elpayot
Glandeuse Pinéale
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Ces temps-ci j'entends beaucoup parler du Baclofène, parfois commercialisé sous le nom de Liorésal, qui serait un simple myorelaxant, décontractant musculaire, prescrit par exemple pour la sclérose en plaques.
Seulement voila, c'est apparament un "médicament miracle" pour guérir de l'alcoolisme, ou plus précisément pour se sevrer d'une drogue, alcool ou autre, sans effet de craving (contre-coup douloureux du sevrage, parfois mortel).
Pourtant il n'est pas encore légalement prescrit en France comme anti-dépendance, puisque trop peu de test on été effectués sur la molécule; mais certains médecins convaincus de son efficacité, comme la psychothérapeute Annie Rapp, le prescrivent a leurs patients en plus d'un suivi personnel pour les aider a sortir de l'alcoolisme.
Mais bon un médicament miracle qui empêche le craving c'est un peu trop beau non ? On va avoir droit a un second médiator ou alors c'est vraiment une solution efficace pour aider les dépendants a se sevrer?
J'aimerai avoir votre avis sur la question, éventuellement apporter des connaissances supplémentaires et discuter du sujet, a bon entendeur.
Fiche wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baclofène
citation :
A savoir le baclofène provoque une legere dépendance, mais mis en comparaison avec les benzodiazépines, et considéré comme largement moins dangereux pour le consommateur
Seulement voila, c'est apparament un "médicament miracle" pour guérir de l'alcoolisme, ou plus précisément pour se sevrer d'une drogue, alcool ou autre, sans effet de craving (contre-coup douloureux du sevrage, parfois mortel).
Pourtant il n'est pas encore légalement prescrit en France comme anti-dépendance, puisque trop peu de test on été effectués sur la molécule; mais certains médecins convaincus de son efficacité, comme la psychothérapeute Annie Rapp, le prescrivent a leurs patients en plus d'un suivi personnel pour les aider a sortir de l'alcoolisme.
Mais bon un médicament miracle qui empêche le craving c'est un peu trop beau non ? On va avoir droit a un second médiator ou alors c'est vraiment une solution efficace pour aider les dépendants a se sevrer?
J'aimerai avoir votre avis sur la question, éventuellement apporter des connaissances supplémentaires et discuter du sujet, a bon entendeur.
Fiche wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baclofène
citation :
En 2003, différentes expérimentations semblent donner des résultats encourageant le traitement de la dépendance à la cocaïne 10.
En 2004, Olivier Ameisen, alcoolique et médecin, postule qu'au contraire de ce qui se passe avec toutes les autres maladies, il pourrait suffire de supprimer les symptômes de l'addiction pour supprimer la maladie. Les traitements proposés depuis 1992 sont basés sur l'idée que réduire le "craving" par des médicaments pourrait réduire le risque de rechutes. Mais malgré l'utilisation des médicaments "anticraving" pendant deux décennies (naltrexone, acamprosate, baclofène à faible dose (30 à 60 mg/j)), la mortalité et la morbidité des addictions à l'alcool, la cocaïne etc., est restée la même malgré l'utilisation chez des millions de patients dépendants. Ameisen émet alors l'hypothèse que les effets dose-dépendants du baclofène - qui à hautes doses supprime la motivation à consommer de l'alcool chez le rat alcoolo-dépendant - pourraient être transposés à l'homme. Il propose un modèle translationnel dans lequel le baclofène à hautes doses pourrait supprimer toute envie de consommer de l'alcool (et autres drogues ?) chez l'homme. Après s'être auto-administré du baclofène à hautes doses, il publie son cas de suppression complète de la maladie alcoolique et sa découverte qui propose un nouveau modèle thérapeutique : la suppression (par opposition à la simple réduction) du « craving ». Il appelle de façon répétée à des essais cliniques avec de fortes doses.
En 2008, il publie un ouvrage à destination des patients, de leurs familles et des médecins, évoquant l'efficacité du baclofène dans le traitement de l'alcoolodépendance. Le livre suscite une vive controverse en France. Aux yeux de certains spécialistes de l'addictologie, les résultats obtenus - pourtant jamais décrits auparavant : la suppression complète de l'appétence par un médicament - restent insuffisants pour pouvoir unanimement recommander l'usage, d'emblée, du baclofène dans le traitement de l'alcoolo-dépendance, sans études complémentaires. En effet, les rares études ne concernent à ce jour que des cas isolés, par l'auteur ainsi que par d'autres aux États-Unis et en Europe qui ont publié dans des revues médicales de référence des résultats identiques après avoir utilisé son modèle thérapeutique par baclofène à hautes doses.
A savoir le baclofène provoque une legere dépendance, mais mis en comparaison avec les benzodiazépines, et considéré comme largement moins dangereux pour le consommateur