mohamed chirac
Alpiniste Kundalini
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Salut,
J’ai récemment testé l’ayahuasca à la cannelle, en me basant sur cette vidéo :
J’ai commencé par prendre du yaourt avec du gras et du miel, accompagné d’un shot de gingembre pour éviter de vomir. Ensuite, j’ai pris 2,2 g de rue de Syrie, une bonne cuillère de mimosa hostilis et 45 mg de DMT fumarate.
L’expérience s’est globalement bien passée. J’étais encore sous l’effet résiduel de la kétamine que j’avais prise 5 ou 6 jours auparavant. Je voulais profiter de cet état un peu "antidépresseur" pour aller plus loin dans l’expérience. Ça a sûrement joué sur les effets, parce que j’avais tendance à partir en transe facilement, même sobre, et je me sentais plus conscient et motivé que jamais.
Au départ, je voulais faire trois cérémonies d’affilée, mais ça ne s’est pas passé comme prévu car je suis retombé dans mes addictions ensuite.
Pendant l’expérience, j’ai eu une forte nausée pendant au moins deux heures. On m’avait conseillé de ne pas dépasser 50 mg de DMT orale, mais pour moi, c’est un dosage plutôt doux. Je compte y aller progressivement pour trouver ce qui me convient vraiment.
Mes pensées allaient à toute vitesse, je n’arrivais pas à les arrêter. J’avais aussi l’impression d’un léger décalage entre le moment où je pensais et celui où je prenais conscience de mes pensées.
Je n’ai pas réussi à entrer pleinement en transe à cause de la nausée. Et puis, je me suis mis à analyser mon corps : depuis que j’ai pris de l’iboga il y a quelques années, j’ai la sensation qu’un problème a été "révélé" dans mon corps, vers le rein gauche. Parfois ça tire, ça fait mal, ou ça bouge même.
Je compte faire un check-up médical complet, parce que ça pourrait être psychologique, lié à des traumatismes, ou juste de l’hypocondrie… mais je ressens vraiment quelque chose à cet endroit-là, et ça m’inquiète.
L’expérience redescendait, alors je pensais reprendre un peu de DMT une fois la nausée passée.
Mais à la place, sans trop réfléchir, j’ai pris une pincée de cannelle.
20 à 30 minutes plus tard, ça a complètement dégénéré.
C’était trop intense, trop de souffrance, l’expérience s’est au moins triplée en intensité. Je partais vraiment très loin, au point de ne plus réussir à supporter cette violence.
J’ai commencé à voir à travers mes mains comme si je n’existais pas. Peut-être que je n’existe vraiment pas… mais l’illusion du réel est si forte que j’ai l’impression que tout est vrai. Et je ne sais plus faire la différence entre le vrai et le faux. Moi, je veux juste la vérité, quelque chose d’authentique. Mais en même temps, ça me fait peur.
L’expérience est devenue chaotique. J’ai essayé de m’ancrer à quelque chose de concret pour ne pas perdre la raison. J’ai parlé à ChatGPT, joué du piano, puis j’ai essayé de me concentrer très fort sur la rue de Syrie pour vomir.
Le yaourt n’empêche pas la nausée, mais il empêche de vomir. Et je ne sais pas si c’est une bonne chose, parce que vomir libère parfois un poids.
Le problème, c’est que je n’ai pas réussi à tout vomir, j’ai ravaler un peu, ce qui m’a fait paniquer.
Alors je me suis fait vomir manuellement, et je me suis excusé auprès de mon corps pour ça.
Après ça, la descente s’est faite en douceur, et je me suis senti beaucoup mieux.
C’était mon expérience la plus chaotique avec l’ayahuasca, et je pense que je ne retenterai pas l’ayahuasca à la cannelle. C’est trop puissant pour moi. Je suis encore trop fragile, sensible, vulnérable pour ça.
Mais peut-être qu’un jour, quand je serai prêt, j’y reviendrai. Parce que c’est une expérience très thérapeutique pour certaines personnes autour de moi, et ça reste très intéressant.
Là, je pense à refaire des cérémonies d’ayahuasca. Honnêtement, je n’en ai pas trop envie. Mais j’ai le pressentiment que ça peut vraiment m’aider, que c’est mieux que la kétamine qui détruit ma santé physique.
De toute façon, que je prenne des substances ou non, je souffre déjà intensément.
Je cherche juste une molécule, une thérapie ou une aide qui m’apporte de la douceur et de la bienveillance. J’en ai vraiment besoin, parce que j’ai du mal à supporter la violence du monde, des autres, et celle que je m’inflige moi-même.
Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas vriller complètement, mais je suis fier de moi.
Je suis encore là, un peu cabossé, mais vivant.
Je vais continuer à avancer, même si ça fait mal. La souffrance fait partie de la vie humaine. Je ne peux pas l’éviter. Le mensonge fait mal. La vérité aussi. Mais au moins, la vérité libère.
Si quelqu’un connaît une approche douce pour guérir et veut m’aider, je suis preneur.
J’ai entendu parler de l’EMDR et du Kambo, ça m’a intrigué… mais je ne peux pas savoir tant que je n’ai pas essayé.
Sinon poor parler de l'intégration bah c'est difficile à dire étant donné que le lendemain j'ai pris beaucoup de ketamine puis j'ai commaté puis j'en ai repris puis j'ai eu un trip chaotique à la mdma +salvia+ketamine.
Donc c'est vrai que ça enchaîne tellement que c'est difficile d'y voir clair dans tout ça mais paradoxalement ça va mieux mais je pourrai pas dire quel drogue fait quoi.
De ce que je dirais
Ketamine --) effet antideprésseurs rapides et puissant, trip doux mais toxique et addictif
Ayahuasca ----) chaotique dans les effets, difficile, effets plus progressifs mais faut le coup de s'y intéresser, potentiellement mieux à long terme, plus lucide, cosmique...
Mdma ---) grosse déprime après et instabilité émotionnelle
Nootropiques et psychoplastogène ----) soutien les effets antidepresseurs de la ketamine.
Il s'est passé beaucoup de choses depuis aussi mais je peux pas tout raconter ici.
La ketamine agit totalement différemment sur moi et me fait partir en trance intense des jours après. Et bonne addiction aussi.
Et le fait que je dois malheureusement arrêter d'user la ketamine parce que je ne suis pas capable d'en faire bon usage
.
Et que j'ai fait ayahuasca+champis
Et que j'ai flirté avec la salvia on s'est mis en couple.
Je vais poster tout ça un de ces jours mais je suis content que les choses bougent pour moi.
J’ai récemment testé l’ayahuasca à la cannelle, en me basant sur cette vidéo :
L’expérience s’est globalement bien passée. J’étais encore sous l’effet résiduel de la kétamine que j’avais prise 5 ou 6 jours auparavant. Je voulais profiter de cet état un peu "antidépresseur" pour aller plus loin dans l’expérience. Ça a sûrement joué sur les effets, parce que j’avais tendance à partir en transe facilement, même sobre, et je me sentais plus conscient et motivé que jamais.
Au départ, je voulais faire trois cérémonies d’affilée, mais ça ne s’est pas passé comme prévu car je suis retombé dans mes addictions ensuite.
Pendant l’expérience, j’ai eu une forte nausée pendant au moins deux heures. On m’avait conseillé de ne pas dépasser 50 mg de DMT orale, mais pour moi, c’est un dosage plutôt doux. Je compte y aller progressivement pour trouver ce qui me convient vraiment.
Mes pensées allaient à toute vitesse, je n’arrivais pas à les arrêter. J’avais aussi l’impression d’un léger décalage entre le moment où je pensais et celui où je prenais conscience de mes pensées.
Je n’ai pas réussi à entrer pleinement en transe à cause de la nausée. Et puis, je me suis mis à analyser mon corps : depuis que j’ai pris de l’iboga il y a quelques années, j’ai la sensation qu’un problème a été "révélé" dans mon corps, vers le rein gauche. Parfois ça tire, ça fait mal, ou ça bouge même.
Je compte faire un check-up médical complet, parce que ça pourrait être psychologique, lié à des traumatismes, ou juste de l’hypocondrie… mais je ressens vraiment quelque chose à cet endroit-là, et ça m’inquiète.
L’expérience redescendait, alors je pensais reprendre un peu de DMT une fois la nausée passée.
Mais à la place, sans trop réfléchir, j’ai pris une pincée de cannelle.
20 à 30 minutes plus tard, ça a complètement dégénéré.
C’était trop intense, trop de souffrance, l’expérience s’est au moins triplée en intensité. Je partais vraiment très loin, au point de ne plus réussir à supporter cette violence.
J’ai commencé à voir à travers mes mains comme si je n’existais pas. Peut-être que je n’existe vraiment pas… mais l’illusion du réel est si forte que j’ai l’impression que tout est vrai. Et je ne sais plus faire la différence entre le vrai et le faux. Moi, je veux juste la vérité, quelque chose d’authentique. Mais en même temps, ça me fait peur.
L’expérience est devenue chaotique. J’ai essayé de m’ancrer à quelque chose de concret pour ne pas perdre la raison. J’ai parlé à ChatGPT, joué du piano, puis j’ai essayé de me concentrer très fort sur la rue de Syrie pour vomir.
Le yaourt n’empêche pas la nausée, mais il empêche de vomir. Et je ne sais pas si c’est une bonne chose, parce que vomir libère parfois un poids.
Le problème, c’est que je n’ai pas réussi à tout vomir, j’ai ravaler un peu, ce qui m’a fait paniquer.
Alors je me suis fait vomir manuellement, et je me suis excusé auprès de mon corps pour ça.
Après ça, la descente s’est faite en douceur, et je me suis senti beaucoup mieux.
C’était mon expérience la plus chaotique avec l’ayahuasca, et je pense que je ne retenterai pas l’ayahuasca à la cannelle. C’est trop puissant pour moi. Je suis encore trop fragile, sensible, vulnérable pour ça.
Mais peut-être qu’un jour, quand je serai prêt, j’y reviendrai. Parce que c’est une expérience très thérapeutique pour certaines personnes autour de moi, et ça reste très intéressant.
Là, je pense à refaire des cérémonies d’ayahuasca. Honnêtement, je n’en ai pas trop envie. Mais j’ai le pressentiment que ça peut vraiment m’aider, que c’est mieux que la kétamine qui détruit ma santé physique.
De toute façon, que je prenne des substances ou non, je souffre déjà intensément.
Je cherche juste une molécule, une thérapie ou une aide qui m’apporte de la douceur et de la bienveillance. J’en ai vraiment besoin, parce que j’ai du mal à supporter la violence du monde, des autres, et celle que je m’inflige moi-même.
Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas vriller complètement, mais je suis fier de moi.
Je suis encore là, un peu cabossé, mais vivant.
Je vais continuer à avancer, même si ça fait mal. La souffrance fait partie de la vie humaine. Je ne peux pas l’éviter. Le mensonge fait mal. La vérité aussi. Mais au moins, la vérité libère.
Si quelqu’un connaît une approche douce pour guérir et veut m’aider, je suis preneur.
J’ai entendu parler de l’EMDR et du Kambo, ça m’a intrigué… mais je ne peux pas savoir tant que je n’ai pas essayé.
Sinon poor parler de l'intégration bah c'est difficile à dire étant donné que le lendemain j'ai pris beaucoup de ketamine puis j'ai commaté puis j'en ai repris puis j'ai eu un trip chaotique à la mdma +salvia+ketamine.
Donc c'est vrai que ça enchaîne tellement que c'est difficile d'y voir clair dans tout ça mais paradoxalement ça va mieux mais je pourrai pas dire quel drogue fait quoi.
De ce que je dirais
Ketamine --) effet antideprésseurs rapides et puissant, trip doux mais toxique et addictif
Ayahuasca ----) chaotique dans les effets, difficile, effets plus progressifs mais faut le coup de s'y intéresser, potentiellement mieux à long terme, plus lucide, cosmique...
Mdma ---) grosse déprime après et instabilité émotionnelle
Nootropiques et psychoplastogène ----) soutien les effets antidepresseurs de la ketamine.
Il s'est passé beaucoup de choses depuis aussi mais je peux pas tout raconter ici.
La ketamine agit totalement différemment sur moi et me fait partir en trance intense des jours après. Et bonne addiction aussi.
Et le fait que je dois malheureusement arrêter d'user la ketamine parce que je ne suis pas capable d'en faire bon usage
. Et que j'ai fait ayahuasca+champis
Et que j'ai flirté avec la salvia on s'est mis en couple.
Je vais poster tout ça un de ces jours mais je suis content que les choses bougent pour moi.
