Que ce soit lexomil (bromazepam), xanax (alprazolam), valium (diazepam), temesta (lorazepam), bref tous les anxiolytiques de type benzodiazépines présentent ces risques, et on est plusieurs à pouvoir en parler sur le forum !
Moi je m'en suis débarassé (mais ça m'a valut un séjour à l'hosto à cause de crises d'épilepsie dû au sevrage trop brutal que j'avais voulu entreprendre, et j'en avais pris que 1 an!!).
Un autre membre du forum peut très bien t'en parler mais il le fera si il en a l'envie, mais en effet les anxiolytiques benzodiazépines pris sur le long terme, voir très long terme, sont un véritable enfer pour s'en défaire (presque aussi dur que de se débarasser des opiacés, à un degré différent certes mais dur quand même, avec des symptômes qui font assez flipper quand on veut arrêter son traitement d'un coup sec).
Les firmes pharmaceutiques s'en frottent bien les mains (de se mettre des millions d'euros dans les poches), ils accrochent des millions de gens rien qu'en France (puisque la dépression et l'angoisse sont LES maladies les plus traitées par les généralistes en France), un anxio de type benzo pris sur 1 mois ne présente pas trop de risques, mais quand la durée du traitement dépasse les 2 mois et que les doses sont importantes, il faut descendre les doses petit à petit jusqu'à l'arrêt définitif du traitement pour éviter les symptômes les plus désagréables, mais qui n'empêche pas de retomber dans une anxiété bien plus forte qu'en début de traitement, donc du coup on remet la personne sous anxios (seul point positif : de plus en plus de médecins sont réticents à en prescrire, en tout cas pour exemple mon médecin qui pourtant s'occupe des toxicomanes et qui me prescrit ma méthadone est très très réticent à l'idée de me prescrire un anxio, si il le fait c'est que je suis vraiment pris par d'importantes bouffées d'angoisses, mais il me prescrit un anxio assez léger et sur une courte période, ensuite il me conseil de faire du sport pour évacuer mes tensions et mes angoisses. Mais je reste bien conscient que beaucoup de médecins prescrivent des benzos comme du paracetamol, et que dès que t'en a plus et bien "hop là", renouvellement d'ordonnance!! Ce sont des médecins peu scrupuleux qui ont bien compris que la personne dépressive, anxieuse et angoissée est un patient qui reviendra régulièrement, donc ça devient presque une démarche commerciale : comment fidéliser le client, et c'est grave !!)
Moi je veux bien résumer ma p'tite histoire perso si ça t'interesses (beaucoup sur le forum connaisse déjà l'histoire donc je vais pas me répéter, mais je veux bien témoigner de l'enfer de l'addiction aux benzodiazépines (valium, lexomil, xanax, lysanxia, temesta, tranxene et bien d'autres...).
Et je sais qu'un autre membre du forum (s'il est d'accord) n'hésitera pas à faire partager sa propre expérience avec les benzodiazépines.
En résumé : se sevrer d'un traitement de longue durée et à forte dose d'un anxiolytique est très très difficile, il faut du courage et de la volonté, et surtout avoir un déclic positif dans sa vie : tomber amoureux, trouver un job, bref avoir du positif ça peut être un + pour avoir l'envie de se sevrer !
J'en reste là mais si des gens veulent des précisions je serai là pour en témoigner (si ça peut éviter à certains de se ruer sur les benzodiazépines pour soulager leur mal-être, il faut savoir que ce genre de traitement masque l'angoisse, la peur, l'anxiété, les phobies, mais ne les font nullement disparaitre, et quand on arrête son traitement, toutes ces merdes repointent leur nez avec encore + d'intensité !)
Juste une précision : pour une personne gravement atteinte psychiatriquement , et atteinte d'angoisses chroniques très fortes qui handicapent sa vie de tous les jours, ce genre de traitement peut l'aider à vivre une vie normale, sans péter les plombs ou risquer de se foutre en l'air, y'a que dans ce genre de cas que ces traitements peuvent réellement être bénéfiques, mais le traitement doit être pris à vie car pris sur une dizaine d'années, voir +, le sevrage peut être si pénible qu'il peut même mener à la mort (véridique, y'a eu des cas!!). Mais d'ailleurs maintenant les psychiatres préfèrent prescrire des neuroleptiques (pas d'accoutumance physique) associés à une benzodiazépine.
Sur ce, bisous ! :wink: