dukecat
Neurotransmetteur
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Salut les psychonautes,
Ceci n'est pas vraiment un TR à proprement parler mais un avertissement détaillé sur la molécule 5-meo-dmt dont beaucoup parlent.
J'ai décidé de créer un nouveau topic pour que mon témoignage ne puisse pas être louper par ceux que ça intéresse, au lieu qu'il soit noyé au beau milieu d'une autre discussion sur le sujet.
Voilà le contexte, 41 ans, 80 kg, j'ai une vie de famille pas forcement brillante.alors je me refugie parfois dans la drogue plutôt que l'alcool parce que d'une part je ne la supporte pas mais je trouve le résultat plus réconfortant pour moi avec certaines molécules du marché noir, plutôt que la drogue du supermarché.
Ayant en ma possession quelques milligrammes de 5-meo HCL, je me lance dans une introspection évasive de ma réalité...
Malgré un rhume carabiné je me lance un soir avec un para (gellule, oui moi je me garni des gellules) de 20mg de cette molécule....dans ma salle perso, avec film et musique adéquat, confortablement allongé dans mon fauteuil.... résultat au bout d'1 heure: je n'ai eu qu'une légère montée comme avec de la MD mais rien d'autre.
Déçu je me dis que je me suis fais avoir sur la marchandise, car j'avais lu qu'à contrario de la DMT simple qui se fume, la 5-meo pouvais être ingérer (car je préfère ce mode d'absorption) pour les mêmes résultats...
Et bien j'avais tort, mon système digestif ayant tout digérer l'effet attendu: il ne s'est rien passé.
2 jour plus tard, encore sous l'emprise de la colère, je décide de faire la "BETISE" de me faire une ligne qui équivaut entre 40 et 50mg puisque je croyais m'être fais avoir avec de la came sur-coupée (GROSSE ERREUR)...
malgré le rhume, je sniffe moite-moite la ligne dans les 2 narines, grâce au rhume, je n'ai rien ressentit au niveau de mes narines, pas vraiment de douleur, j'ai juste eu le temps de ranger le matériel, m'allonger, et essayer de lancer un cd, mais en vain la montée était déjà là et fulgurante...
Maintenant la description de l'heure et demi passée va être compliqué:
Je me retrouve donc allongé, en sécurité dans le fauteuil, presque dans le noir, sans musique, seul, avec un surdosage d'une molécule qui va me faire vivre une expérience qui va marqué définitivement ma façon de voir la vie.
La montée est fulgurante au bout de quelques secondes, je n'ai plus le contrôle de mon corp, je perd mes 5 sens, je ne peux plus bouger, je ne sent plus rien, obliger de fermer les yeux, la vision est insoutenable, tout bouge et trop vite (comme si l'image vue était quadruplée ou quintuplée en parallèle et que les 4 ou 5 plans bougent indépendamment et à grande vitesse), je ne sent plus mon corp, il n'existe plus, un larsen/ acouphène terrible m’assourdi les oreilles, je ne peux plus parler...
Il ne me reste plus qu'en sensation: mon rythme cardiaque ainsi que sa tension artérielle grandissante qui augmente de seconde en seconde...CE qui est terrible donc est que l'on garde conscience de tout se qui se passe en soit, c'est à la fois terrible mais aussi c'est ce qui me permet aujourd'hui d'écrire ces lignes. La dissociation faite, il ne reste que ma lutte contre la molécule qui va suivre...
Je ressent donc mon cœur battre comme jamais je ne l'ai senti battre, j'avais l'impression qu'il allait éclater, et les flux de sang qu'il m'envoyait au cerveau ne présager rien de bon, et au plus fort de la montée, j'ai cru que c'était la fin.
J'ai voulu avoir une dernière pensée pour mes 2 enfants avant d'y passé avant que: soit mon cœur s’arrête, soit que quelque chose éclate dans mon cerveau. (un accident cardio-vasculaire)
Je me parlais en moi même: tu ne va pas finir comme ça comme un merde, affaler sur ton fauteuil, bats toi, concentres toi, essaies de contrôlé ta respiration pour faire ralentir ton cœur.
Et c'est monté à un point de "presque non retour" ou je me suis posé la question crucial du suicidaire devant le vide: si il saute ou pas. Là, si je lache, si mon cerveau s’évanouissait, il ne commanderait plus ma respiration, et mon coeur s’arrêterait, ça serait fini...
Je me souviens m'être dis: "Alors c'est ça la mort?"
alors j'ai choisi de lutter pour rester "éveiller" en espérant que toute la machinerie tienne le coup. j'ai lutter une bonne heure comme cela.
Je l'avoue, le plus dur combat pour moi-même que j'ai pu faire de mes 41 ans. L'heure la plus longue de ma vie, ne sachant pas si j'allais réussir.
Je luttais pour que rien ne lache dans un trou noir, un vide, ou mon corp n'existait plus, ou ma seule voix lorsque je me parlais à moi-même partait dans un echo long et robotisé me prouvait que j'étais encore vivant.
Le larsen/acouphène, s’évanouissait peu à peu, je me croyais sorti d'affaire, j'ouvre les yeux,
et voila le 2eme effet kiss-cool, le cœur repart de plus bel, la tension arterielle aussi... d'avoir lutter tout ce temps m'avais épuiser et il fallait remettre ça pour un dernier round.
Ce round fut aussi dur que le 1er, plus court, mais la fatigue en plus donc plus dur à supporté: je pense que j'étais arrivé au plateau du "trip" entre guillemet car trip c'est un voyage, et généralement on revient toujours d'un voyage, qu'il se soit bien ou mal passé. Là je ne savais pas si j'allais revenir
Puis l'effet redescend, je re-ouvre les yeux, les images commence à se stabilisées.
La descente est effectivement rapide, cela fait 1h30 de lutte... je peux prendre la télécommande et enfin envoyer le cd de george michael, une ecoute en hommage car il venait de décédé...
Et je réfléchi a la connerie que je viens de faire toujours sous le choc de ce qui viens de se passer.
CAR J'AI EU LE CHOIX A UN MOMENT PRECIS: DE PARTIR DEFINITIVEMENT !!! OU DE RESTER...
Si j'abandonnais la lutte... c'était fini.
j'ai choisi la vie, la lutte, pour mes enfants, pour les voir grandir.
Quand la molécule à cesser ses effets trop puissants, je me suis posé mille questions sur ce que mon erreur m'avait révélé: sur moi même, mes liens avec mes proches, l'importance de la vie. "Ce que l'on désire le plus".
Mais cette expérience m'a en rien dégouté de mes substances, je ne la concidère pas comme un badtrip, mais plutôt comme une épreuve qu'il fallait affronter à cause de ma bétise.
C'est aussi une opportunité de connaitre ses limites physiques et psychiques. Là je peux affirmé que mon corp est en bonne santé après avoir supporter cela...
Mon état aprés cette epreuve: fatigué intellectuellement, j'ai pris un demi diazepam pour bien dormir, pas de mal de crane, le lendemain au boulot: fatigué encore mais ça allait. Pas de problème physique non plus, je n'ai pas eu l'impression de me noyer dans la sueur non plus.
donc en conclusion, pas de sequelle, ni physique, ni intellectuelle. J'ai eu des réponses à certaines questions que je me posais ces derniers temps sur ma vie lorsque j'étais à l'heure du choix crucial: à la "FRONTIERE" de la vie et de la mort...
J'en ressort enrichi, plus prudent et plus aimant...
Donc en aucun cas je ne peux caractérisé ce trip de mauvais moment, car il à été utile...
Cette molecule est une "darktrip molecule" je peux le confirmer, mais bien dosé elle apporte bien autre chose que ce que les 2c ou le lsd apporte: elle est définitivement différente.
FAITES ATTENTION LES GARS, PAS DE FOLIE..........
PRENEZ SOIN DE VOUS, LE RECREATIF C'EST BIEN: MAIS EN PETITE DOSE SEULEMENT.
MERCI.
Ceci n'est pas vraiment un TR à proprement parler mais un avertissement détaillé sur la molécule 5-meo-dmt dont beaucoup parlent.
J'ai décidé de créer un nouveau topic pour que mon témoignage ne puisse pas être louper par ceux que ça intéresse, au lieu qu'il soit noyé au beau milieu d'une autre discussion sur le sujet.
Voilà le contexte, 41 ans, 80 kg, j'ai une vie de famille pas forcement brillante.alors je me refugie parfois dans la drogue plutôt que l'alcool parce que d'une part je ne la supporte pas mais je trouve le résultat plus réconfortant pour moi avec certaines molécules du marché noir, plutôt que la drogue du supermarché.
Ayant en ma possession quelques milligrammes de 5-meo HCL, je me lance dans une introspection évasive de ma réalité...
Malgré un rhume carabiné je me lance un soir avec un para (gellule, oui moi je me garni des gellules) de 20mg de cette molécule....dans ma salle perso, avec film et musique adéquat, confortablement allongé dans mon fauteuil.... résultat au bout d'1 heure: je n'ai eu qu'une légère montée comme avec de la MD mais rien d'autre.
Déçu je me dis que je me suis fais avoir sur la marchandise, car j'avais lu qu'à contrario de la DMT simple qui se fume, la 5-meo pouvais être ingérer (car je préfère ce mode d'absorption) pour les mêmes résultats...
Et bien j'avais tort, mon système digestif ayant tout digérer l'effet attendu: il ne s'est rien passé.
2 jour plus tard, encore sous l'emprise de la colère, je décide de faire la "BETISE" de me faire une ligne qui équivaut entre 40 et 50mg puisque je croyais m'être fais avoir avec de la came sur-coupée (GROSSE ERREUR)...
malgré le rhume, je sniffe moite-moite la ligne dans les 2 narines, grâce au rhume, je n'ai rien ressentit au niveau de mes narines, pas vraiment de douleur, j'ai juste eu le temps de ranger le matériel, m'allonger, et essayer de lancer un cd, mais en vain la montée était déjà là et fulgurante...
Maintenant la description de l'heure et demi passée va être compliqué:
Je me retrouve donc allongé, en sécurité dans le fauteuil, presque dans le noir, sans musique, seul, avec un surdosage d'une molécule qui va me faire vivre une expérience qui va marqué définitivement ma façon de voir la vie.
La montée est fulgurante au bout de quelques secondes, je n'ai plus le contrôle de mon corp, je perd mes 5 sens, je ne peux plus bouger, je ne sent plus rien, obliger de fermer les yeux, la vision est insoutenable, tout bouge et trop vite (comme si l'image vue était quadruplée ou quintuplée en parallèle et que les 4 ou 5 plans bougent indépendamment et à grande vitesse), je ne sent plus mon corp, il n'existe plus, un larsen/ acouphène terrible m’assourdi les oreilles, je ne peux plus parler...
Il ne me reste plus qu'en sensation: mon rythme cardiaque ainsi que sa tension artérielle grandissante qui augmente de seconde en seconde...CE qui est terrible donc est que l'on garde conscience de tout se qui se passe en soit, c'est à la fois terrible mais aussi c'est ce qui me permet aujourd'hui d'écrire ces lignes. La dissociation faite, il ne reste que ma lutte contre la molécule qui va suivre...
Je ressent donc mon cœur battre comme jamais je ne l'ai senti battre, j'avais l'impression qu'il allait éclater, et les flux de sang qu'il m'envoyait au cerveau ne présager rien de bon, et au plus fort de la montée, j'ai cru que c'était la fin.
J'ai voulu avoir une dernière pensée pour mes 2 enfants avant d'y passé avant que: soit mon cœur s’arrête, soit que quelque chose éclate dans mon cerveau. (un accident cardio-vasculaire)
Je me parlais en moi même: tu ne va pas finir comme ça comme un merde, affaler sur ton fauteuil, bats toi, concentres toi, essaies de contrôlé ta respiration pour faire ralentir ton cœur.
Et c'est monté à un point de "presque non retour" ou je me suis posé la question crucial du suicidaire devant le vide: si il saute ou pas. Là, si je lache, si mon cerveau s’évanouissait, il ne commanderait plus ma respiration, et mon coeur s’arrêterait, ça serait fini...
Je me souviens m'être dis: "Alors c'est ça la mort?"
alors j'ai choisi de lutter pour rester "éveiller" en espérant que toute la machinerie tienne le coup. j'ai lutter une bonne heure comme cela.
Je l'avoue, le plus dur combat pour moi-même que j'ai pu faire de mes 41 ans. L'heure la plus longue de ma vie, ne sachant pas si j'allais réussir.
Je luttais pour que rien ne lache dans un trou noir, un vide, ou mon corp n'existait plus, ou ma seule voix lorsque je me parlais à moi-même partait dans un echo long et robotisé me prouvait que j'étais encore vivant.
Le larsen/acouphène, s’évanouissait peu à peu, je me croyais sorti d'affaire, j'ouvre les yeux,
et voila le 2eme effet kiss-cool, le cœur repart de plus bel, la tension arterielle aussi... d'avoir lutter tout ce temps m'avais épuiser et il fallait remettre ça pour un dernier round.
Ce round fut aussi dur que le 1er, plus court, mais la fatigue en plus donc plus dur à supporté: je pense que j'étais arrivé au plateau du "trip" entre guillemet car trip c'est un voyage, et généralement on revient toujours d'un voyage, qu'il se soit bien ou mal passé. Là je ne savais pas si j'allais revenir
Puis l'effet redescend, je re-ouvre les yeux, les images commence à se stabilisées.
La descente est effectivement rapide, cela fait 1h30 de lutte... je peux prendre la télécommande et enfin envoyer le cd de george michael, une ecoute en hommage car il venait de décédé...
Et je réfléchi a la connerie que je viens de faire toujours sous le choc de ce qui viens de se passer.
CAR J'AI EU LE CHOIX A UN MOMENT PRECIS: DE PARTIR DEFINITIVEMENT !!! OU DE RESTER...
Si j'abandonnais la lutte... c'était fini.
j'ai choisi la vie, la lutte, pour mes enfants, pour les voir grandir.
Quand la molécule à cesser ses effets trop puissants, je me suis posé mille questions sur ce que mon erreur m'avait révélé: sur moi même, mes liens avec mes proches, l'importance de la vie. "Ce que l'on désire le plus".
Mais cette expérience m'a en rien dégouté de mes substances, je ne la concidère pas comme un badtrip, mais plutôt comme une épreuve qu'il fallait affronter à cause de ma bétise.
C'est aussi une opportunité de connaitre ses limites physiques et psychiques. Là je peux affirmé que mon corp est en bonne santé après avoir supporter cela...
Mon état aprés cette epreuve: fatigué intellectuellement, j'ai pris un demi diazepam pour bien dormir, pas de mal de crane, le lendemain au boulot: fatigué encore mais ça allait. Pas de problème physique non plus, je n'ai pas eu l'impression de me noyer dans la sueur non plus.
donc en conclusion, pas de sequelle, ni physique, ni intellectuelle. J'ai eu des réponses à certaines questions que je me posais ces derniers temps sur ma vie lorsque j'étais à l'heure du choix crucial: à la "FRONTIERE" de la vie et de la mort...
J'en ressort enrichi, plus prudent et plus aimant...
Donc en aucun cas je ne peux caractérisé ce trip de mauvais moment, car il à été utile...
Cette molecule est une "darktrip molecule" je peux le confirmer, mais bien dosé elle apporte bien autre chose que ce que les 2c ou le lsd apporte: elle est définitivement différente.
FAITES ATTENTION LES GARS, PAS DE FOLIE..........
PRENEZ SOIN DE VOUS, LE RECREATIF C'EST BIEN: MAIS EN PETITE DOSE SEULEMENT.
MERCI.
Même si je me doute que ce n'était pas ta préoccupation première à ce moment (ça se conçoit quand on se sent crever) est-ce que tu as eus des effets visuels lors de ta décorporation où est-ce que c'était seulement le noir absolu ? Je m'excuse par avance si ma question te semble déplacée.
