon comportement.
Je le dis à mes amis, je prends un demi xanax aussi car je sais que ca va partir en couilles: on est en plein milieu du quartier touristique, avec nulle part ou se cacher.
On marche vers un endroit un poil plus calme, car un de mes potes se sent mal aussi (dans le même acabit).
Je m asseois, je me cache dans mes manches mais je sais que cette position me crame: les gens savent que t'es mal.
J'essaie la tete normale, mais j'ai peur qu'ils lisent dans mes yeux que je suis dingue, qu'ils vont appeler la police ou je sais pas trop quoi.
A ce propos, j'hesite a demander a mes amis de m'amener a une infirmerie, mais renonce car ca ferait trop d'emmerdes.
Bref j'suis dans la merde, je psychote à l'idée que tout le monde soit en train de faire semblant d'être calme alors que quelque chose d'horrible se passe: ce quelque chose d'horrible c'est moi, en train de me désagréger.
Je commence à etre convaincue que mon comportement exterieur de correspond pas a mon ressenti, notemment au niveau du langage:
Au fur et à mesure que je parle, je ressens du non sens, ce que je dis pourrait parfaitement etre du charabia. Je m'imagine en train d'eructer "beu vkzoc jzo izo kizf(bref)" et mes amis faire semblant de comprendre pour pas m inquieter. Cette idée s'encre en moi et je parle plus trop.
Des ressentis datant d'une mauvaise salvia, et d'un trip tres dur que je digere encore, plus d'un an après, refont surface, notemment ce flou terrible, cette perte de repères et de sens et la terrible paranoia.
Une paranoia enorme: mes amis me cachent mon vrai état, je deviens ultra dingue je bafouille j'ai les yeux fous... En vrai rien de tout ca, apparemment j'avais l'air neutre.
Mais je persuadée d'etre un dechet dingue, et j'entends des chuchotements a mon egard, remplis de pitié ou de mépris.
La perte de contact avec la réalité s'amplifie, je suis perdue, irrécupérable, je sais que j'ai fumé mais je ne penses pas pouvoir revenir a la normale car le temps n'existe plus, j'ai des boucles dans mes mouvements que je trouve stéréotypés, je me sens exterieure a moi même, pilotés plus par instinct que par volonté. Un vrai zombie.
Avec ces effets, je rate mon covoiturage. Devoir lui envoyer un sms est un calvaire, je ne suis pas convaincue de l'existence de chaque mot que j'écris, le doute de ne pas etre en train d'inventer une langue...
Je décide (?)de suivre mes potes à leur logement ou jai déjà passé 2 nuits, on va dans le train, je me pose et je pique les lunettes de soleil d'un ami pour cacher mes yeux et pouvoir les laisser se balader tranquillement, sans trop stresser a cause des gens...
A un moment, je reflechis aux muscles de l'avant-bras (faut pas chercher trop a comprendre) et je bouge ma main sans y penser en cherchant leurs noms sans y arriver bien. Je me rends compte que je devais serieusement phaser sur ma main ouverte-fermée-ouverte-etc en croisant le regard surpris du gars a ma gauche, heureusement les lunettes me cachent, je me sens immortelle derrière.
Je me force quand même a arreter de bouger, nouvelle vague de stress a l'idee que mon corps fasse autre que mon cerveau lui indique (et m indique).
Tres doucement les choses vont revenir au net, après avoir pu me poser chez mes amis tranquillement.
Bref une bonne grosse claque cannabique, du genre que je pensais pas possible, même après de longues années de fumettes j'avais jamais eu le quart de la moitié de ce genre d'effet.
Je tiens pas du tout à réitérer, mais je me suis remise sans trop de soucis.
Méfiez vous quand même, à Amsterdam ca tapote fort les cannabises.