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Besoin de conseils sur une consommation d'héroïne

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Nour
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Nour

Glandeuse Pinéale
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29/9/13
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Hello à tous,

Bon alors voilà je sais pas trop par où commencer, mais j'ai récemment appris qu'un ami à moi prenait de l'héroïne en IV depuis genre un an, apparemment a une fréquence d'une fois par mois, dans un but purement récréatif. 

J'avoue que moi j'y connais rien à cette drogue, j'en ai jamais pris et ça m'inquiète, surtout l'iv et ce que j'ai pu en lire sur ce forum.  

Y'a mes autres potes qui s'inquietent aussi évidemment, ils veulent écrire une lettre à ses parents (ça m'a pas l'air d'être une bonne idée mais encore une fois j'en sais rien. 

Bref, est ce qu'une telle consommation vous paraît safe ? En avez vous déjà fait l'expérience ? Comment vous avez géré ? Est ce qu'il faut en parler à sa famille ?

Tous les conseils sont bons à prendre, je n'y connais vraiment rien en opiacés, j'ai vécu avec des personnes dépendantes, je sais à quel point c'est compliqué et inextricable, que chaque histoire est particulière, mais je pense qu'ici est aussi le lieu pour en parler
 
C'est pas ce qu'il y a de plus safe, les risques d'OD et d'accident au niveau de l'injection (abces) sont majoré. Heureusement aujourd'hui les risques de transmission de maladie ont été diminué.

La lettre a ses parents est une possibilité mais il faut avoir de la jugeotte face au parent. Si avec ca la personne se retrouve a la rue ca sera pire. Attention, parce que mettre quelqu'un possiblement dans la merde au niveau familiale (un parent, ca peut etre bete) peut potentiellement le faire plonger plus bas.

Il n'y a pas de secret, il faut que le consommateur veulent s'en sortir, mais bon ca ce n'est pas impossible avec l'héro les dégats sur la vie et la sortie de la lune de miel sont vite arrivé. Ensuite, consulter des structure d'aide. L'idée c'est de metter toute les chance du coté du consommateur pour qu'il sen sorte des la premiere fois sans rechute, plus il y a de rechute, plus il y a de perte de confiance et plus les dégats relatif à la conso sont important. L'aide des la premiere tentative d'arret n'est pas une option.

Beaucoup disent qu'il faut que la personne arrive au plus bas pour avoir le déclic, je ne crois qu'a moitié a ca mais ca ajoute un point a la difficulté tout de meme.


Oui en fait c'est une seule fois par an ? C'est certain ca ? Moi je parlais dans le cas d'une conso réguliere. Si c'est une fois par ans effectivement, inutile de prévenir les parents c ca qui la fera plonger réellement (on va pas se mentir, le probleme avec la drogue, c'est les autres (légere exageration lol). Par ex si ils commence a en discuter le consommateur va centrer plus sa psyché la dessus et le voir plus comme un probleme donc avec des recherche de solution dont l'héroine peut potentiellement prendre le role, ce donne des risques plus important de plonger. Si effectivement elle en prend une fois par ans, a ce stade, l'héro, elle s'en fout. Des engueulade peuvent seulement augmenter la fréquence des pensée envers l'héro a ce stade). Apres ca dépend beaucoup de la relation existante entre le conso et ses parents mais c'est un point ou il faut faire gaffe je pense.


je n'ai pas l'XP de l'IV mais je suis dépendant aux opiacés avec tout les problemes que ca implique, materiel, relationnel, sans pour autant que ce soit extreme (je suis aps trop passé par la galere)
 
Non c'est une fois par mois apparemment mais je me demande si c'est pas plus. Je sais pas si c'est tenable ce genre de fréquence en IV, ou alors faut avoir une résistance mentale assez dingue non ?
 
Non ça dépend des effets positifs qu'elle en retire...

Drogue dure, drogue douce, ca ne veut un peu rien dire, disons que c'est les conscéquences lors d'un abus qui sont pire selon les drogues, pas forcément les effets ou un quelconque manque psychologique du à la puissance imaginée du produit...

Un produit peut être super addictif comme la clope et pourtant ne pas faire ou très peu d'effets.

L'hero c'est pas très fort comparer à d'autres trucs, c'est surtout super relaxant et corporel, avec de l'euphorie au début.

En plus y'a des personnes plus ou moins tolérente naturellement.

Bref faut pas s'attendre au pied totale, le folklore engendre tout un tas de légendes sur l'hero, en faisant souvent un amalgame entre les effets de l'hero et de la coke.

C'est plaisant mais voila, niveau plaisir pur y'a bien mieux.

Juste bah le problème de l'hero, c'est d'une part ce folklore, en plus du fait que tu te rende compte que tu ne deviens pas accroc tout de suite comme le veut la croyance populaire, que ca met un certain temps, qu'on diabolise le truc...

C'est comme il est connu que le cannabis est bien pire que l'heroïne, car quand on le fume, on croit qu'on vole et on peut tomber par la fennêtre, c'est dangereux, heureusement que notre gouvernement nous a mit en garde...

Mais au final, il est vrai qu'il faut peu d'abus pour se retrouver accroché à l'hero, comme on pourrait le faire sans vraiment de conséquences avec le cannabis et lorsque c'est le cas, c'est vraiment la galère et c'est la que tu comprend le mot drogue dure.

Car outre une quelconque dépendance psychologique à l'effet de la substance, c'est plutôt le manque physique qui se fait durement ressentir.

Perso j'héviterai de le dire aux parents ce qui peut... Réellement la foutre dedans comme dit plus haut.

Je sais pas comment vous êtes proche, j'essaierai plutôt de savoir le pourquoi de cette consomation, si c'est juste pour le plaisir ou si ça cache un mal être.

Si c'est à cause d'un mal être, déterminer ce qui peut être fait pour l'aider à y faire face et si c'est pour le plaisir, par jeune age et découverte, tu ne peux que la mettre en garde et lui faire entendre raison que c'est potentiellement plus dangereux que des joints quand même et au moins d'essayer de ne pas augmenter la fréquence et vérifier avec elle si réellement sa conso est stable et maitrisée.

Si ca n'augmente pas lors de coup dur par exemple.

Mais tout ca subtilement et habilement, sans jamais être intrusive, tu ne peux qu'amener ton amie à se confier ou à réfléchir sur quelque chose sans insister.

Il ne faut pas jouer non plus a la psy de bars.

Ca peut n'etre qu'une passade j'en ai connu qui faisait ca et qui n'ont jamais eu de probleme et d'autres qui sont tombé dans le joint de facon problématique et qui sont un peu passé à coté d'une partie de leurs vies.

Après voila, le mieux est l'ennemi du bien et des fois vaut mieux laisser faire que d'intervenir en voulant bien faire et finalement provoquer un truc plus grave au final...

Après le dialogue est important et si tu essaie de te montrer compréhensive et non intrusive ca devrais bien se passer ! ^_^

Faut juste pas non plus se faire des films et imaginer que ca va se passer comme dans requiem for a dream.

Faut pas non plus se dire que c'est rien, pour l'instant cette conso ne pose pas problème, mais s'il commence à en prendre tous les week-end, tu peux te dire qu'il risque de finir vite a taper tous les jours et avoir des raisons de t'inquiéter.

Mais tant que tu tapes pas tous les jours, tu vas pas devenir physiquement accroc comme ca.

Par contre phychologiquement t'auras plus tendance à être accroché car pour toi ca aura toujours ete positif.

Enfin bon, tant que ca reste comme ça, essaie juste de dialoguer, ne pas le braquer ni lui imposer quoi que ce soit et voir comment ca évolue.
 
Prévenir les parents peut être la meilleure comme la pire des choses pour ton ami.

Il a ses raisons de consommer, et c'est c'est cela qu'il faut comprendre, à partir de sa position, de ses avis, de son contexte de vie. La drogue n'est qu'un outils, un ustensile pour canaliser son mal être dans une consommation qu'il cherche à maitriser pour s'estimer, s'équilibrer dans son être. Donc pointer la drogue reviendrait à évacuer le reste, les véritables causes du problème poussant ton ami à consommer de l'héro. Et alors place au refoulement, au déni et au repli sur soi.

En fait sans connaissance plus poussées de son rythme de vie, de ses consommations et de ses pensées sur la chose, mais aussi de l'avis de ses parents, y a toutes les chances pour que la discussion vire au jugement genre "tu te fais du mal et c'est pas bien", que ça soit explicite ou implicite, interprété à tort ou à raison par ton ami. En gros dans le pire des cas ton ami risque de se replier sur lui-même. Et là ça peut être dramatique si jusque là il était stable dans ses consos, dans sa vie. Faut faire gaffe à ne pas calquer ses peurs sur autrui, bien que l'altérité soit indispensable à une compréhension empathique de ses relations.

Disons que là où tu peux avoir un levier émotionnel pour soulever le problème de conso de ton ami, si problème il y a, c'est lorsque son égoïsme le pousse à se faire du mal, et ce s'en se rendre compte que sa souffrance est perçue par son entourage qui l'éprouve à son tour, en se diffusant de manière toxique dans des non-dits, dans des sous entendus qui peuvent amener à des phases d'inquiétudes, d'incertitudes, de méfiance et de paranoïa. Sans parler de la déprime qui va avec le fait d'avoir été percé à jour. Il n'y a rien de pire que de subir l’auto-destruction d'un être aimé, mais attention à la façon de lui témoigner ses ressentis en lui faisant comprendre qu'en se faisant du mal, il te fait du mal à toi aussi.

Bref je pense que si ton ami a une vie secrète, il vaut mieux la préserver en la comprenant. Maintenant si tu juges que sa conso lui est néfaste, libre à toi de lui en parler, mais de là à en parler à ses parents, il faut faire très attention aux conséquences que cela peut avoir sur sa santé mentale et morale, et sur celles de ses parents, mais aussi vis à vis de tes relations avec ton ami. Il faut absolument resté dans le dialogue, dans le contact social quel qu’il soit.
 
Nour a dit:
Hello à tous,

Bon alors voilà je sais pas trop par où commencer, mais j'ai récemment appris qu'un ami à moi prenait de l'héroïne en IV depuis genre un an, apparemment a une fréquence d'une fois par mois, dans un but purement récréatif. 

Donc la situation existe déjà. Remarque tu des problèmes liés à cette situation ? 

Personne ne peut te dire clairement si tes inquiétudes sont fondées. Avant de t'engager dans un discours (ou de dénoncer, ce que je déconseille fortement également) il faut observer ton "ami" dans son milieu pour constater si il y a ou pas des anomalies comportementales (repli sur soi, hygiène de vie dégradée, abandon du travail, des relations, des passions, etc...).

Tu parle des parents de ton ami, simple question qui je trouve à son importance : Quel âge a ton ami ? Est il mineur ?
 
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