mamupur2 a dit:
- quand tu te montes des délires axés sur la drogue (C'est à dire ? Peux-tu etre plus explicite ? )
- quand tu vis pour ton prochain trip ( pas sur de cerner ce que t'entend par la ... je veux dire si on en consomme plus qu'une fois c'est qu'on a aimer la premiere fois et qu'on a le gout d'en refaire )
- quand tu te prends vraiment trop au sérieux ( exemple ? )
- quand tu places les psychés comme ze drogue au dessus des autres ( Ben la je sais pas les psyché sont selon moi des drogues beaucoup plus amusante que les autre :/ )
Merci pour vos réponses !
- Quand tu te montes des délires axés sur la drogue, c'est que tu vis par la drogue, donc --->
- Quand tu vis pour ton prochain trip, c'est que tu vis par la drogue, mais à une autre échelle, là en l'occurrence c'est que comme dis précédemment, à peine redescendu tu penses à ta prochaine perche, et tu y penseras jusqu'à ce qu'elle arrive. Ta réalité est axée sur la drogue.
Autrement pour le fait de se monter des délires, ça arrive quand tu as ouvert trop de porte là haut, que tu as perçus des tas de choses que tu n'as pas encore intégré à ta réalité, alors tu te poses beaucoup de questions comparé à la normale, d'où des incompréhensions quant à la réalité. Pour répondre à ces questions tu vas d'abord trouver des réponses simples à partir de cas précis, ensuite tu vas en faire des généralités, et comme les réponses aux questions posées sont axées sur la drogue, tu vas passer pour un gros foncedé qui raconte nawak par rapport aux gens qui n'auront pas vécu la même expérience que toi.
D'un point de vue extérieur c'est le cas, à raconter des choses non crédibles tu passes pour le nouveau JCVD , mais au fond de toi tu as perçus quelque chose de fort, de profond, te faut juste le temps de le comprendre pour bien l’expliquer ensuite et ne plus te coller l'étiquette du mec qui en as trop prit, mais plutôt celle du philosophe qui en a trop prit arf, ça passe mieux dans l'ensemble. En fait je vois ça comme des délires puisque c'est vraiment de la masturbation mentale, un jeu de question/réponse ayant pour but la vérité.
Disons que lorsque tu en as vraiment trop prit et que tu dérailles à bloc pendant le pic de ton trip, t'es comme obligé de te raisonner pour ne pas perdre la réalité, tu cherches à garder un fil de pensée un minimum cohérent pour ne pas sombrer dans ton inconscient, ta conscience se bat pour garder un semblant de lucidité.
Et bien une fois redescendu ton esprit est assez marqué pour continuer à penser de cette manière. Il va partir dans des concepts que tu n'auras pas acquis, et ça va te perdre consciemment. Sobre tu vas te poser des tas de question qui te prendront la tête tant que tu n'y auras pas répondu par une phrase verbalisé, qui est comme la clé pour passer à la porte suivante (c'est une image, en pensant sobre t'ouvre une porte, puis une autre, puis une autre, etc...avec le trip tu défonces toutes les portes d'un coup, t'as pas le temps de poser des mots sur tes impressions/sensations qui défilent à 2000 à l'heure, et au moment où ça te dépasse c'est le drame psychologique, tu prends peur parce que tu ne gères plus tes émotions qui prennent le dessus, et tu pars en bad).
En soit si tu bouffes 10 trips en deux mois, tu vas mathématiquement ouvrir 10000 portes alors qu'il te faut un mois pour intégrer en toi 2000 portes on va dire. Tu fais le calcul et tu te rends compte que normalement tu aurais du attendre 5 mois pour intégrer les 10000 portes, alors que toi t'as que dalle attendu en suivant ton envie d'en découvrir plus, ou te t'oublier plus.
Bon c'est une quantification pour exprimer une idée, bien sur que dans la réalité ça se passe pas comme ça, mais c'était pour dire que si tu ne te laisse pas le temps de redescendre complètement
mentalement parlant, et bien tu continues à penser d'une façon décalée de la réalité. Tu te construis une réalité parallèle de la normalité au travers de délires axés sur la drogue (dans le sens où la drogue est ton sujet référant).
Mais ça, ça reste le côté gentil tant que ça n'occupe pas la majorité de tes pensées. A ce stade ça ne nuit ni à toi, ni aux autres. Quand tu te mets à penser uniquement par ces réflexions et que tu commences à vraiment comprendre ces choses si lointaines qui dépasse le commun des mortels moyens, une fois que tu as intégré tes expériences et que tu en as fais des connaissances, là tu te rends compte que tu as ce "plus" que les autres n'ont pas, et donc tu te places au dessus d'eux...manque de pot on en arrive au troisième point :
- tu te prends vraiment trop au sérieux et tu passes pour un connard qui a soit disant réponse à tout. En soit tu as des réponses que les autres n'ont pas, mais en vérité tu ne peux répondre à tout, c'est juste qu'on te colle cette étiquette par fausse jalousie ou par agacement, même si l'un va souvent avec l'autre. Tu comprendras bien que cette réponse est des plus "condescendantes" arf, qu'à elle seule elle représente bien cette façon de se placer au dessus des autres, de toujours trouver une solution nous justifiant des autres, c'est la base de l'égocentrisme d'un certain point de vue.
C'est important de dire que la drogue en général booste bien son ego, et quand celui-ci s'est surdimensionné avec toutes ces compréhensions qui t'ont placé au dessus des autres, c'est là que tu commences à imposer ta parole, débute alors la petite crise égocentrique qu'on traverse tous autour de la vingtaine, et bienvenu à jairaison.com, le site web où on a toujours le dernier mot.
Après il n'y a rien de mal à ça tant qu'on ne blesse pas les gens, et c'est important de se confronter de la sorte pour se rendre compte de son propre égocentrisme, dans un sens tant mieux pour ceux qui se rendront compte de leur personne et pourront changer quelques traits de caractères pouvant être pénible au quotidien pour les autres, et d'un autre sens, tant pis pour les autres qui se voileront la face jusqu'à construire leur réalité sur cette base de non remise en cause, quand il s'agit d'eux même au sein d'une relation.
La majorité de nos parents sont comme ça, surtout le dominant dans le couple, on visualise tous le cliché du père qui ne veut rien savoir et clôt le débat en disant qu'il a raison, tout en tapant du poing sur la table pour bien faire entrer ça dans les esprits.
Une fois que grâce au psychonautisme tu as compris comment te remettre en question sans te nuire personnellement (oui parce que à trop se remettre en question on vit dans une instabilité mentale faite de contradiction, et c'est pas bon à la longue arf), il faut donc tout simplement peser le pour et le contre en essayant d'être le plus objectif possible, même lorsque tu abordes un point sensible sur toi même, et alors tu as fais un bon gros pas en avant.
Comme tu as pas mal évolué dans ta tête parce que t'as bien gobé ces derniers temps (joke), t'as quand même bien besoin d'exprimer tout ça (ça c'est vrai par contre), et il parait évident de mettre alors en avant la drogue qui t'a permit de gagner cette raison, et au final on en vient à :
- placer sa drogue de prédilection au dessus des autres drogues comme on la fait avec sa propre personne, et les psychés favorisant les réflexions sur le sens de la vie, étant les réflexions les plus profondes et soulevant souvent le plus d'intérêt par rapport à l'éternel questionnement de soi, il est normal qu'on est l'impression que ce sont les meilleures drogues, enfin les "plus mieux" dans le sens où elles apportent autre chose que la destruction de soi. En gros mettre en avant le psychonautisme pour justifier une prise de drogue, c'est se servir de l'aspect philosophique qui lui, est bien connoté dans notre société..."non mais tu peux pas comprendre, moi je ne me drogue pas, je pense en altérant ma conscience avec l'aide de molécule m'aidant à dissocier mon ego de ma personnalité, ça favorise mon objectivité sur moi mêmeuuuh..."
M'enfin suffit qu'une personne est testée une seule drogue pour dire que cette drogue est la meilleure, donc au final c'est un contre exemple montrant qu'il n'y pas besoin d'aller chercher aussi loin pour comprendre que la drogue, ça permet de créer des liens.