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alcool et mortalité (détails)

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Ji-doo
  • Date de début Date de début
J

Ji-doo

Guest
Même si c'est pas trop le sujet du forum, je pense que nous sommes plusieurs à avoir plus ou moins une affinité avec ce produit...
Ce tableau trouvé dans le rapport drogues et addictions (de l'OFDT), données essentielles 2013 (http://a-f-r.org/sites/default/files/fichier/da13com1.pdf) m'a interpellé...
Je trouve que ça peut toujours être intéressant de voir le détails des décès liés à l'alcool, et ce que ça implique (en France, les conséquences de l'usage de cette drogue sont assez sous-estimés je trouve...faut dire, l'alcool est très culturel !).

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Va leur faire comprendre aux gens... Pour eux l'alcool c'est même pas une drogue, alors que le mec qui fume un peu de beuh, c'est un déchet qui mérite la mort.

Ahhh système, quand tu nous tiens.

Voir la pièce jointe 12210
 
Un autre lien qui montre bien que cette drogue (même si c'est légal) est tout sauf anodine:
Alcool

Action sur tout un tas de récepteurs:

CEIP de Grenoble a dit:
L'alcool agit principalement au niveau :

- du récepteur GABA A : action agoniste en aigu, diminution des sites de fixation des agonistes et/ou augmentation des sites de fixation des agonistes inverse en chronique
- du récepteur NMDA du glutamate : diminution de la fixation de la glycine sur le récepteur NMDA en aigu, et augmentation du nombre de récepteurs NMDA et démasquage des canaux calciques en chronique.
- du système des opioïdes endogènes : augmentation de la synthèse et de leur libération et/ou interaction par l'intermédiaire des produits de condensation de structure morphine-like (TIQs)
- des voies noradrénergiques : inhibition en chronique.
Il a par ailleurs une action :
- IMAO A et B.
- Libération de sérotonine à partir des neurones centraux et périphériques.

Risques de dépendance:

Dépendance psychique
Forte à très forte.

et de sevrage:

- Sevrage mineur à modéré : dans 90 % des cas tremblement fin des extrémités, tachycardie, hypertension artérielle, hyperthermie, sueurs, anxiété, irritabilité, insomnie, cauchemars qui surviennent entre 5 à 10 heures qui suivent la dernière prise. Troubles transitoires : confusion, hallucinations, crise convulsive. Intensité maximale vers le 2 ou 3ème jour. Résolution au bout de 5 jours. L'anxiété et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs mois. L'ensemble de ces signes peut être majoré lorsque le sevrage est volontaire (intervention de facteurs psychologiques).

- Delirium tremens : ne survient que dans 5 % des sevrages. Agitation psychomotrice, syndrome confusionnel avec zoopsies, hallucinations auditives (injures), olfactives (mauvaises odeurs), cutanées (sensations de piqûres, de frottements), scènes de terreur, angoisse généralement importante. Accompagné de fièvre, tremblements, sueurs, déshydratation.

Troubles neurologiques:


- Convulsions : lors d'intoxication ou lors du sevrage. L'alcool représente 50 % des causes de convulsions prise en charge au niveau des urgences. :Oo:

- Syndromes carentiels : encéphalopathie de Gayet-Wernicke par déficit en vitamine B1 voire syndrome de Korsakoff non réversible.
- Manifestations dégénératives : atrophie cérébelleuse et corticale, démence alcoolique, maladie de Machiafava-Bignami, myélinose centrale du pont
- Neuropathie périphérique : polynévrite, mononévrite compressive
- Névrite optique

Et autres joyeusetés (voir le lien)...
 
Petite dose en aigu, et rarement, je dirait drogue légère et plutot propre.
L'une des drogue les plus crade lorsque consommé en grande quantité en aigus, ou en quantité normal en chronique.
 
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