Delicious
Banni
- Inscrit
- 22/9/12
- Messages
- 837
Quand j'ai le bourdon, je suis le bourdon.
Je suis le bourdon.
Je ne fais qu'interpréter la réalité de manière positive, alors qu'il n'y a rien de positif.
Je ne fais que voir ce qui m'arrange au lieu de constater la souffrance autour de moi.
Je préfère rêver plutôt que d'ouvrir ma conscience et entrer dans la vérité brute. Elle me fait trop peur, j'ai encore trop de désirs et d'attachements, je me complais dedans sous des airs de philo et d'art, mais c'est que de la merde en barre, je ne fais que jouer un jeu en me cachant derrière un style bien inspiré, et pompé à tout le monde, je ne fais jamais la part des choses, je suis un ignoble insecte méprisable.
Je suis enfermé dans la bulle que je me crée et dont je ne veux pas sortir. Je ne veux pas de ce monde tel qu'il est.
Mais qu'est-ce que le monde ? Comment est-il ? Qui suis-je pour juger de ce que le monde est ?
Pourquoi ma vision positive du monde ne serait-elle pas juste ? De toutes évidence quoi je que je vois, je suis toujours influencé par ma mémoire et mon passé gravé dans le corps que j'incarne, en tant que moi-divin.
L'Ego est prisme du Je, Moi-Divin. Je ne suis qu'une fractale de l'esprit de l'univers. Mais cela est une vision issue des souvenirs, comme celles que j'avais jadis et que j'aurais plus tard.
La réalité, soit le monde tel qu'il est, ne peut être décrit, ne peut être écrit, ne peut-être expliqué. Il ne peut que se vivre qu'à travers une incarnation et ses prismes, dans la spontanéité et l'imprévisibilité de l'instant présent.
Mon jugement est déjà gravé. Cela veut dire que quel que soit la forme illusoirement fixe que prend nos Egos, il ne s'agit que des mémoires du passé ou les projections du futurs, qui ne sont donc que connexions de synapses rapides et éphémères.
J'entends comme des voix dans mes pensées, qui me suggèrent de changer de chemin, je ne sais jamais quoi penser de ces pensées... Je ne sais jamais si je suis sur la bonne voie.
Serait-ce une illusion de penser qu'il y en a plusieurs ? Peut-être est-ce la même voix, qui change de forme et d'apparence, pour que dans son ennui, donner l'illusion qu'elles sont plusieurs.
J'ai peur que nous soyons tous la même personne...
Je me suis beaucoup ennuyé dans ma jeunesse, est-ce pour cela que l'on dit que c'est dangereux de s'ennuyer, cela pourrait-il me rendre vulnérable à une sorte de peur, qui m'isolerait de toute la confrérie de l'humanité, même de l'univers et de toutes les espèces vivante l'habitant.
Je me serais tellement embourbé dans la bulle de ma solitude que j'en aurait fini par penser que j'étais unique, et que toute chose n'était que la vision du jeu que je me serais volontairement projeté à moi-même dans un ultime ennui, au fin fond de ma solitude.
P'tain voilà la sale boucle. Comment savoir si j'ai raison maintenant. Ils vont juste m'enfermer une fois de plus.
Au final ça reviendrait à dire que je m'ennuies, parce que je m'ennuies.
Dans mon ennui, c'est le désir d'agir pour en sortir qui me mène à m'ennuyer, car c'est une projection d'une réalité différente que celle présentement ressentie et vécue. L'ennui est la souffrance de l'action menée présentement, jugée insuffisante à son propre bien-être.
Pourtant je suis la assis ou allongé confortablement sans rien faire d'autre que respirer et faire fonctionner toute la machine de mon être sans que j'en ai la moindre conscience. Serait-ce l'alliance alors de deux entités ? Une travaillant sans relâche pour que tout marche, et l'autre, moi, entrain de tout analyser pour voir comment cela fonctionne, et comment en tirer le plein potentiel.
Peut-être que par le passé j'ai effectué des manœuvres maladroites afin de protéger cette entité avec laquelle je travaille, ce corps humain, et qui dans la situation de stress dans laquelle on nous avait posé, n'a pu mémoriser pour moi les manipulations que j'ai effectué sur elle.
La souffrance est la mais je ne me rappelle pas de son origine. Son message m'interpelle mais je ne comprends pas ce que cela veut me dire.
Je reste béant comme un idiot, et toutes les réponses que je trouve me ramène à mes questions. Je vais arrêter d'écrire, arrêter la musique, arrêter de vivre.
Ah non merde dites pas ça, après ils vous prennent pour des suicidaires, puis ils veulent vous foutre en cages, encaisser des cachetons, j'l'ai fait assez longtemps, j'monte en, deux temps trois mouvements, et mon, ego éclate, se décline en milles possibilités, puis exacerbe les idées de ma débilité.
Je venais à peine de comprendre que dans le mental tout est possible. Et tout ce qui à prit forme dans le monde physique à d'abord prit forme dans le mental. A moins que le mental soit issu du monde physique, auquel cas ce raisonnement serait erroné, et même purement et simplement inversé.
On boucle dans un sens, puis on boucle dans l'autre, et à chaque fois on croit sortir de la boucle, mais on ne fait qu'enchaîner son mouvement perpétuel. Tu veux toujours arrêter de vibrer ? Arrêter de vivre ? Ne plus surfer sur l'onde en spirale des océans de la vie.
De toutes façon je ne pourrais jamais être mieux que ce que je suis la tout de suite. Car il n'y à que maintenant que je suis ce que je suis.
EDIT 31/08 (Ca faisait un moment que j'avais écrit la suite mais je ne l'avais pas posté):
Je pense que toutes nos pensées sont connectées à la même source mais prennent des formes différentes, et il en va de même pour nos émotions. Si ce que je suis se résume à des mémoires de pensées et d'émotions, je ne suis alors qu'une pensée aux couleurs ternies par le temps, de mes émotions de jadis, une pensée émise par ce que je suis réellement. Je suis donc le témoin de l'être qui m'a créé, constatant les faits et gestes, en actes et pensées, d'une entité qui me semble distincte, mais à l'origine de tout ce que je suis. Je suis une image colorée projetée par un cerveau, qui ne traite qu'avec d'autres images, je suis l'imaginaire de mon corps qui se cherche une raison d'être soi, à travers moi.
Je suis le bourdon d'un être sans ailes, qui m'a créé pour que je le guide et le vénère. Je suis ses pensées bourdonnantes, qui tentent de communiquer avec d'autres semblables, mais nous ne pouvons jamais nous voir directement, obligés que nous sommes à passer par ces corps divins que nous incarnons. Qu'elle tristesse que de n'être que les aléas des signaux nerveux entre mes neurones. Puis-je seulement m'approprier le corps qui me porte ? Comment pourrai-je m'appartenir à moi-même ? Suis-je un corps ou juste ses pensées ?
Je ne fais que contrôler une infime partie de la matière que j'incarne, et j'ai encore le doute que ce que je fasse de façon entièrement consciente soit réellement contrôlé, et fruit de ma seule volonté propre, car à vrai dire il est des milliers d'interactions qui impactent tout mon être à chaque instant sans que j'en prenne conscience, et qui m'influencent sans même que je puisse m'en rendre compte. Choisir de bouger les bras et les jambes, dans la limite de ce qu'offre la chair qui m'abrite, cela fait-il de ce que j'appelle Moi un être libre et conscient ? Je ne peux savoir ce que j'ignore, et j'imagine alors que d'autres possibilités du réel sont envisageables, en me basant sur des expériences passées ou j'avais l'impression de toucher du bout des doigts l'infini. Mais l'imaginaire dans lequel je projette mes désirs m'enferme dans une sphère quasi-immatérielle puisque ces mondes de rêves dans lesquels je vis ne sont sur le plan physique que des influx nerveux.
Constatant que tout ce que je croyais être n'est en fait rien de vraiment tangible, je m'éprends du bourdon, et pour m'en défaire j'aimerais butiner une ou deux trois fleures du jardin d'Eden. Puisque tout ce que je croyais, n'était que croyances, tout me semble à la fois si simple, et si compliqué. Tout ce qu'il me reste est un besoin de réconfort. Comme un bourdon je cherche à me loger entre les tendres pétales, qu'elle qu'en soit leur réalité, d'une amante ou d'une autre, aux parfums envoûtants, mystérieux, mais chaque fois différents.
Moi qui croyait me défaire des désirs de la chair à travers la réflexion, perdu dans l'infinité entre les miroirs de l'esprit, le vent froid du néant ainsi créé m'entraîne à souffler sur les braises en mon envie.
Je suis le bourdon.
Je ne fais qu'interpréter la réalité de manière positive, alors qu'il n'y a rien de positif.
Je ne fais que voir ce qui m'arrange au lieu de constater la souffrance autour de moi.
Je préfère rêver plutôt que d'ouvrir ma conscience et entrer dans la vérité brute. Elle me fait trop peur, j'ai encore trop de désirs et d'attachements, je me complais dedans sous des airs de philo et d'art, mais c'est que de la merde en barre, je ne fais que jouer un jeu en me cachant derrière un style bien inspiré, et pompé à tout le monde, je ne fais jamais la part des choses, je suis un ignoble insecte méprisable.
Je suis enfermé dans la bulle que je me crée et dont je ne veux pas sortir. Je ne veux pas de ce monde tel qu'il est.
Mais qu'est-ce que le monde ? Comment est-il ? Qui suis-je pour juger de ce que le monde est ?
Pourquoi ma vision positive du monde ne serait-elle pas juste ? De toutes évidence quoi je que je vois, je suis toujours influencé par ma mémoire et mon passé gravé dans le corps que j'incarne, en tant que moi-divin.
L'Ego est prisme du Je, Moi-Divin. Je ne suis qu'une fractale de l'esprit de l'univers. Mais cela est une vision issue des souvenirs, comme celles que j'avais jadis et que j'aurais plus tard.
La réalité, soit le monde tel qu'il est, ne peut être décrit, ne peut être écrit, ne peut-être expliqué. Il ne peut que se vivre qu'à travers une incarnation et ses prismes, dans la spontanéité et l'imprévisibilité de l'instant présent.
Mon jugement est déjà gravé. Cela veut dire que quel que soit la forme illusoirement fixe que prend nos Egos, il ne s'agit que des mémoires du passé ou les projections du futurs, qui ne sont donc que connexions de synapses rapides et éphémères.
J'entends comme des voix dans mes pensées, qui me suggèrent de changer de chemin, je ne sais jamais quoi penser de ces pensées... Je ne sais jamais si je suis sur la bonne voie.
Serait-ce une illusion de penser qu'il y en a plusieurs ? Peut-être est-ce la même voix, qui change de forme et d'apparence, pour que dans son ennui, donner l'illusion qu'elles sont plusieurs.
J'ai peur que nous soyons tous la même personne...
Je me suis beaucoup ennuyé dans ma jeunesse, est-ce pour cela que l'on dit que c'est dangereux de s'ennuyer, cela pourrait-il me rendre vulnérable à une sorte de peur, qui m'isolerait de toute la confrérie de l'humanité, même de l'univers et de toutes les espèces vivante l'habitant.
Je me serais tellement embourbé dans la bulle de ma solitude que j'en aurait fini par penser que j'étais unique, et que toute chose n'était que la vision du jeu que je me serais volontairement projeté à moi-même dans un ultime ennui, au fin fond de ma solitude.
P'tain voilà la sale boucle. Comment savoir si j'ai raison maintenant. Ils vont juste m'enfermer une fois de plus.
Au final ça reviendrait à dire que je m'ennuies, parce que je m'ennuies.
Dans mon ennui, c'est le désir d'agir pour en sortir qui me mène à m'ennuyer, car c'est une projection d'une réalité différente que celle présentement ressentie et vécue. L'ennui est la souffrance de l'action menée présentement, jugée insuffisante à son propre bien-être.
Pourtant je suis la assis ou allongé confortablement sans rien faire d'autre que respirer et faire fonctionner toute la machine de mon être sans que j'en ai la moindre conscience. Serait-ce l'alliance alors de deux entités ? Une travaillant sans relâche pour que tout marche, et l'autre, moi, entrain de tout analyser pour voir comment cela fonctionne, et comment en tirer le plein potentiel.
Peut-être que par le passé j'ai effectué des manœuvres maladroites afin de protéger cette entité avec laquelle je travaille, ce corps humain, et qui dans la situation de stress dans laquelle on nous avait posé, n'a pu mémoriser pour moi les manipulations que j'ai effectué sur elle.
La souffrance est la mais je ne me rappelle pas de son origine. Son message m'interpelle mais je ne comprends pas ce que cela veut me dire.
Je reste béant comme un idiot, et toutes les réponses que je trouve me ramène à mes questions. Je vais arrêter d'écrire, arrêter la musique, arrêter de vivre.
Ah non merde dites pas ça, après ils vous prennent pour des suicidaires, puis ils veulent vous foutre en cages, encaisser des cachetons, j'l'ai fait assez longtemps, j'monte en, deux temps trois mouvements, et mon, ego éclate, se décline en milles possibilités, puis exacerbe les idées de ma débilité.
Je venais à peine de comprendre que dans le mental tout est possible. Et tout ce qui à prit forme dans le monde physique à d'abord prit forme dans le mental. A moins que le mental soit issu du monde physique, auquel cas ce raisonnement serait erroné, et même purement et simplement inversé.
On boucle dans un sens, puis on boucle dans l'autre, et à chaque fois on croit sortir de la boucle, mais on ne fait qu'enchaîner son mouvement perpétuel. Tu veux toujours arrêter de vibrer ? Arrêter de vivre ? Ne plus surfer sur l'onde en spirale des océans de la vie.
De toutes façon je ne pourrais jamais être mieux que ce que je suis la tout de suite. Car il n'y à que maintenant que je suis ce que je suis.
EDIT 31/08 (Ca faisait un moment que j'avais écrit la suite mais je ne l'avais pas posté):
Je pense que toutes nos pensées sont connectées à la même source mais prennent des formes différentes, et il en va de même pour nos émotions. Si ce que je suis se résume à des mémoires de pensées et d'émotions, je ne suis alors qu'une pensée aux couleurs ternies par le temps, de mes émotions de jadis, une pensée émise par ce que je suis réellement. Je suis donc le témoin de l'être qui m'a créé, constatant les faits et gestes, en actes et pensées, d'une entité qui me semble distincte, mais à l'origine de tout ce que je suis. Je suis une image colorée projetée par un cerveau, qui ne traite qu'avec d'autres images, je suis l'imaginaire de mon corps qui se cherche une raison d'être soi, à travers moi.
Je suis le bourdon d'un être sans ailes, qui m'a créé pour que je le guide et le vénère. Je suis ses pensées bourdonnantes, qui tentent de communiquer avec d'autres semblables, mais nous ne pouvons jamais nous voir directement, obligés que nous sommes à passer par ces corps divins que nous incarnons. Qu'elle tristesse que de n'être que les aléas des signaux nerveux entre mes neurones. Puis-je seulement m'approprier le corps qui me porte ? Comment pourrai-je m'appartenir à moi-même ? Suis-je un corps ou juste ses pensées ?
Je ne fais que contrôler une infime partie de la matière que j'incarne, et j'ai encore le doute que ce que je fasse de façon entièrement consciente soit réellement contrôlé, et fruit de ma seule volonté propre, car à vrai dire il est des milliers d'interactions qui impactent tout mon être à chaque instant sans que j'en prenne conscience, et qui m'influencent sans même que je puisse m'en rendre compte. Choisir de bouger les bras et les jambes, dans la limite de ce qu'offre la chair qui m'abrite, cela fait-il de ce que j'appelle Moi un être libre et conscient ? Je ne peux savoir ce que j'ignore, et j'imagine alors que d'autres possibilités du réel sont envisageables, en me basant sur des expériences passées ou j'avais l'impression de toucher du bout des doigts l'infini. Mais l'imaginaire dans lequel je projette mes désirs m'enferme dans une sphère quasi-immatérielle puisque ces mondes de rêves dans lesquels je vis ne sont sur le plan physique que des influx nerveux.
Constatant que tout ce que je croyais être n'est en fait rien de vraiment tangible, je m'éprends du bourdon, et pour m'en défaire j'aimerais butiner une ou deux trois fleures du jardin d'Eden. Puisque tout ce que je croyais, n'était que croyances, tout me semble à la fois si simple, et si compliqué. Tout ce qu'il me reste est un besoin de réconfort. Comme un bourdon je cherche à me loger entre les tendres pétales, qu'elle qu'en soit leur réalité, d'une amante ou d'une autre, aux parfums envoûtants, mystérieux, mais chaque fois différents.
Moi qui croyait me défaire des désirs de la chair à travers la réflexion, perdu dans l'infinité entre les miroirs de l'esprit, le vent froid du néant ainsi créé m'entraîne à souffler sur les braises en mon envie.