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[AM-2201+THC] Ragnarök

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TristesPsycho

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TR AM2201 (+THC) n°2 : Ragnarök (13/05/12)





Résumé : Je prends un peu trop d'AM avec du THC, me propulse dans la fractale, le bad, la mort et la renaissance.


Dose : Dose assez faible de THC puis d'AM en joint, suivi en descente d'un THC + AM un peu plus conséquent.


Set & setting : Correct. Posé dans un grand parc vide et boisé avec de bons amis, assez bien remis de mon bad au 2C-B un mois et demi plus tôt (et d'un retour de bad à l'AM une semaine plus tôt).



21h30 : J'arrive sur place, commence à discuter, bois une bière. Tout va bien.


22h : Premier joint, faible mais sympathique, je me pose bien et réussis à approcher la petite dissolution de l'ego.



23h : Première ration d'AM où je reste raisonnable. Effets très peu psychés, et comme toujours cette version froide et étrange de l'agréable bourdonnement corporel cannabique me dérange un peu. Le moral reste bon, sans être exceptionnel. Je rebois quelques gorgées de whisky.


(Un peu avant) minuit : L'heure du crime. Je suis censé partir dans 40 minutes pour prendre le dernier train, sous peine de devoir rentrer chez moi par le bus de nuit, assez peu recommandable surtout vu le quartier où il me lâche. Mais le combo THC + AM est attirant, et après tout l'AM ne dure qu'une demi-heure. J'en prends une assez bonne dose, mais sans abuser, mais il me revient. Grande hésitation, mais je sais qu'au final, je vais re-tirer dessus. J'hésitais à venir parce que je savais que j'aurais envie de me défoncer, j'y suis allé en sachant que j'allais le faire, je me ments en me disant que l'AM n'est pas un trip alors que je sais que c'en est un, parce que d'une j'adore tripper, de deux j'ai vraiment envie de retourner dans ce foutu bad et de lui mettre cher. Alors je re-tire dessus. Une latte. Je sais que je vais tripper ; mais j'ai envie de vraiment tripper, et je l'assume : le set & setting n'est pas parfait, mais tant pis, le set & setting parfait n'existe pas, ce qui compte c'est le fait de vouloir, d'assumer et de gérer son trip. Alors je reprends encore une grosse deuxième latte. Lentement, je le sens qui monte, qui monte... Les visuels arrivent, je ferme les yeux et les pensées s'envolent, m'emportant vers la fractale. De nouveau ces boucles, cette immensité qui me submerge, ce bad qui revient, me martèle de toutes parts, m'assène dix pseudo-révélations cosmiques à la minute dont je ne me souviens plus, chacune étant chassée par l'autre, toute aussi factice mais qui pour moi prenait une importance infiniment plus grande.

Je finis, je ne sais trop comment, par réussir à ouvrir les yeux. Je parviens tant bien que mal à demander l'heure. Minuit douze. J'avais l'impression qu'il s'était passé une éternité. Je sais que je ne suis même pas à la moitié du trip. Celui-ci me reprend à nouveau. Cette fois, activement, j'accepte. Je lâche prise, je positive à outrance, et par miracle, je ne sais trop comment, ça fonctionne plus ou moins : la logique du bad est moins prompte à tout pervertir et dissoudre dans ses océans de malheur.

A peu près à ce moment là, je sens une légère douleur à l'arrière du crâne, vers la droite. Elle s'intensifie et surtout s'étend progressivement, je sens quelque chose qui coule vers mon oreille. Je commence quand même à me demander si je n'ai pas un vrai problème, d'autant plus que je commence à sentir mes membres s'engourdir peu à peu, ainsi qu'un goût de sang et un liquide qui me coule dans la gorge. J'essaye de vérifier si c'est du sang, parce qu'une rupture d'anévrisme serait plutôt à éviter et je sais que ce genre de chose peut arriver n'importe quand ; peine perdue bien entendu puisque les visuels ne permettent pas d'être sûr. Je parviens à demander à mes amis – je n'ai plus que deux sitters, Josaphat et Uriel, les autres sont partis – qui me disent qu'il s'agit bien de salive.

Alors, mourir ou ne pas mourir ? Appeler les secours ou non ? Parce que j'ai beau être trippé, c'est quand même sacrément réaliste. Bon, et alors, je peux être très trippé. Ou vraiment en train de crever. Hmmm, attend un instant. Depuis quand ai-je peur de la mort, au juste ? Je me suis engagé dans la voie du psychonautisme parce que justement, je n'ai pas peur de la mort. Depuis ce soir d'hiver il y a deux ans, où j'avais prévu de mourir et ne sais pas vraiment pourquoi je ne l'ai pas fait, je n'ai plus peur de la mort. Évidemment et heureusement, je vais mieux depuis. J'aime plutôt bien ma vie, je n'ai pas envie de mourir – mais je n'en ai pas peur. Si je dois mourir, je mourrai, point. Eh ! Si c'est juste un trip, je suis en train de le gâcher à me prendre la tête pour rien. Et si je vais crever, je préfère crever avec le sourire, et surtout profiter de cette expérience unique – d'autant plus qu'en cas de rupture d'anévrisme, il est sûrement trop tard, et si je survis ce sera dans un état légumineux exécrable. Je vais enfin savoir ce qui se passe après la mort, c'est génial. Comme dirait un ami, « c'est good trip ».

OK, que ce soit réel ou non, je suis en train de crever, et c'est super good trip. D'autant plus que le trip est vraiment réaliste, j'ai tout, le goût du sang, la torpeur qui s'installe, la douleur qui se diffuse, juste parfait.
Je repense à ce que me disait Eugène (celui qui m'a converti aux dissos) : qu'un jour, peut-être, sans doute, l'un de nous allait y rester. Je lui avais répondu que ça me semblait peu probable, parce qu'on reste quand même assez raisonnables au niveau de la nature et des doses de ce qu'on consomme. Peut-être que j'ai tort. Et dans ce cas, ma mort servira de mise en garde, en me sacrifiant – moi qui n'ai possiblement pas beaucoup d'avenir dans cette société – je peux servir de déclic et les faire revenir dans le droit chemin.

A ce moment là, pour la première fois depuis mon bad au 2C-B, je pense à ma religion pendant le trip. Je vois (plus ou moins, pas en visuels complets), ou plutôt je pense à, Thor – le dieu du courage qui me manque trop souvent. Thor qui, d'après les anciens poèmes, périra lors du Ragnarök, la bataille de la fin de ce monde, mais pas avant d'avoir vaincu son ennemi le serpent géant, pas avant d'avoir fait encore trois pas avant de s'écrouler, terrassé par le venin. Je pense à mon dieu préféré, Odin, dont on dit qu'il se transperça de sa lance et se resta seul, pendu neuf jours et neuf nuits à l'arbre-monde, pour découvrir l'alphabet runique qu'il enseigna ensuite aux hommes.

J'accepte. J'accepte de mourir à cet instant de douleur totale, nageant dans un flot de visuel. J'ai vraiment l'impression de nager, en fait je ne sens plus mon corps, j'ai l'impression d'être dans une mer infinie. Quand mon dos et ma tête touchent le sol, je sens juste que je n'arrive pas à aller plus loin, mais je n'ai pas l'impression de reposer sur quoi que ce soit pour autant (ni même d'être allongé, du coup). Tout est comme en image de synthèse, je ne distingue que mes amis et quelques arbres baignant dans cet éther jaunâtre (lueurs lointaines des lampadaires, je suppose).
Je ne sais plus si j'ai eu la présence d'esprit de penser : « peut-être que c'est ça, la mort ? ». En tout cas, peu après, la douleur a commencé à refluer un peu. J'ai compris que je n'allais pas mourir. Encore choqué néanmoins, je profite un peu des visuels, dis à mes amis inquiets que je vais mieux mais que je ne peux pas encore me relever.

Alors que les visuels diminuent un peu, je passe en position assise, où je reste quelques minutes. Il est alors un peu plus de 1h du matin, c'est deux fois la durée normale d'un trip à l'AM chez moi ! Le THC présent joue sans doute.
Finalement, je me lève, avec encore beaucoup de mal. Cette impression d'images de synthèse magnifiques reste très présente. Nous nous mettons en marche dans le parc, vers le métro. Et les images de synthèse deviennent de plus en plus réalistes, j'ai l'impression d'avancer dans l'espace en trois dimensions vers le métro, et de parcourir la quatrième dimension en même temps pour me rapprocher de la réalité. Vers la sortie du parc, j'ai un espèce de choc qui me fait quasiment perdre l’équilibre : le contact avec la réalité, en quelque sortie.

On est sortis du parc, le métro est proche, et d'un coup je m'arrête alors que mes amis continuent à avancer, pou une très bonne raison.
J'ai vaincu le bad. J'ai vaincu ce putain de bad ! Un bien-être immense, inexprimable, explose en moi. Je me remets en marche, lâche un « eh, les mecs... ». Ils se retournent, inquiets. « J'ai vaincu le bad ». A mon avis, je devais encore avoir une voix pas très assurée et je ne sais pas quelle expression faciale j'avais ; bref, encore plus que d'habitude, ils ne saisissent pas trop ce que je ressens. J'en suis plus ou moins conscient, mais je m'en fous, la logique du bad où je me plains de mes tendances autistiques est à un millier d'années-lumières derrière moi, parce que j'ai vaincu ce sale bad qui me poursuit depuis quasiment deux mois. Clairement, en même temps que je redescends de mon AM + THC, je me sens redescendre du bad au 2C-B : revivre mon trip à l'envers, en fait, avec cette impression de recoller, de réparer, de changer, une pièce qui s'était fêlée.

Là, je suis quasiment redescendu, mais pas complètement non plus : le THC est encore présent. Je dis au revoir à mes amis qui prennent le métro, et j'attends mon bus. Je suis encore en dissolution de l'ego mais sans vrais visuels, une dissolution de l'ego légèrement différente de d'habitude. Je suis à la fois fondu dans le tout, et en même temps, j'existe. J'ai fait la paix avec la fractale, avec le trip, car je sais qu'ils ne sont qu'une petite partie de la réalité à laquelle j'appartiens. Mon bus est dans un peu moins d'une heure, je m'assieds en tailleur dans un coin et reste là, juste assis, à regarder Paris de nuit avec un sourire aux lèvres.

Un type arrive vers l'arrêt de bus une bouteille à la main, l'utilisant pour donner un coup dans la poubelle. J'ai à peine un vieux réflexe de méfiance, mais de toute façon, je viens d'accepter la possibilité de mourir, alors je n'ai aucune raison de me pourrir l'existence pour des broutilles (au pire, quoi, il me frappe ? Bon, et alors ?).
Au bout d'un moment, l'horaire de mon bus approchant, je me lève et me dégourdis les jambes. Le mec en question se lève, s'approche de moi toujours avec sa bouteille à la main et... me demande si ça va. Très sympa, il se soucie de moi et me demande si j'ai l'habitude du 93 la nuit, parce que c'est risqué. Je lui réponds bien sûr que je suis au courant (me suis fait racketter y'a quelques deux mois, et c'est pas impossible que ce soit ça qui ait préparé le terrain pour mon bad quelques semaines plus tard).



2h : Mon bus arrive, je le prends.


3h : Il me lâche près de ma gare et je refais donc (ce que j'osais pas toujours de nuit) le chemin que j'avais pris lors de mon agression. Sans encombres. Pour le coup, sacrée soirée, deux névroses potentielles guéries à quelques heures d'intervalle !



Conclusion : Je restais un peu sceptique aux matrices périnatales de Grof. J'avais tout de même prévu de tenter, un jour, d'accéder à cette fameuse quatrième matrice. Au final, le trip ma pris par surprise, et je l'ai eu, mon trip en règle. Première matrice de la dissolution de l'ego. Deuxième matrice du bad et de l'oppression, de la fractale démoniaque qui me vole mon identité. Troisième matrice du combat contre la fractale, le Ragnarök, qui entraine ma "mort". Et quatrième matrice de la délivrance, de l'acceptation, de la renaissance, d'une dissolution de l'ego qui garde intacte mon existence et se contente de la dépouiller de ses fausses idées et de son égoïsme. La mort et la renaissance, vécues de manière plutôt concrète au final ! Vous noterez bien entendu qu'à aucun moment le trip la moindre idée de matrice ne m'est venue à l'esprit – ç'aurait vraiment été le meilleur moyen de gâcher mon trip et de rester dans le bad. D'ailleurs, si j'ai réussi à dépasser le bad, je pourraisdire que c'est grâce à ma religion, mais ça me semble tout aussi probable que ce soit parce que j'étaisen train de dépasser le bad que j'avais assez de lucidité pour y penser.

Mon état mental s'était lentement amélioré depuis le bad, mais avec toujours cette certitude qu'il y avait quelque chose de cassé en moi, que le traumatisme demeurait. Ce n'est plus le cas. J'en suis revenu au point d'avant le bad – mais avec un peu de sagesse en plus. Peut-être pas beaucoup, juste ce qu'il faut pour savoir que je suis encore loin de la vraie sagesse, que je ne suis ni meilleur ni pire qu'un autre, mais que j'ai la possibilité de devenir meilleur que ce que je suis. A condition de bosser là-dessus au quotidien.

Merci à mes deux sitters, même s'ils n'ont pas beaucoup interagi, ils ont fait ce qu'il fallait.
 
T'as plutôt bien réagi à ton bad je trouve. Accepter ses souffrances c'est génial :) TR bien écrit, ça m'impatiente encore plus de recevoir mon gramme d'am... juste comme ça, tu les doses comment tes spliffs d'am ? a la balance ou comme les guerriers ?
 
Mec, dans toute la création, y'a chaque brin d'herbe qui a plein d'amour pour toi. Ah mec je t'aime, tu sais? Ce dont tu témoignes c'est énormissime.

Ah ouais, la lumière. Tu transmets de la lumière, là, voilà.

Ça me donne une putain de force ce que tu as transmis. Merci, mec, juste merci.
 
Stylo, c'est la MD qui t'a donné tout cet amour ?
Même si je reconnais que c'est vraiment beau ton trip.
 
Nan, mec, cet amour il vient de la grosse fractale, de la lumière, de Dieu, tout ça. Et je trouve que SoK en donne un superbe témoignage: la lumière ça éclaire même ce qui est sombre, ça permet de vivre, de renaître, de guérir les trauma. C'est l'amour qui nous guérit.

La MD pfff c'est vraiment que de la drogue. Ça retombe au bout de cinq heures et on devient un légume pendant toute la journée. Rien à voir avec la lumière.
 
J'ai jamais essayé la MD, donc enfait je ne peux rien dire dessus. Je suis pas sur que l'amour guérisse vraiment quoi que ce soit. Enfin tout dépend de quel amour on parle. L'amour fraternel sans doute, même s'il se fait de plus en plus rare...
 
La MDMA est de loin la molécule qui m'a le plus aidé dans ma vie. Mais j'étais un connard élitiste et intolérant pendant pas mal de temps. C'est à ce type de personne qu'elle apporte beaucoup en fait. Quand tu détestes tout le monde et que tu te crois supérieur, aimer la terre entière d'un coup ça laisse des traces. Elle est aussi utile pour les discussions de couple je trouve, ça raccroche beaucoup de tendresse.

J'ai lu ton TR Stylo et je comprends vraiment que tu n'aies pas apprécié dans ces conditions mais la MD est magique si tu l'utilises dans un meilleur set and setting. Excellente party drug c'est sur. Mais pas que ça.
 
Yop, quand je dis "La MD c'est que de la drogue" c'est dans le sens où y'a pas besoin de ça pour vivre l'amour.

CECI DIT ça marche très très bien. J'en ai pris une fois avant, il y a deux ans, et je me suis fait une idée du potentiel enpathogène énormissime. Ultra-puissant ce truc. À bien utiliser.

On s'éloigne du sujet de SoK ceci dit.
 
Non, l'AM on la dose comme trve warriorz. Mais ce sont toujours les deux mêmes qui s'y collent, ceux qui ont l'habitude, sinon on courerait au désastre. Et on fait gaffe en tirant pas comme des brutes, on se laisse le temps de voir venir. A part un ami qui avait aucune tolérance à quoi que ce soit et qui a pris cher, personne dans notre groupe n'en a vraiment trop pris sans avoir préalablement accepté l'idée de trop en prendre, et sciemment joué avec le feu.

Concernant la MD, elle m'a aussi appris une ou deux choses sur l'amour, mais ça a parfois tendance à rester superficiel. Genre je suis dans l'amour complet c'est lolilol, mais le lendemain/surlendemain, tout est parti, j'ai plus qu'une amertume, des regrets, et un "ah putain j'ai été con de faire des câlins à ces gens". En tout cas c'est ce qui m'est arrivé aux deux premières prises, à la troisième j'avoue que j'en ai tiré quelque chose quand même. A mon sens, la connexion profonde que tu ressens avec le monde sous des molécules plus psychés est davantage formatrice (en tout cas, ça a été mon cas). Genre dissolution de l'ego et tout.

Bref, et Stylo, c'est moi qui te remercie, haha. T'as raison, la lumière et l'amour, c'est cool.
 
Beau TR, surtout quand on a lu les précédents. La lumière au bout du tunnel. J'aimerais bien vivre un jour cette fameuse renaissance psychédélique. Même si ce qui la précède parait souvent très douloureux.

edit: Bon par contre je trouve ça énervant de lire "nègre" mais je suppose que c'est le but de choquer. Enfin je vois peu l'intérêt.
 
Sok, voyons, comment oses-tu !

Laisse-moi réparer ça :

Le mec en question se lève, s'approche de moi toujours avec sa bouteille à la main – c'est un membre de la diversité – et... me demande si ça va.
Fixed.
 
Ah non c'est pas dans le but de choquer, c'est juste une habitude que j'ai. Un ami m'a dit que négroïde passerait mieux en société, mais je suis pas très convaincu. Noir ne convient pas, y'a des populations dravidiennes ou austronésiennes qui sont de carnation noire, mais ne présentent pas du tout le même type morphologique. Et black ça renvoie à une conception culturelle anglo-saxonne des choses, pas à des individus en tant que tels. Idem, "africain", y'a plein de populations qui vivent en Afrique et ne sont pas nègres, genre les Berbères par exemple, du coup ça désigne pas la même chose. Au final j'ai pas trop le choix, quoi.

EDIT : Ca ne veut pas dire que je sois un immonde raciste, hein, que les choses soient bien claires ; je ne vois pas en quoi le fait que quelqu'un a un patrimoine génétique différent du mien implique qu'il serait inférieur.

Re-EDIT : Mais, non : "Le mec en question se lève, s'approche de moi toujours avec sa bouteille à la main – c'est une chance pour la France – et... me demande si ça va"
 
Supercool ton TR. J'aime bien. J'aime bien l'idée de se dire "putain est-ce que je suis en train de mourir ? bon, ben… ok.". D'ailleurs si j'avais pas un état d'esprit similaire je baderais une fois sur deux en prenant de la drogue (enfin c'est pas juste une histoire d'acceptation de la mort, j'pense que y a tout un processus d'analyse de la peur derrière, réfléchir à ce qui est rationnel ou non, etc)

Hm, et je me demandais aussi pourquoi tu tenais autant à l'utilisation du mot nègre (pour ma part quand je l'utilise c'est dans une forme parodique de l'argot ricain et du "nigga" comme signe de ponctuation, y'kno what i'm sayin), mais tes explications sont logiques en fait.
 
Des explications logiques ? Faut le dire vite, hein...

"Nègre", c'est un mot chargé d'histoire, et pas de celle qui est belle : la traite des noirs, la colonisation puis les régimes d'apartheid. Et puis, c'est un mot chargé d'un sens politique bien particulier - extrême-droite toute.

Ça m'étonnerait beaucoup que le mec qui use de ce mot ignore ce qui l'accompagne. Même le dernier des crétins est au courant. Le mec peut avancer toutes les explications génétiques qu'il veut, c'est juste une très sereine manifestation de racisme décomplexé.
 
Ah ouai toi aussi tu t'enflammes dès qu'on blague sur le "racisme", je suis hyper premier degré là dessus aussi...

c'est juste une très sereine manifestation de racisme décomplexé.

---> KILLER =)
 
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