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Guest
14h30 je descends du train au Croisic, j’empreinte l'allée qui mène le plus rapidement au bord de la mer, j'ai décidé de marcher trippé sur la côte sauvage et d'admirer les vagues déferlant sur les rochers, aujourd'hui il y a beaucoup de vent !
Je dois avoir depuis une petite heure environ 150mg de 6-APB dans le ventre, l'effet commence à se manifester, dans le train j'étais clean, mais là plus je marche plus je me sens décrocher de mon corps, la perche commence.
Et merde, c'est marrée basse, c'est baisé pour l'écume des vagues projetant des tas d'embruns sur les rochers, j'ai le seum, m'enfin je suis venu ici pour marcher, et la mer est quand même pas mal agitée, je saurai m'en contenter.
Je me dirige vers les chiottes du centre mickey, celles-ci sont ouvertes en permanence alors que le centrei est fermé, faut dire c'est pas la saison, on est mi mai. J'ai sur moi ma douille en aluminium et une pipe en verre, je compte les raccorder avec de la pâte à fixe pour l’étanchéité du joint. J’effrite ma weed à l'abri du vent devant les pissotières quand j’entends un bris de verre...BORDEL ma pipe posée sur le rebord du mur est tombée par terre, poussée par une rafale...RAGE !
Je remet mes écouteurs, relance la musique et me calme en décidant de continuer ma ballade......hum, je vais quand même taper une grosse trace d'APB avant (dans les 100mg), histoire de bien lancer le délire. Chose faite, je longe le sentier côtier, traverse une première petite plage, je me dirige vers la grande plage Valentin, je me souviens de belles grosses vagues là bas, des murs d'eau de plus de 2m s'écrasant directement sur la plage et projetant des embruns jusque dans les jardins surplombant la plage, malgré un mur de plus de 3 mètres de haut.
Arrivé à l'entrée de la plage, je ne ressens pas énormément la trace d'il y a 10 minutes, faut dire j'ai l'esprit aux aguets...personne à droite, personne à gauche...j'enlève mes écouteurs et go j'escalade un mur pour rentrer dans une grande propriété où je sais qu'il y a un bunker, où je pourrais me confectionner une pipe en carton. Je précise que je connais le coin, puisque j'y ai passé plusieurs fois mes vacances étant ado.
Dans le jardin je longe le mur pour être le moins pété par les habitations alentours, ensuite je vais direct dans l'escalier menant à l'entrée du bunker, ok je suis caché je peux commencer mon bricolage.
Dans le fond ça m'occupe en attendant que la perche monte vraiment, que ça cartonne dans ma tête, que je perde totalement pied de la réalité.
Je découpe un bout de carton que je scotche dans la longueur, puis je le pli de manière à former un faux angle droit à un tiers du bord, je ressors la weed effritée auparavant, je rempli la douille, je la place dans la plus petite partie de ma pipe en forme de coude, et j'allume. J'évite de tirer trop fort tout en aspirant continuellement de manière à ce qu'aucun morceau de tabac ne m'arrive dans la bouche, et de manière à ce que la douille se consume le plus rapidement possible sans que ça ne m'arrache la gorge. Bien sur c'est super chaud, ça me brûle la gorge, mais à l'époque j'étais un bon sérial douilleur, donc ça passe, j'en ai vu d'autres.
Je recrache la fumée, retire, recrache. Ok, la douille finie je la fais tomber sur le sol pour que la cendre sorte avec l'impact, et en attendant que l'alu refroidisse, je balance le tube en carton à côté d'autres détritus dans un coin du bunker. Je récupère la douille, je retraverse le jardin comme dans un jeu vidéo, je re-escalade le mur, je remet mes écouteurs et ma ballade commence enfin dans ma tête. Ça y est je suis défoncé aux prods et j'ai pris mon rush cannabique, je n'ai plus qu'à marcher !
Bon qu'est-ce que j'étais venu foutre ici à part voir la mer et me défoncer..? Ba rien de particulier, je voulais juste retrouver un état de transe tout en marchant, comme à l'époque où je marchais défoncé aux psychés et en m'extasiant d'un rien...c'était l'époque de la découverte du High !
Je marche, je suis défoncé mais trop lucide à mon goût, monter le volume sonore ne sert à rien ici présent, je suis juste trop défoncé pour penser correctement. Le 6-APB a un effet très lucide je trouve, et je le sens bien, avec un autre prod plus bordélique, dans ce même état d'abus, j'aurai plus trop rien compris à ce qu'il se passait autour de moi, alors que là justement, ma pensée est réduite à pas grand chose, mais le peu d'analyse qu'il me reste est cohérent et lucide.
Faut dire qu'avec le vent qu'il y a, impossible de me relaxer, je dois lutter pour avancer dans le sable, c'est la guerre contre les éléments. Au bout de 5 minutes de cette galère je décide de me poser plein soleil contre un mur et de phaser devant la mer qui est bien retirée du fait de la marrée basse...ah putain si la marée avait été haute, les vagues arriveraient jusqu'à mon niveau et elles seraient bien plus gonflées du fait du flot montant...fais chier, j'aurai du prendre en compte ce paramètre dans mon set&setting, surtout que ça n'est pas la première fois que je me fais avoir là dessus.
Je suis donc transcendé sur le sable, le dos appuyé contre un mur, j'ai beau me laisser aller j'arrive pas à planer, à passer dans le mode "Don't Think"...je pense, j'analyse, et ça me fait chier !
Je m'ennuie. Je reprend ma marche et remonte toute la plage, je croise un groupe de vieux qui galère encore plus que moi arf, je me prend la tête au moment où leur regard croise le mien qui est fuyant.
15h20 j'en ai marre de ce merdier, je revient sur mes pas mais par la route cette fois-ci, il y a beaucoup moins de vent. Ah putain ça fait trop du bien, le vent créait sur mon visage et sur mon corps une pression de ouf en fait, là je me sens revivre et tout libéré physiquement. Mais je suis encore bloqué dans l'analyse de mes pensées, je n'arrive toujours pas à me relâcher mentalement.
En tant que bon connard qui n'arrive pas à se relaxer, musique "off", je retourne dans le bunker où je récupère le tube en carton et me refais une pipe de weed, avant de retourner à la gare pour attendre le train. Bien sur, je sais bien que c'est pas ça qui va m'aider à me m'apaiser, mais bon tant pis, ça m'occupe parce que de toute façon le prochain train est dans plus d'une heure...
Musique "on", je me remet en marche vers la gare. Je quitte la côté sauvage et décide de faire un effort pour m'auto convaincre de planer tranquilou, comme il se doit, et comme j'en ai envie. Une fois la côte sauvage derrière moi et à l’abri du vent, je construis des logiques dans ma tête pour me forcer à kiffer, ne pas me dire que ce trip est un échec, que c'est une défonce pulsionnelle, que je suis soi disant aller faire une promenade pour en fait me cartonner la tête...
Bref je suis toujours trop lucide et je refoule mes émotions avec des pensées négatives. Dommage pour moi, si je m'étais libéré j'aurais pu profiter de mon trip, parce qu'en fin de compte je suis méga perché là, il suffit de pas grand chose pour que je fasse un avec moi même et que je me complaise dans le bien être provoqué par un excès de sérotonine dans mon cerveau, c'est pour ça que j'ai pris du 6-APB quand même...aaaaaah !! j'arrive à des réflexions moins contradictoires avec moi même, je suis plus docile dans la façon de me parler, plus compréhensif, donc plus tolérant. Je commence à m'apprivoiser, à comprendre la bête inconsciente qui réfléchit différemment de ma conscience humaine, et quitte à raisonner, autant le faire pour me mettre bien au lieu de me plomber moi même.
A force de me dire que c'était mal et pas bien ce que je faisais, je me suis braqué contre moi même, je me suis protégé de mon propre jugement, de ma propre analyse qui me mettait à mal...et c'est pas étonnant que dans l'état où j'étais, j'ai verrouillé mes propres émotions, sinon putain j'aurais pris cher à me dire que je suis un connard qui fait de la merde !
Mouai ça va mieux dans le sens où j'ai gagné en émotion, mais c'est pas encore ça non plus, j'ai vraiment envie de prendre mon pied, de planer sans me poser de question et sans avoir à me rassurer.
15h45 je suis devant la gare, putain encore 45 minutes avant le départ de mon train, relou. Je me cale dans un parc en m'allongeant sur un banc, je ferme les yeux et la phase musicale commence. Je me dis que dans mon état, suffit que je pense à quelque chose pour que mes pensées partent dans mon imagination et que je ne vois pas le temps passer, aussi je me rend compte que mon esprit est bien ralenti, comme avant de m'endormir je suis dans un pseudo rêve lucide. Je me dis aussi que l'heure passée à galérer dans le vent à en fait été éprouvante et que c'est pour ça que je suis fatigué...et faut voir le high dans lequel je suis, livré à moi même, le mieux c'est de m'oublier dans une transe où je pense doucement en bien.
Un mec qui ramasse les feuilles mortes me demande si ça va, je lui répond que oui.
16h15 je bouge vers la gare qui est à moins de 5 minutes à pied, ça me laisse le temps de reprendre mes esprits, non pas que je dormais, mais j'étais bien loin dans mon esprit quand même avant de me remettre à marcher.
17h30 j'arrive à la gare de St-Nazaire, j'en ai pour une demi heure de marche avant de pouvoir enfin me couler une douille !!! La dernière date d'avant mon départ pour le croisic, et fumer la pipe ne remplacera jamais le rush d'un bang !
17h40, douille coulée, je suis allongé dans mon pieu et écoute de la sik super fort, aaaah plaisir d'être enfin complètement relâché dans mon lit et dans une transe musicale, c'est tellement bon.
17h50 le rush est passé, je suis complètement défoncé, les premières hallus apparaissent dans mon champ de vision...je phase en repensant à ce que je viens de vivre, à cet après midi...ça me parait tellement loin, tellement pas réel, j'ai l'impression d'avoir rêver.
Bon c'est peu être bien beau de rêver, mais il est temps de dessiner maintenant !
Je m'y met donc, je continue mon dessin en cours et au bout de 5 minutes, ne trouvant pas l'inspiration, je me refait un bon para de 6-APB, je dirais qu'il devait être comme le premier, d'environ 150mg. Avec ça dans le bide je n'ai pas d'autre excuse que de d'avancer mon dessin.
Dans ma tête si je me drogue je dessine, donc j’obéis pour ma propre bonne conscience !
Plus je dessine, plus mon dessin prend du relief, devient "vivant". Dans ces moments de high j'en profite pour me concentrer sur les principales formes du dessin, comme si je ne percevais plus les détails mais uniquement ce qu'il s'en dégage d'un point de vue émotionnel. Je me dis que si j'avais été sous psyché j'aurai pu percevoir une aura, mais bien que les hallus deviennent de plus en plus présentes, il n'y a rien de mystique dans mon trip.
J'en suis donc à tracer des courbes imitant le plus cette sensation de relief amenant de la profondeur dans mon dessin, c'est ça que je recherche, faire ressortir le dessin de son plan en 2D (bon les lendemains matins de ce genre de trip, sobre mon dessin me parait tout de suite plus plat comparé à la veille...).
20h j'hallucine à bloc dans ma chambre, je fais une pause forum et facebook avant de me couler une douille, de reprendre un para, et de me remettre à dessiner.
Je suis dans une bulle chaleureuse où mon esprit pense librement à tout et n'importe quoi. Je fais des liens plus ou moins cohérents qui m'emmènent de sujet en sujet, un coup je pense à moi, un coup je me projette dans un film tout droit sorti de mon imagination, un coup je pense à ceci, puis à cela, bref je pense tout en dessinant (dans l'état où je suis, il est plus facile de penser que de dessiner arf).
En m'attardant sur les hallus remplissant mon champ de vision, je remarque qu'en fait, plus je fixe un point, plus ça bouge autour de celui-ci. Et plus je focalise ma vision sur ce point central, plus je fais abstraction de ce qu'il y a autour, et plus j'ai l'impression que ça part en live niveau ondulation et dégradé de couleur.
A ce stade ma vue est tellement saccadée qu'il faut que je ferme un œil pour arriver à voir où je place la mine de mon crayon, ça devient de plus en plus hard de dessiner correctement.
22h30 je suis lessivé, je mange un petit bout de cheplu quoi et je décide d'aller sur le front de mer m'aérer la tête. Hop une douille, musique "on" et c'est parti.
Je me rend vite compte qu'en fait il y avait une sorte de kermesse sur le remblai au dessus de la plage, ça pète pas mal tout ça. Je suis seul dans ma tête depuis ce matin, complètement perché, et là il y a des gens qui s'animent partout autour de moi, de plus il y de la lumière venant de toute part, bref ça m'ambiance !
Je check des groupes de jeunes gens sur la plage, allez ce soir je ne fais pas mon cassos, je vais rencontrer du monde ! Donc retour à la maison en 20 minutes avant de revenir avec une enceinte, de la weed et deux teilles de cidre. J'ai marché vite parce que la fête se terminait.
Effectivement quand je suis de retour c'est déjà plus la même ambiance, il y a carément moins de monde, mais je m'en tape je ne suis pas venu faire peur aux familles sur le remblai avec mes gros yeux, je suis venu m'amuser avec les djeuns qui tisent sur la plage.
Musique "off", je remonte la plage en scannant les différents groupes, je catégorise les gens à leur apparence en cherchant le groupe avec qui j'aurai le plus d'affinité, qui me ressemblerait le plus culturellement, bref avec qui je serais le plus en phase pour avoir une discussion qui risque d'être bien chelou vu mon état arf.
Ptain j'ai quasiment remonter la plage et je n'ai toujours pas trouvé de groupe qui me plaise, entre les cailles, les ados de 14 ans et les couples de 25 ans...je désespère...ils sont où les arrachés qui ont la vingtaine, les gens tisés qui ne se posent pas de question ?
Aaaaah yes !!! voila un groupe, ce sont eux qui me ressemblent le plus ! je m'oriente donc vers ces dix personnes assis en rond sur le sable. Arrivé à leur niveau je ne dis rien, je me pose à moins d'un mètre d'eux sans que personne ne fasse attention à moi, je sors mon enceinte, prend mon temps pour la brancher (j'avais déjà prévu une sik qui passe partout), et là j'appuie sur play :
Les gens se retournent, contact !
Ah c'est trop cool ton enceinte, mais t'es qui toi ? hop petite présentation rapide et conventionnelle. Petit blanc, je sors le cidre pour m'occuper les mains, je bois à grosse gorgée. La fille la plus mignonne du groupe se cale près de moi, d'habitude j'aurai été gêné alors que là je suis en mode total bas les steacks, complètement désinhibé.
Elle est complètement bourré, je suis complètement défoncé, elle se colle à moi en me parlant, je lui répond gentillement sans chercher à m'éloigner de son corps qui se colle de plus en plus au mien.
Un mec parle de rouler un joint, je lui propose de rouler ma weed. On me dit que je suis super cool, musique, tise, bédo, normalou on partage, 50% pour moi, 50% pour les autres, je suis comme un hippie là, mais dans les apparences. Au fond de moi je continue d'analyser tous ces gens en me rendant compte de qui ils sont entre le moment où j'ai pris la décision d'aller les voir et maintenant. Mouai en fait ils ne sont pas vraiment comme moi, mais ils ont un style rock/hippie qui me plait, faut que j'arrête d'analyser bordel, je continue de boire à grande gorgée.
Je perd de plus en plus pied, faut que je me pose à mon aise. Je suis en T-shirt blanc moulant allongé devant les gens en me reposant sur mes coudes. Bref je suis en mode BG sur la plage, ça me fait taper des barres parce que je me fou totalement de l'image que je dégage, et le mec à ma gauche me dit que j'ai vraiment des grosses couilles, des énormes couilles...Faut dire que la fille à ma droite est limite affalée sur moi arf, ça fait un quart d’heure que je suis là. J'ai pas l'habitude de me mettre sur le devant de la scène à ce point là, mais le lendemain j'en rigolai pour ne pas en avoir honte, c'est rare que je sois défoncé et autant relâché devant des gens, mais dans le fond ça fait du bien de se la péter !
Je décide de rouler moi même un joint pour m'occuper, j'ai le contact assez difficile en fait, je laisse très peu d'ouverture à la discussion dans mes phrases pleines de sous entendus, mais bon, je suis tellement chep' que ça ne m'étonne pas. La fille me parle de chepa quoi, j'essaye de la suivre tout en roulant. je vois bien qu'elle a envie de fumer, donc je me hâte de rouler pour qu'elle fume, je la met en garde que ça va être fort au vu de son état d'ébriété très avancé, elle fait la maline sans prendre compte de ce que je lui ai dis, et au bout de 5 lattes consécutives elle s'arrête de parler...ah ça y est enfin, je commençais à me sentir mal de l'écouter parler et d'essayer de comprendre ce qu'elle me disait pour lui répondre ensuite.
Au final elle rejoint un de ses potes et j'essaye de dialoguer avec d'autres personnes, en vain, chaque tentative dure 30 secondes et ça s'arrête là. Je me rend compte qu'il n'y avait que 4 personnes vraiment déchiré, les autres se faisaient chier en attendant que le groupe bouge je ne sais où. Je décide de rentrer aussi peu après. Avant de quitter la plage je croise la fille bourrée et lui demande si elle a deux ou trois petites fafs à me dépanner puisque je n'ai plus de grande feuille, et avec un sale regard de déchiré elle me dit que "non".
Ouai oki, on se la joue hippie - on est les meilleurs amis - mais pas top non plus hein...boarf pas grave, je ne suis pas en mode guerre des égos, j'aurai essayé de rencontrer des gens au lieu de rester seul tout chez moi, je pense avoir fait le premier pas et ça me convient, je ne vais pas en plus me dire que si je ne me suis pas entendu avec ces gens là autant que je m'entends avec mes amis, c'est de ma faute...
Je suis donc rentré chez moi bien explosé, je me suis mis au lit après une bonne douille pour mater un film, en plus d'un bon etizolam de 2mg pour être sur de bien faire dodo...et voila une journée de trippé qui s'achève pour moi :rock:
Au final j'ai du prendre dans les 600mg d'APB, je tiens à préciser que j'avais déjà testé cette molécule plusieurs fois auparavant, d'abord à petite dose avant d'augmenter progressivement. J''ai coulé des douilles en moyenne toutes les deux heures, c'est le temps du high avant de ressentir que l'effet s'estompe.
Pour le reste j'ai trippé à ma manière, je trouve le 6-APB très lucide comme prod, il pousse au redrop si on attend une claque style monté de MD, mais dans le temps il pousse bien quand même, faut juste être ambiancé pour kiffer, et faut pas hésiter à s'occuper !
Sinon le lendemain aprèm' quand je me suis levé j'ai coulé des douilles jusqu'au soir, et la semaine suivante s'est passée normalement comme après un abus le week end. J'étais tout flagada, pas vraiment présent, ou par intermittence. A part ces effets standards je n'ai pas remarqué d'irritabilité particulière ou d'autres symptômes qui m'auraient poussé à jeter mon pochtar dans les wc, juste l'envie d'en reprendre le week end d'après, ce que j'ai fais.
Je dois avoir depuis une petite heure environ 150mg de 6-APB dans le ventre, l'effet commence à se manifester, dans le train j'étais clean, mais là plus je marche plus je me sens décrocher de mon corps, la perche commence.
Et merde, c'est marrée basse, c'est baisé pour l'écume des vagues projetant des tas d'embruns sur les rochers, j'ai le seum, m'enfin je suis venu ici pour marcher, et la mer est quand même pas mal agitée, je saurai m'en contenter.
Je me dirige vers les chiottes du centre mickey, celles-ci sont ouvertes en permanence alors que le centrei est fermé, faut dire c'est pas la saison, on est mi mai. J'ai sur moi ma douille en aluminium et une pipe en verre, je compte les raccorder avec de la pâte à fixe pour l’étanchéité du joint. J’effrite ma weed à l'abri du vent devant les pissotières quand j’entends un bris de verre...BORDEL ma pipe posée sur le rebord du mur est tombée par terre, poussée par une rafale...RAGE !
Je remet mes écouteurs, relance la musique et me calme en décidant de continuer ma ballade......hum, je vais quand même taper une grosse trace d'APB avant (dans les 100mg), histoire de bien lancer le délire. Chose faite, je longe le sentier côtier, traverse une première petite plage, je me dirige vers la grande plage Valentin, je me souviens de belles grosses vagues là bas, des murs d'eau de plus de 2m s'écrasant directement sur la plage et projetant des embruns jusque dans les jardins surplombant la plage, malgré un mur de plus de 3 mètres de haut.
Arrivé à l'entrée de la plage, je ne ressens pas énormément la trace d'il y a 10 minutes, faut dire j'ai l'esprit aux aguets...personne à droite, personne à gauche...j'enlève mes écouteurs et go j'escalade un mur pour rentrer dans une grande propriété où je sais qu'il y a un bunker, où je pourrais me confectionner une pipe en carton. Je précise que je connais le coin, puisque j'y ai passé plusieurs fois mes vacances étant ado.
Dans le jardin je longe le mur pour être le moins pété par les habitations alentours, ensuite je vais direct dans l'escalier menant à l'entrée du bunker, ok je suis caché je peux commencer mon bricolage.
Dans le fond ça m'occupe en attendant que la perche monte vraiment, que ça cartonne dans ma tête, que je perde totalement pied de la réalité.
Je découpe un bout de carton que je scotche dans la longueur, puis je le pli de manière à former un faux angle droit à un tiers du bord, je ressors la weed effritée auparavant, je rempli la douille, je la place dans la plus petite partie de ma pipe en forme de coude, et j'allume. J'évite de tirer trop fort tout en aspirant continuellement de manière à ce qu'aucun morceau de tabac ne m'arrive dans la bouche, et de manière à ce que la douille se consume le plus rapidement possible sans que ça ne m'arrache la gorge. Bien sur c'est super chaud, ça me brûle la gorge, mais à l'époque j'étais un bon sérial douilleur, donc ça passe, j'en ai vu d'autres.
Je recrache la fumée, retire, recrache. Ok, la douille finie je la fais tomber sur le sol pour que la cendre sorte avec l'impact, et en attendant que l'alu refroidisse, je balance le tube en carton à côté d'autres détritus dans un coin du bunker. Je récupère la douille, je retraverse le jardin comme dans un jeu vidéo, je re-escalade le mur, je remet mes écouteurs et ma ballade commence enfin dans ma tête. Ça y est je suis défoncé aux prods et j'ai pris mon rush cannabique, je n'ai plus qu'à marcher !
Bon qu'est-ce que j'étais venu foutre ici à part voir la mer et me défoncer..? Ba rien de particulier, je voulais juste retrouver un état de transe tout en marchant, comme à l'époque où je marchais défoncé aux psychés et en m'extasiant d'un rien...c'était l'époque de la découverte du High !
Je marche, je suis défoncé mais trop lucide à mon goût, monter le volume sonore ne sert à rien ici présent, je suis juste trop défoncé pour penser correctement. Le 6-APB a un effet très lucide je trouve, et je le sens bien, avec un autre prod plus bordélique, dans ce même état d'abus, j'aurai plus trop rien compris à ce qu'il se passait autour de moi, alors que là justement, ma pensée est réduite à pas grand chose, mais le peu d'analyse qu'il me reste est cohérent et lucide.
Faut dire qu'avec le vent qu'il y a, impossible de me relaxer, je dois lutter pour avancer dans le sable, c'est la guerre contre les éléments. Au bout de 5 minutes de cette galère je décide de me poser plein soleil contre un mur et de phaser devant la mer qui est bien retirée du fait de la marrée basse...ah putain si la marée avait été haute, les vagues arriveraient jusqu'à mon niveau et elles seraient bien plus gonflées du fait du flot montant...fais chier, j'aurai du prendre en compte ce paramètre dans mon set&setting, surtout que ça n'est pas la première fois que je me fais avoir là dessus.
Je suis donc transcendé sur le sable, le dos appuyé contre un mur, j'ai beau me laisser aller j'arrive pas à planer, à passer dans le mode "Don't Think"...je pense, j'analyse, et ça me fait chier !
Je m'ennuie. Je reprend ma marche et remonte toute la plage, je croise un groupe de vieux qui galère encore plus que moi arf, je me prend la tête au moment où leur regard croise le mien qui est fuyant.
15h20 j'en ai marre de ce merdier, je revient sur mes pas mais par la route cette fois-ci, il y a beaucoup moins de vent. Ah putain ça fait trop du bien, le vent créait sur mon visage et sur mon corps une pression de ouf en fait, là je me sens revivre et tout libéré physiquement. Mais je suis encore bloqué dans l'analyse de mes pensées, je n'arrive toujours pas à me relâcher mentalement.
En tant que bon connard qui n'arrive pas à se relaxer, musique "off", je retourne dans le bunker où je récupère le tube en carton et me refais une pipe de weed, avant de retourner à la gare pour attendre le train. Bien sur, je sais bien que c'est pas ça qui va m'aider à me m'apaiser, mais bon tant pis, ça m'occupe parce que de toute façon le prochain train est dans plus d'une heure...
Musique "on", je me remet en marche vers la gare. Je quitte la côté sauvage et décide de faire un effort pour m'auto convaincre de planer tranquilou, comme il se doit, et comme j'en ai envie. Une fois la côte sauvage derrière moi et à l’abri du vent, je construis des logiques dans ma tête pour me forcer à kiffer, ne pas me dire que ce trip est un échec, que c'est une défonce pulsionnelle, que je suis soi disant aller faire une promenade pour en fait me cartonner la tête...
Bref je suis toujours trop lucide et je refoule mes émotions avec des pensées négatives. Dommage pour moi, si je m'étais libéré j'aurais pu profiter de mon trip, parce qu'en fin de compte je suis méga perché là, il suffit de pas grand chose pour que je fasse un avec moi même et que je me complaise dans le bien être provoqué par un excès de sérotonine dans mon cerveau, c'est pour ça que j'ai pris du 6-APB quand même...aaaaaah !! j'arrive à des réflexions moins contradictoires avec moi même, je suis plus docile dans la façon de me parler, plus compréhensif, donc plus tolérant. Je commence à m'apprivoiser, à comprendre la bête inconsciente qui réfléchit différemment de ma conscience humaine, et quitte à raisonner, autant le faire pour me mettre bien au lieu de me plomber moi même.
A force de me dire que c'était mal et pas bien ce que je faisais, je me suis braqué contre moi même, je me suis protégé de mon propre jugement, de ma propre analyse qui me mettait à mal...et c'est pas étonnant que dans l'état où j'étais, j'ai verrouillé mes propres émotions, sinon putain j'aurais pris cher à me dire que je suis un connard qui fait de la merde !
Mouai ça va mieux dans le sens où j'ai gagné en émotion, mais c'est pas encore ça non plus, j'ai vraiment envie de prendre mon pied, de planer sans me poser de question et sans avoir à me rassurer.
15h45 je suis devant la gare, putain encore 45 minutes avant le départ de mon train, relou. Je me cale dans un parc en m'allongeant sur un banc, je ferme les yeux et la phase musicale commence. Je me dis que dans mon état, suffit que je pense à quelque chose pour que mes pensées partent dans mon imagination et que je ne vois pas le temps passer, aussi je me rend compte que mon esprit est bien ralenti, comme avant de m'endormir je suis dans un pseudo rêve lucide. Je me dis aussi que l'heure passée à galérer dans le vent à en fait été éprouvante et que c'est pour ça que je suis fatigué...et faut voir le high dans lequel je suis, livré à moi même, le mieux c'est de m'oublier dans une transe où je pense doucement en bien.
Un mec qui ramasse les feuilles mortes me demande si ça va, je lui répond que oui.
16h15 je bouge vers la gare qui est à moins de 5 minutes à pied, ça me laisse le temps de reprendre mes esprits, non pas que je dormais, mais j'étais bien loin dans mon esprit quand même avant de me remettre à marcher.
17h30 j'arrive à la gare de St-Nazaire, j'en ai pour une demi heure de marche avant de pouvoir enfin me couler une douille !!! La dernière date d'avant mon départ pour le croisic, et fumer la pipe ne remplacera jamais le rush d'un bang !
17h40, douille coulée, je suis allongé dans mon pieu et écoute de la sik super fort, aaaah plaisir d'être enfin complètement relâché dans mon lit et dans une transe musicale, c'est tellement bon.
17h50 le rush est passé, je suis complètement défoncé, les premières hallus apparaissent dans mon champ de vision...je phase en repensant à ce que je viens de vivre, à cet après midi...ça me parait tellement loin, tellement pas réel, j'ai l'impression d'avoir rêver.
Bon c'est peu être bien beau de rêver, mais il est temps de dessiner maintenant !
Je m'y met donc, je continue mon dessin en cours et au bout de 5 minutes, ne trouvant pas l'inspiration, je me refait un bon para de 6-APB, je dirais qu'il devait être comme le premier, d'environ 150mg. Avec ça dans le bide je n'ai pas d'autre excuse que de d'avancer mon dessin.
Dans ma tête si je me drogue je dessine, donc j’obéis pour ma propre bonne conscience !
Plus je dessine, plus mon dessin prend du relief, devient "vivant". Dans ces moments de high j'en profite pour me concentrer sur les principales formes du dessin, comme si je ne percevais plus les détails mais uniquement ce qu'il s'en dégage d'un point de vue émotionnel. Je me dis que si j'avais été sous psyché j'aurai pu percevoir une aura, mais bien que les hallus deviennent de plus en plus présentes, il n'y a rien de mystique dans mon trip.
J'en suis donc à tracer des courbes imitant le plus cette sensation de relief amenant de la profondeur dans mon dessin, c'est ça que je recherche, faire ressortir le dessin de son plan en 2D (bon les lendemains matins de ce genre de trip, sobre mon dessin me parait tout de suite plus plat comparé à la veille...).
20h j'hallucine à bloc dans ma chambre, je fais une pause forum et facebook avant de me couler une douille, de reprendre un para, et de me remettre à dessiner.
Je suis dans une bulle chaleureuse où mon esprit pense librement à tout et n'importe quoi. Je fais des liens plus ou moins cohérents qui m'emmènent de sujet en sujet, un coup je pense à moi, un coup je me projette dans un film tout droit sorti de mon imagination, un coup je pense à ceci, puis à cela, bref je pense tout en dessinant (dans l'état où je suis, il est plus facile de penser que de dessiner arf).
En m'attardant sur les hallus remplissant mon champ de vision, je remarque qu'en fait, plus je fixe un point, plus ça bouge autour de celui-ci. Et plus je focalise ma vision sur ce point central, plus je fais abstraction de ce qu'il y a autour, et plus j'ai l'impression que ça part en live niveau ondulation et dégradé de couleur.
A ce stade ma vue est tellement saccadée qu'il faut que je ferme un œil pour arriver à voir où je place la mine de mon crayon, ça devient de plus en plus hard de dessiner correctement.
22h30 je suis lessivé, je mange un petit bout de cheplu quoi et je décide d'aller sur le front de mer m'aérer la tête. Hop une douille, musique "on" et c'est parti.
Je me rend vite compte qu'en fait il y avait une sorte de kermesse sur le remblai au dessus de la plage, ça pète pas mal tout ça. Je suis seul dans ma tête depuis ce matin, complètement perché, et là il y a des gens qui s'animent partout autour de moi, de plus il y de la lumière venant de toute part, bref ça m'ambiance !
Je check des groupes de jeunes gens sur la plage, allez ce soir je ne fais pas mon cassos, je vais rencontrer du monde ! Donc retour à la maison en 20 minutes avant de revenir avec une enceinte, de la weed et deux teilles de cidre. J'ai marché vite parce que la fête se terminait.
Effectivement quand je suis de retour c'est déjà plus la même ambiance, il y a carément moins de monde, mais je m'en tape je ne suis pas venu faire peur aux familles sur le remblai avec mes gros yeux, je suis venu m'amuser avec les djeuns qui tisent sur la plage.
Musique "off", je remonte la plage en scannant les différents groupes, je catégorise les gens à leur apparence en cherchant le groupe avec qui j'aurai le plus d'affinité, qui me ressemblerait le plus culturellement, bref avec qui je serais le plus en phase pour avoir une discussion qui risque d'être bien chelou vu mon état arf.
Ptain j'ai quasiment remonter la plage et je n'ai toujours pas trouvé de groupe qui me plaise, entre les cailles, les ados de 14 ans et les couples de 25 ans...je désespère...ils sont où les arrachés qui ont la vingtaine, les gens tisés qui ne se posent pas de question ?
Aaaaah yes !!! voila un groupe, ce sont eux qui me ressemblent le plus ! je m'oriente donc vers ces dix personnes assis en rond sur le sable. Arrivé à leur niveau je ne dis rien, je me pose à moins d'un mètre d'eux sans que personne ne fasse attention à moi, je sors mon enceinte, prend mon temps pour la brancher (j'avais déjà prévu une sik qui passe partout), et là j'appuie sur play :
Les gens se retournent, contact !
Ah c'est trop cool ton enceinte, mais t'es qui toi ? hop petite présentation rapide et conventionnelle. Petit blanc, je sors le cidre pour m'occuper les mains, je bois à grosse gorgée. La fille la plus mignonne du groupe se cale près de moi, d'habitude j'aurai été gêné alors que là je suis en mode total bas les steacks, complètement désinhibé.
Elle est complètement bourré, je suis complètement défoncé, elle se colle à moi en me parlant, je lui répond gentillement sans chercher à m'éloigner de son corps qui se colle de plus en plus au mien.
Un mec parle de rouler un joint, je lui propose de rouler ma weed. On me dit que je suis super cool, musique, tise, bédo, normalou on partage, 50% pour moi, 50% pour les autres, je suis comme un hippie là, mais dans les apparences. Au fond de moi je continue d'analyser tous ces gens en me rendant compte de qui ils sont entre le moment où j'ai pris la décision d'aller les voir et maintenant. Mouai en fait ils ne sont pas vraiment comme moi, mais ils ont un style rock/hippie qui me plait, faut que j'arrête d'analyser bordel, je continue de boire à grande gorgée.
Je perd de plus en plus pied, faut que je me pose à mon aise. Je suis en T-shirt blanc moulant allongé devant les gens en me reposant sur mes coudes. Bref je suis en mode BG sur la plage, ça me fait taper des barres parce que je me fou totalement de l'image que je dégage, et le mec à ma gauche me dit que j'ai vraiment des grosses couilles, des énormes couilles...Faut dire que la fille à ma droite est limite affalée sur moi arf, ça fait un quart d’heure que je suis là. J'ai pas l'habitude de me mettre sur le devant de la scène à ce point là, mais le lendemain j'en rigolai pour ne pas en avoir honte, c'est rare que je sois défoncé et autant relâché devant des gens, mais dans le fond ça fait du bien de se la péter !
Je décide de rouler moi même un joint pour m'occuper, j'ai le contact assez difficile en fait, je laisse très peu d'ouverture à la discussion dans mes phrases pleines de sous entendus, mais bon, je suis tellement chep' que ça ne m'étonne pas. La fille me parle de chepa quoi, j'essaye de la suivre tout en roulant. je vois bien qu'elle a envie de fumer, donc je me hâte de rouler pour qu'elle fume, je la met en garde que ça va être fort au vu de son état d'ébriété très avancé, elle fait la maline sans prendre compte de ce que je lui ai dis, et au bout de 5 lattes consécutives elle s'arrête de parler...ah ça y est enfin, je commençais à me sentir mal de l'écouter parler et d'essayer de comprendre ce qu'elle me disait pour lui répondre ensuite.
Au final elle rejoint un de ses potes et j'essaye de dialoguer avec d'autres personnes, en vain, chaque tentative dure 30 secondes et ça s'arrête là. Je me rend compte qu'il n'y avait que 4 personnes vraiment déchiré, les autres se faisaient chier en attendant que le groupe bouge je ne sais où. Je décide de rentrer aussi peu après. Avant de quitter la plage je croise la fille bourrée et lui demande si elle a deux ou trois petites fafs à me dépanner puisque je n'ai plus de grande feuille, et avec un sale regard de déchiré elle me dit que "non".
Ouai oki, on se la joue hippie - on est les meilleurs amis - mais pas top non plus hein...boarf pas grave, je ne suis pas en mode guerre des égos, j'aurai essayé de rencontrer des gens au lieu de rester seul tout chez moi, je pense avoir fait le premier pas et ça me convient, je ne vais pas en plus me dire que si je ne me suis pas entendu avec ces gens là autant que je m'entends avec mes amis, c'est de ma faute...
Je suis donc rentré chez moi bien explosé, je me suis mis au lit après une bonne douille pour mater un film, en plus d'un bon etizolam de 2mg pour être sur de bien faire dodo...et voila une journée de trippé qui s'achève pour moi :rock:
Au final j'ai du prendre dans les 600mg d'APB, je tiens à préciser que j'avais déjà testé cette molécule plusieurs fois auparavant, d'abord à petite dose avant d'augmenter progressivement. J''ai coulé des douilles en moyenne toutes les deux heures, c'est le temps du high avant de ressentir que l'effet s'estompe.
Pour le reste j'ai trippé à ma manière, je trouve le 6-APB très lucide comme prod, il pousse au redrop si on attend une claque style monté de MD, mais dans le temps il pousse bien quand même, faut juste être ambiancé pour kiffer, et faut pas hésiter à s'occuper !
Sinon le lendemain aprèm' quand je me suis levé j'ai coulé des douilles jusqu'au soir, et la semaine suivante s'est passée normalement comme après un abus le week end. J'étais tout flagada, pas vraiment présent, ou par intermittence. A part ces effets standards je n'ai pas remarqué d'irritabilité particulière ou d'autres symptômes qui m'auraient poussé à jeter mon pochtar dans les wc, juste l'envie d'en reprendre le week end d'après, ce que j'ai fais.
