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Besoin d'aide pour sevrage bzd en consomation quotidienne

Shulg' le renard

Matrice Périnatale
Inscrit
7/12/21
Messages
14
Salut à tous, cela fait maintenant 1 an et demi que je consome des bzd en tout genre de manière quotidienne. Benzo RC en DV principalement
Je commence a m'inquiéter sérieusement car je ne peux pas passer une journee sans, ma tolerance est explosée et j'ai très peur du sevrage...
Est ce que des gens sont dans ma situation ? Avez vous des conseils ou autre tips pour envisager un sevrage qui ne soit pas ultra violent. Et surtout le réussir ? 
Je commence a sérieusement stresser par rapport a ma conso. Je ne mesure même plus les dillus et je me les mets a la pipette directement sur la langue.
Ultra anxieux de base, je sent les retours d'anxiété au bout de seulement quelques heures. Avec psychoses, paranos violentes etc
J'ai peur d'avoir passé un point de non retour et j'ai besoin d'aide
Mon psychiatre n'a pas l'air de le prendre très au sérieux. Je suis suivi depuis seulement un mois par le psychiatre du caruud. 
Help..
C'était pour gérer les descentes de stims au début, mais aujourd'hui c'est ma béquille. Je ne peux pas concevoir de ne pas en avoir sur moi en permanence.
 
Salut !

Est-ce que tu connais ce site Internet ?
https://www.benzo.org.uk/freman/

Je te conseille en particulier le chapitre 2 :
· Chapitre II: Comment se sevrer des benzodiazépines après un usage prolongé ?
· Chapitre II: Programmes de sevrage lent

La première mesure, dans ton cas, sera sûrement de stabiliser ta consommation, car sinon ça va être difficile d'établir un programme. Ça peut passer par un journal de consommation : sans te mettre la pression, noter simplement ce que tu prends, pour repérer les régularités et évaluer ton volume de conso en équivalent-diazépam.

C'est cool que tu sois suivi, même si ce n'est pas encore à la hauteur de tes attentes. Peut-être que ton médecin considère que c'est pas la priorité, si t'as d'autres problèmes. En tous cas, il n'y a pas de point de non-retour, même s'il y a des étapes plus difficiles que d'autres... 

Tu trouveras aussi un journal de sevrage et des témoignages dans ce topic :
https://www.psychonaut.fr/Thread-Sevrage-benzodiazépines
 
Salut!

Si tu ne te sens pas pris au sérieux tu peux demander un avis tiers: un autre psychiatre où un spécialiste en addictio. Qu'est-ce que tu appelles psychose ? 

Le problème avec les BZD c'est qu'on est vite en manque: dans le temps et en quantité aussi. La réalité c'est que ça ne sera pas une partie de plaisir. Le fait que tu sois suivi, c'est déjà une bonne chose; attention cependant de ne pas trop idéaliser le médecin et ce qu'il peut faire. Il est là pour fournir un cadre / support. Le sevrage il n'y a que toi qui peux le faire. 


Comme précité il y a internet pour t'informer et partager.

Le "multisevré" que je suis ne peut te conseiller qu'une chose: Réduire doucement mais surement en consolidant chaque palier de réduction et - comme Ulysse avec les Sirènes - te boucher les oreilles si ton mental commence à te descendre en flèche et à te susurrer que tu "ne vas pas y arriver".  

Il est possible que certaines plantes puisse t'aider. Il y a la Valériane notamment: elle possède des actifs agoniste des GABA comme les BZD mais sans induire d'addictions. Là encore il ne faut pas idéaliser la plante, cependant c'est toujours bon à prendre. 

En tout cas courage! C'est une épreuve de force mais il n'y a pas de fatalité!
 
salut, je te déconsseille la "dinde froide", aka "arrèté sans rien" c'est vraiment la dernière chose à faire, surtout  dans ton cas!!!

Je commence a sérieusement stresser par rapport a ma conso. Je ne mesure même plus les dillus et je me les mets a la pipette directement sur la langue.

pour les psychose et la parano il me semble que ça fait partie du manque, ça doit pas etre glop, je compatie, apres mes connaissance des benzo...... tu peut essayer les urgence psychiatrique mais c'est vrailment pas une bonne idée, tu pourrazit changer de psy mais c'est du retard vue que le boug te connais pas.... bref je vois pas ....

Benzo RC en DV

ça veux dire quoi en DV???

les rc ne sont pas connue des psy, faudrais te faire hospitaliser de jour ou juste des conssultation dans un baille style paul brousse, ils saurront mieux quoi faire, ils connaisse un peut les RCs, mais les nouveaux pas toujours.

ps: la valérianne off c'est un peut comme "la goute à papy", c'est quand t'a plus rien! par ce que face à des benzo rc en abue tout les jours, vas faloir telement doser que le foie vas cracker!
 
Je lirais vos réponses quand je serais plus en état demain. J'ai un essais pour du boulot dans quelques heures à peine. Quand je dis DV c'est pour dilution volumétrique.
Je consomme des stims quotidiennement et les bzd m'aident à tenir le coup et amortir l'anxiété. Je suis sur du bromazolam, clonazolam, fluclotizolam quotidiennement ces temps ci. J'ai pas passé un jour sans bzd depuis été 2020. Je me fout directement quelques gouttes a la pipette quand je sent l'anxiété monter tellement la tolérance est flinguée. Je peux prendre 2mg+ de Clona et me sentir "clean".
Je fais des psychoses paranoïaques avec délires de persécution, c'est le diag du psychiatre. (sûrement provoquées à cause de mon abus de stims en tout genre) Cathinones, amphet, pyros etc
Ca fait tout juste un mois que je suis suivi, c'est le psychiatre du caruud, c'est gratuit donc j'en ai profité pour consulter.
Il m'a mis sous Risperdal 6mg/ jour depuis un mois mais j'ai encore de grosses crises d'angoisses et de l'anxiété très violente.
Je suis paumé j'ai peur de pas pouvoir m'en défaire actuellement de ses putains de bzd.
 
Courage.
Cela fait un mois que j'ai arrêté l'etizolam et je regrette un peu de pas avoir plutôt diminué progressivement puisque depuis un mois j'ai complètement perdu la motivation pour les études, et mon sommeil est toujours pas revenu à la normale, mais je me dis que maintenant que j'y suis ce serait bête de recommander des bzd...
Cette drogue est vicieuse, j'ai l'impression de revenir à la réalité et que la réalité c'est que je suis incapable de vivre normalement sans bzd, et en même temps je me dis que cette idée est une manifestation de la dépendance psychologique, reste que dans les faits je me démontre au quotidien que j'ai beaucoup de mal à faire ce que j'ai à faire, alors que lorsque j'en prenais tout semblait glisser naturellement.
Bref, je te déconseille de cesser brutalement, si c'était à refaire je confierais à un(e) ami(e) mes cachetons et je lui demanderais de me fournir seulement ce que j'ai prévu de consommer dans ma réduction progressive.
 
En plus, à ces dosages là, une réduction brutale serait un danger pour la santé, cf. delirium tremens, crises d'épileptie etc.

Cette drogue est vicieuse, j'ai l'impression de revenir à la réalité et que la réalité c'est que je suis incapable de vivre normalement sans bzd, et en même temps je me dis que cette idée est une manifestation de la dépendance psychologique, reste que dans les faits je me démontre au quotidien que j'ai beaucoup de mal à faire ce que j'ai à faire, alors que lorsque j'en prenais tout semblait glisser naturellement.

Je comprends de ouf ce sentiment, mais ça fait qu'un mois, tu vas te ré-habituer à trouver les ressources en toi et tu verras qu'en fait tu en es capable :)
Mon impression est que ce genre de produit rend facilement "paresseux" au niveau mental, càd que par exemple face à une contrariété, on ne se dit plus "bon je vais prendre sur moi, me calmer et avancer", on se dit "faut que je prenne un benzo là". Pourtant on a toujours les ressources en soi, mais c'est comme si la substance se mettait sur le chemin et parasitait les chemins de pensée.
 
Tridimensionnel a dit:
Mon impression est que ce genre de produit rend facilement "paresseux" au niveau mental, càd que par exemple face à une contrariété, on ne se dit plus "bon je vais prendre sur moi, me calmer et avancer", on se dit "faut que je prenne un benzo là". Pourtant on a toujours les ressources en soi, mais c'est comme si la substance se mettait sur le chemin et parasitait les chemins de pensée.

Ouais faut construire des autres stratégies plus viables. Par exemple depuis que j'en prends plus j'évite de boire de l'alcool, ce qui est une plutôt bonne chose, parce que les gueules de bois me semblent intolérables (c'est d'ailleurs comme ça que j'ai commencé à consommer des benzos, à cause des lendemains de soirées, une amie m'a fait découvrir ça et j'ai trouvé que c'était miraculeux parce que ça me faisait passer d'un état où j'avais envie de crever à un état "normal", sachant que je buvais régulièrement à l'époque, une bonne partie de mes journées était mauvaises juste parce que j'avais bu la veille ou l'avant-veille, et on me présentait un produit qui permettait de régler ce problème, du coup je suis très vite devenu accro parce que j'ai commencé à croire que ça réglait tous mes problèmes d'anxiété avec des effets secondaires quasiment inexistants avant que la tolérance et l'addiction s'installe...), heureusement je consomme que très rarement des stimulants. De manière générale je dois faire attention à respecter une hygiène de vie qui m'évite d'encaisser des changements d'humeur ou de l'anxiété, c'est un peu chiant parce que j'ai l'impression d'être un fragile qui s'interdit un tas de trucs pas parce qu'il est philosophiquement contre mais parce qu'il est pas capable de supporter les conséquences. Mais bon on fait avec.

Là après un mois et demi j'ai un sommeil revenu à la normale donc c'est cool parce que c'était le truc le plus difficile pour moi.
 
Bonjour

J'ai subi un sevrage brutal de la part des médecins.
C'est à surtout ne pas faire !
 
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