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Arrêt des benzos

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion VendrediCinq
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VendrediCinq

Matrice Périnatale
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16/11/21
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Bonjour,

J'ai consommé des bzd (etizolam, bromazepam) pendant un an et demi, jusqu'en novembre 2021. Ces substances m'ont aidé, auparavant je consommais de l'alcool de manière excessive avec beaucoup d'impacts négatifs sur ma vie. Les bzd m'ont aidé à avoir une vie normale, reprendre des études (maths), avoir une vie sociale, etc. J'ai arrêté d'en consommer à cause de la tolérance et de l'addiction, avec les sevrages qui devenaient de plus en plus durs quand je décidais de faire des pauses, et le dernier sevrage, celui de Novembre, qui m'a pas mal impacté.
J'ai été suivi par un addictologue depuis mes problèmes d'alcool et je lui ai expliqué que les benzos m'aidaient beaucoup mais que j'étais conscient que ce n'était pas une solution viable pour mes problèmes d'anxiété. L'addicto était évidemment contre l'idée que je prenne des benzos et me conseillait d'arrêter et de voir une psychologue pour régler les problèmes d'anxiété, apprendre à vivre avec mes émotions, etc. 
J'ai vu cette psy deux fois mais ça ne m'a rien apporté, elle me donnait des conseils bateau que je respectais déjà comme avoir une bonne hygiène de vie, faire du sport, des exercices de respiration, de méditation...
Je me suis sevré des benzos en quelques semaines, c'est-à-dire que mon sommeil est redevenu normal, la nervosité, l'hypersensibilité, les cauchemars, etc, tout cela a disparu.
Le problème c'est que depuis, je n'ai jamais réussi à réellement régler mes problèmes sous-jacents. J'ai des pensées négatives, de l'anxiété, une motivation inexistante, et tout ceci a des conséquences sur mes études (procrastination, stress constant, conviction que je vais échouer, motivation inexistante...), ma vie sociale (évitement, incapacité à être de bonne compagnie, conscience de tout ça qui amplifie mon malaise dans les situations sociales, y compris avec des proches, donc encore plus d'évitement, isolement, solitude...).
Bref, hier j'ai pris un lexomil et ça a immédiatement dissipé tout le voile de négativité qui embrumait ma vision, j'ai retrouvé la motivation à étudier, me suis aperçu que j'étais irrationnel quand je pensais être foutu, que j'étais trop dur avec moi-même, trop pessimiste, et que ça allait bien se passer si je mettais en place les actions que j'avais à effectuer pour améliorer les choses.
Donc maintenant je me pose plein de questions. Est-ce que j'étais vraiment sevré ? Est-ce que je suis dépressif ? Est-ce que je suis vraiment incapable de vivre normalement sans bzd ? Est-ce que je dois en prendre en contrôlant ma consommation et pour une durée limitée de 3 ou 4 semaines, le temps de remettre ma vie sur les rails et ensuite diminuer progressivement et ne pas refaire un sevrage brutal comme en novembre, qui est peut-être la cause de mon état de ces dernières semaines ?
Merci à ceux qui ont lu et auront des conseils à me donner.
 
Salut à toi,

Ici on est clairement pas médecin ou psychologue... de ce que j'ai compris et lu, un suivi psychologique avec un.e thérapiste/eute te serait bénéfique, et il faut que cela te corresponde et pas le premier psychologue du coin. Les problèmes que tu cites sont resolvable avec du travail sur soi, de l'introspection et la compréhension de ce qui déclenche tes soucis/angoisses etc.
Les Benzo sont une béquille, et même si ça aide et ça permet de marcher, ça remplace pas ta jambe.
Essaye d'aller en CAARUD, discuter et faire un point de ta consommation, et trouve un.e thérapiste.eute qui te convienne et avec qui tu sens que tu peux avancer, c'est véritablement quelque chose qui t'aidera a avancer. Tout mon soutient l'ami
 
Un bon psy ne se contenterait pas de te donner des conseils bateau mais te ferait aussi pratiquer des exercices etc. Ensuite 2 rdv c’est souvent pas suffisants pour cerner un patient, comprendre où il en est, ce dont il a besoin. Faut pas hésiter à venir avec une feuille de route de ce que tu as déjà essayé, ce que tu veux essayer, tes objectifs précis.
Si tu cherches des thérapies plus rapides, la TCC est plutôt indiquée pour ce que tu as je crois...

Pour en revenir aux benzos, tu dis que tu en as pris hier et que ca t’a fait prendre conscience que tes peurs sont irrationnelles, que tout va bien se passer... est-ce que cette impression / compréhension perdure aujourd’hui ? Et si oui, est-ce qu’il ne serait pas possible d’envisager une consommation discontinue plutôt que la dualité abstinent / accro ?
 
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