VendrediCinq
Matrice Périnatale
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Bonjour,
J'ai consommé des bzd (etizolam, bromazepam) pendant un an et demi, jusqu'en novembre 2021. Ces substances m'ont aidé, auparavant je consommais de l'alcool de manière excessive avec beaucoup d'impacts négatifs sur ma vie. Les bzd m'ont aidé à avoir une vie normale, reprendre des études (maths), avoir une vie sociale, etc. J'ai arrêté d'en consommer à cause de la tolérance et de l'addiction, avec les sevrages qui devenaient de plus en plus durs quand je décidais de faire des pauses, et le dernier sevrage, celui de Novembre, qui m'a pas mal impacté.
J'ai été suivi par un addictologue depuis mes problèmes d'alcool et je lui ai expliqué que les benzos m'aidaient beaucoup mais que j'étais conscient que ce n'était pas une solution viable pour mes problèmes d'anxiété. L'addicto était évidemment contre l'idée que je prenne des benzos et me conseillait d'arrêter et de voir une psychologue pour régler les problèmes d'anxiété, apprendre à vivre avec mes émotions, etc.
J'ai vu cette psy deux fois mais ça ne m'a rien apporté, elle me donnait des conseils bateau que je respectais déjà comme avoir une bonne hygiène de vie, faire du sport, des exercices de respiration, de méditation...
Je me suis sevré des benzos en quelques semaines, c'est-à-dire que mon sommeil est redevenu normal, la nervosité, l'hypersensibilité, les cauchemars, etc, tout cela a disparu.
Le problème c'est que depuis, je n'ai jamais réussi à réellement régler mes problèmes sous-jacents. J'ai des pensées négatives, de l'anxiété, une motivation inexistante, et tout ceci a des conséquences sur mes études (procrastination, stress constant, conviction que je vais échouer, motivation inexistante...), ma vie sociale (évitement, incapacité à être de bonne compagnie, conscience de tout ça qui amplifie mon malaise dans les situations sociales, y compris avec des proches, donc encore plus d'évitement, isolement, solitude...).
Bref, hier j'ai pris un lexomil et ça a immédiatement dissipé tout le voile de négativité qui embrumait ma vision, j'ai retrouvé la motivation à étudier, me suis aperçu que j'étais irrationnel quand je pensais être foutu, que j'étais trop dur avec moi-même, trop pessimiste, et que ça allait bien se passer si je mettais en place les actions que j'avais à effectuer pour améliorer les choses.
Donc maintenant je me pose plein de questions. Est-ce que j'étais vraiment sevré ? Est-ce que je suis dépressif ? Est-ce que je suis vraiment incapable de vivre normalement sans bzd ? Est-ce que je dois en prendre en contrôlant ma consommation et pour une durée limitée de 3 ou 4 semaines, le temps de remettre ma vie sur les rails et ensuite diminuer progressivement et ne pas refaire un sevrage brutal comme en novembre, qui est peut-être la cause de mon état de ces dernières semaines ?
Merci à ceux qui ont lu et auront des conseils à me donner.
J'ai consommé des bzd (etizolam, bromazepam) pendant un an et demi, jusqu'en novembre 2021. Ces substances m'ont aidé, auparavant je consommais de l'alcool de manière excessive avec beaucoup d'impacts négatifs sur ma vie. Les bzd m'ont aidé à avoir une vie normale, reprendre des études (maths), avoir une vie sociale, etc. J'ai arrêté d'en consommer à cause de la tolérance et de l'addiction, avec les sevrages qui devenaient de plus en plus durs quand je décidais de faire des pauses, et le dernier sevrage, celui de Novembre, qui m'a pas mal impacté.
J'ai été suivi par un addictologue depuis mes problèmes d'alcool et je lui ai expliqué que les benzos m'aidaient beaucoup mais que j'étais conscient que ce n'était pas une solution viable pour mes problèmes d'anxiété. L'addicto était évidemment contre l'idée que je prenne des benzos et me conseillait d'arrêter et de voir une psychologue pour régler les problèmes d'anxiété, apprendre à vivre avec mes émotions, etc.
J'ai vu cette psy deux fois mais ça ne m'a rien apporté, elle me donnait des conseils bateau que je respectais déjà comme avoir une bonne hygiène de vie, faire du sport, des exercices de respiration, de méditation...
Je me suis sevré des benzos en quelques semaines, c'est-à-dire que mon sommeil est redevenu normal, la nervosité, l'hypersensibilité, les cauchemars, etc, tout cela a disparu.
Le problème c'est que depuis, je n'ai jamais réussi à réellement régler mes problèmes sous-jacents. J'ai des pensées négatives, de l'anxiété, une motivation inexistante, et tout ceci a des conséquences sur mes études (procrastination, stress constant, conviction que je vais échouer, motivation inexistante...), ma vie sociale (évitement, incapacité à être de bonne compagnie, conscience de tout ça qui amplifie mon malaise dans les situations sociales, y compris avec des proches, donc encore plus d'évitement, isolement, solitude...).
Bref, hier j'ai pris un lexomil et ça a immédiatement dissipé tout le voile de négativité qui embrumait ma vision, j'ai retrouvé la motivation à étudier, me suis aperçu que j'étais irrationnel quand je pensais être foutu, que j'étais trop dur avec moi-même, trop pessimiste, et que ça allait bien se passer si je mettais en place les actions que j'avais à effectuer pour améliorer les choses.
Donc maintenant je me pose plein de questions. Est-ce que j'étais vraiment sevré ? Est-ce que je suis dépressif ? Est-ce que je suis vraiment incapable de vivre normalement sans bzd ? Est-ce que je dois en prendre en contrôlant ma consommation et pour une durée limitée de 3 ou 4 semaines, le temps de remettre ma vie sur les rails et ensuite diminuer progressivement et ne pas refaire un sevrage brutal comme en novembre, qui est peut-être la cause de mon état de ces dernières semaines ?
Merci à ceux qui ont lu et auront des conseils à me donner.