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A Syd's trip

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion systre
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systre

Neurotransmetteur
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1/6/12
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Bon voilà, je vais faire le trie parmis tout mes textes pour mettre seulement ceux qui on un rapport avec le forum. Pour commencer, des textes écris pendant ou après un trip de MDMA.
D'autres viendront peut etre si celà plait


01

J'étais dans le salon, assis sur la chaise devant la télé éteinte, je fumais, tout comme Marie debout devant moi comme à son habitude après que l'on se soit disputé. Elle me reprochait de ne pas assez faire attention à elle ou je ne sais plus quelle connerie. Nous ne nous parlions plus depuis quelques minutes, deux cigarettes avaient effleuré mes lèvres. Je me levai pour aller dans la chambre pour prendre quelques affaires et partir. Au moment de passé la porte, je me retourna vers Marie et lui dis à tout à l'heure. Elle me demanda où j'allais mais je n'avais aucune réponse à lui donner donc je fis de ne pas avoir entendu et referma la porte. Je descendis les six étages de l'immeuble plus lentement que d'habitude, je ne croisai personne non plus.

Arrivé dehors, je décidai d'aller au parc le plus proche, de trouver une bonne place et d'y rester une heure ou deux pour profiter du soleil tout en me détendant. Je marchai donc quelques rues avant d'y arriver. Nous étions samedi et il n'y avait pas que le soleil dans ce grand parc, la foule en abondance gâchait tout le paysage. Je marchai donc jusqu'à une place tranquille à l'ombre, avec juste devant moi un minuscule étant avec quelques canards et une tortue qui faisait bronzette. Je m'installai et me préparai deux immenses lignes de poudre brune que je consomma l'une après l'autre. Après cette longue route nasale, je m’allongea dans l'herbe encore humide et mis de la musique dans mon cerveau qui commencait à bouillonner. Après quelques minutes de coma, j'ouvris les yeux et deux anormalement grands canards étaient à un mètre de moi. La femelle commençait à prendre des positions subjectives, pour ne pas dire obscène. Le mâle commençait à devenir fou et à danser au tour d'elle. Je commençais à m’inquiéter quand ils commencèrent à faire l'amour sauvagement. Personne au tour de moi ne se préoccupait de ce qu'il ce passer juste devant mes yeux, j'étais le seul à voir ce spectacle immonde. Je devais faire quelque chose pour que tout s’arrête, mais quoi ? Je fis la meilleur chose que je pouvais faire, me retourner et ne plus y penser. Je m'y la musique plus fort pour ne plus entendre leur cris. Je me rendormi aussi tôt. A mon réveil, les canards avaient disparu et le soleil avait changé de place. Je décida de faire de même et de me rapprocher de l'eau pour profiter des rayons chauds. J'étais très bien, là, au soleil, regardant l'eau et les poissons bougeaient, je ne pensais plus à la dispute de tout à l'heure. J'écoutais aussi les oiseaux et me laissais bercé par tout ce que recevaient mes sens. J'étais en pleine monté vers quelque chose que j’apprécié. Après plusieurs minutes, je commençai à avoir soif. Se déshydrater au soleil vient très vite. Je repris mes affaires et partis vers un bar que je fréquentais assez souvent.

Quand la serveuse pris ma commande, je demanda un immense verre d'eau et un mini café. Je m'appercu aussi que je n'avais pas mangé de la journée et le peu de sucre que j'avais avec mon café me fit le plus grand bien. J'y resta une bonne heure à écouter la musique qui passait et à regarder chaque clients en m'inventant leur personnalité et leur vie. Il n'y avait rien de passionnant en réalité mais je restais là en attendant le bon moment pour partir. Quand je commençai à boire, mon café était froid. Je le bu en une seule fois et m'allongea sur la banquette sur laquelle j'étais assis. Au bout de quelques minutes, une femme vint me voir en me demandant si j'allais bien. Je lui répondis que oui. Apparemment j'étais très pale, surement à cause de la chaleur je me suis dis. Elle se mi à ma table et nous discutâmes un certain temps. Je ne sais plus pourquoi nous en sommes à parler de ma dispute avec Marie. Elle m'avoua qu'elle était venu ici pour la même raison. Nous en avons rigolé, deux personnes voulant changé d'air et ne se connaissant pas. A un moment elle du partir, je regarda ma montre et c'est vrai que ça faisait déjà plusieurs heures que j'étais partis aussi. Je lui demanda si elle fumait et lui proposa une cigarette de bon courage dans le mini parc derrière. Le soleil était encore là donc elle accepta et puis aucun de nous avait envie de rentrer tout de suite ne sachant pas ce qui nous attendait. J'allai plus loin et lui proposa de fumer de l'herbe. Je commençai à en avoir besoin car la descente se faisait de plus en plus sentir. Je roula tranquillement et l'alluma. Nous fumions tout en parlant de ce qui n'allait pas dans nos vies, ca nous faisait encore rire car nous remarquâmes que nous avions les mêmes problèmes. Quand la roulé fut finit nous restions silencieux à profiter des derniers rayons tout en fermant les yeux. A un moment je reçu un sms de Marie me demandant si je rentrai. Oui bientôt.

Le sms dérangea et chassa le calme. Je m'alluma une cigarette et en proposa une à cette femme dont je ne connaissais pas le prénom, nous étions restés inconnus à l'un l'autre et cela ne nous dérangea absolument pas une seule seconde. Elle m'en pris une et nous restâmes un moment sans parler, nous n'avions plus rien à nous dire surement. Elle interrompit le silence en me disant qu'elle se sentait bien ici avec moi, je lui répondit que moi aussi. On décida de passer le début de soirée ensemble jusqu'au moment ou nous commencerons à nous ennuyer. J'acceptai tout en pensant à Marie, que penserait elle si elle savait cela, non pas que je faisais quelque chose de mal, loin de là en tout cas à mon avis. Et puis de toute façon, elle n'est pas là et ne le saura seulement si je lui dis. Je me refis une cigarette et revu ma poudre. Je demanda à l'autre personne si ça ne la dérangeait pas de voir en prendre, elle me répondit que non. Je lui en proposai, elle me répondit oui, je remarqua qu'elle n'hésitait pas. Je pris ma trace et lui en prépara une. Elle me dit que c'était sa première fois, je lui expliqua les rudiments et les effets, il fallait absolument qu'elle se laisse porter, qu'elle ne combatte pas le trip. Elle était sure d'elle et j'aimais ça, elle commençait de plus en plus à me plaire. Je lui dis que j'allais m'allonger dans l'herbe juste qui nous entourait, elle me demanda sur tout l'herbe ? Oui sur toute l'herbe . Je me levai et commençai à m'allonger un peu partout, toujours en prétextant qu'il y avait un quelque chose qui n'allait pas. J'en eue marre au bout d'un moment, heureusement je trouvai l'endroit parfait. Elle me rejoignit pour s'installer à coté de moi. Maintenant nous regardions les nuages tout en silence. Quand je ferma les yeux elle vint poser sa tête sur mon épaule. Nous restâmes comme ça plusieurs minutes. Il n'y avait plus de soleil pour nous réchauffer mais notre chaleur nous suffisait maintenant que nous étions l'un contre l'autre. A un moment elle se dégagea de mon épaule et voulu m'embrasser mais je l’arrêtai juste avant que nos lèvres ne se touchent. Elle me regarda et me dit que oui c'était mieux comme ça. Elle avait oublié l'espace d'un instant ses problèmes et elle ne savait pas pourquoi elle avait eue en tête de m'embrasser. Je lui dis que cela ne me dérangeait pas et que si nous n'étions pas chacun avec quelqu'un nous nous serions certainement aimés.

Après un moment, je regardais ma montre et me dis qu'il était temps de retrouver Marie pour retourner dans ses bras. Je dis à mon inconnue que j'allais partir car je voulais maintenant aller m'excuser. Elle compris tout à fait et allait faire la même chose. Nous nous quittâmes content de notre rencontre. Je fumais une dernière cigarette sur le chemin du retour. Je commençai à me demander ce que j'allai lui dire tout en montant les escaliers. A mon arrivé, Marie était dans le salon en train de pleurer. Je m'approchai d'elle et la pris dans mes bras puis lui dis, ne pleurs plus mon amour, c'est finit.


02

Nous étions dans le métro Marie et moi. Nous revenions d'une soirée chez des amis que nous avions en commun. Il commençait à se faire tard,nous étions tout les deux plus ou moins fatigués et hors de nous même. La trace que je mettais faite commençait à prendre toute son ampleur. Tout d'un coup je me suis mis a réfléchir très rapidement, j'analysai toute la soirée, tout ce que nous avions fait dans la journée et ce que nous allions faire en rentrant. Puis je me suis mis à penser à nous deux, enfin à moi. Tout d'un coup, je me suis vu projeté tout en haut d'une falaise. Je me voyais de dos, l’horizon devant moi, la mer déchainée au fond du précipice. Je m'y rendis. Je marchai tranquillement vers le bord. En fait, j'assistai à mon propre suicide, comme si je regardais un film mais en plus réel. Je me vois regarder vers le bas (C'est là que je vois la mer.), il ne reste plus qu'un pas. A ce moment là, mon moi qui n'était que spectateur commence à courir vers l'autre, je rentre en lui. La collision nous fait tomber. La chute était longue et rapide mais quand je touchai l'eau, je me réveilla dans une chambre d’hôpital avec quatre médecins au tour de moi, l’électrochoc m'avait ramené à la vie, du sang coulé de mon nez, je me santé vivant.

03/ 1200 mics/Ten years after

Je n’avais pas dormi de la nuit, alors je m'autorisai un petit remontant. Je senti que le trip montait quand je commençai a avoir la nausée, il arrivait pile quand je l'avais prédit. Je regarda dans le miroir du salon de Marie, mes yeux broyaient du noir. Je décida d'aller dehors pour prendre l'air frais et je lançai la musique ( salvia). Je commençai à danser et j'avais l'impression que tout mon corps était désaxé, je ferma les yeux pour apprécier. Tout d'un coup, je commençai à voir une pyramide dont les pierres faisaient des vas et viens au rythme de la musique. Et puis je me retrouva à l'interrieur, j'étais le pharaon et il y avait une grande fête en mon nom. Il y avait beaucoup de personne. Soit ces personnes dansaient, soit elles participaient à une immense orgie, ou alors s’adonnaient à diverses tortures sur des momies encore vivantes qui criées. Après un moment en leur compagnie, je rouvris les yeux et regarda mon reflet, je rencontra mon égo. Ca va, je me plaisais. (Il ne me quitta plus durant le trip). Je danse un moment avec lui, mis un nouveau morceau (Mescaline) et referma les yeux. Cette fois ci, j'étais transporté dans Las Vegas Parano au moment ou le personnage se remémore son passé et se revoit (coïncidence du double encore ?) dans une boite. Puis je me refis le film en quelque seconde. D'un seul coup, je me retrouva avec johnny Deep, et je pris du plaisir à constater que j'étais en train de le sucer, très vite je n'u qu'une envie c'est qu'il me pénétra, ce qu'il fit. J'avais l'impression que nous fîmes l'amour pendant des heures avant que Vanessa Paradis nous rejoigna avec un plaisir qu'elle ne cacha pas. Nous fîmes donc l'amour à trois pendant des heures, ou en tout cas jusqu’à ce que la musique pris fin.
Je dois avouer que je ne me souviens que par bride de se qui se passa ensuite. Ce sentiment est tout nouveau pour moi mais il n'est pas déplaisant car je sais que j'ai passé un très bon moment et que je sais que je n'ai pas fais de bêtise. J'écoutais quelque autres des musiques du premier groupe et je passa au suivant. J'étais maintenant retourné dans le salon, décidé d’écrire, ce que je fis. Puis je pensa à chacun de mes problèmes qui pouvais me perturber sur le moment et je les réglas en quelques mots, ce n'est pas grave, je l'aime , on s'en fou, qu'elle aille se faire foutre. Même après avoir pensé à ces choses, j'étais toujours en paix, je me dis que mon égo m'aidait à me sentir bien, je m'aime, je pensa même l'espace d'un instant lui faire l'amour même sans une once de sexe et je trouva cela drôle, je souriais et l'idée passa. Il n'y avait plus de musique, je mis la chanson suivante, I Don't Know My name, encore une coïncidence dans ce grand trip égocentrique ?

Je me souviens mettre élevé au rand de dieu (pharaon), tout en sachant que j'étais mortel, à ce moment là je m’entend encore me prévenir que si je choppais une bactérie j'allais mourir sur le champs.
Après 1h30 intense, je commençai la pente douce, ma mâchoire était toujours sérré et je ne pouvais arrêter mes jambes de bougeaient. Je continuai tranquillement vers le repos.
Au moment de sauvegarder l'écris, je me rendis compte que je n'avais pas sauvegardé une seule fois comme à mon habitude quand j'écris d'une traite.

4/

J'étais seul à la maison, Marie était en déplacement professionnel, elle était parti ce matin très tôt. Je n'arrivais pas à me rendormir alors j’avalai une petite quantité de poudre brune histoire de passer l'ennui. Au bout d'une demi heure, rien. Après 45 minutes, j'en repris pour enfin finir ce qu'il me restait quelques minutes plus tard.
Après une heure à attendre tranquillement je commençai à ressentir des effets, mais très faible par rapport à d'habitude, mais je décida à danser un peu tout en fermant les yeux.

J'entrai dans le nouveau monde. En face de moi, les dieux étaient réunis et disposés comme sur la cène. Ils étaient là pour mon jugement et ils me parlaient directement "Tu es là car tu as commis une faute grave, tu en as trop pris. Et pour cela, tu devras te contenter du minimum. Que ta sentence soit". Quand j'ouvris les yeux le tapis volant sur lequel j'étais me redéposa dans le salon. Effectivement, je n'avais que le minimum, pas assez pour rentrer en transe et pour voyager plus. Je m’assis dans un fauteuil et commençai à philosopher. J'avais l'impression de me rapprocher de l’exactitude vérité, mais que si je voulais la connaitre il fallait que je devienne fou. Je me suis dis alors qu'un fou l'était car il s'était créé sa propre réalité et qu'il y croyait dur comme fer, si cela ce trouve même, ce n'est pas lui qui est fou, mais les autres qui ne savent pas.
 
J'ai pas eu le temps de tout lire, mais globalement j'aime bien l'atmosphère qui se dégage de tes écrits, le phrases sonnent juste et le rythme est bon. Par contre, sauf exceptions, la première personne du singulier d'un verbe au passé simple prend -ai, et pas -a.
 
arg oui... Merci d'avoir lu et de me corriger, c'est juste que je n'aime pas relire certain de mes textes, mais promis il y en aura moins dans les prochains (qui sont plus petits) que je posterais soit ce soir soit demain. Je ré-éditerais aussi pour corriger les anciens.
 
Euh...dans le deuxième Tr tu t'es évanoui d'un coup comme ça et tu t'es réveillé à l’hôpital ?!?

Il n'y avait rien de passionnant en réalité mais je restais là en attendant le bon moment pour partir.

J'adore les phases de vide comme ça =)
 
Non là c'est un rajout, en gros j'étais dans le métro et je raconte ce que j'ai vu dans ma tete. Ce n'est pas la première fois que je me vois mourir, ça en devient flippant, mais au moins je sais parfaitement que je ne suis pas immortel !

edit : je corrige demain, là j'ai bien mal à la tete....
 
Je m'étais imaginé que t'avais fait une overdose de coke. Mais alors qu'est ce qui te fait voir ca dans ta tête? De la kétamine?

Sinon oui c'est sympa de te lire. Tu détailles, mais pas d'trop, t'as l'art pour faire frétiller l'imagination du lecteur.
 
C'est de la MDMA.
Merci du compliment, je pense que ca vient de ma petite expérience vu que cela fait 4 ans que j'écris sérieusement. Je dis sérieusement car mon premier texte a été écrit quand je devais avoir 8-9 ans, dommage qu'il soit perdu...

A ce soir.
 
Bon, maintenant que j'ai un peu récupéré une connexion, je vais pouvoir corriger les fautes. En attendant, je vous laisse plusieurs textes que j'ai écris, généralement sous canna, sauf un je crois.

1/
Mes peurs défilent sur l’écran et j'ai des cafards dans la tête.
Je me transforme en poulpe géant.
Les lapins tuent et les sauterelles sautent.
Le caniche boit le sang par terre mais ce n'est pas le mien.
Le fou est sortie de l'asile, il marche dans les rues.
Une poule mange sa tête.
Je lis un livre sur la cote.
Une personne t'embrasse mais ce n'est pas moi.
Le fou est sortie de l'asile et court partout nu.
Le fou, ce n'est pas moi même si je l'ai cru.

2/ Comme inconscient d'exister
Soudain, inconsciemment je n'existais plus.
Inconsciemment je marcha le plus loin que je pu, c'est à dire juste quelque pas, juste les quelques mètres qui m'étaient permis. Je m'asseyais en tailleur et enlevais ma veste puis mon pull et enfin mes deux tee-shirt. J'étais inconscient et presque nu. Elle, Elle l'était. J'ouvris les yeux et je ne vis ni les voitures, ni le tram, ni le périph qui passaient avec leurs bruits. Tout ça était devenu une longue plaine où ma folie pouvait ce perdre et où plus rien n'exister. Mon regard n'avait comme limite que l'horizon. Plus rien, non plus rien n'exister ou alors tout ne former qu'un, moi, ti, nous, et eux, la nature et l'infini. Inconsciemment je me retrouvais dans un flux de néant. Le tout et le rien se mélangeaient, le noir astral des planètes lointaines. Une envie ? Oui mais laquelle ? Peut être je en sais plus. Un rêve, plongé dans un coma de réalité, mes yeux se brouillent et ma pensée divague, dit vague, dix vagues.

3/ Épines empoisonnées, musique qui souffre.

Les premières notes font échos dans ma tête. Je suis libéré de la force exercée sur moi par les cordes de mon instrument de vie.
Je n'ai pas besoin de substitut au bonheur,juste de cette foutue musique qui tourne en moi et qui m'envoie dans un tourbillon des sens.
Ah que la vie est bien faite.
quand je tourne le volume à son maximum, je rend mon esprit si sourd que je n'entend plus les éclaboussures de mes bouteilles jetées dans une mer d'acide bordée par des fleurs bourrées et spleenétiques.
Mais à chaque fois que me vient l'orgasme de l'etre, la musique ce coupe et un silence des plus dépriment ce fait et c'est alors que je pleurs sur la tombe de ma personne car je meurs un peu chaque jour en voyant le monde tourner.

4/ tHANK you Charlie.

Je noie mes déboires dans un bar à journaliste,
je ne connais rien de mieux que l'alcool blanc,
le rhum est mon meilleur ami dès à présent.
j'aime quand coule le sucre dans mon sang,
j'ai besoin de ma canne, je n'arrive plus à marcher droit.

Mes vers se lisent à travers mon verre,
vide quand je le descend d'un trait,
sec sont mes lèvres d'avoir trop pleuré,
sur une illusion qu'on jurait réalité,
je suis un pas grand chose dans cette histoire de cul,
mais s'il faut vraiment dire la chose m'a plutôt plut.
Il faut être réaliste et tourner la page,
comment puis-je être encore triste après mon grand âge,
ce ne sont pas des larmes que tu vois dans mes yeux,
c'est juste que les années passent et elles ne me font pas sentir mieux.

Comment encore dire oui à la première venue,
je ne suis pas attiré par les filles du comptoir,
mais laisses moi, ouais, finir de boire
et j'irais voire, les filles du coins de l'avenue.
Elles ont l'air moroses d'avoir perdue la fraîcheur des roses,
et mon spleen fait pitié à coté d'elles,
je leur tiens mon parapluie,
pour qu'elles ne se mouilles les ailles,
les filles de la nuits sont plus belle quand elles sourient.

Ce soir je bois encore à la vie,
c'est qu'on y tien quand on est dans le caniveau,
sans le sous et en manque de mot,
mais c'est la dernière fois que je suis ivre,
ce n'est pas comme ça que je vais faire un livre,
pour l'instant dans un coin sombre de ce bistrot,
je trinque à la mémoire de Bukowski.


5/ Image neutre, rendu flou.

Le réel laisse place a l'imaginaire.
Mon esprit n'est plus.
Mon corps pourrit et mourra un jours.
Moi, je le suis déjà.
Je suis là et las.
Mon corps est trop usé
tel un miroir que l'on aurait trop regardé.
Je marche et déambule dans un corps vide de somnambule
et vous me voyez tel que je suis,
a vos cotés,
le regard amer,
le regard triste par ce que je fus.?


6/ Marbre déstructuré.

Je me tenais devant ce grand miroir de marbre,
mais dans son reflet je ne voyais pas
mon visage blanc mais celui
de la mort, d'un porc, enfin tout
sauf celui d'un homme.

Mon blanc visage, visage pale,
pale allure de malade,
salade à l'allure morte,
truie mange ta salade
ou je te mange de suite.

De quoi étais-je malade ?
D'ailleurs je ne m'en souviens plus.
Suis-je seulement malade ?
Ou simplement d'un méchant rhume ?
Ne vous inquiétez vraiment pas pour ma santé,
car j'ai des médicaments pour me soigner.

(je me souviens que pour celui là, j'étais pas mal enfumé, j'étais au furet du nord (magasin genre fnac) et que 3-4 personnes se foutaient de ma gueule)


Voilà, en espérant que l'attente vous plaise !


edit : bon l'attente aura juste durée le temps que je corrige. Il doit encore en avoir mais j'ai fait mon maximum pour ce soir.
 
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