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6-APB - Le Report du Trip
Tout nouveau sur le forum, je m’étais promis de faire un TR de ma prise de 6-APB.
Après pas mal de temps à en chercher ici et là, les quelques TR trouvés m’ont beaucoup plut, et je trouvais dommage qu’il n’y en eût pas plus.
Ce RC gagne à être connu, autant pour ses bons que pour ses mauvais cotés.
J’ai donc décidé de vous faire partager mon expérience.
Au vu de la pente dangereuse que prenait ma consommation de MD et du nombre de soirées qui m’attendaient cet été, je pris la sage décision de faire un vrai break de 3 mois avec cette drogue, et essayer de me préserver un peu.
Mais comme personne n’est vraiment parfaitement sobre, je trouvais que ce serait là l’occasion de tester ce fameux 6-APB dont pas mal de monde parle en ce moment et que quelques types de mon école ont testé pendant les fêtes de fin d’année.
Me voilà donc sur internet à glaner un maximum d’infos sur ce RC. Pas de bol, ça a l’air récent, les TR se comptent sur les doigts d’une main et les débuts des APB’s sont tumultueux…
Je ne désespère pas et les principales infos que j’en retire sont :
- Montée longue à venir
- Sensation assez MD like en plus soft
- Entactogène tout ce qu’il faut
- Trip très long
- Sommeil très difficile (attention au dosage)
Me voilà charmé, envouté et décidé à tester le 6-APB. J’achète donc 1g sur un cyber shop UK à en-tête bleue claire, vérifié et approuvé par SafeOrScam. Livraison rapide, et première surprise : les mecs m’ont mis 2g ! Simpa J
Aspect poudre blanche, un peu laiteuse et très peu dense.
C’est le grand soir, la Nuit 2 du Rêverie Festival dans le « Terminal 4 » du parc des expos. Programmation très techno, les gens ne sont pas là par hasard, les prods sont de rigueur.
Gros diner, deux trois bières et me voilà parti en compagnie de P1 et P2, mes deux acolytes, paras en poche.
Minuit : Le drop
Inquiet que le 6-APB mette trop de temps à monter, je verse les 120-125 mg dans un fond de bière à 23h45. Beurk, moins amer que la MD mais tout aussi acide. J’ai lu que ça pouvait mettre 2h à monter, je me dis que je serai en plein festival, c’est bon.
Seconde surprise : dans le tramway, voilà que tous mes sens sont en alerte. La lumière s’intensifie, mes bras fourmillent, je me caresse les joues et commence à parler assez rapidement. On compare nos pupilles et le verdict ne se fait pas attendre : je monte ! Il est 00h30, le produit est monté en 45 min à peine !!
Du coup petite crise de panique, ça m’emmerde de monter dans le tram, il faut rester assis et attendre, ça m’ennuie, il faut absolument rentrer dans le festival !
Je deviens de plus en plus speed, alors que nous approchons les grilles.
J’essaye de doubler la file par tous les moyens, et finis par y arriver.
1h : Nous entrons
Sale immense, scène de fou et déjà 4000 personnes facile à l’intérieur. J’ai envie d’aller nager dans la foule et de parler à tout le monde.
Je me sens bien, sentiment sérotonique typique de la MD exacerbé. P1 et P2 passent au vestiaire et je saute sur la première fille venue (et mignonne) et l’assaille (aimablement toutefois) de questions niaises et bienveillantes.
Nous discutons 15 min et échangeons nos numéros. Je suis content mais j’ai immédiatement envie d’en trouver une autre.
Deux ex-petites-amies sont présentes ce soir, nous les appellerons Ex1 et Ex2. Leur présence m’emmerde en réalité car j’ai envie de rencontrer d’autres personnes. Qu’à cela ne tienne, je retrouve Ex2 au fond de la salle et lui explique que je suis en pleine montée de 6-APB et que je préfère rester seul.
2h : Le plateau
Au milieu de la fosse, je me laisse porter par le son et l’incroyable set lumineux. Je suis haut, beaucoup plus calme que sous MD, mais je me sens aussi bien. Je n’ai pas envie de sauter, simplement de bouger les bras. Je ne transpire presque pas, mes sensations physiques sont assez douces. Mentalement c’est l’extase, la sensation d’appartenir à cette foule entièrement sous MD est présente et super agréable… Je discerne les gens qui m’entourent avec lucidité et une certaine hauteur, comme sous MD, l’impression que ce qui vous entoure est loin.
Je serre les dents comme un abruti et me transperce l’intérieur de la lèvre supérieure. Je parle à pas mal de monde, plus par sympathie que par attirance, l’effet bisounours est là.
3h : Le coup de mou
Je ne dirai pas que celui-ci est entièrement dû à la fin de la montée et du plateau, et donc au début d’une première redescente. Non, il y a un peu de cela, mais c’est également moi qui me suis un peu démotivé. J’ai un petit coup de barre, et la techno est répétitive au possible depuis 30min. Je retourne donc vers l’arrière et vais me calmer un peu. Mes jambes marchent toutes seules, c’est bon le 6-APB est encore présent. Je vais retrouver mes deux acolytes qui viennent d’avaler leurs paras.
5h : Le Report du Trip
Encore une fois, la substance ne doit pas être seule responsable de ce nouveau départ. En effet, psychologiquement, je me remotive car Richie Hawtin prend place sur scène et le son devient excellent. Je remue un peu en compagnie de mes deux potes et de Ex1, alors retrouvée. La remontée ne se fait pas attendre… Grosses bouffées de chaleur, sensation de puissance. Je me sens increvable, je pourrais danser pendant 3 jours… On se cale au premier rang, au pied des enceintes, mon corps tout entier vibre, je saute comme un dingue, je suis le type le plus énervé de toute la salle (enfin j’en ai la sensation en tout cas). La puissance inattendue de la substance me fascine, et me motive d’autant plus. Alors que mes potes ont fini leur plateau de MD depuis plus d’une heure maintenant et sont bien trempés, dans leur phase « le trip est passé mais on reste parce que c’est bon et agréable », je suis pour ma part en remontée et en extase intérieure. J’essaye de laisser tranquilles ma langue et ma lèvre, que je ne cesse de maltraiter depuis tout à l’heure.
8h : Le NON coup de mou
Fin du concert, je rentre en compagnie de Ex1. Nous avions prévu d’aller à la Concrete en after, mais le froid et la fatigue physique se font sentir et rendent obligatoires des redrops de MD (pour elle) et 6-APB (pour moi), ce qui n’est pas dans nos intentions.
Troisième surprise : l’excitation. Arrivés chez moi, une incroyable envie de sexe s’empare de nous et c’est à ma grande surprise que mon outil se montre très collaborant. Mes précédents retours sous MD n’avaient jamais donné lieu à de fantastiques érections, voire pas du tout. Mais là, tout fonctionne, et l’acte durera une bonne heure.
10h : La chasse au sommeil
Après 30min passées allongés, des vagues de chaleur montant et redescendant sans cesse, je décide de me relever pour rouler un pet. Je le charge bien, nous le fumons à deux, je le termine et ne sens absolument rien. Mon corps est extenué mais mon cerveau est increvable. Chose que je n’avait jamais faite avec cette weed la (qui d’habitude m’assomme en un demi-pet) : j’en roule immédiatement un second, bien chargé. Je tire des lattes sans sentir grand-chose.
Le 6-APB est vraiment infatigable. Nous finissons par nous endormir, et ma nuit est tout aussi désagréable et tumultueuse que sous MD. Je me lève toutes les heures, avec la sensation d’avoir dormi 10min.
CONCLUSION :
A dose égale, le 6-APB est plus soft que la MD, plus psycho, moins physique. On a la sensation d’un trip plus calme et plus agréable (sur le long terme). Pas de gros flash, pas d’extase physique, pas de gros coups de fièvre. Pour ce qui colle avec la MD, les mâchoires et les pupilles s’y retrouvent. Tout aussi entactogène, le 6-APB libère sérieusement et l’envie d’amour est identique.
Le gros bémol c’est l’effet « caféine », impossible de dormir dans les 8h après une prise de 100mg environ. Doublez la dose et c’est une journée sans dormir.
Le trip est beaucoup long qu'avec la MD et un seul para (disons 100 mg pour pas faire de conneries) peut faire tenir une nuit entière, et envoyer des remontées 8h après la prise !
Pourquoi adopter ce RC ? En remplacement de la MD, certains (voire beaucoup) diront « Non c’est mort, ça n’a rien à voir, je préfère la MD ». En ce qui me concerne, et pour les mois à venir, je resterai sur le 6-APB, car ma conscience s’en porte mieux. Effectivement, la non-neurotoxicité du 6-APB n’est pas officiellement démontrée, mais je pars du principe qu’il y a une chance que ce soit moins nocif que la MD.
J’espère que mon retour d’expérience vous aura plu et/ou été utile. J’attends vos retours, critiques et commentaires.
Merci de m'avoir lu.
Tout nouveau sur le forum, je m’étais promis de faire un TR de ma prise de 6-APB.
Après pas mal de temps à en chercher ici et là, les quelques TR trouvés m’ont beaucoup plut, et je trouvais dommage qu’il n’y en eût pas plus.
Ce RC gagne à être connu, autant pour ses bons que pour ses mauvais cotés.
J’ai donc décidé de vous faire partager mon expérience.
- Substance : 6-APB
- Dosage : 120-125mg pour 1m90 et 70kg
- Contexte : Reverie Festival à Paris avec deux potes sous MD
- Passé : pas mal de MD, prises régulièrement espacées.
Au vu de la pente dangereuse que prenait ma consommation de MD et du nombre de soirées qui m’attendaient cet été, je pris la sage décision de faire un vrai break de 3 mois avec cette drogue, et essayer de me préserver un peu.
Mais comme personne n’est vraiment parfaitement sobre, je trouvais que ce serait là l’occasion de tester ce fameux 6-APB dont pas mal de monde parle en ce moment et que quelques types de mon école ont testé pendant les fêtes de fin d’année.
Me voilà donc sur internet à glaner un maximum d’infos sur ce RC. Pas de bol, ça a l’air récent, les TR se comptent sur les doigts d’une main et les débuts des APB’s sont tumultueux…
Je ne désespère pas et les principales infos que j’en retire sont :
- Montée longue à venir
- Sensation assez MD like en plus soft
- Entactogène tout ce qu’il faut
- Trip très long
- Sommeil très difficile (attention au dosage)
Me voilà charmé, envouté et décidé à tester le 6-APB. J’achète donc 1g sur un cyber shop UK à en-tête bleue claire, vérifié et approuvé par SafeOrScam. Livraison rapide, et première surprise : les mecs m’ont mis 2g ! Simpa J
Aspect poudre blanche, un peu laiteuse et très peu dense.
C’est le grand soir, la Nuit 2 du Rêverie Festival dans le « Terminal 4 » du parc des expos. Programmation très techno, les gens ne sont pas là par hasard, les prods sont de rigueur.
Gros diner, deux trois bières et me voilà parti en compagnie de P1 et P2, mes deux acolytes, paras en poche.
Minuit : Le drop
Inquiet que le 6-APB mette trop de temps à monter, je verse les 120-125 mg dans un fond de bière à 23h45. Beurk, moins amer que la MD mais tout aussi acide. J’ai lu que ça pouvait mettre 2h à monter, je me dis que je serai en plein festival, c’est bon.
Seconde surprise : dans le tramway, voilà que tous mes sens sont en alerte. La lumière s’intensifie, mes bras fourmillent, je me caresse les joues et commence à parler assez rapidement. On compare nos pupilles et le verdict ne se fait pas attendre : je monte ! Il est 00h30, le produit est monté en 45 min à peine !!
Du coup petite crise de panique, ça m’emmerde de monter dans le tram, il faut rester assis et attendre, ça m’ennuie, il faut absolument rentrer dans le festival !
Je deviens de plus en plus speed, alors que nous approchons les grilles.
J’essaye de doubler la file par tous les moyens, et finis par y arriver.
1h : Nous entrons
Sale immense, scène de fou et déjà 4000 personnes facile à l’intérieur. J’ai envie d’aller nager dans la foule et de parler à tout le monde.
Je me sens bien, sentiment sérotonique typique de la MD exacerbé. P1 et P2 passent au vestiaire et je saute sur la première fille venue (et mignonne) et l’assaille (aimablement toutefois) de questions niaises et bienveillantes.
Nous discutons 15 min et échangeons nos numéros. Je suis content mais j’ai immédiatement envie d’en trouver une autre.
Deux ex-petites-amies sont présentes ce soir, nous les appellerons Ex1 et Ex2. Leur présence m’emmerde en réalité car j’ai envie de rencontrer d’autres personnes. Qu’à cela ne tienne, je retrouve Ex2 au fond de la salle et lui explique que je suis en pleine montée de 6-APB et que je préfère rester seul.
2h : Le plateau
Au milieu de la fosse, je me laisse porter par le son et l’incroyable set lumineux. Je suis haut, beaucoup plus calme que sous MD, mais je me sens aussi bien. Je n’ai pas envie de sauter, simplement de bouger les bras. Je ne transpire presque pas, mes sensations physiques sont assez douces. Mentalement c’est l’extase, la sensation d’appartenir à cette foule entièrement sous MD est présente et super agréable… Je discerne les gens qui m’entourent avec lucidité et une certaine hauteur, comme sous MD, l’impression que ce qui vous entoure est loin.
Je serre les dents comme un abruti et me transperce l’intérieur de la lèvre supérieure. Je parle à pas mal de monde, plus par sympathie que par attirance, l’effet bisounours est là.
3h : Le coup de mou
Je ne dirai pas que celui-ci est entièrement dû à la fin de la montée et du plateau, et donc au début d’une première redescente. Non, il y a un peu de cela, mais c’est également moi qui me suis un peu démotivé. J’ai un petit coup de barre, et la techno est répétitive au possible depuis 30min. Je retourne donc vers l’arrière et vais me calmer un peu. Mes jambes marchent toutes seules, c’est bon le 6-APB est encore présent. Je vais retrouver mes deux acolytes qui viennent d’avaler leurs paras.
5h : Le Report du Trip
Encore une fois, la substance ne doit pas être seule responsable de ce nouveau départ. En effet, psychologiquement, je me remotive car Richie Hawtin prend place sur scène et le son devient excellent. Je remue un peu en compagnie de mes deux potes et de Ex1, alors retrouvée. La remontée ne se fait pas attendre… Grosses bouffées de chaleur, sensation de puissance. Je me sens increvable, je pourrais danser pendant 3 jours… On se cale au premier rang, au pied des enceintes, mon corps tout entier vibre, je saute comme un dingue, je suis le type le plus énervé de toute la salle (enfin j’en ai la sensation en tout cas). La puissance inattendue de la substance me fascine, et me motive d’autant plus. Alors que mes potes ont fini leur plateau de MD depuis plus d’une heure maintenant et sont bien trempés, dans leur phase « le trip est passé mais on reste parce que c’est bon et agréable », je suis pour ma part en remontée et en extase intérieure. J’essaye de laisser tranquilles ma langue et ma lèvre, que je ne cesse de maltraiter depuis tout à l’heure.
8h : Le NON coup de mou
Fin du concert, je rentre en compagnie de Ex1. Nous avions prévu d’aller à la Concrete en after, mais le froid et la fatigue physique se font sentir et rendent obligatoires des redrops de MD (pour elle) et 6-APB (pour moi), ce qui n’est pas dans nos intentions.
Troisième surprise : l’excitation. Arrivés chez moi, une incroyable envie de sexe s’empare de nous et c’est à ma grande surprise que mon outil se montre très collaborant. Mes précédents retours sous MD n’avaient jamais donné lieu à de fantastiques érections, voire pas du tout. Mais là, tout fonctionne, et l’acte durera une bonne heure.
10h : La chasse au sommeil
Après 30min passées allongés, des vagues de chaleur montant et redescendant sans cesse, je décide de me relever pour rouler un pet. Je le charge bien, nous le fumons à deux, je le termine et ne sens absolument rien. Mon corps est extenué mais mon cerveau est increvable. Chose que je n’avait jamais faite avec cette weed la (qui d’habitude m’assomme en un demi-pet) : j’en roule immédiatement un second, bien chargé. Je tire des lattes sans sentir grand-chose.
Le 6-APB est vraiment infatigable. Nous finissons par nous endormir, et ma nuit est tout aussi désagréable et tumultueuse que sous MD. Je me lève toutes les heures, avec la sensation d’avoir dormi 10min.
CONCLUSION :
A dose égale, le 6-APB est plus soft que la MD, plus psycho, moins physique. On a la sensation d’un trip plus calme et plus agréable (sur le long terme). Pas de gros flash, pas d’extase physique, pas de gros coups de fièvre. Pour ce qui colle avec la MD, les mâchoires et les pupilles s’y retrouvent. Tout aussi entactogène, le 6-APB libère sérieusement et l’envie d’amour est identique.
Le gros bémol c’est l’effet « caféine », impossible de dormir dans les 8h après une prise de 100mg environ. Doublez la dose et c’est une journée sans dormir.
Le trip est beaucoup long qu'avec la MD et un seul para (disons 100 mg pour pas faire de conneries) peut faire tenir une nuit entière, et envoyer des remontées 8h après la prise !
Pourquoi adopter ce RC ? En remplacement de la MD, certains (voire beaucoup) diront « Non c’est mort, ça n’a rien à voir, je préfère la MD ». En ce qui me concerne, et pour les mois à venir, je resterai sur le 6-APB, car ma conscience s’en porte mieux. Effectivement, la non-neurotoxicité du 6-APB n’est pas officiellement démontrée, mais je pars du principe qu’il y a une chance que ce soit moins nocif que la MD.
J’espère que mon retour d’expérience vous aura plu et/ou été utile. J’attends vos retours, critiques et commentaires.
Merci de m'avoir lu.