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[6-APB, 50-100mg] Découverte et incertitudes

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Arecibo
  • Date de début Date de début

Arecibo

Glandeuse Pinéale
Inscrit
15/10/03
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224
Bonjour,

Je vous partage mes notes et commentaires sur le 6-APB.

Contexte perso : 

H, environ 35 ans et 70 kg
Traitement : sertraline 150, prégabaline 150, alprazolam 0.25
Expériences avec drogues : cannabis ++, morphine & oxy, benzos, psilocybine, autres tryptamines (4-AcO-DiPT, 4-HO-MiPT, 4-HO-DET), quelques phénéthylamines basiques (2C-C, 2C-E), une cathinone (la methylone, il y a longtemps, j'y reviendrai), BZP/TFMPP, proto, ether, poppers, salvia
Set : Ok, plutôt bien en ce moment
Setting : seul, à la maison (+ balades dans le quartier)


Pourquoi le 6-APB ?

Ayant envie d’essayer les entactogènes, le choix naturel aurait été de me tourner vers la MDMA. Mais je suis traité par ISRS et il est plutôt bien accepté dans la communauté que l’effet de ce produit est drastiquement réduit par les ISRS. Je me souviens d’ailleurs avoir lu sur un forum anglais “you can’t roll under SSRI, it is a waste of money”. C’était il y a des années mais je m’en souviens encore, ça m’avait marqué… Il semblerait qu’il s’agisse d’un effet de classe et que la plupart des entactogènes soient concernés par cette interaction. Néanmoins, bien que cela ne fasse pas consensus, il semblerait que le 6-APB puisse échapper à ce phénomène chez certaines personnes. J’ai donc décidé de tester.

09/03/2023 - Allergy test (environ 15 mg, dose sub-perceptible)

Vous le savez sans doute déjà mais, pour mémoire, il ne s’agit pas véritablement d’un test d’allergie. L’objectif est plutôt de s’assurer qu’on ne s’est pas fait refiler un autre produit genre 10 fois plus actif. Je me suis peut-être senti un cran plus sociable dans la soirée, mais j’étais avec des amis et j’ai bu des quantités d'alcool inhabituelles (pour moi), donc je ne peux tirer aucune conclusion.

REMARQUE : A partir de ce point, je retranscrirai en noir mes notes brutes en l'état et ferai figurer les éventuels rajouts/commentaires en vert.

12/03/2023 - Test à dose perceptible, faible

12h30 : 50 mg 6-APB gélule
14h15 : ressens début petit “buzz”
14h43 : légers frissons, music +. Légères vagues de chaleur. Danse légère (pied, épaule)
15h20 : 10 mg sniff puis rinçage immédiat, brûle ++ 
15h40 : couleurs, sensation bien-être. Couleurs vives mais douces. Langue pâteuse. Nez dégagé mais sensation de gêne (pas douloureux). Perspective (petite ceinture / rails). Moiré (lattes bois / petite ceinture). 
Je fais ici référence au fait que je sois sorti me balader sur la Petite Ceinture. Une partie du tracé est recouverte de lattes de bois fixées au sol. Lorsque je marche, le défilement de ces lattes en périphérie du champ visuel créé un effet de moiré
17h20 : 10 mg sniff
20h11 : 10 mg sniff
21h24 : 10 mg sniff
22h45 : 10 mg sniff
Lyrica + Xanax approx 4h Habituellement pris vers 20h, ces médicament ont été reportés au coucher (tardif), pour éviter de casser le trip.
Sommeil 5h-10h.
J+1 Très léger afterglow

Les 5x10mg en sniff ont été rajoutés car j'avais continuellement la sensation d'effleurer le potentiel du produit, et qu'il en manquait peu pour l'atteindre. Néanmoins, comme je sais que c'est long à monter, j'ai espacé les prises. Résultat, les compléments n'en étaient pas tout à fait, puisqu'ils intervenaient trop tard. Cependant, j'ai préféré opter pour la prudence...

13/03/2023 - Test à dose perceptible, moyenne

18h00 : 73 mg (soixante treize per os para) La dose cible était de 75 mais ma balance n'arrivait pas à se stabiliser entre 70 et 75, j'ai arrondi à 73. Je le répète à l'écrit car mes notes sont peu lisibles et je n'étais pas sûr de pouvoir me relire ensuite. Para = parachute
20h10 :  Effets. Agréable, bouche sèche, sensation de langue gonflée. Sensation de “frissons” permanents. Chaque cm² de la peau est aiguisé de sensations “chatouilles”. Couleurs + présentes mais normales. Vives sans l’être. // Textures // Je remarque les textures. Musique Worakls [ici est dessinée une cloche, en allusion au morceau "Cloches"] +++ Nikki [autre titre]. Couleurs vives, textures riches
20h52 : Énergie mais calme, stimulation stoïque. Musique++ Pandemonium, 99 Luftballons [titres]
21h13 : goût bizarre / pâteuse. Mylo no more conv  [titre]
22h : sors douche, me sens beau et sexy. La musique +++. Me regarder dans un miroir est un mélange d’habitude (même visage) et de découverte (le regard que je porte sur moi est différent)
23h52 :   ↘. Toujours frissons agréables. Toujours musique ++. Toujours textures. Mais ↘
[flèche descendante signifiante que j'identifie l'engagement sur la pente de la descente]
Lyrica + Alpra vers 5h approx Habituellement pris vers 20h, ces médicament ont été reportés au coucher (tardif), pour éviter de casser le trip.
Sommeil : 6h30-10h30


30/03/2023 Test à dose perceptible, moyenne/haute (selon les sources)

T0=15h32 : 6-APB 95 mg (≡100)  [dose cible 100, dose précise incertaine]
16h21 (50 min) : Petite tension mâchoire (début de ressenti). Début de clarté visuelle ? Publi en PDF : blanc éclatant [je lis un document PDF sur écran, le fond blanc est éclatant]. Sorte de “flou net” (pas encore réellement installé mais on le sent arriver). Rythme music++
16h51 : ENERGY ++ Envie danser sur Pipeline [autre titre Worakls]
17h24 : Calme
17h28 : frissons cutanés
17h48 : balade petite ceinture, couleur des immeubles
17h55 : T° parfaite, luminosité parfaite, mélange ville/nature parfait. Lignes de fuite et perspectives++. Flou net, agitation calme et autres oxymores. Cloches [titre]. Impression de découvrir le coin alors que pas du tout. Regard nouveau, impression de neuf. Les frissons commencent a naitre le long de ma colonne
18h03 : les lattes font un moiré agréable en vision périph [ici aussi, je fais références aux lattes qui couvrent le sol d'une courte partie de la Petite Ceinture]. La musique commence à me donner des frissons
18h33 (+3h) : l’effet visuel est présent mais léger, là sans être là. J’ai l’impression de toucher le truc du doigt mais de ne pas arriver au bout. A cause de l’ISRS ou c’est juste la molécule qui est comme ça. Pas habitué à ce type de composé, je connais mieux les hallucinogènes francs, ça explique peut-être… Plaisir d’aller doucement. Prendre le temps de sentir le sol, l’air, regarder les détails. Pas pressé.
19h : Impression d’être un poil plus haut que tout à l’heure. Composante tactile et musicale++. Visuellement très light mais sympa. Sérénité
19h28 : Perspective légèrement faussée sur bâtiment RATP  [je fais allusion à un bâtiment industriel de la RATP qui me sert à juger de l'altération des perspectives. Je vois tout de suite si c'est normal ou pas. Ca me servait pas mal pour identifier un début d'effets visuels lorsque je prenais de la psilocybine. Enfin, avant d'être sous ISRS, parce que ça aussi, ça a perdu de son cachet...]
20h : Douche. Eau brulante sur corps. Sensation délicieuse. N’aime toujours pas mon corps mais aime le fait d’être nu. L’eau qui coule le long de ma peau. Tactile++. Pas horny mais grivois (nudes). Son (musique) et toucher (caresses) → frissons ++
[ici se trouve un dessin qui tente d'illustrer la dynamique des sensations (quasi ?) synesthésiques : le son entre par l'oreille (ou le toucher par la peau) et parcours le reste du corps, sous la forme d'un frisson,  en suivant les trajets nerveux.]

Voir la pièce jointe 8

20h41 : Mentalement mais pas physiquement horny. Les dents tjr un peu serrées. Chat tellement paisible. Tellement parfaite (la chatte). Douceur incarnée
20h45 : si la musique s’arrête, sensations diminuent. Repartent en remettant le son
[ici se trouve un  second dessin proche du précédent, et qui vise à illustrer exactement la même chose]

Voir la pièce jointe 9

21h43 : on dirait que j’entame la descente. Trouvé un nom pour les sensations : “frissons sérotoninergiques”
06h06 : Nuit blanche. Même pas essayé de me coucher. [zéro fatigue jusqu'à 6-7h, celle-ci apparait à partir de 8-9h]

Synthèse
En résumé, je dirais que, pour moi, le 6-APB est une molécule pleine de paradoxes. On ressent une stimulation mais aussi un très grand calme, une sorte d'agitation sereine, le champs visuel est flou et net simultanément, on a chaud, froid, et ni l'un ni l'autre, en même temps. Des sensations notables sont perçues mais on reste sur quelque chose d'assez léger je trouve. C'est là que survient mon incertitude ? Ai-je véritablement ressenti les pleins effets du produit ?

Comme je le disais dans mes notes, je n'ai pas spécialement l'habitude des entactogènes. Mes expériences précédentes sous psychotropes étaient plutôt franches : psychédéliques à doses conventionnelles, THC à dose correcte (20 mg per os), etc. Bref, des trucs qui ne se manifestent pas en demi-teinte. Là je sais pas... 

Soit je n'ai eu qu'un avant-goût du produit car la sertraline en diminue l'efficacité (comme c'est le cas avec les autres entactogènes), soit au contraire j'ai expérimenté une bonne partie des effets du 6-APB, ils sont simplement naturellement plus discrets que d'autres substances que j'ai essayées.

Une des raisons de ces interrogations, c'est que je n'ai pas ressenti la moindre vague de "love", de surexcitation, d'hyper-enthousiasme comme on peut le lire pour d'autres entactogènes comme la MDMA. Alors oui, je sais bien que ceux sont deux produits différents, chacun a ses particularités. La MD est réputée assez unique en ce sens (Shulgin était d'accord). Néanmoins, comme je le mentionnais plus haut, j'ai eu l'occasion de tester la methylone il y a très longtemps (>15 ans), j'en garde le souvenir de quelque chose d'assez peu discret. Je ne me souviens pas la dose que j'avais prise (j'étais moins discipliné à l'époque et ne prenais pas de notes). Il est possible que je me sois surdosé en méthylone mais je crois me rappeler que les effets étaient très loin d'être subtils. J'aimais tout le monde, je n'arrêtais pas de parler, j'étais excité comme une puce. J'en garde le souvenir d'une expérience sympa mais relativement éprouvante néanmoins. Pourtant la methylone non plus n'a pas exactement les mêmes effets que la MD, mais il y avait une dimension "love" quand même, complètement absente de mes expériences avec le 6-APB.

Donc
- soit je me suis fait arnaquer et ce n'est pas le produit attendu (je vais me renseigner pour une analyse)
- soit je suis peu sensible à cette molécule (probablement en raison du traitement ISRS)
- soit c'est un composé relativement léger, comparativement aux autres que j'ai expérimenté

Vous qui avez une expérience bien plus complète que la mienne, qu'en pensez-vous ?

Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Désolé s'il y a des fautes, les nuits blanches c'est plus de mon âge...  :-D
 

Fichiers joints

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Salut Arecibo, je voudrais bien lire ton TR mais le fait que ce soit en noir, et non pas la « couleur par défaut », lle rend illisible depuis le mode sombre. Tu serais ok que je supprime les balises de couleur (je peux le faire en une fois avec un bouton) et ensuite tu remets ce que tu veux en vert ?
 
Ah mince, je pensais que ça s'adapterait automatiquement, désolé... En fait, je l'ai rédigé dans word et copié collé, ça a importé du "noir noir" au lieu de "noir par défaut". Si tu peux le faire en un clic, ok.
Merci et désolé
 
Pas de souss, c’est fait ;)
 
Sorence a dit:
Pas de souss, c’est fait ;)

Merci, j'ai ré-édité. Ca devrait être bon cette fois-ci.

Je note pour la prochaine fois. Merci
 
Salut, merci pour le retour vachement complet !

Par contre, je me pose une question . Tu dis être sous 150mg de Sertraline, le 6-APB étant il me semble principalement séroto, j'aurais eu tendance à penser que comme pour de la MD, la Sertraline a du beaucoup atténuer les effets euphorisants ?

Tu sembles déçu et ne pas etre certain d'avoir pu profiter de tous les effets du produit, pourtant, bon les Batch de 6-APB sont connus pour avoir une pureté variable mais 100mg , ce n'est pas rien . Tu ne penses pas que la Sertraline a pas mal aplani les effets et que c'est pour ça que t'as été comme déçu ?

Ou bien j'ai mal lu et tu ne consommes plus de Sertraline ? Mais ui kiffer pleinement les empathos sous ISRS, le cerveau est pas fait pour .
 
Bonjour,

Tout d'abord, je ne dirais pas que je suis déçu. J'en garde quand même le souvenir d'un moment très agréable. Notamment cette espèce d'excitation paisible, c'est assez particulier et relaxant. Moi qui d'habitude cours partout, me rends d'un point A a un point B de la façon la plus pragmatique et déconnectée possible, lors du trip j'étais détendu, attentif à mon environnement, je flânais, je regardais tout autour de moi, les immeubles, les plantes, les chiens, les gens, les cailloux, le bitume, les nuages. Ca m'a pris quasiment 2h pour faire 2 km... Donc pas vraiment déçu au sens négatif, je m'attendais simplement à un effet plus franc et un peu plus "love".

Concernant l'effet atténuateur de l'ISRS, c'est bien là toute la question ! Je pensais également que tous les entactogènes sérotoninergiques étaient impactés, mais j'ai lu que le 6-APB pourrait ne pas être concerné (il y a un TR en ce sens sur Erowid et quelques messages sur Bluelight de mémoire) et c'est bien pour ça que je me suis dirigé vers cette molécule (car oui, je prends toujours la sertraline).

Par ailleurs, cela pourrait peut-être dépendre de l'ISRS. Par exemple avant, quand j'étais sous escitalopram, les champignons me faisaient un peu d'effet. Sous sertraline, je ne ressens quasiment plus rien aux doses habituelles (et j'ai pas essayé de trop monter les quantités car j'ai peur de partir en live).

Bref, je ne sais qu'en penser...
 
La sertraline me semble la piste préférentielle, même si des retours anecdotiques peuvent donner des indications inverses ça reste assez logique pour l’instant
Deuxième facteur possible, le set and setting : tu l’as pris surtout en étant seul, non ? Ça ne pousse pas à l’expression des effets empathogènes
Et enfin, la MDMA semble quand même assez unique pour son effet « blast de love qui rase tout »… j’ai jamais test le 6-APB, mais tous les autres empathogènes que j’ai tenté étaient plus nuancés (ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose).
Si on combine tout ça, ton expérience ne me semble pas surprenante !
Si t’as néanmoins un doute sur ta molécule, le meilleur moyen de t’en assurer reste de la faire tester. Tu peux utiliser des auto-tests, mais étant parisien t’as aussi accès à une HPLC au CAARUD Beaurepaire et tu peux aussi faire analyser via le forum.
 
Merci pour ta réponse.

Je pense qu'il s'agit bien de 6-APB car, de ce que j'ai lu ça et là, l'effet paradoxal stimulation/détente serait assez caractéristique. Mais le ressenti n'étant pas une science exacte, j'ai quand même envoyé un échantillon au dispositif ATP.
 
Merci pour le retour c'est cool !
Pour les effets apparemment diminués, je mets une pièce aussi sur le SSRI.
 
Ok.
Si je comprends bien, vous êtes d'accord pour dire que ce que je décris est un peu léger pour 100 mg de 6-APB ?
Par rapport à quelqu'un qui ne serait pas sous ISRS j'entends...
 
Bonjour,

Je vous partage mes notes et commentaires sur le 6-APB.

Contexte perso :

H, environ 35 ans et 70 kg
Traitement : sertraline 150, prégabaline 150, alprazolam 0.25
Expériences avec drogues : cannabis ++, morphine & oxy, benzos, psilocybine, autres tryptamines (4-AcO-DiPT, 4-HO-MiPT, 4-HO-DET), quelques phénéthylamines basiques (2C-C, 2C-E), une cathinone (la methylone, il y a longtemps, j'y reviendrai), BZP/TFMPP, proto, ether, poppers, salvia
Set : Ok, plutôt bien en ce moment
Setting : seul, à la maison (+ balades dans le quartier)

Pourquoi le 6-APB ?


Ayant envie d’essayer les entactogènes, le choix naturel aurait été de me tourner vers la MDMA. Mais je suis traité par ISRS et il est plutôt bien accepté dans la communauté que l’effet de ce produit est drastiquement réduit par les ISRS. Je me souviens d’ailleurs avoir lu sur un forum anglais “you can’t roll under SSRI, it is a waste of money”. C’était il y a des années mais je m’en souviens encore, ça m’avait marqué… Il semblerait qu’il s’agisse d’un effet de classe et que la plupart des entactogènes soient concernés par cette interaction. Néanmoins, bien que cela ne fasse pas consensus, il semblerait que le 6-APB puisse échapper à ce phénomène chez certaines personnes. J’ai donc décidé de tester.

09/03/2023 - Allergy test (environ 15 mg, dose sub-perceptible)

Vous le savez sans doute déjà mais, pour mémoire, il ne s’agit pas véritablement d’un test d’allergie. L’objectif est plutôt de s’assurer qu’on ne s’est pas fait refiler un autre produit genre 10 fois plus actif. Je me suis peut-être senti un cran plus sociable dans la soirée, mais j’étais avec des amis et j’ai bu des quantités d'alcool inhabituelles (pour moi), donc je ne peux tirer aucune conclusion.

REMARQUE : A partir de ce point, je retranscrirai en noir mes notes brutes en l'état et ferai figurer les éventuels rajouts/commentaires en vert.

12/03/2023 - Test à dose perceptible, faible

12h30
: 50 mg 6-APB gélule
14h15 : ressens début petit “buzz”
14h43 : légers frissons, music +. Légères vagues de chaleur. Danse légère (pied, épaule)
15h20 : 10 mg sniff puis rinçage immédiat, brûle ++
15h40 : couleurs, sensation bien-être. Couleurs vives mais douces. Langue pâteuse. Nez dégagé mais sensation de gêne (pas douloureux). Perspective (petite ceinture / rails). Moiré (lattes bois / petite ceinture).
Je fais ici référence au fait que je sois sorti me balader sur la Petite Ceinture. Une partie du tracé est recouverte de lattes de bois fixées au sol. Lorsque je marche, le défilement de ces lattes en périphérie du champ visuel créé un effet de moiré
17h20 : 10 mg sniff
20h11 : 10 mg sniff
21h24 : 10 mg sniff
22h45 : 10 mg sniff
Lyrica + Xanax approx 4h Habituellement pris vers 20h, ces médicament ont été reportés au coucher (tardif), pour éviter de casser le trip.
Sommeil 5h-10h.
J+1 Très léger afterglow

Les 5x10mg en sniff ont été rajoutés car j'avais continuellement la sensation d'effleurer le potentiel du produit, et qu'il en manquait peu pour l'atteindre. Néanmoins, comme je sais que c'est long à monter, j'ai espacé les prises. Résultat, les compléments n'en étaient pas tout à fait, puisqu'ils intervenaient trop tard. Cependant, j'ai préféré opter pour la prudence...

13/03/2023 - Test à dose perceptible, moyenne

18h00
: 73 mg (soixante treize per os para) La dose cible était de 75 mais ma balance n'arrivait pas à se stabiliser entre 70 et 75, j'ai arrondi à 73. Je le répète à l'écrit car mes notes sont peu lisibles et je n'étais pas sûr de pouvoir me relire ensuite. Para = parachute
20h10 : Effets. Agréable, bouche sèche, sensation de langue gonflée. Sensation de “frissons” permanents. Chaque cm² de la peau est aiguisé de sensations “chatouilles”. Couleurs + présentes mais normales. Vives sans l’être. // Textures // Je remarque les textures. Musique Worakls [ici est dessinée une cloche, en allusion au morceau "Cloches"] +++ Nikki [autre titre]. Couleurs vives, textures riches
20h52 : Énergie mais calme, stimulation stoïque. Musique++ Pandemonium, 99 Luftballons [titres]
21h13 : goût bizarre / pâteuse. Mylo no more conv [titre]
22h : sors douche, me sens beau et sexy. La musique +++. Me regarder dans un miroir est un mélange d’habitude (même visage) et de découverte (le regard que je porte sur moi est différent)
23h52 : ↘. Toujours frissons agréables. Toujours musique ++. Toujours textures. Mais ↘
[flèche descendante signifiante que j'identifie l'engagement sur la pente de la descente]
Lyrica + Alpra vers 5h approx Habituellement pris vers 20h, ces médicament ont été reportés au coucher (tardif), pour éviter de casser le trip.

Sommeil : 6h30-10h30


30/03/2023 Test à dose perceptible, moyenne/haute (selon les sources)

T0=15h32 : 6-APB 95 mg (≡100) [dose cible 100, dose précise incertaine]
16h21 (50 min) : Petite tension mâchoire (début de ressenti). Début de clarté visuelle ? Publi en PDF : blanc éclatant [je lis un document PDF sur écran, le fond blanc est éclatant]. Sorte de “flou net” (pas encore réellement installé mais on le sent arriver). Rythme music++
16h51 : ENERGY ++ Envie danser sur Pipeline [autre titre Worakls]
17h24 : Calme
17h28 : frissons cutanés
17h48 : balade petite ceinture, couleur des immeubles
17h55 : T° parfaite, luminosité parfaite, mélange ville/nature parfait. Lignes de fuite et perspectives++. Flou net, agitation calme et autres oxymores. Cloches [titre]. Impression de découvrir le coin alors que pas du tout. Regard nouveau, impression de neuf. Les frissons commencent a naitre le long de ma colonne
18h03 : les lattes font un moiré agréable en vision périph [ici aussi, je fais références aux lattes qui couvrent le sol d'une courte partie de la Petite Ceinture]. La musique commence à me donner des frissons
18h33 (+3h) : l’effet visuel est présent mais léger, là sans être là. J’ai l’impression de toucher le truc du doigt mais de ne pas arriver au bout. A cause de l’ISRS ou c’est juste la molécule qui est comme ça. Pas habitué à ce type de composé, je connais mieux les hallucinogènes francs, ça explique peut-être… Plaisir d’aller doucement. Prendre le temps de sentir le sol, l’air, regarder les détails. Pas pressé.
19h : Impression d’être un poil plus haut que tout à l’heure. Composante tactile et musicale++. Visuellement très light mais sympa. Sérénité
19h28 : Perspective légèrement faussée sur bâtiment RATP [je fais allusion à un bâtiment industriel de la RATP qui me sert à juger de l'altération des perspectives. Je vois tout de suite si c'est normal ou pas. Ca me servait pas mal pour identifier un début d'effets visuels lorsque je prenais de la psilocybine. Enfin, avant d'être sous ISRS, parce que ça aussi, ça a perdu de son cachet...]
20h : Douche. Eau brulante sur corps. Sensation délicieuse. N’aime toujours pas mon corps mais aime le fait d’être nu. L’eau qui coule le long de ma peau. Tactile++. Pas horny mais grivois (nudes). Son (musique) et toucher (caresses) → frissons ++
[ici se trouve un dessin qui tente d'illustrer la dynamique des sensations (quasi ?) synesthésiques : le son entre par l'oreille (ou le toucher par la peau) et parcours le reste du corps, sous la forme d'un frisson, en suivant les trajets nerveux.]

Voir la pièce jointe 8


20h41 : Mentalement mais pas physiquement horny. Les dents tjr un peu serrées. Chat tellement paisible. Tellement parfaite (la chatte). Douceur incarnée
20h45 : si la musique s’arrête, sensations diminuent. Repartent en remettant le son
[ici se trouve un second dessin proche du précédent, et qui vise à illustrer exactement la même chose]

Voir la pièce jointe 9


21h43 : on dirait que j’entame la descente. Trouvé un nom pour les sensations : “frissons sérotoninergiques”
06h06 : Nuit blanche. Même pas essayé de me coucher. [zéro fatigue jusqu'à 6-7h, celle-ci apparait à partir de 8-9h]

Synthèse
En résumé, je dirais que, pour moi, le 6-APB est une molécule pleine de paradoxes. On ressent une stimulation mais aussi un très grand calme, une sorte d'agitation sereine, le champs visuel est flou et net simultanément, on a chaud, froid, et ni l'un ni l'autre, en même temps. Des sensations notables sont perçues mais on reste sur quelque chose d'assez léger je trouve. C'est là que survient mon incertitude ? Ai-je véritablement ressenti les pleins effets du produit ?

Comme je le disais dans mes notes, je n'ai pas spécialement l'habitude des entactogènes. Mes expériences précédentes sous psychotropes étaient plutôt franches : psychédéliques à doses conventionnelles, THC à dose correcte (20 mg per os), etc. Bref, des trucs qui ne se manifestent pas en demi-teinte. Là je sais pas...

Soit je n'ai eu qu'un avant-goût du produit car la sertraline en diminue l'efficacité (comme c'est le cas avec les autres entactogènes), soit au contraire j'ai expérimenté une bonne partie des effets du 6-APB, ils sont simplement naturellement plus discrets que d'autres substances que j'ai essayées.

Une des raisons de ces interrogations, c'est que je n'ai pas ressenti la moindre vague de "love", de surexcitation, d'hyper-enthousiasme comme on peut le lire pour d'autres entactogènes comme la MDMA. Alors oui, je sais bien que ceux sont deux produits différents, chacun a ses particularités. La MD est réputée assez unique en ce sens (Shulgin était d'accord). Néanmoins, comme je le mentionnais plus haut, j'ai eu l'occasion de tester la methylone il y a très longtemps (>15 ans), j'en garde le souvenir de quelque chose d'assez peu discret. Je ne me souviens pas la dose que j'avais prise (j'étais moins discipliné à l'époque et ne prenais pas de notes). Il est possible que je me sois surdosé en méthylone mais je crois me rappeler que les effets étaient très loin d'être subtils. J'aimais tout le monde, je n'arrêtais pas de parler, j'étais excité comme une puce. J'en garde le souvenir d'une expérience sympa mais relativement éprouvante néanmoins. Pourtant la methylone non plus n'a pas exactement les mêmes effets que la MD, mais il y avait une dimension "love" quand même, complètement absente de mes expériences avec le 6-APB.

Donc
- soit je me suis fait arnaquer et ce n'est pas le produit attendu (je vais me renseigner pour une analyse)
- soit je suis peu sensible à cette molécule (probablement en raison du traitement ISRS)
- soit c'est un composé relativement léger, comparativement aux autres que j'ai expérimenté

Vous qui avez une expérience bien plus complète que la mienne, qu'en pensez-vous ?

Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Désolé s'il y a des fautes, les nuits blanches c'est plus de mon âge... :-D
Salut jolie . pour ma part j’ai prit 300mg 2h aprer 300mg encore est là c’était parti m’es c’était très hallucinogène comme si j’avais prit un psychédélique et très entactogene mes pas de love pas comme la md
Ps: sa durée 48h
 
Est-ce que les prises précédentes (175 mg en 19 jours) ne pourraient pas avoir entraîné une légère tolérance ? Ça pourrait expliquer au moins en partie les effets plus faibles que prévus (le topic est vieux mais je me pose quand même la question)
 
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