lisaen
Matrice Périnatale
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Bonjour a tous, ceci est mon premier Tr, mon deuxième message sur le fofo, et ma première prise de prod hallucinogène alors... soyez indulgents, et je suis ouvert a toutes critique ou tout changement nécessaire !
Quelques infos sur moi :
Age ; 20 ans
Poid : une centaine de kg
Taille ; 1m76
Dose ; 10Mg ( para )
-pas de soucis particuliers, je ne prends pas beaucoup de prod, un peu de d, un demi taz et du speed a ce jours, pétards réguliers.
Il y a quelques jours, j’ai voulu tester le 4-oh-met, donnée gracieusement par un psychonautien. Le set idéal s’est présenté, une soirée posée chez un très bon ami, Astral, appelons-le A, dans son studio, en face de la maison familiale, la piscine nous séparant tout de même d’eux. Ils se couchent tôt ne le dérange pas quand il a des invités, parfait.
Le setting, un soir, sans reprise de taf dans les 3 jours, rien de prévu le lendemain, ma première perche visuelle, j’appréhende mais j’ai hâte.
Apres un moment passé à fumer des spliffs chez une amie, je me mets en route pour chez A. J’avais dans l’idée de drop pour avoir la montée au coucher du soleil, je me rends compte que je suis parti trop tard et que je ne le verrais pas. J’arrive chez A, ses parents m’invitent à manger, je mange donc, dommage j’étais à jeun. Une fois dans son studio, on discute 5 mins, (nous décidons alors de ne pas partager en 2 comme initialement prévu, mais que je prenne les 10Mg et que A me surveille) son voisin passe (V plus tard) je drop, il est environs 21h30 . Je décide de prendre un carnet et de tout noter pour faire ce TR, (par la suite les phrases tirées du carnet seront en italique) on fume un pétard.
Prise du prod depuis presque 1 h, aucun effet ressenti.
J’attends beaucoup de cette perche, A me dis trop, que je freine la montée, je soupire et y pense encore plus depuis que je me dis que c’est ma faute.
Je dois préciser que nous étions dans le noir, A me dis de faire autre chose, de mettre de la musique. Je m’exécute, du darktek à fond dans les oreilles, je sors l’iphone pour jouer à la gameboy. A traine sur psychaunot, une amie lui dis qu’il faut de la lumière pour le prod, d’allumer et de regarder le plafond blanc, ce que je fais immédiatement.
Apres quelques minutes je crois sentir une montée (plus de 2 h après la prise du prod malheureusement), et aperçoit l’ombre d’un cadre qui passe furtivement sur le mur. Je me rends compte que les rideaux ondulent Je me remets à regarder le plafond, il est pixélisé, des milliers de petit points rouges, vert et bleu sont semés dans le blanc. Ils commencent à bouger a la manière de kaléidoscopes. Je sens que ça monte, je suis content je savoure.
Je regarde un dessin à l’autre bout de la pièce (un champi légèrement psyché dessiné par A ) le dessin se transforme a la manière d’un personnage que l’on anime en tournant les page de ces petits cahiers-BD, il devient tantôt un viellard qui tombe de fatigue, tantôt un lutin a chapeau pointu mangeant une plante. A met une de mes musique préférés, mes écouteurs sont coupés, je kiffe. L’écran de pc est sous les eaux.
Nous décidons de sortir fumer le dernier pétard qu’il me reste, ou peut être êtes-ce une clope, mes souvenirs sont assez flou à ce moment. Lorsque j’active le briquet, les étincelles en sortant forme un mini arc-en-ciel se propageant hors de ma main fermée (il y avait du vent). A nouveau la musique à fond dans les oreilles, j’ai l’impression que la musique vient de l’intérieur de ma tête, s’est très étrange, comme si les écouteurs était dans mon crane, et que le son résonnait a l’intérieur de celui-ci.
Apres être à nouveau rerentré, je n’en peux plus, je demande à A et V que nous sortions balader. Je marche en retrait, j’ai un sourire niais, et j’apprécie la beauté du monde qui m’entoure, comme j’essayais de le faire comprendre plus tard dans la soirée à A et V, je me rendais compte que eux, que moi tous les autres jours, nous passions la sans rien voir, sans regarder, et ce soir, je faisais attention aux moindres détails, je regardais partout, et tout était beau, comme venu d’ailleurs.
On dirait que la nature sait ce que j’écoute comme musique, ce que j’ai pris comme prod. Elle s’accorde avec le tout et bouge, respire en rythme. La lumière des lampadaires de la rue éclaire jusque sous mes pied, je vois très nettement les rayons lumineux toucher terre, et trois couleurs, rouge, bleu et vert =)
Nous montons sur une voix ferrée (sans train la nuit) afin de rejoindre un champ, de trouver un camion renversé et une ancienne usine désaffectée. Nous parcourons les hautes herbes, j’ai du mal à suivre, et je ne regarde plus ce qui m’entoure, mais les herbes m’apparaissent très nettement, tout le reste en périphérie est noir.
Nous trouvons le camion et grimpons dessus pour fumer une clope. A ce moment-là, il m’est impossible d’allumer ma cigarette, le flot de couleur lorsque je ‘’gratte’’ le briquet est trop intense, il m’éblouie, V me l’allume. Je regarde le paysage vu de haut, même de nuit je vois loin et s’est beau. Je vois des formes bouger au loin, des ombres qui se transforment, et surtout les herbes et feuillage un peu loin sont si sombre, terne que l’on dirait un dessin au crayon, qui s’agite et bouge en rythme avec ma musique (oui elle ne m’a pas quittée du chemin).
On se remet en route, direction l’usine. Je n’étais pas chaud (légèrement trouillard avec les bad bien que jamais fais) une fois arrivé devant, s’est pire. On rentre, je n’aime pas cet endroit, mais A et V sont là alors … J’entends des bruit chelou et frissonne (seule fois où j’ai eu froid) Je leur dis que l’usine est pourrie, ils acquiescent et nous repartons par un autre chemin pour rentrer par le village. Sur le chemin, je suis toujours en retrait. Je les vois parfois faire certaines chose et parfois juste je les entends, je me focalise sur la nature même si à cause de ça je ne peux plus les voir, c’est beau, les lumières éclairent maintenant les herbes, les étoiles sont magnifique, je me détache totalement du groupe.
Nous continuons, et trouvons un chien. Je ne suis pas fan des chiens, mais là je n’avais jamais vu un chien si beau, si doux, et avec une tête si mignonne. Je me souviens que A et V on appelé le numéro du collier, moi je l’ai juste caressé sans m’intéresser a l’appel.
Nous poursuivons, je sais qu’il fait nuit, mais en entrant dans le village je vois les maisons éclairées par le soleil, même si comme le ciel noir et les étoiles persistaient, je savais que s’était une halu, lorsque je marche dans les ruelles, c’est un tableau qui se peint devant moi, plein de couleurs chatoyantes. J’en vois même le cadre et j’avance un peu plus vite avec une envie irrésistible de faire partie de ce tableau, je me vois même de dos devant moi. A un balcon, quelqu’un n’a pas décroché le genre de guirlande que l’on voit a noël, j’y vois toujours les trois même couleurs clignoter.
Sur le chemin, A et V font les con, je me marre de bon cœur. J’ai l’envie insoutenable d’être seul de m’isoler dans le champ d’à côté et de simplement admirer le paysage. A et V ne veulent pas me laisser, je tente de les convaincre en vain. Malgré tout je m’éloigne dans ce champs même si je reste à portée de vue. La chanson free dream de darktek passe, j’ai l’impression de pénétrer dans un monde merveilleux, et fantaisiste (à chaque fois que cette chanson passera dans la soirée, elle me fera le même effet et j’ai vraiment adoré).
Je comprends que je ne serais pas seul hormis dans le jardin, nous rentrons, V nous quitte.
2.00 On vient de rentrer, j’ai toujours la même hâte a noté dans le cahier, j’écris nerveusement, comme si j’avais peur de manquer mon trip à cause du temps perdu. Je me rends compte que je peux faire des pauses lorsque je rentre à l’intérieur. Avec la lumière allumée, tout tremble, l’ordi a des respirations. Tout est attiré vers un plan plus lointain, comme si les choses se dédoublaient et étaient attirées par le double. L’ampoule du studio est à l’intérieur d’un lotus de lumière, et chaque impression de lumière sur la rétine donne l’impression de persister pendant des dizaines de minutes.
Je sors fumer, me pause sur le hamac. Les ombres des arbres me font toujours le même effet, je ne m’en lasse pas. Lorsque je fume, je fixe la fraise de ma clope, ça a quelque chose de magique. Je la vois boursoufler je vois une étoile en fusion, créant des globes de feu prêt à exploser, à la fin de ma cigarette, je la fixe et la regarde s’éteindre jusqu’au filtre.
J’ai regardé mourir une clope, elle était au centre d’une toile faite d’eau.
Je me dis que prendre le prod de jour doit être une tout autre expérience, et surement encore plus belle que la mienne. Lorsque je regarde le ciel et les étoiles, je vois ce que je fixe au centre d’une toile ou chaque étoile serait un nœud de fils de soie, et chaque fil est lui-même perlée de plein d’étoile-rosée. Je rallume une clope,
A me rejoint, il me dis de monter sur le muret et fixer le lampadaire (je le ferais plusieurs fois par la suite), je vois un rayon vert, un rouge et un bleu partir de la lumière jusqu’à moi, je ne vois même plus le lampadaire, je vois la lumière au fond d’un trou sombre, d’un tunnel. Je m’imagine un wagonnet de mine arrivant droit sur moi, mais je n’ai aucune envie de bouger, je suis figé, je trouve ça tellement beau…
Lorsque A rentre, je me ballade dans le jardin les plantes me font des appels, les branche comme des signes de main disant : ‘’vient !’’ . Je m’en approche tellement que mon front les touches, mes perspectives sont très brouillées. Un parterre de plante forme un kaléidoscope naturel magnifique, ça bouge sous mes pieds. (Au petit matin j’ai vu qu’elle était parsemée de petites boule blanche, je pense que ça vient de la) Je sens un sentiment de présence, comme si les branche qui m’appelaient un peu plus tôt était tenu par des ombres humanoïdes. Je ne suis pas rassurée, mais sur que s’est une halu, je reste, malgré le malaise.
Je me sens balourd, mon kéfié ondule comme un serpent, comme plein de serpents. Je me rends compte que j’écris beaucoup, je suis rerentré et vient doublier mon dernier visu, j’attends qu’il se manifeste à nouveau. NE SURTOUT PAS FERMER LES YEUX, les fractals sont trop grand, j’ai trop de pensée sans aucun sens, qui explose et s’entrechoque dans ma tête, imagés par des formes sans aucun sens non plus et remplies de couleurs.
Je serre les dents, peut-être à cause du froid ? (même si je n’ai pas froid à ce moment)
3h30, J’ai l’impression que ça se calme, je ne peux toujours pas fermer les yeux. ( à partir de là s’est très flou de long moment, juste de brèves images en souvenir, sans mes notes j’étais perdu)
J’ai envie que ça dure encore longtemps, j’ai peur de provoquer la redescente.
Je me rends compte que s’est loin d’être terminé grâce à de petites halu, je kiffe. J’ai envie de dessiner, mais les dessins de veulent rien dire. Lorsque je dessine s’est beau, et puis une fois terminé, ce que je voyais se former n’est pas le résultat, le résultat est sans sens (j’ai déjà dessiné, je ne suis pas un grand artiste, mais je sais faire de belles choses, là j’en avais l’impression mais ça n’était pas le cas).
J’ai l’impression de ne pas dessiner ce que je dessine.
3h47 Je peux enfin fermer les yeux, c’est beau. Je vois des éclipses, et je peux les voir sous des angles de caméra différents, des dessins naissent sur mes avant-bras puis disparaissent si tôt que je les regarde, pour revenir lorsque je ne me concentre pas.
Les rideaux ondulent toujours, je décide de les prendre pour repère pour voir la redescente.
4h34, je crois commencer à descendre, les visuels se font plus discret, sans musique, c’est devenu presque impossible de les voir.Je sors et rentre souvent à cette période, pour profiter jusqu’à la fin. Je délaisse complètement A, qui fatigue et traine sur psycho.
J’ai souvent pensé a A et V, sur la route puis dans le jardin lorsque j’étais seul. J’avais l’impression de gâcher leurs soirée, de les ennuyer, et pourtant je voulais qu’il voit ce que je voyais, j’aurais voulu qu’on drop tous, j’aurais aimé leur expliquer si bien qu’il puisse le voir.
Quand je rentre, les lettres du site bougent, les rideaux ondulent toujours. Quand je sors, le ciel pulse, plus trop de fractals mais les étoiles battent comme un cœur, parfois certaines tombent, d’autre se dépêchent d’arriver comme si elles étaient en retard sur la cadence, comme si elle avait des ratée dans la pulsation, s’est très étrange.
5h13 Vu les drogues que j’ai testé avant (c’est-à-dire pas grand-chose) je trouve le mental dur, plein de question et d’idée se bousculent, éclatent en se rencontrant. Le supporter sans musique me semble impensable.
La fin de mon trip se fera au lever du soleil, il commence a ce lever et s’est beau. Je n’ai plus d’halu mais tout reste beau, j’ai peur de ne jamais regarder la nature, la nuit comme je l’ai vu cette nuit.
J’ai eu un peu de mal à m’endormir, vu qu’il fallait fermer les yeux, mais comme c’était les seules halu qui me restaient de mon trip, j’en ai encore profité un peu puis j’ai sombré dans le sommeil. Réveil impeccable, frais, et aucun reste, j’ai pris la route vers 16h et suis rentré sans soucis.
Quelques infos sur moi :
Age ; 20 ans
Poid : une centaine de kg
Taille ; 1m76
Dose ; 10Mg ( para )
-pas de soucis particuliers, je ne prends pas beaucoup de prod, un peu de d, un demi taz et du speed a ce jours, pétards réguliers.
Il y a quelques jours, j’ai voulu tester le 4-oh-met, donnée gracieusement par un psychonautien. Le set idéal s’est présenté, une soirée posée chez un très bon ami, Astral, appelons-le A, dans son studio, en face de la maison familiale, la piscine nous séparant tout de même d’eux. Ils se couchent tôt ne le dérange pas quand il a des invités, parfait.
Le setting, un soir, sans reprise de taf dans les 3 jours, rien de prévu le lendemain, ma première perche visuelle, j’appréhende mais j’ai hâte.
Apres un moment passé à fumer des spliffs chez une amie, je me mets en route pour chez A. J’avais dans l’idée de drop pour avoir la montée au coucher du soleil, je me rends compte que je suis parti trop tard et que je ne le verrais pas. J’arrive chez A, ses parents m’invitent à manger, je mange donc, dommage j’étais à jeun. Une fois dans son studio, on discute 5 mins, (nous décidons alors de ne pas partager en 2 comme initialement prévu, mais que je prenne les 10Mg et que A me surveille) son voisin passe (V plus tard) je drop, il est environs 21h30 . Je décide de prendre un carnet et de tout noter pour faire ce TR, (par la suite les phrases tirées du carnet seront en italique) on fume un pétard.
Prise du prod depuis presque 1 h, aucun effet ressenti.
J’attends beaucoup de cette perche, A me dis trop, que je freine la montée, je soupire et y pense encore plus depuis que je me dis que c’est ma faute.
Je dois préciser que nous étions dans le noir, A me dis de faire autre chose, de mettre de la musique. Je m’exécute, du darktek à fond dans les oreilles, je sors l’iphone pour jouer à la gameboy. A traine sur psychaunot, une amie lui dis qu’il faut de la lumière pour le prod, d’allumer et de regarder le plafond blanc, ce que je fais immédiatement.
Apres quelques minutes je crois sentir une montée (plus de 2 h après la prise du prod malheureusement), et aperçoit l’ombre d’un cadre qui passe furtivement sur le mur. Je me rends compte que les rideaux ondulent Je me remets à regarder le plafond, il est pixélisé, des milliers de petit points rouges, vert et bleu sont semés dans le blanc. Ils commencent à bouger a la manière de kaléidoscopes. Je sens que ça monte, je suis content je savoure.
Je regarde un dessin à l’autre bout de la pièce (un champi légèrement psyché dessiné par A ) le dessin se transforme a la manière d’un personnage que l’on anime en tournant les page de ces petits cahiers-BD, il devient tantôt un viellard qui tombe de fatigue, tantôt un lutin a chapeau pointu mangeant une plante. A met une de mes musique préférés, mes écouteurs sont coupés, je kiffe. L’écran de pc est sous les eaux.
Nous décidons de sortir fumer le dernier pétard qu’il me reste, ou peut être êtes-ce une clope, mes souvenirs sont assez flou à ce moment. Lorsque j’active le briquet, les étincelles en sortant forme un mini arc-en-ciel se propageant hors de ma main fermée (il y avait du vent). A nouveau la musique à fond dans les oreilles, j’ai l’impression que la musique vient de l’intérieur de ma tête, s’est très étrange, comme si les écouteurs était dans mon crane, et que le son résonnait a l’intérieur de celui-ci.
Apres être à nouveau rerentré, je n’en peux plus, je demande à A et V que nous sortions balader. Je marche en retrait, j’ai un sourire niais, et j’apprécie la beauté du monde qui m’entoure, comme j’essayais de le faire comprendre plus tard dans la soirée à A et V, je me rendais compte que eux, que moi tous les autres jours, nous passions la sans rien voir, sans regarder, et ce soir, je faisais attention aux moindres détails, je regardais partout, et tout était beau, comme venu d’ailleurs.
On dirait que la nature sait ce que j’écoute comme musique, ce que j’ai pris comme prod. Elle s’accorde avec le tout et bouge, respire en rythme. La lumière des lampadaires de la rue éclaire jusque sous mes pied, je vois très nettement les rayons lumineux toucher terre, et trois couleurs, rouge, bleu et vert =)
Nous montons sur une voix ferrée (sans train la nuit) afin de rejoindre un champ, de trouver un camion renversé et une ancienne usine désaffectée. Nous parcourons les hautes herbes, j’ai du mal à suivre, et je ne regarde plus ce qui m’entoure, mais les herbes m’apparaissent très nettement, tout le reste en périphérie est noir.
Nous trouvons le camion et grimpons dessus pour fumer une clope. A ce moment-là, il m’est impossible d’allumer ma cigarette, le flot de couleur lorsque je ‘’gratte’’ le briquet est trop intense, il m’éblouie, V me l’allume. Je regarde le paysage vu de haut, même de nuit je vois loin et s’est beau. Je vois des formes bouger au loin, des ombres qui se transforment, et surtout les herbes et feuillage un peu loin sont si sombre, terne que l’on dirait un dessin au crayon, qui s’agite et bouge en rythme avec ma musique (oui elle ne m’a pas quittée du chemin).
On se remet en route, direction l’usine. Je n’étais pas chaud (légèrement trouillard avec les bad bien que jamais fais) une fois arrivé devant, s’est pire. On rentre, je n’aime pas cet endroit, mais A et V sont là alors … J’entends des bruit chelou et frissonne (seule fois où j’ai eu froid) Je leur dis que l’usine est pourrie, ils acquiescent et nous repartons par un autre chemin pour rentrer par le village. Sur le chemin, je suis toujours en retrait. Je les vois parfois faire certaines chose et parfois juste je les entends, je me focalise sur la nature même si à cause de ça je ne peux plus les voir, c’est beau, les lumières éclairent maintenant les herbes, les étoiles sont magnifique, je me détache totalement du groupe.
Nous continuons, et trouvons un chien. Je ne suis pas fan des chiens, mais là je n’avais jamais vu un chien si beau, si doux, et avec une tête si mignonne. Je me souviens que A et V on appelé le numéro du collier, moi je l’ai juste caressé sans m’intéresser a l’appel.
Nous poursuivons, je sais qu’il fait nuit, mais en entrant dans le village je vois les maisons éclairées par le soleil, même si comme le ciel noir et les étoiles persistaient, je savais que s’était une halu, lorsque je marche dans les ruelles, c’est un tableau qui se peint devant moi, plein de couleurs chatoyantes. J’en vois même le cadre et j’avance un peu plus vite avec une envie irrésistible de faire partie de ce tableau, je me vois même de dos devant moi. A un balcon, quelqu’un n’a pas décroché le genre de guirlande que l’on voit a noël, j’y vois toujours les trois même couleurs clignoter.
Sur le chemin, A et V font les con, je me marre de bon cœur. J’ai l’envie insoutenable d’être seul de m’isoler dans le champ d’à côté et de simplement admirer le paysage. A et V ne veulent pas me laisser, je tente de les convaincre en vain. Malgré tout je m’éloigne dans ce champs même si je reste à portée de vue. La chanson free dream de darktek passe, j’ai l’impression de pénétrer dans un monde merveilleux, et fantaisiste (à chaque fois que cette chanson passera dans la soirée, elle me fera le même effet et j’ai vraiment adoré).
Je comprends que je ne serais pas seul hormis dans le jardin, nous rentrons, V nous quitte.
2.00 On vient de rentrer, j’ai toujours la même hâte a noté dans le cahier, j’écris nerveusement, comme si j’avais peur de manquer mon trip à cause du temps perdu. Je me rends compte que je peux faire des pauses lorsque je rentre à l’intérieur. Avec la lumière allumée, tout tremble, l’ordi a des respirations. Tout est attiré vers un plan plus lointain, comme si les choses se dédoublaient et étaient attirées par le double. L’ampoule du studio est à l’intérieur d’un lotus de lumière, et chaque impression de lumière sur la rétine donne l’impression de persister pendant des dizaines de minutes.
Je sors fumer, me pause sur le hamac. Les ombres des arbres me font toujours le même effet, je ne m’en lasse pas. Lorsque je fume, je fixe la fraise de ma clope, ça a quelque chose de magique. Je la vois boursoufler je vois une étoile en fusion, créant des globes de feu prêt à exploser, à la fin de ma cigarette, je la fixe et la regarde s’éteindre jusqu’au filtre.
J’ai regardé mourir une clope, elle était au centre d’une toile faite d’eau.
Je me dis que prendre le prod de jour doit être une tout autre expérience, et surement encore plus belle que la mienne. Lorsque je regarde le ciel et les étoiles, je vois ce que je fixe au centre d’une toile ou chaque étoile serait un nœud de fils de soie, et chaque fil est lui-même perlée de plein d’étoile-rosée. Je rallume une clope,
A me rejoint, il me dis de monter sur le muret et fixer le lampadaire (je le ferais plusieurs fois par la suite), je vois un rayon vert, un rouge et un bleu partir de la lumière jusqu’à moi, je ne vois même plus le lampadaire, je vois la lumière au fond d’un trou sombre, d’un tunnel. Je m’imagine un wagonnet de mine arrivant droit sur moi, mais je n’ai aucune envie de bouger, je suis figé, je trouve ça tellement beau…
Lorsque A rentre, je me ballade dans le jardin les plantes me font des appels, les branche comme des signes de main disant : ‘’vient !’’ . Je m’en approche tellement que mon front les touches, mes perspectives sont très brouillées. Un parterre de plante forme un kaléidoscope naturel magnifique, ça bouge sous mes pieds. (Au petit matin j’ai vu qu’elle était parsemée de petites boule blanche, je pense que ça vient de la) Je sens un sentiment de présence, comme si les branche qui m’appelaient un peu plus tôt était tenu par des ombres humanoïdes. Je ne suis pas rassurée, mais sur que s’est une halu, je reste, malgré le malaise.
Je me sens balourd, mon kéfié ondule comme un serpent, comme plein de serpents. Je me rends compte que j’écris beaucoup, je suis rerentré et vient doublier mon dernier visu, j’attends qu’il se manifeste à nouveau. NE SURTOUT PAS FERMER LES YEUX, les fractals sont trop grand, j’ai trop de pensée sans aucun sens, qui explose et s’entrechoque dans ma tête, imagés par des formes sans aucun sens non plus et remplies de couleurs.
Je serre les dents, peut-être à cause du froid ? (même si je n’ai pas froid à ce moment)
3h30, J’ai l’impression que ça se calme, je ne peux toujours pas fermer les yeux. ( à partir de là s’est très flou de long moment, juste de brèves images en souvenir, sans mes notes j’étais perdu)
J’ai envie que ça dure encore longtemps, j’ai peur de provoquer la redescente.
Je me rends compte que s’est loin d’être terminé grâce à de petites halu, je kiffe. J’ai envie de dessiner, mais les dessins de veulent rien dire. Lorsque je dessine s’est beau, et puis une fois terminé, ce que je voyais se former n’est pas le résultat, le résultat est sans sens (j’ai déjà dessiné, je ne suis pas un grand artiste, mais je sais faire de belles choses, là j’en avais l’impression mais ça n’était pas le cas).
J’ai l’impression de ne pas dessiner ce que je dessine.
3h47 Je peux enfin fermer les yeux, c’est beau. Je vois des éclipses, et je peux les voir sous des angles de caméra différents, des dessins naissent sur mes avant-bras puis disparaissent si tôt que je les regarde, pour revenir lorsque je ne me concentre pas.
Les rideaux ondulent toujours, je décide de les prendre pour repère pour voir la redescente.
4h34, je crois commencer à descendre, les visuels se font plus discret, sans musique, c’est devenu presque impossible de les voir.Je sors et rentre souvent à cette période, pour profiter jusqu’à la fin. Je délaisse complètement A, qui fatigue et traine sur psycho.
J’ai souvent pensé a A et V, sur la route puis dans le jardin lorsque j’étais seul. J’avais l’impression de gâcher leurs soirée, de les ennuyer, et pourtant je voulais qu’il voit ce que je voyais, j’aurais voulu qu’on drop tous, j’aurais aimé leur expliquer si bien qu’il puisse le voir.
Quand je rentre, les lettres du site bougent, les rideaux ondulent toujours. Quand je sors, le ciel pulse, plus trop de fractals mais les étoiles battent comme un cœur, parfois certaines tombent, d’autre se dépêchent d’arriver comme si elles étaient en retard sur la cadence, comme si elle avait des ratée dans la pulsation, s’est très étrange.
5h13 Vu les drogues que j’ai testé avant (c’est-à-dire pas grand-chose) je trouve le mental dur, plein de question et d’idée se bousculent, éclatent en se rencontrant. Le supporter sans musique me semble impensable.
La fin de mon trip se fera au lever du soleil, il commence a ce lever et s’est beau. Je n’ai plus d’halu mais tout reste beau, j’ai peur de ne jamais regarder la nature, la nuit comme je l’ai vu cette nuit.
J’ai eu un peu de mal à m’endormir, vu qu’il fallait fermer les yeux, mais comme c’était les seules halu qui me restaient de mon trip, j’en ai encore profité un peu puis j’ai sombré dans le sommeil. Réveil impeccable, frais, et aucun reste, j’ai pris la route vers 16h et suis rentré sans soucis.