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bromazepam (dosage)

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion A*S*E
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A*S*E

Matrice Périnatale
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9/7/07
Messages
8
bon jour à tous j'ai chez moi un medicament contenat du bromazepam (benzodiazépine) je voudrai savoir cb de gramme de bromazepam il faut que je prenne. merci d'vance.
 
t'as des problemes d'insomnie?
Sinon y a une notice normalement avec...
 
humour humour!

Bizarement dans la notice il ne marque pas : "pour ressentir un effet sympatique sans mourir prennez tant de grammes"
 
Y rien de bien "sympatique" avec le bromazepam ...

Hypotonie des muscles de la gorge pouvant entraîner une gène de la respiration,
dépression respiratoire lorsqu'ils sont administrés par voie intraveineuse et à fortes doses,
somnolence,
troubles de la mémoire,
confusion,
chutes.

A part si tu trouve ca sympatique... je vois pas trop..

Il y a effectivement des personnes qui on tripper 30 secondes avant de tomber dans les bras de Morphée, mais l'interet est tres minime par rapport au consequences que peuvent avoir des prises répété ... et/ou de grosse prises.
 
hum le broma est pas vraiment térrible comparé au tétrazépam,hum pour avoir un effet une barrette sécable en 4 est suffisant, mais sa devrait pas servir a autre chose qu'un usage médicale...anxiété, insomnie..sinon ces symptomes peuvent apparaitre lorsqu'on arrette brutalement d'en prendre aprés en avoir abusé "festivement" sans que l'on comprenne pourquoi...en gros ses médoc produisent (a l'arret) les troubles pour lesquelles ils sont normalement préscrit, et sa meme si vous ne les aviez pas auparavant..mauvais les benzo...
 
ok je pense que je vais laisser tomber le broma^^
merci quand même
 
abysmal a dit:
hum le broma est pas vraiment térrible comparé au tétrazépam,hum pour avoir un effet une barrette sécable en 4 est suffisant, mais sa devrait pas servir a autre chose qu'un usage médicale...anxiété, insomnie..sinon ces symptomes peuvent apparaitre lorsqu'on arrette brutalement d'en prendre aprés en avoir abusé "festivement" sans que l'on comprenne pourquoi...en gros ses médoc produisent (a l'arret) les troubles pour lesquelles ils sont normalement préscrit, et sa meme si vous ne les aviez pas auparavant..mauvais les benzo...

Salut, bon depuis ce message j'imagine que soit tu es au courant soit tu es mort, mais au cas où d'autres personnes tomberaient sur ce fil : ce que tu décris c'est la dépendance physique aux benzodiazépines.

Les symptômes qui apparaissent à l'arrêt (sevrage) ça s'appelle le manque.

Et dans le cas des benzodiazépines ces symptômes peuvent progresser jusqu'aux crises d'épilepsie et à la mort. Même sans aller jusque là ça peut être l'enfer sur terre pendant des mois voire des années, je l'ai vécu.

C'est pour ça que les benzos ne sont prescrits qu'en dernier recours et pour de très courtes durées, il faut vraiment éviter de s'y accoutumer.

En plus c'est pas très récréatif. Gardez-les pour les redéscentes ou les insomnies.

Au passage les mêmes phénomènes d'accoutumance et de risque de décès lors du sevrage brutal sont présents avec l'alcool.
 
melmuth a dit:
C'est pour ça que les benzos ne sont prescrits qu'en dernier recours et pour de très courtes durées, il faut vraiment éviter de s'y accoutumer.
Peut-être que tu penses que ça devrait être le cas, mais, sans vouloir minimiser les problèmes de patient·es en galère de réussir à se faire prescrire des benzodiazépines parce qu'un médecin tout puissant a décidé que c'était mal, juste l'expérience de proches autour de moi (relativement aisé·es et blanc·hes sans autres addictions que le tabac et le café) c'est plutôt la prescription à la pelle avec peu d'explication, peu de suivi, et pas toujours un sens très aigu d'y aller progressivement ou proportionnellement aux maux décrits. Genre filer des valiums direct sans passer par l'atarax pour des primo-consommateur·ices ou faire aucun effort pour conseiller un accompagnement psychologique concret en parallèle pour des angoisses (oui, c'est globalement très mal remboursé, mais y'a plein de trucs merdiques à checker pour peut-être décrocher des séances et pour moi c'est clairement une des personnes qui devrait pouvoir te les pointer du doigt), ou un protocole pertinent pour le sevrage pour les usages quotidiens un peu longs.

J'considère pas du tout que ce soit une mauvaise chose que les médecins soient lax au lieu de faire toujours du gate keeping, i.e. garder la main sur tout et être les seul·es juges, mais pour le coup c'est aussi bien parce qu'on a un pote psychiatre choupi tout plein avec une éthique de travail incroyable à solliciter à côté. Et c'est aussi pourquoi les communautés d'usager·ères sont si importantes.

melmuth a dit:
En plus c'est pas très récréatif.
J'oserais vraiment pas dire ça avec la quantité de gens qui disent les utiliser comme tels. Bien sûr on peut argumenter sur le sens de récréatif en disant que c'toujours des formes d'automédication qui se cachent même dans les usages non-médicaux au vu du type d'effets... mais j'suis pas sûr·e d'y croire personnellement. Dans ce topic de psychoactif, t'as un bon aperçu de la divergence des opinions sur chaque molécule, sur la classe générale de molécules. Certaines personnes les trouvent activement euphorisants, hypnotiques et en soit la détente générale, notamment des muscles et l'apaisement des angoisses, peuvent être recherchés au-delà d'atteindre un état fonctionnel ou normal.

melmuth a dit:
Au passage les mêmes phénomènes d'accoutumance et de risque de décès lors du sevrage brutal sont présents avec l'alcool.
Yes, et le GBL/GHB.
 
c'est plutôt la prescription à la pelle avec peu d'explication, peu de suivi, et pas toujours un sens très aigu d'y aller progressivement ou proportionnellement aux maux décrits.

Oui.

J'considère pas du tout que ce soit une mauvaise chose que les médecins soient lax au lieu de faire toujours du gate keeping, i.e. garder la main sur tout et être les seul·es juges, mais pour le coup c'est aussi bien parce qu'on a un pote psychiatre choupi tout plein avec une éthique de travail incroyable à solliciter à côté. Et c'est aussi pourquoi les communautés d'usager·ères sont si importantes.

Et bof. Le problème, c’est que le médecin a un pouvoir moral difficile à contourner, même quand t’as toute l’éducation nécessaire.
Avant d’aller voir une psychiatre, je m’auto-médiquais et m’amusais avec de la codéine et des benzos. J’étais dans une logique d’usage de drogues. Je faisais super gaffe. Je n’en prenais jamais deux jours de suite. Sauf en période de crise dépressive, où j’alternais alors les deux produits. Je savais ce que je risquais et je pesais soigneusement les dommages et les bénéfices. J’ai tenu au moins cinq ans comme ça.

Et puis un jour je suis allée voir une psychiatre pck j’en pouvais plus. Elle m’a prescrit de l’oxazepam tous les soirs, pour calmer des idees suicidaires (aucun sens). J’étais vraiment sceptique. Elle m’a bernée avec des explications foireuses. Je me rappelle très bien ma réticence la première fois que j’ai pris ce comprimé alors que je savais que ce soir-là, je n’en avais pas besoin. J’ai une part de responsabilité d’avoir obéi, je crois qu’une part de moi était soulagée de rendre les armes, mais dans le même temps’je sentais mon corps me dire « non », sauf que j’avais besoin de suivre les conseils de qqun d’autre, aussi bizarre que ce soit. Bref j’ai fait confiance. Un mois plus tard j’ai voulu réduire, elle m’a dit qu’on verrait plus tard. Rebelote encore. Bref j’ai fini par réduire moi-même. J’ai complètement arrêté cinq mois après… et repris dans la foulée. Ma règle de jamais consommer deux jours de suite était brisée et j’ai jamais pu la remettre en place. C’est passer de droguée à patiente qui m’a rendue dépendante. J’ai résisté encore quelques années, à arrêter, reprendre, arrêter, avant d’accepter que je suis accro aux anxiolytiques. Et pourtant j’avais toutes les infos, j’étais déjà modo ici, je connaissais les brochures militantes de patient·es, je suis d’un bon milieu, et cetera. Franchement j’ai le seum et je pense que ça se ressent dans mon message désorganisé.

Après la sécu paye, c’est peu toxique, et paradoxalement ça me donne un certain contrôle sur le déroulement de mes journées, alors c’est pas dramatique. Mais j’ai le sentiment d’avoir été baisée
 
En vrais ça dépends grave des médecins. Yen a qui te font carburer aux benzo et t'es defoncé.e H24 et d'autres qui y vont tellement molo qu'tu sens rien.
 
Ça dépend aussi grave de comment on parle au psychiatre.
 
Sorence a dit:
Et bof. Le problème, c’est que le médecin a un pouvoir moral difficile à contourner, même quand t’as toute l’éducation nécessaire.
Oui à ta deuxième phrase, mille fois.

J'suis pas certain·e du pourquoi du Et bof. Est-ce que c'est que tu trouves ça naïf ? Genre le scénario dont je parle ressemble à : je bénéficie de la prescription complaisante voire carrément proactive de la part d'un·e médecin. J'ai accès, et gratuitement, au produit avec lequel je veux m'automédiquer ou user comme d'une drogue. Ma situation est juste mieux qu'avant où j'achetais mes benzos RCs et ma codéine n'est plus accessible en pharmacie sans ordonnance...
Mais en fait je subis forcément en même temps, revers de médaille, l'autorité de cet·te médecin qui a des chances de m'foutre plus dans la merde ?
 
Bof parce que je suis ni d’accord ni pas d’accord. Je suis pour les médecins laxistes car ça me fait chier de devoir rendre des comptes de ma conso. Mais les médecins laxistes foutent également des gens dans la merde, en raison du pouvoir médical tel qu’il existe actuellement. De plus, tu parles de l’importance de l’auto-support, oui mais ça ne compense pas suffisamment. J’étais déjà très éduquée sur l’auto-support, et tres entourée. En fin de compte j’ai pas d’avis. Un médecin, c’est un médecin ; pas un dealer ni un intervenant en RDR. Ça obéit à ses propres règles et parfois ces règles nous desservent. Désolée je suis pas clair. Je pense que j’ai surtout le seum et je me sens moi-même confuse par rapport à tout ça.
 
Mais en fait je subis forcément en même temps, revers de médaille, l'autorité de cet·te médecin qui a des chances de m'foutre plus dans la merde ?

Alors ça doit vraiment dépendre des personnalités mais fréquentant bcp Reddit et Discord j'en ai vu des gens qui s'auto médiquent aux RC Opis et Benzo .
Je pense qu'il faut une maturité  et un auto contrôle rare pour gérer sois meme ce genre de molécule, j'ai vu bien plus de  gens se détruire que se soigner avec l auto medication et finir dépendants a des doses aberrantes .

Je vois trop de gens partir bien plus loin dans l'addiction qu'avec des médocs prescrits en utilisant des RC pour voir l'automédication comme une solution viable . Et le prix des benzo Pharma est très cher si on veut un plan à long terme au marché noir ....

De plus y'a plein de risques supplémentaires dus au marché noir .

Ça me semble bien plus safe et bon a long terme de se faire suivre, le système de santé est bancal sur de nombreux points certes mais un.e psychiatre qui sait bien faire son taff me semble infiniment moins risqué que l'auto médication avec ces molécules . 

Et comme le souligne Sorence, quand les gens en ont besoin et sont dans le mal, ordo ou pas ils vont essayer d aller mieux, Alcool, Weed, Opis, Benzo du marché noir etc, c'est typique .

Je me demande souvent si un des facteurs qui a beaucoup réduit l'alcoolisme en France est pas l'arrivée massive des Benzo et Antidépresseurs qui me semblent plus safe que l'alcool qui touche aussi les milieux aisés .

Après je dis pas évidemment  les diverses formes de TCC ou de thérapie traumatique selon le soucis sont +à long terme évidemment une solution bien plus efficace les benzo ou opis vont rien jamais rien *soigner* juste apaiser  .

Je me dis que des boites de genre 7-10 comprimés pour un mois me sembleraient intelligentes dans la plupart des cas plutôt que direct une boite de 30, genre la personne arrive en grande détresse, on lui donne 10 doses de benzo dans le mois plutôt que tous les jours que cette personne ne prenne le benzo que les pire jours ça réduirais beaucoup les risques de dépendance j'ai jamais compris pourquoi c'était en quotidien et si rarement en si besoin les benzo !

Comme ça la personne en a assez pour etre soulagée les jours horrible mais pas assez pour une console quotidienne .

Dsl c'est peut etre HS . 

Une dose légère de Bromazépam c'est environ 3mg, une dose moyenne, environ 6mg, une dose forte, environ 9-12mg sans tolérance ca deviens *trop* là .
 
Je me demande souvent si un des facteurs qui a beaucoup réduit l'alcoolisme en France est pas l'arrivée massive des Benzo et Antidépresseurs qui me semblent plus safe que l'alcool qui touche aussi les milieux aisés .

C’est une réflexion intéressante mais je ne pense pas, car ce n’est pas la même population. l’alcoolisme est historiquement un truc masculin, tandis que l’accro aux benzos est typiquement une femme au foyer de 50 ans. De la même manière ce sont massivement les femmes qu’on met sous anti-dep. Y’a eu une vibe de « viens on t’aide chimiquement à supporter l’ennui, la solitude et le non-sens d’une vie passée à la maison ». Tandis que l’alcoolisme c’est historiquement « viens noyer ton épuisement physique et ton désespoir dans l’abrutissement collectif ».
 
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