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article sur les feuilles de coca 1 ere et deuxième parties

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion PSYCHOCRACK
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PSYCHOCRACK

Mikrane
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10/1/07
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salut, j'ai pondue un article explicatif sur les feuilles de coca, il n'est pas finie , ça été crées avec dropbox  je vous met la 1er partie qui parle que de botanique , les autres parties parleront d'autre aspect. 

les sources sont cité après chaque texte.

je reviens bientot avec la suite!

c'est ici:

les feuilles de coca

introduction

tout est poison et rien n’est sans poison, la dose seul fait que quelques chose n’est pas un poison

http://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-98117.php

connais toi toi même et tu connaitras l’univers et les dieux

Devise de socrate : Inscription sur le seuil du temple de Delphes, attribuée à Socrate 
http://dicocitations.lemonde.fr/citation_auteur_ajout/15097.php

Une règle absolue,  « ne jamais manger une plante que l'on ne connaît pas.
http://aupetitcolibri.free.fr/Plantes/Gastronomie_sauvage.html

je dirais même plus: ne jamais comsomer une partie d'une plante que l'on ne connais pas.

La coke faut pas toucher c'est de la merde. J'ai essayer moi même de la battre. On peut pas la battre. Alors elle devient, quand on la connaît, elle devient un compagnon qu'on touche pas. Je suis allergique à la coke, c'est très simple….
JCVD :D

avertissement
 
Ce texte, est une sélection condensée d’informations  sur les feuilles de coca. c’est donc un résumé des connaissance sur le sujet,  trouvé sur le clear web, dans des livres, souvent en langue étrangère et traduite en français.
 je ne prétends pas détenir la vérité absolue, il se peut qu’il y ait des erreurs de traduction ou une traduction incomplète, certaines informations sont contradictoire.
J’ai volontairement sauté 2 sujets importants, d’abord l’histoire, car elle est très riche trop riche pour en faire un condenser.
Puis les extractions avec d’autres solvants que l’eau chaude ou la salive.



 
Identification et classification botanique des plantes sources de feuilles de coca
 



 Le mot coca fait référence à plusieurs plantes spécifiques, cultivées ou non,  de la famille des Erythroxylacées plus précisément à leurs feuilles, qui constituent un stimulant naturel lorsqu’elles sont «mâchées» ou infusées comme du thé.

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca
 

La coca fait partie des quatre plantes cultivées de la famille des Erythroxylacées,  les Erythroxylacées sont une famille d'arbres et d'arbustes à fleurs comprenant 4 genres et environ 242 espèces .  Les quatre genres sont Aneulophus, Erythroxylum, Nectaropetalum et Pinacopodium.

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Coca



Il existe douze espèces et variétés principales d'E. Coca. Deux sous-espèces, Erythroxylum coca var coca et Erythroxylum coca var. ipadu, sont presque impossibles à distinguer phénotypiquement. Une espèce apparentée, erytroxylum novogranatense a deux sous-espèces, erytroxylum novogranatense var novogranatense et E novogranatense var truxillense, qui sont phénotypiquement similaires, mais morphologiquement distinguables. (C’est-à-dire qu’ils ont un aspect différent, mais partagent les mêmes variations de génotype

Parmi les espèces de coca, 20 variétés incluent la cocaïne dans le total des alcaloïdes, mais seules quelques espèces de coca, principalement erythroxylum coca et du erythroxylum novogranatense, donnent généralement suffisamment d’alcaloïde pour justifier une culture commerciale.les autres espèces contiennent des niveaux relativement faibles d'alcaloïde de cocaïne et ne sont par conséquent pas cultivées. Cependant, il est clair que certaines espèces de coca sauvage n'ont pas encore été exploitées, par exemple deux espèces de coca sauvages du Venezuela, Erythroxylum recurrens et Erythroxylum steyermarkii, ont étés découvertes en 1982 et contiennent des niveaux de cocaïne comparables à ceux des 2 espèces de coca cultivées. 

https://drugs-forum.com/wiki/Forms_and_pharmacology_of_Coca
 
 
parmi le genre Erythroxylum ,les plantes cultivé proviennent de 4 taxons:

Erythroxylum coca. variété; coca
Erythroxylum coca variété: ipadu
Erythroxylum novogranatense. variété: novogranatense
Erythroxylum novogranatense. variété: Truxillense
 


Variétés résistantes a l’herbicide glyphosate

 
La Boliviana negra ou Supercoca est une nouvelle variété de coca (Erythroxylum coca) résistante au glyphosate, substance active d'un herbicide connu commercialement sous le nom de “Roundup”.

Épandage aérien

À la suite de l'utilisation massive et durable de l'herbicide Roundup (produit par Monsanto) dans l'importante campagne pour l'éradication de la coca en Colombie, campagne connue sous le nom Plan Colombie, une nouvelle souche de coca s'est développée en Amérique du sud.
L'épandage aérien d'herbicides est mené par les gouvernements de la Colombie et du Pérou avec le soutien financier de l'armée des États-Unis d'Amérique. 20 % des fonds du Plan Colombie servent à maintenir une flotte d'avions qui font des sorties quasi quotidiennes dans la campagne colombienne.
La pulvérisation de glyphosate servirait à la fois à renforcer la croissance de la Boliviana negra en éliminant les mauvaises herbes non résistantes qui l'entourent, et aurait eu aussi comme conséquence de créer des cultivars résistants au glyphosate.
Résistance aux herbicides

La résistance aux herbicides de cette souche a au moins trois explications possibles :

-Soit elle est apparue par hasard ;
-Soit elle est issue d'une sélection méthodique et durable de plants résistants au glyphosate, plants échangés ensuite par les cultivateurs de coca entre eux ;
-Soit par une modification génétique de cette plante, en laboratoire. Ce qui suppose l'intervention de généticiens compétents en matière de transgenèse.
En 1996, une variété OGM brevetée de soja« Roundup Ready » , résistant au glyphosate, a été commercialisée par la société Monsanto, ce qui prouve que cela est possible, et que des plants ou semences de coca aurait pu subir un traitement analogue.
Mais Joshua Davis n'a trouvé aucune preuve de la présence de la protéine CP4 EPSPS, une protéine produite par le soja Roundup Ready, dans cette nouvelle variété de coca, ce qui suggère selon lui que Boliviana negra n'a pas été créée dans un laboratoire, mais résulte d'une sélection d'une mutation résistante (on a trouvé dans les champs d'autres espèces de végétaux rendus résistants au Roundup, probablement à la suite d'une exposition répétée à des traitements (sélection naturelle). La même méthode est employée pour obtenir des plantes non transgéniques résistantes à certains herbicides, comme pour un maïs devenu insensible à la cycloxydime.

Popularité

La nouvelle souche est multipliée à l'aide de boutures : les cultivateurs prélèvent des tiges puis les vendent. Certains d'entre eux se feraient colporteurs et diffuseraient plus largement cette sélection.
La popularité croissante de Boliviana negra parmi les cultivateurs pourrait avoir de graves répercussions sur la guerre américaine contre la drogue mais la question n'est guère soulevée tant les enjeux financiers sont importants pour les gouvernements bénéficiant de fonds provenant des États-Unis.

désherbage gratuit

Paradoxalement, les cultivateurs, qui utilisent pourtant cette nouvelle souche, reçoivent le désherbage gratuitement de la part du gouvernement américain

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boliviana_negra



Confusion entre 2 espèces de feuilles de coca
 
En faisant moi-même des recherche sur internet, je me suis aperçu que certaines photos ou de vielles gravures (dessins) désignant un erythroxylum coca, était souvent des movogranatense et inversement, donc au début de mes recherche j’ai pas mal galéré surtout que j’avais récupéré un plant d’ erytroxylum coca var inconnue qui me paraissait tres résistant à la sècheresse de l’air.

Comme avec cette gravure issue de Wikimédia:

Erythroxylum_coca_-_K%C3%B6hler%E2%80%93s_Medizinal-Pflanzen-204.jpg


https://upload.wikimedia.org/wikipe...öhler–s_Medizinal-Pflanzen-204.jpg?uselang=fr


quelques expliquations s’impose:

L’histoire taxonomique des plantes connues sous le nom de 'coca' est complexe. Au cours de la période 1860-1910, les botanistes, les horticulteurs et les pharmaciens s'intéressèrent de plus en plus aux variétés de coca alors connues en culture. Un débat sur l’identité correcte des cocas cultivées s’ensuit, qui se poursuit aujourd’hui. Au cours de la dernière partie du 19e siècle et du début du 20e siècle, plusieurs nouveaux taxons issus de la culture ont été décrits, ce qui compliquait considérablement la taxonomie. Les contributeurs notables ont été D. Morris à Kew, W. Burck à Bogor, HH Rusby à New York et OE Schulz à Berlin. Afin d'évaluer l'interaction complexe entre ces travailleurs, il est nécessaire d'examiner le problème de manière chronologique. Deux espèces de coca commercialisées sont maintenant reconnues: Erythroxylutn coca Lam. et Erythroxylutn nooogranatense (Morris) Hieron., dont chacun a une variété distincte en culture: E. coca var. ipadu Plowman et E. novogranatense var. Truxillense (Rusby) Ploughman, respectivement.
https://academic.oup.com/botlinnean/article-abstract/84/4/329/2665980?redirectedFrom=PDF

Si les premiers botanistes pensaient que toutes les plantes de coca cultivées appartenaient à la même espèce (erythroxylum coca), nous savons désormais que deux espèces ont été domestiquées : Erythroxylum coca Lam. et Erythroxylum novogranatense (Morris) Hieron. Ces deux espèces ont chacune deux variétés distinctes : Erythroxylum coca Lam. var. coca et Erythroxylum coca var. Ipadu, pour la première espèce ; Erythroxylum novogranatense  var. novogranatense et Erythroxylum novogranatense var. truxillense,  pour la seconde.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coca
Erythroxylum novogranatense a été identifié à l'origine comme étant Erythroxylum coca , a ensuite été décrit comme une variété et a finalement été reconnu comme étant sa propre espèce.
 
https://en.wikipedia.org/wiki/Erythroxylum_novogranatense

Identification des différent taxons cultivés
un document au forma PDF qui démontre clairement, avec analyse ADN à l’appui,comment reconnaitre les différences morphologiques des feuilles entre les différentes espèces et variétés,  la photo des feuilles en page 3 dans le document PDF est claire  :

 https://pubag.nal.usda.gov/download/48790/PDF


cette photo aussi montre page 244(parcourir le pdf) :

 https://www.researchgate.net/public...Coca_Leaves_in_the_Peruvian_central_highlands



 description de la morphologie de la feuille des 4 taxons de plantes cultivées

Même pour un expert, il n’est pas facile de faire la distinction entre les différentes variétés de coca. L’un des moyens d’identifier la variété est de regarder les feuilles. Les deux variétés d' E. Coca ( E. Coca var. Coca et E. Coca var. Ipadu) ont des feuilles de forme largement elliptiques. La feuille de la variété Ipadu a un sommet arrondi alors que celle de la variété Coca est plus pointue. La feuille de la variété Coca est grande, épaisse et de couleur vert foncé. La feuille de E. Novogranatense , variété Novogranatense, est vert pâle avec un sommet arrondi. Elle est un peu plus étroite et plus fine que la feuille de la variété E. coca Ipadu et de la variété Coca. E. Novogranatense , la variété Truxillense ressemble beaucoup à la variété Novogranatense, à la différence qu’elle ne possède pas de lignes parallèles à la nervure centrale de la feuille qui sont caractéristiques de nombreuses variétés de coca.

http://www.angelfire.com/planet/dbotany/differences.htm
 
plantes « substitues » aux feuilles de coca cultivées
voici des noms latins de plantes identifiées dans le livre « encyclopédia of psychoactive plants » comme « substitue » aux feuilles de coca, ce sont les feuilles de ces plantes qui sont utilisées :


nom latin, nom local, partie de la plante 

Chenopodium arequipensis (pariente de la coquilla,coquilla.) feuilles
Cordia nodosa  (tabaco chuncho),feuilles
Couma macrocarypa (Sorva, Juansoco),feuilles
Cydonia oblonga (Membrillo, quitte),feuilles
Dodonea viscosa,feuilles
Erythroxylum acuminatum (Coca de mono),feuilles
Erythroxylum cataractarum (Coca de pescado),feuilles
Erythroxylum finbriatum (coca brava),feuilles
Erythroxylum gracilipes,feuilles
Erythroxylum macrophyllum (coca brava),feuilles
Lacmellea spp (2 èspèces) :
Lacmellea lactescens,feuilles
Lacmellea cf. peruviana,feuilles
Rosa sp. (rosa),feuilles
Sonchus oleraceus (wirikocha),feuilles
Stylogyme amplifolia (coca sylvestre, jipina coca),feuilles
Urmenetea atacamensis (coquilla, coca del suri),feuilles
Werneria dactylophylla,feuilles

https://visonaryplants.wordpress.com/2012/03/24/coca-quiding-additives-and-substitutes/


 

composition chimique des feuilles de coca

attention informations à prendre avec des pincette, car on ne sais pas de quel coca cultiver proviennent les feuilles!


L'ingrédient pharmacologique actif le plus connu de la coca est l’ alcaloïde cocaïne , que l'on trouve en une quantité d'environ 0,2% dans les feuilles de coca fraîches, mais qui peut dans certains cas atteindre 1% à 1,5%. La concentration moyenne de cocaïne des espèces cultivées serait de 0,8%. Cependant, cette concentration varie en fonction des espèces, des zones de culture, des dates de récolte et des conditions externes telles que l'hygrométrie et l'altitude, un emplacement plus sec augmente généralement la concentration générale d'alcaloïdes. bien que cela dépend vraiment de l'espèce végétale. 

La coca javanaise (java contient de fortes concentrations (1,5 à 2,5%) de dérivés de l’ecgonine, tels que la benzoyl-ecgonine, la méthylecgonine plutôt que la cocaïne. 
En plus de la cocaïne elle-même, la feuille de coca contient un certain nombre d'autres alcaloïdes liés à la cocaïne, notamment le méthylécgonine cinnamate (alcaloïde tropane également connu sous le nom de cinnamoylcocaïne), Benzoylecgonine (métabolite de la cocaïne), Truxilline, Hydroxytropacocaine, Tropacocaine, Ecgonine (métabolite) pyrrolidine alcaloïde), Dihydrocuscohygrine. 

Bien que les feuilles de coca ne soient pas consommées en tant que telles, leur utilisation constitue également un complément nutritionnel, source de vitamines et de minéraux, ce qui en fait un atout important dans l’alimentation des Andes, en particulier dans les zones rurales les plus pauvres. Les «préparations à mâcher» ou à boire préparées à base de feuilles de coca apportent des doses respectables de vitamines A, C, B et E, ainsi que de phosphore, fer, potassium, magnésium, calcium et protéines, ainsi que d’antioxydants. 

Voici une analyse chimique de 100g de feuilles de coca( espèce et variété inconnue) :

Azote 20,06 mg 
Alcaloïdes non volatiles 0,70 mg 
Graisse 3,68 mg 
Les glucides 47,50 mg 
Bêta-carotène 9,40 mg 
Alpha carotène 2,76 mg 
Vitamine C 6,47 mg 
Vitamine E 40,17 mg 
Thiamine (vitamine B1) 0,73 mg 
Riboflavine (vitamine B2) 0,88 mg 
Niacine 8,37 mg 
Calcium 997,62 mg 
Phosphate 412,67 mg 
Potassium 1739,33 mg 
Magnésium 299,30 mg 
Sodium 39,41 mg 
Aluminium 17,39 mg 
Baryum 6,18 mg 
Le fer 136,64 mg 
Strontium 12,02 mg 
Bore 6,75 mg 
Cuivre 1,22 mg 
Zinc 2,21 mg 
Manganèse 9,15 mg 
Chrome 0,12 mg

https://drugs-forum.com/wiki/Forms_and_pharmacology_of_Coca


Alcaloïdes rapportés dans la coca

- Cocaïne ( stimulant du SNC et inhibiteur euphorisant de la recapture de la dopamine , anesthésique local) 

- Ecgonine (métabolite et précurseur de la cocaïne, agit sur le métabolisme des glucides) 

- La pectine (un hétérosaccharide dérivé de la paroi cellulaire de la coca, adoucissant de la bouche qui favorise les maux de gorge, anti-diarrhée

- la papaïne (protéase de la cystéine, utile pour renforcer les anticorps, blanchissant les dents et remède en décomposant les toxines protéiques du venin) 

- Hygrine (alcaloïde pyrrolidine, stimule les glandes salivaires) 

- nicotine 

- Globuline (l'un des deux types de protéines sériques, l'autre étant l'albumine, qui joue un rôle en immunologie en inhibant certaines protéases du sang) 

- Pyridine (composé organique aromatique hétérocyclique, stimule la circulation et l'oxygénation du cerveau) 

- la quinoléine (composé organique aromatique hétérocyclique aux qualités conservatrice et désinfectante, équilibre le calcium et le phosphore) 

- Coniine (neurotoxine, anesthésique local) 

- Cocamine (anesthésique, analgésique) 

- La réserpine (alcaloïde indole doté de qualités antipsychotiques, antidépressives et antihypertensives, bloque l’absorption (et le stockage) de la noradrénaline et de la dopamine dans les vésicules synaptiques en inhibant les transporteurs vésiculaires de monoamine et diminue la pression artérielle) 

- Benzoine (effet cicatrisant pour la peau) 

- Inuline (oligosaccharides naturels, c’est-à-dire plusieurs sucres simples liés entre eux, qui augmentent l’absorption du calcium et éventuellement du magnésium, tout en favorisant les bactéries intestinales, et donc un prébiotique efficace, stimulant la production d’immunoglobine) 

- Atropine (alcaloïde tropane, qui abaisse l'activité de repos et de digestion de tous les muscles et glandes régulés par le système nerveux parasympathique)


https://drugs-forum.com/wiki/Forms_and_pharmacology_of_Coca


 Les variétés cultivées d’Erythroxylum coca var. coca, E. coca var. ipadu, E. novogranatense var. novogranatense et E. novogranatense var. truxillense contient 18 alcaloïdes, identifiés à ce jour, appartenant aux tropanes, pyrrolidines et pyridines, avec la cocaïne comme principal alcaloïde. L'activité biologique des alcaloïdes suivants a été rapportée dans la littérature: cocaïne, cinnamoylcocaïne, benzoylecgonine, méthylécgonine, pseudotropine, benzoyltropine, tropacocaïne, alpha et béta-truxilline, hygrine, hygrine, cuscohygrine et nicotine. L'activité biologique de la cocaïne et de la nicotine n'est pas examinée ici, car elle est traitée ailleurs dans la littérature. On ne sait pratiquement rien sur l'activité biologique des autres alcaloïdes présents dans les quatre variétés mentionnées. 
https://eurekamag.com/research/001/307/001307629.php


https://eurekamag.com/pdf/001/001307629.pdf


mais sur le site du musées de la coca à La Paz en Bolivie, il est écrit:

L'arbuste Coca (Erythroxylon Coca), une plante originaire des Andes, contient, en plus du fameux alcaloïde de la cocaïne, une douzaine d'autres alcaloïdes, selon des recherches menées par l'Université de Harvard:
«Les feuilles de coca peuvent toutefois contenir de 0,25 à 2,25% d'alcaloïdes toxiques, notamment de benzoylecgonine, de benzoyltropine, de cinnamyl-cocaïne, de cocaïne, de cuscohygrine, de dihydroxy tropane, d'hygrine, d'Ygroline, de méthylcocaïne, de méthylcocaïne, de méthylcgcaïne, de nicotine, de nicotine et de coca). . (Livrets de Harvard)

L’Institut bolivien d’études de haute altitude (IBBA) affirme n'avoir trouvé que quatre alcaloïdes : la cocaïne, la norcocaïne et ses dérivés cis- et trans-cinnamyl cocaïne. Les alcaloïdes restants trouvés par Harvard seraient probablement des substances produites au cours du processus d'analyse chimique en raison des techniques utilisées. La feuille de coca contient également beaucoup d' éléments nutritifs .
texte provennat du livre: “Cocaine the legend” par JORGE HURTADO Gumucio (la légende de la coca, traduction française du livre aux éditions du lézard)


http://www.cocamuseum.com/composition-of-the-coca-leaves/


Contenu en cocaïne des différent taxons
 

Une étude approfondie a montré que la teneur en cocaïne dans les feuilles d’Erythroxylum coca var.coca (30 échantillons) variait de 0,23 à 0,96%, avec une moyenne de 0,63%, tandis que la teneur en cocaïne d’Erythroxylum coca var ipadu ( 6 échantillons) était inférieur: 0,11-0,41%, avec une moyenne de 0,25%.

E.novogranatense var.novogranatense (3 échantillons) contenait 0,55 à 0,93% de cocaïne, avec une moyenne de 0,77% et Erythroxylum novogranatense var. truxillense (14 échantillons) 0,42-1,02%, avec une moyenne de 0,72%.

http://www.angelfire.com/planet/dbotany/novoguide.htm



la suite est encore plus mieux, je posterais la suite dans quelques temps, à bientot!
 
voila la 2 ème partie, et c'est pas fini!


Mode de consommation


Parties utilisées:

Feuilles séchées uniquement ?

Les feuilles doivent être séchées, (“roasted”) (“grillées” en anglais dans le texte) avant de pouvoir être utilisées
si non elles ne produiront pas l'effet recherché
Source : le livre en anglais : the encyclopedia of psychoactive plants, pharmacologies and its applications

Mais une autre source plus récente dit « Les feuilles de coca fraîchement cueillies sont plus concentrées dans les alcaloïdes »

et aussi:
Les feuilles de coca entières, fraîches ou fraîchement séchées sont conservées dans une pochette tissée ou un simple sac en plastique.

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


infusion


“L'autre façon bien connue d'utiliser le coca est de boire des infusions à base de feuilles de coca, soit avec des feuilles de coca fraîches, soit avec des sachets de thé de feuilles de coca moulus (connus sous le nom de "mate de coca"). Le goût végétal est en fait assez proche du “sencha”,  le thé vert japonais.
Les effets de telles infusions de coca sont très faibles comparés à la "mastication" du coca, comparable au thé vert fort, avec un léger soulagement de la fatigue. Il n'y a pas d'effet anesthésiant dans la bouche. Cependant, malgré sa faible stimulation, la consommation de thé de coca est très populaire, car elle est savoureuse, riche en vitamines et en nutriments, et les alcaloïdes de la coca agissent sur les problèmes de tension artérielle, soulageant ainsi efficacement les maux de tête et autres symptômes du mal de l’altitude et l’ inconfort gastro-intestinal.”


https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


La “farine” de coca (des feuilles finement réduites en poudre) peut aussi être passée dans une machine à café, la concentration du breuvage n’en sera que plus forte. Le maté est généralement offert aux touristes au lieu de la chique car ses effets sont moins puissants.

http://sarahfrey1.wixsite.com/cocacontroverse/techniques-de-consommation


témoignage d’absorbtion de feuilles en infusion:

“ff4life” à écris:
Absorption par la voie digestive : Je commence par mélanger une demi-cuillère à café de poudre de coca avec de l'eau chaude et un peu de sucralose pour préparer un thé. Je bois doucement ma préparation, mais ne remarque pas spécialement grand-chose sur le plan physiologique/psychologique une heure après l'ingestion, sauf peut-être une légère sensation d'éveil, mais qui peut tout autant relever d'un effet placebo. La dose utilisée n'était pas forcément très élevée non plus. Une heure après, je décide d'expérimenter une autre méthode.

https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?pid=397916#p397916


Chique de feuilles séchées « mastication »

Le mot mâcher est en fait incorrect car les feuilles ne sont pas mâchées, ni mastiquées, mais plutôt laissées à macérer dans la bouche, la seule action possible étant de presser ou de sucer occasionnellement la boule de feuilles de coca humidifier. Mais comme le terme «mâcher» est si couramment utilisé, nous l’utiliserons ici aussi, mais avec des guillemets pour souligner son inexactitude.

Les feuilles sont trier
" (Concernant le choix des feuilles, ces dernière doivent être de couleur vert foncé, souples et avoir un aspect légèrement cireux) »

http://sarahfrey1.wixsite.com/cocacontroverse/techniques-de-consommation


et dépouillées des veines principale afin d'éviter tout traumatisme des parties dures de la feuille avec les muqueuses de la bouche. Ils forment l’ "acullico”( l’acullico est une pratique sociale, rituelle et médicinale dans laquelle un petit “bol” de coca est placé dans la bouche entre le joue et la mâchoire source: https://es.wikipedia.org/wiki/Acullico )., la boullette/chique de feuilles de coca  ,qui est placée dans la bouche.

Une gorgée de « jus » de feuilles de coca est d'abord préparée avec une douce action de mastication afin que les membranes des cellules végétales soient ouvertes et humidifié de salive.
Cela forme la bouchée de feuilles de coca en une petite boule, une boule en forme de chique, qui est placée entre les gencives et l’intérieur de la joue
Le bol de feuilles de coca est ensuite placé entre la gomme et la doublure de la joue,
juste en dessous de la sortie du canal excréteur de la glande salivaire.
À partir de ce moment, les feuilles de coca resteront à cet endroit et ne seront pas en contact avec les dents mais avec les gencives et les muqueuses des joues, parfois pressées par la compression et sucées.
Le processus est en fait une forme d'extraction incorpore (à l’intérieur du corps), buccale.
Au bout de 10 à 15 minutes, lorsque les feuilles de coca sont bien humidifiées, la “chique” est prête, le “mâcheur” de coca ajoute un agent alcalin. Cette substance alcaline adoucira le goût amer de la feuille et rendra la salive plus basique, extrayant ainsi les alcaloïdes de la feuille de coca. La “chique” n'est pas efficace avant l'ajout de l'alcali, ce qui est une étape cruciale, car la salive non basifiée ne tire pas les alcaloïdes des feuilles de coca.
Après avoir ajouté l'agent alcalin, la salive est ensuite maintenue dans la bouche, se remplissant d'alcaloïdes absorbés par la muqueuse buccale et pénétrant dans la circulation sanguine.

Cet agent alcalin (alcali), traditionnellement appelé "llipta), dans la plupart des cas est constitué de cendres végétales*, telles que des tiges de plantain ou de quinoa brûlées, mais également de coquillages, de charbon d’écorces de certains arbres. L’alcali peut également être fabriqué en brûlant du calcaire pour former une pâte de chaux vive non diluée (info à verifier). Dans les zones plus urbaines, du bicarbonate de sodium est utilisé . L'alcalin ajouté a généralement un goût salé, mais certains agents alcalins sont vendus aromatisés, ce qui ajoute un goût spécifique à l'expérience de la mastication, comme le "lejia dulce", l'une des bases les plus répandues dans la région de La Paz en Bolivie. est fabriqué à partir de cendre de quinoa brûlée mélangée à de l’anis et du sucre de canne, formant un mastic noir et doux au goût de réglisse doux et agréable. On peut également utiliser de la pâte calcaire telle que celle utilisée dans les traditions de mastication du bétel en Inde et en Asie du Sud-Est.

L'ajout de l'agent alcalin (alcali) permet aux utilisateurs de contrôler quelque peu les effets de la chique de coca   plus (+++) d’alcali augmenterais les effets stimulants psychomoteurs, tandis que moins affectera la vigilance mentale.,
L’ajout d’un alcali pourrait à première vue sembler contre-productif, car il convertit la cocaïne en une forme à base libre insoluble dans l’eau. Cependant, la salive du mâcheur est conservée dans la bouche, ce qui permet à la cocaïne à base libre d'être absorbée à travers la muqueuse buccale muccosa de la bouche, lipophiles, qui contourne l'estomac et le système digestif. (fin du texte intraduisible le voila en verssion original: Yet the chewer's saliva is kept in the mouth, allowing the freebase cocaine to be absorbed through the mouth's buccol muccosa membrane, which are lipophilic, bypassing the stomach and digestive system.)

Quelques minutes après l'ajout de l'agent alcalin, on peut ressentir un effet anesthésique intense sur la muqueuse en contact avec la “chique”, ainsi que sur la muqueuse des joues, la langue et éventuellement sur la gorge lors de l'ingestion de salive similaire à celle de la novocaïne L'ingestion du jus exerce également un effet anesthésique sur la gorge, le tractus intestinal inférieur et au niveau systémique.

15 à 20 minute Après avoir mis la lipta, les alcaloïdes de base libre de la coca sont absorbés dans le sang par la muqueuse buccale .
Les effets de la coca sont puissants dès le début, mais diminuent progressivement, de sorte que l'apport est généralement augmenté lentement pour maintenir l'effet. Les feuilles de coca sont généralement conservées dans la bouche pendant 45 minutes à une heure, l'effet anesthésiant indique si les feuilles de coca sont encore actives ou non.

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


Chique de sachet de tisane («maté coca»)


En guise de remarque, les sachets de thé « mate de coca » peuvent également être mâchés, une tradition plus urbaine et occidentale. Comme la feuille de coca est déjà broyée, cette méthode est plus efficace que de «mâcher» des feuilles de coca entières. En règle générale, 3 à 8 sachets de thé sont ouverts et une pincée de bicarbonate de sodium est introduite dans chaque sac. Les sachets sont ensuite fermés avec de la salive, humidifiés avec un peu d'eau et / ou placés dans la bouche, formant ainsi un bolus de papier coca / sachet à thé, et utilisés comme des feuilles de coca ordinaires. La salive reste dans la bouche et après 15 minutes, on ressent des effets engourdissant, comme on le ferait avec des feuilles de coca entières. Pourtant, cette méthode est en réalité plus efficace que de "mâcher" des feuilles de coca entières, car le déchiquetage des feuilles de coca renforce l'efficacité de l'extraction buccale et parce que les feuilles de coca sont moins volumineuses, ce qui permet à l'utilisateur de "mastiquer" les quantités rapportées de 10 grammes des feuilles de coca, comme ce n’est en fait pas souvent le cas des feuilles de coca entières.


https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca

attention la mastication de sachet de tisane de coca peut etre un peu douloureuse, cela viens du fait que les feuilles sont broyer grossièrement avec les nervure du milieux, pour éviter ça, broyez les feuilles le plus finement possible avec une machine à moudre le café.

https://drugs-forum.com/threads/making-of-patu.76706/


Chique de poudre de feuilles

D'autres traditions de mastication incluent l'utilisation de poudre de feuille de coca, déjà mélangée à un produit basique, que l'on trouve principalement plus loin des zones de culture andines, notamment dans la forêt amazonienne, où Erythroxylum coca var ipadu coca est utilisé.

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


témoignages de “mastication” de “farine” (poudre tres fine) de coca:

“Yaba” à écris:

« J'arrive un peu a la bourre, mais les feuilles de Coca c'est loin d'être de la daube, j'en ai déboîtés plusieurs kilos et j'ai eu des rush super violent des fois (a me coucher avec 20mg de valium tellement ça m'envoyé)
Le truc c'est qu'il faut prendre la poudre et pas les feuilles qui sont moins efficaces, mélanger au bicarbonate de soude pour mieux l'activée dans la salive, c'est technique et degeu au début, après on s'habitue vite, une bonne grosse cuillère sur un côté de la joue, redrop toute les 40min et t'es partit toute la nuit a parler. »

http://www.psychonaut.fr/thread-30550-post-568269.html#pid568269


“ff4life” à écris:

« Absorption par la muqueuse buccale : Je mélange cette fois-ci une bonne cuillère à café de poudre de coca avec une petite quantité de bicarbonate de soude dans un petit contenant en verre. Je place la solution sous ma langue et laisse "mijoter" le tout dans ma bouche, qui se met naturellement à secréter de la salive, tout en mélangeant l'ensemble de manière à ce que la mixture   entre en contact avec toutes les parties. Le goût, comme on s'en doute, n'est pas particulièrement bon, mais je fais avec. Au bout d'une dizaine de minutes, ma bouche (langue, gencives, rebord des lèvres) devient complètement engourdie sous l'effet anesthésiant de la plante : le processus d'extraction des alcaloïdes a commencé. Je continue à faire macérer le mélange. Sur le plan physiologique, une sensation d'énergie commence à se manifester. De l'énergie assurément "propre", qui n'a rien de comparable avec ce qu'on pourrait ressentir avec certains stimulants synthétiques comme les pyrovalérones (a-PHP, MD-PHP) ou encore certaines cathinones (NEH, NEP). Il y a manifestement une action cardiovasculaire (augmentation du rythme cardiaque à 90/100 battements par minutes) ainsi qu'une action vasoconstrictrice (sensation de "mains froides" et pression artérielle systolique à 138, pas d'augmentation substantielle pour la diastolique), mais AUCUNE sensation de gêne, d'oppression, d'anxiété ou d'inconfort comme on peut le ressentir avec les autres produits évoqués précédemment. Je constate également une très légère mydriase. Sur le plan psychologique, l'énergie s'accompagne d'une amélioration marquée de l'humeur, de la motivation, bref l'envie de "faire" quelque chose. Il y a aussi une hausse notoire de la concentration et un effet anorexigène (coupe-faim). L'effet va durer une petite heure et s'estomper progressivement, en douceur, sans descente particulière. Je le répète, la sensation est très naturelle, pas forcée, éventuellement comparable à 300/400 milligrammes de caféine (en fonction de la tolérance de chacun) avec un côté plus euphorique. L'effet anesthésiant disparaît lui aussi progressivement, et au bout de quelques heures on revient à la normale.

Pour conclure, je suis globalement satisfait de l'expérience, mais vu la technique requise pour extraire les alcaloïdes (faire macérer un liquide vert visqueux dans la bouche, sans pouvoir parler, pendant au moins 15 à 20 minutes), il est évident que ce n’est pas forcément un truc à utiliser en public, en soirée ou avec des amis, mais plutôt dans un cadre personnel (maison ou éventuellement boulot), histoire de se donner un petit coup de fouet. »

https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?pid=397916#p397916

La règle clé / souvent non respectée de la mastication du coca consiste à garder la salive dans la bouche le plus longtemps possible.

https://drugs-forum.com/threads/coca-tea-and-bakingsoda.79600/


Additifs pour la “mastication” de la coca*


le mieux est d’utiliser du bicarbonate de soude (ou bicarbonate de sodium) de qualité alimentaire, plutôt que de la llipta.

, avec le bicarbonate le goût est meilleur, c'est sûr, facile à utiliser, pas cher et efficace et plus facilement disponible comparé à la llipta .

au contraire, la llipta noircie les dents, brulle parfois les muqueuses de la bouche, est soupsconné d’être cancerigènne.

https://drugs-forum.com/threads/llipta-or-sodium-bicarbonate.71174/



selon l’agent alcalin et sa quantité utiliser , les effet seront probablement différent.

plantes noms latin ,(nom local), partie utiliser, forme utiliser.



Abrus precatorius - Feuilles séchées - Poudre
Amaranthus épèces (ataco, aromo) - parties aeriennes sans racines - cendres
Aristeguietia (Eupatorium) discolor (isphinhuy) - parties aeriennes - cendres
Astrocaryum munbaca (rui-re-go palm) - Feuilles - cendres
Baccharis tricuneata (tayanqa) - feuillages - arôme
Brugmansia espèce (spp en anglais dans le texte) - Feuilles fraîches - morceaux de feuilles
Cactus (K'achilana),  - Chair de cactus - cendres
Capsicum èspèces  - fruits - poudre de piments rouges
Cecropia èspèce (yarumo trees) - feuilles fraîches - cendres
Cecropia palmata - feuilles - cendres
Cecropia ficifolia (wa-ko-bo-ta) - feuilles - cendres
Cecropia peltata - feuilles - cendres
Cecropia sciadophylla (guarumo, setico) - feuilles - cendres
Chelonanthus alatus - racine - poudre
Chenopodium ambrosioides - Plante entière - Cendres
Chenopodium hircinum (yuyo, quinoa, ch'api) - partie aerienne - Cendres
Chenopodium pallidicaule - Plante entière - Cendres
Chenopodium quinoa - Plante entière - cendres
Chenopodium éspèces (ajarilla, illincoma) - Herbage sans racines) - cendres
Cortaderia atacamensis (cortadera) - Fleurs - cendres
Costus amazonicus (na'-ka) - Feuilles - cendres
Costus erythrocoryne - Feuilles - cendres
Diplotropis maritiusii (ka-ma'-ma) - Feuilles - cendres
Distictella pulverulenta ("Vigne pour cendres de coca") - feuilles - cendres
Eupatorium sp (suytu suytu ) - parties ariennes - arôme
Helianthus annuis (tournesol) - Pétales de fleurs - cendres
Heliconia éspèce . - racines - cendres
Ipomoea batatas (patate douce) - rhizome - farine
Iriartea exorrhiza (palmier paxiuba) - feuilles - cendres
Musa x paradisiacum (banane) - racines - cendres
Musa sapientum (banane) - feuilles - cendres
Musa spp (banane) - feuilles - cendres
Mussatia hyacinthina (chamairo) - écorce - morceaux d'écorce
Nicotiana tabacum (tabac) - feuilles - pâte, poudre
Octea opifera - fruits - cendres, poudre
Octea simulans - feuilles - cendres
Plumbago coerulea (asul fiaqchu) - herbe - cendres
Portulacca oleracea (verdolaga) - partie aérienne sans racines - cendres
Pourouma cecropiaefolia (curura, uva de monte) - feuilles - cendres
Protium heptaphyllum (breuzinho) - Résine - fumée (pour fumiger la coca)???
Puya weberbaueri (taynu) - fleurs séchées - cendres
Schinus molle - fruits - poivron rouge en poudre
Senecio sp. (chula chula ) - feuilles - morceaux de feuilles
Solanum topiro - graines - poudre
Solanum tuberosum (pomme de terre) - tubercule - farine
Stylogyne amplifolia - feuilles - cendres[ ?]
Styrax anthelminticum - écorce - cendres
Styrax spec. nov(???) - écorce - cendres
Suaeda aff divaricata (jume) -partie aerienne- cendres
Tachia guianesis - feuilles - poudre
Tachigalia cavipes - écorce - poudre
Tachigalia paniculata var. cornosa - feuilles - cendres
Theobroma cacao - fruits - cendres
Trichocereus pasacana - fleurs, fruits sans graines - cendres
Trichocereus épèces - fruits - cendres
Vernonia éspèces - fruits - cendres
Vicia faba - racines - cendres
Vochysia ferruginea - feuilles - poudre
Zea mays (maïs) - soie de maïs, tiges, épis - cendres

coquille de mollusques (annimaux)noms latin, partie utiliser, forme utiliser.:

melongena melongena-coquilles calcinées - cendres

stombus spp - coquilles calcinées-cendres
stombus galus
stombus gigas
stombus pugilis
stombus raninus

venus spp - coquilles calcinées - cendres

minéraux noms comun, , forme utiliser.:

argile - séché ou brulé

chaux- brullé (“chaux eteinte” *)

sole(en anglais: soil)- calcifère

stalactites /stalagmites - calcinés


autres aditifs - noms comun, , forme utiliser

farine de nanioc- amidon

bicarbonate de sodium - poudre tel quelle

sucre de melasse - saccharose - poudre tel quelle


Les cendres sont faites en prenant le feuillage,/les feuilles/la racine,  etc.  et en les mettant dans une casserole en métal ou en céramique et en les faisant cuire sur un feu sans eau ni rien et en les laissant se transformer en cendres.

sources: The Encyclopedia of Psychoactive Plants: Ethnopharmacology and Its Applications


manger

dans le contexte culturel sud-américain traditionnel du coca, le coca a de nombreuses utilisations, y compris celle de complement alimentaires, et encore plus vrai aujourd'hui avec l'expansion commerciale de produits contenant du coca :bonbons à la coca (“caramelos de coca”), chocolat à la coca, dentifrice a la coca, etc.

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


à propos des bombons à la coca

“Des "caramelos de coca" pour la prise en charge des cocaïnomanes ?

S'inspirant de la consommation traditionnelle de feuilles de coca dans les pays andins et de la constatation qu'une voie sublinguale évite par sa lenteur les risques de dépendance, le Dr Jorge Hurtado, conseiller scientifique du président bolivien, a élaboré des bonbons à la coca destinés à la prise en charge des cocaïnomanes.

Chez les usagers de cocaïne, on observe une certaine corrélation entre les modalités de consommation et les niveaux d’usage. Il semble que plus l’assimilation des alcaloïdes est lente, moins le centre du plaisir est stimulé et par conséquent plus l’usager reste maître de sa consommation. Ainsi, garder le contrôle serait moins difficile pour le sniffeur, très compromis pour l’injecteur et quasi impossible lorsque la cocaïne est fumée sous forme de crack (ou free-base). En machant la coca, les Andins bénéficient d’une assimilation lente, par la voie des muqueuses buccales. Le surdosage est impossible et les consommateurs ne développent pas de dépendance. Ces observations ont conduit le Dr Hurtado à imaginer d’utiliser la feuille de coca dans la prise en charge des cocaïnomanes.

Les usagers de cocaïne étant pour la plupart occidentaux, ils n’ont pas l’habitude de garder une boule de feuilles en bouche sans mastiquer. D’où l’idée de transformer la feuille pour leur en faciliter l’usage. C’est ainsi que sont nés les "caramelos de coca", littéralement "bonbons à la coca". Dosés à 12 mg environ de cocaïne, les bonbons permettent une libération lente des alcaloïdes. L’usager peut en prendre 6 à 12 par jour.”

attention source avec informations parfois douteuse: http://www.pistes.fr/swaps/45_81.htm


attention même si la cocaïne se libère lentement ce genre de bombons, est plutôt fort, sans tolérance à la cocaine et  autres stimulant!

 voici un témoignage:

kissthesky4 à écris “j ai aquis du mate de coca, plus des bombom, j ai pris un bombom, je l ai recracher au bout de 5 mn, mon coeur commencait a taper tres fort, je commencais a avoir des vertiges, et la peur de mourir, puis 15 mn apres je me suis senti motivé, je m occupe de mon pere, j ai pu faire le menage a fond, comme quand je tape, des cathinones, genre pentedrone ou a pvp, alors je sait pas quoi en penser”

http://www.psychonaut.fr/thread-30550.html

recette de puding au feuilles de coca

https://www.erowid.org/plants/coca/coca_recipe1.shtml


Fumer ou vaporiser

« Certaines publications anthropologiques ont également mentionné des méthodes alternatives consistant à fumer les feuilles de coca, mais il s'agit probablement d'un usage rituel, car il est difficile de comprendre comment les feuilles de coca fumées pourraient avoir une activité psychoactive, comme ceux qui ont expérimenté les feuilles fumées. ou vaporiser ont signalé que cela n’était pas effectif et indiqueraient que les feuilles sont soit mélangées à d’autres substances, soit préparées de manière à rendre cette utilisation possible.
Enfin, pour mémoire, les feuilles de coca sont en effet également transformées pour en extraire un alcaloïde sous sa forme HCl, appelée cocaïne, mais ce produit n'est plus de la coca… »

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


Dans les régions de jungle de haute altitude, le peuple autochtone yanesha utilise l'écorce d'une vigne appelée chamayra. Je n'ai pas encore réussi à trouver le nom latin. L'écorce que j'ai échantillonnée n'était que légèrement efficace, mais elle semblait aussi être plutôt vieille et sèche. La chamayra était très agréable à fumer en poudre et mélangée à de la feuille de coca. Je trouve la coca trop dure pour aimer fumer, mais la chamayra réduit la température de combustion, améliore la saveur et semble améliorer la délivrance des alcaloïdes , donnant un effet plus rapide que mâcher.

https://drugs-forum.com/threads/experiences-with-coca-and-combinations.266102/

dosages

dosages en tisanne

“ Le thé est souvent conditionné en portions individuelles sous forme de sachets contenant environ 1 g de matière végétale”

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2705900/

dosages en chique:

-En chique de feuille se sécher 8 à 10 gr car la bouche d’un etre humain ne peut en contenir plus
Source : le livre « La legende de la coca » aux editions du lezard (n’est plus édité)

-une autre source dit le contraire :  « On dit que cette masse pèse environ 8 à 10 grammes selon la plupart des sources, bien que ce soit  certainement faux, et aurait besoin d'être vérifié. En effet, les feuilles de coca entières sont assez volumineuses et leur poids réel est probablement surestimé.
En réalité, un gros paquet de 20 à 40 feuilles de coca séchées, ce qui semble être la quantité maximale qui convient à une bouche humaine, ne pèse pas plus de 3 grammes… »

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


Effet des feuilles de coca

attention, l’effet des feuilles de coca dépendra de la qualité de celle-ci, des feuilles tachées,jaunies, des feuilles trop sèche, des feuilles périmées, ne donneront que peut voir pas d’effet, beaucoup sont ceux qui se plaigne du manque d’effet voir forum psychonaut et forum psychoactifs.

sans agent alcalin pas d’effet non plus

de même qu’une tolérance à la cocaïne (même faible)snifer fumer et injecter ne donneras pas l’effet escompté


Effets de la coca sur l'organisme



Une fois la boule de coca bien formée et la chaux (ou le llijta) ajouté(e), il faudra attendre entre 15 et 20 minutes pour que les effets de la coca se manifestent.
La personne se sent alors plus alerte, et bénéficie d’une énergie accrue, sa perception est exacerbée et ses sens sont en ébullition. Ses facultés cérébrales sont optimisées et plus rapides. La coca procure un sentiment d’ouverture, de hauteur d’esprit qui explique son utilisation dans les cérémonies religieuses. Au niveau émotionnel, une stimulation générale est ressentie, des sentiments de légère euphorie, d’optimisme et de motivation sont rapportés par la plupart des consommateurs. Les besoins de l’organisme (faim, soif, sommeil) sont passent au second plan et sont remis à plus tard. Il est important de noter que lors des premières fois l’effet ressenti est plus fort en raison du manque d’habitude(tolérance), c’est pourquoi il faut augmenter progressivement les doses.
La consommation de coca, par ses effets permet donc de travailler plus longtemps tout en ressentant moins de difficultés.
En effet après des recherches scientifiques conjointes de la France et du Venezuela, ce n'est pas la capacité au travail qui est améliorée grâce à la coca mais la tolérance au travail.
On observe également une stimulation du système respiratoire : la fréquence respiratoire augmente, permettant ainsi une meilleure oxygénation du sang. On constate des effets se manifestant sur l'hémoglobine et l'agrégation plaquettaire, ces mêmes effets sont modérés quant à l'assimilation du glucose par l'organisme. (phrase à retraduire. En revanche, on ne constate aucune amélioration concernant l'assimilation quotidienne des nutriments.
Dans les Andes, les habitants doivent vivre et travailler à des altitudes avoisinant les 4000 mètres au-dessus du niveau de la mer où les concentrations en oxygène sont généralement faibles, or la coca est un complément efficace pour pallier à ce manque récurrent d'oxygène et le rendre supportable.
Les voyageurs boivent donc du maté de coca pour combattre le mal des montagnes (sorojche), principalement dans le but d'éviter l'Erythrocytose. C'est-à-dire une hausse de la concentration en globules rouges dans le sang entrainant une viscosité sanguine élevée et des problèmes de circulation sanguine. Ces symptômes, engendrés par l'organisme en raison du manque d'oxygène, sont associés à des risques de thrombose ( formation de caillots de sang obstruant une veine ou une artère) qui exposent la personne touchée au risque de déclarer une embolie pulmonaire, un infarctus du myocarde ou un AVC.
C'est l'observation des consommateurs chroniques qui renseigne le mieux sur les effets de la coca, par exemple il a été observé que ces derniers voient leurs taux de cholestérol diminuer, pour des raisons encore inconnues. Entres autres, la consommation de coca rend le processus de digestion plus rapide, favorise la cicatrisation et diminue les risques de développer des caries.
Le chercheur Cuiffardi a découvert qu'après être chiquée, la coca a libéré 80% du contenu de ses feuilles. Par opposition au processus d'extraction moderne, l'extraction par mastication permet d'assimiler la majorité voir l'ensemble des éléments présents au sein des feuilles de coca.


D'après l'article « Can coca leaves contribute to improving the nutritional status of the Andean population ? » datant de 2009, deux cuillers de “farine” de feuilles ne suffiraient qu'à satisfaire moins de 10% des besoins diététiques d'un écolier ou d'un adulte en termes de nutriments sujets aux carences. Par conséquent, lorsqu'elle est consommée en accord avec les quantités journalières recommandées, la coca ne peut pas être considérée comme un aliment, ses apport nutritionnels étant négligeables. Cependant, les conditions de vie extrêmes en altitude auxquelles sont soumises les populations rend pour eux indispensable la consommation des feuilles de coca, elle n'est de toute manière pas utilisée à des fins alimentaires mais pour améliorer les capacités respiratoires et protéger des dangers de l'altitude.

http://sarahfrey1.wixsite.com/cocac...t/2017/01/14/Effets-de-la-coca-sur-lorganisme





Effets de la coca


Cependant, les effets des feuilles de coca mâchées sont en réalité non seulement plus modérés, mais également bien distincts de ceux obtenus grâce à l'utilisation bien connue d'alcaloïde de cocaïne pure, sous forme de HCl, de base libre ou de pasta fumer . Cette caractéristique moins bien documentée de la coca est due à la fois à la composition chimique de la plante de coca et à son mode d'utilisation.
Bien que cela n'ait pas vraiment été étudié en détail, il est clair que la pharmacologie de la plante de coca joue un rôle dans la compensation des effets et minimise de manière négative la psychoactivité et l'aspect préjudiciable du principal constituant de la plante de coca, la cocaïne
Dans la méthode traditionnelle, les feuilles de coca sont dites "mâchées", terme incorrect désignant une extraction brute "incorpore" des coca-alcaloïdes, effectuée dans la bouche de l'utilisateur en laissant les feuilles de coca tremper dans de la salive basifiée. Les alcaloïdes de la coca sont ensuite absorbés par la muqueuse buccale (et dans une moindre mesure, plus accidentelle, par le tube digestif), pénétrant ainsi dans la circulation sanguine.
Cette technique d’absorption bucco-muqueuse implique une libération progressive des alcaloïdes de la coca dans le sang, une limitation physique de la quantité de feuilles de coca utilisée à un moment donné et également qu’il n’existe pas de véritable isolement de l’ alcaloïde de cocaïne lui-même, -extraction spécifique du cocktail d'alcaloïdes de la plante de coca.

La coca est un stimulant psychomoteur. L'action du «cocktail» d'alcaloïdes de coca est double: physique et psychologique.
D'un point de vue physique, l'utilisation de la coca augmente l'endurance: on peut effectuer des activités physiques à plus long terme et se fatiguer moins vite.
Le corps est plus énergique, on peut travailler, marcher, s'entraîner et nager plus longtemps…
Pourtant, contrairement à la cocaïne extraite, on n’est pas trop stimulé. Bien que l' activité psychomotrice augmente effectivement, personne ne se sent hyperactif ni ne ressent une agitation physique fréquemment associée à la cocaïne.
À fortes doses de coca, on peut ressentir un léger tremblement des mains, mais pas beaucoup plus.
La coca élimine la fatigue, on se sent moins fatigué, comme si on était rafraîchi, et les douleurs locales (telles que les douleurs musculaires ou les maux de dos) sont également atténuées.
La faim est supprimée, bien que temporaire. La coca n'a pas d'effet réel sur l'appétit: la coca atténue la sensation de faim qui réapparaît après l'usure des effets.
Les selles sont stimulées, car la coca stimule le système digestif, mais pas à la proportion de cocaïne, connue pour induire des réactions coliques.
La pression artérielle est légèrement augmentée et, après de longues séances de mastication, un léger effet vasoconstricteur peut être ressenti dans le nez, les extrémités, les mains et les pieds deviennent plus froids.
La circulation sanguine est améliorée par une légère accélération des battements de coeur.
La bouche est anesthésiée, un engourdissement commence à se propager aux dents et aux gencives lorsque des feuilles de coca libèrent des alcaloïdes.
La coca, comme la plupart des stimulants , réduit également le sentiment d'intoxication à l'alcool.

D'un point de vue mental, la meilleure façon de décrire les effets du coca serait de dire que son humeur est améliorée. Une élévation de l'humeur, un antidépresseur du genre, pas une euphorie ni rien qui soit comparable aux effets assez violents du chlorhydrate de cocaïne, mais on se sent moins sombre (car la cocaïne fait partie du tableau qui implique, de manière comparable, une action sur la chimie du cerveau, de la dopamine , mais encore une fois, une échelle beaucoup plus petite) plus désireux de faire quelque chose, mais étant donné que les effets vont plus dans le sens d’une élévation de l’humeur que de l’euphorie, on pourrait être plus motivé pour s'adonner au travail, à une activité productive. On se sent plus éveillé, on augmente la concentration et on diminue le désir de dormir.
En mâchant de la coca pendant de longues périodes, comme le font les chauffeurs de taxi dans certaines villes d'Amérique latine, on peut rester éveillé plus longtemps, avec une sensation de vigilance et de clarté mentale.
La libido peut aussi se sentir stimulée et les fonctions sensorielles devenir plus intenses.
Les activités intellectuelles sont accélérées et il existe parfois un léger sentiment d'expansion de la conscience (ce qui pourrait expliquer son utilisation lors de rituels religieux).
Sur le plan émotionnel, l'effet du coca est stimulant, l'individu se sent plus motivé, heureux, optimiste, bavard et désireux, désireux d'entreprendre des actions.

Les effets du chlorhydrate de cocaïne, au sens où il est le plus couramment utilisé, pourraient être considérés comme une précipitation instantanée, un pic quelque peu accablant, euphorique et hyperactif. En comparaison, la consommation de coca permet progressivement de se sentir plus motivée, plus désireuse de se livrer à une activité productive, et permet à l'utilisateur de le faire en augmentant l'endurance physique et en réduisant la faim. Et les effets de la coca peuvent être maintenus sur de longues périodes sans atteindre une forme de saturation physique ou mentale, comme on le ferait avec le chlorhydrate de cocaïne.
Il est très facile de se concentrer sur une tâche tout en mâchant du coca, alors que le maintien de la concentration est parfois difficile lorsque la cocaïne subit les effets à part entière. Comme il manque le pic d'euphorie soudaine du chlorhydrate de cocaïne, le potentiel récréatif du coca est en fait assez faible, mais sa stimulation est unique, utile et n'a que peu d' effets secondaires .
En raison de la libération progressive des alcaloïdes de la coca par la technique de la «mastication», de leur concentration modérée et de leur nature complémentaire, la consommation de coca semble manquer des effets secondaires et des dangers de la cocaïne (comme les envies de fumer, l'hyper-stimulation, la paranoïa, les risques cardiovasculaires), mais aussi ceux des stimulants plus doux tels que le café et sa nervosité.

La stimulation nécessite environ 10 à 15 minutes de mastication et le principal indicateur est l’engourdissement de la bouche du «macheur». La stimulation complète de la coca ne dure pas longtemps, son effet diminue peut-être 30 minutes après l'arrêt de la mastication. Cependant, en raison du mode d'utilisation graduel, les effets peuvent être maintenus assez longtemps, simplement en ajoutant plus de feuilles, sans atteindre la saturation. L'effet engourdissant de la feuille de coca sert d'indicateur, les feuilles de coca sont épuisées dès qu'on ne les ressent plus.

Après de longues séances de mastication au coca, il peut y avoir un court intervalle de «descente», lorsque la stimulation physique s’arrête et que se déclenche la fatigue, et que l’humeur qui s’éveille s’évanouit, mais elle ne dépasse pas 30 minutes et n’est pas comparable à la cocaïne ou accident de cocaïne. Il s’agit d’un retour progressif à un état non stimulé plutôt qu’à un épisode de dépression et non proportionnel à la durée de «mastication» du coca.

La psychoactivité de la coca diffère radicalement de celle de la cocaïne HCl en ce que l'alcaloïde extrait de la cocaïne génère des pics euphoriques soudains et de courte durée, notamment en raison des effets soudains de la libération de dopamine, alors que les effets psychoactifs de la coca s'inscrivent davantage dans le développement de l'humeur progressive. motivation et "lueur".
C’est très différent, le coca n’atteint pas un niveau élevé comme avec le chlorhydrate de cocaïne et, même si ceux qui ont expérimenté l’extrait de cocaïne pourraient reconnaître que la cocaïne fait bien partie du tableau, ce n’est qu’un pigment dans la palette plus large de effets de coca.
La coca n'est pas vraiment un stimulant de loisirs, mais plutôt un travail «d'accompagnement» positif. La différence entre les qualités hédonistes récréatives de la cocaïne et les effets plus humbles et liés à la productivité de la coca est également soulignée et reflétée par le contexte social et le symbolisme associés aux deux substances, qui sont radicalement différentes…

La déclaration suivante pourrait être jugée trop subjective, mais il semble frappant de constater que les images les plus communément relayées par les médias concernant l’utilisation de chlorhydrate de cocaïne (y compris des films de fiction, des campagnes antidrogues) (voir «lignes blanches», Écrivains sur la cocaïne ou «de l'encre sur la neige ”, les deux recueils de littérature fictive sur l'usage de la cocaïne) sont doubles: ceux associés à l'histoire de la substance, qui est devenue rare, chère et un peu“ exquise ”après la prohibition, gagne en popularité et l'exposition dans l’industrie du divertissement aux États-Unis et en Europe, avec un apogée de la fin des années 1970 aux années 1980 avec le boom de la cocaïne: images de modes de vie urbains vivants, argent facile, riches célébrités rapides, artistes et fêtards, scintillement et glamour, sexe et excès. Et au contraire, renforcées par le développement de cartels de distribution et d’images de qualité médiocre de la cocaïne libre (" crack ") de taudis, de violence, de toxicomanie, de crack, de prostitution, de gangs criminels et de patrons, etc.
La consommation de coca (c.-à-d. Coca lorsqu'elle n'est pas liée au contexte criminalisé spécifique de la production de cocaïne, avec cartels, paramilitaires et guérillas de gauche), d'autre part, évoque des images de villages arides des Andes, une civilisation et un savoir anciens, société inca, rituels religieux et médecine traditionnelle, colonisation, mines d’argent, répression, discrimination, travail sur le terrain, paysans et chauffeurs de taxi urbains, division Nord-Sud, lutte et résistance politiques… Cette dichotomie, aussi subjective soit-elle, n’est pas sans rapport avec les différences cruciales dans la nature de la coca et des effets extraits du chlorhydrate de cocaïne.
En raison de son mode d'utilisation, de ses effets réels et de l'absence d'effets secondaires psychophysiques, le coca n'est pas devenu, au cours de son histoire, une substance récréative problématique, et il est très peu probable qu'il en soit ainsi…

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca


Résumé

Les feuilles de coca sont un stimulant qui revitalise, rafraîchit l’esprit , le corps et donne de l’énergie,  augmente l’endurance physique, et réduit le besoin de sommeil.

Coca est un antidépresseur de courte durée, en ce sens qu’il élève et illumine l’humeur (phrase à retraduire), donne une motivation supplémentaire à faire quelque chose, sans l’euphorie plutôt forte des stimulant, ni effets secondaires dépressifs possibles, ni potentiel de dépendance.

La coca est un atout nutritionnel, source de vitamines et de minéraux, et exerce une action sur la régulation des glucides par le métabolisme.

La coca stimule les processus digestifs et réduit les douleurs gastro-intestinales.

Coca agit contre la fatigue, l’altitude, le mal des transports et, dans une certaine mesure, soulage la douleur physique.

Certains effets suggérés, mais moins compris ou étudiés, de la coca soulignent une réduction et/ou une limitation de la consommation d’oxygène et des dépenses caloriques, ce qui expliquerait davantage les effets bénéfiques de la coca sur le mal des montagnes.

https://drugs-forum.com/wiki/Introduction_and_Use_of_Coca_-_Erythroxylum_Coca

voila et pour la suite ça seras bientôt! :D
 
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