Acacia
𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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Autant vous prévenir tout de suite, absolument tout dans ce trip est foireux mais je le trouve tout de même intéressant à raconter, d’autant qu’il a été assez perturbant donc ce TR me sert de catharsis .
Étape 1 : Set foireux; je déprime pas mal ces temps-ci, je stagne, fume tous les jours et me pose pas mal de questions sur ma vie dont le sens semble m’échapper de jour en jour, j’ai juste envie de fuir cette prison que je me suis crée sans me rendre compte que je suis en réalité en train de l’entretenir .
J’ai 25 mg de 4 ho met, c’est la première fois que je consomme cette trypta, c’est d’ailleurs ma première trypta en dehors des traditionnels champignons . Je les gobe à 17H, ayant prévu d’aller chez un ami à 19H, je pense naïvement que je vais faire une marche et une soirée sympas grace à ce produit .
Étape 2: Setting de merde
Une demie heure après l’ingestion, je sors en ville seul et je fume un gros joint assis dans une ruelle ombragée . Je passe immédiatement de « rien du tout » à me prendre une énorme montée . Le sol gondole déjà en formant des patterns et le mur devant moi semble se tordre sur lui-même je suis choqué par la vitesse et la puissance du truc, mes pensées fusent déjà, je me lève, en 100m de marche j’ai déjà le temps de répéter une dizaine de fois cette boucle « oh c’est quoi ce bad qui te tombe dessus ? Non t’inquiète c’est juste l’angoisse de la montée... attend non c’est pas normal t’es en plein bad la » . Ma boucle évolue, nouveau délire, je me persuade que je vais croiser des connaissances qui ne doivent pas me voir dans cet état c’en est trop, je met de la musique comme dernier mécanisme de survie psychique, l’album In Dub d’Hallucinogen . Ma perception du son est alors incroyable je vis une synesthésie extrêmement détaillée où tous mes sens se mêlent dans un brouhaha psychédélique sur les murs je vois des spirales mauves et indigo tournoyer à toute allure, ce motif me rappelle la famille « psy » des cartes Pokémon mais à ce moment là j’assimilé ce motif a du poison, je me sens comme un homme préhistorique naïf ayant bouffé des champignons et qui est en train de mourir empoisonné en plus il fait dans les 35• la chaleur pour l’instant reste supportable bien que très forte et désagréable. La musique change et la ville dans laquelle je me ballade aussi à chaque pas je sens mon humanité et mes repères me lâcher tous les gens que je vois semblent si heureux et déterminés, ils me renvoient à ma folie et à ma confusion . Par moments lorsque je laisse la synesthésie m’hypnotiser, je suis pris d’une grande euphorie qui laisse vite place à de la confusion, je me dirige vers un parc, que je vois comme le Jardin d’éden, je suis au parc, je meurs de chaud, on me regarde mal, c’est plutôt le jardin d’Hades . Près d’une mare, dans un geste suicidaire je re-fume un joint, par miracle il me calme, allongé mes yeux se ferment et je plonge dans d’immenses fractales rouge feu, elles m’aspirent je veux les sentir me brûler, oublier le monde physique quelques heures mais au bout de 10 minutes ma soif me rappelle au réel, j’ai beau boire la chaleur deviens insupportable en plus je ne tiens pas en place, je suis extrêmement tendu et stimulé, impossible de trouver un coin confortable je me déplace donc vers un banc . Il fait toujours aussi chaud si ce n’est plus . Des fractales multicolore recouvrent le ciel mais impossible d’en profiter plus de 5mn, j’essaye de rouler une cigarette, je tremble beaucoup dès que je veux faire un geste précis c’est flippant . Me déplacer, utiliser mes mains tout est d’un inconfort incroyable comme si mon corps me lâchait . Je me sens brûler de l’intérieur, il faut que je trouve de l’ombre, je pense à un autre parc où j’espère trouver plus d’ombre mais pour l’atteindre je dois traverser le centre-ville, tant pis . Je me lance .
Passer au milieu de tant de gens était psychologiquement très éprouvant, les visages sont insectoïdes et ma psyché tombe dans une abysse infinie . Je vois l’humanité comme une colonie de fourmis, des petits insectes soumis à leurs besoins perdus dans une vie et un monde qu’ils essayent désespérément de maîtriser alors qu’ils sont faibles et dans un chaos infini, avec le recul je comprend que ce sont là mes propres insécurités que je projette sur le monde . Sur le moment je crois recevoir une révélation terrifiante, cette perspective me ronge mentalement et en même temps des TR de bad trip tournent dans la tête . Un désespoir immense me prend mais je continue d’avancer avec l’espoir que dans ce nouveau parc tout aille mieux . La perte de repères et la terreur, c’est ça le psychédélisme et moi je prend ces produits en espérant une marche un peu moins terne que la vie de tous les jours , grande culpabilité; ma débilité m’explose au visage . J’arrive finalement au parc pour me rappeller que l’endroit est très malfamé . En plus il n’y a pas d’ombre, beaucoup de dealer qui veulent me vendre leur shit degeulasse et des clochards moitié ivre mort jonchent le sol, je m’identifie à eux, me vois rater ma vie, finir sous 86 à comater dans un parc public . La chaleur se transforme alors en douleur j’ai un mal de tête très étrange comme de la fièvre, je me sens mourir là vraiment c’est plus possible je veux hurler à l’aide mais je suis persuadé que si je me fais remarquer on va m’agresser . Bon ce trip est totalement foiré y’a plus rien à en tirer, une partie encore rationnelle de moi se dit ça, un autre se dit « cette vie est gâchée et tu vas mourir d’hyperthermie comme une merde, tes parents trouveront ton cadavre avec un sac à dos plein de drogues et même mort tu leur fera honte » . Je finis par enfin avoir un geste sensé, prendre 10mg de Valium . Je comate une demie heure, j’ai tout abandonné ça y est je suis prêt à crever dans ce parc à clochards, j’envoie un sms d’appel à l’aide à une amie elle pourra m’appeler dans 20mn, savoir ça est d’un immense soulagement. L’herbe sur le sol forme toujours des motifs géométriques changeants mais tellement palpables et réels comparés aux autres patterns que j’ai pu voir sous champignons .
Le benzo commence à monter, à moins que ce ne soit s’un effet placebo, quoi qu’il en soit, mon angoisse de dissipe à moitié et une euphorie assez artificielle me prend, je me sens toujours mal et perturbé psychologiquement mais un gros sourire de perché se dessine sur mon visage . Le monde est extrêmement criard, du point de vue des couleurs, la ville prend des allures de cirque mais l’aspect mental et l’inconfort physique du trip (du à la chaleur) ne me permettent pas de profiter du spectacle . Je prend la route vers le premier parc, j’y appellerai mon amie et ça me fait un objectif, de quoi canaliser mon esprit qui n’en peut plus de tourner en boucle dans le vide . Sur le trajet, la chaleur est toujours aussi insupportable, je suis à deux doigts de me rendre dans une pharmacie, demander de l’aide, j’ai une vision mentale assez frappante, je suis la mue d’un lézard desséché .
Grande discussion au parc, les feuilles par terre brillent, le cirque abandonne son aspect sinistre et redeviens ce qu’il est aux yeux d’un enfant . Un terrain de jeu multicolore . Les tremblements prennent fin, reprendre le contrôle de mon corps me soulage beaucoup et je vais rejoindre mes amis dans une heure ou deux .
La tempête est passée, j’arrive enfin à profiter du spectacle. Alors que l’aspect mental du trip se calme, les visuels révèlent toute leur beauté, le monde semble recouvert de coups de pinceaux, les humains ressemblent à des caricatures, hyper maquillés et avec des expressions faciales sorties de l’asile c’est très comique tout ça, la ville quand à elle est très arrondie et les objets semblent plus symétriques que d’habitude . Les visuels sont dans un style très proche des champignons mais tout de même plus nets et « réels » . Je suis alors plus de 4H après ingestion et avec 10mg de Valium dans le sang et pourtant mon trip semble loin de s’arrêter décidément quelle claque ce 4 ho met ! Contrairement aux psylos, j’ai très peu envie de me poser avec du son chill pour contempler les CEV (bien que ceux-ci soient bien présents), je suis au contraire assez stimulé et j’ai comme un besoin de tout redécouvrir dans la ville, les repères me reviennent je suis à nouveau moi-même et j’évolue librement dans cette réalité augmentée . Je resterais 3 bonnes heures dans cet état avec des effets diminuant progressivement jusqu’à n’être plus qu’un petit afterglow et un chamboulement psychologique . Le lendemain, j’ai beaucoup de gratitude pour le fait que j’ai tout de même plus ou moins réussi à gérer la situation, car à des moments la situation aurait pu bien dégénérer et j’étais en public .
Le 4 ho met me semble être une super tryptamine, assez stimulante et dont les visuels sont assez frappants . Cependant, l’aspect mental du produit n’est pas a négliger comme je l’ai fait, avec 25mg en tous cas il faut s’attendre à partir dans un headspace bien tryptaminé où nos repères habituels sont perdus loin loin loin . Le produit me semble assez bien adapté à un trip groupé ou à une bonne randonnée dans la nature . Je ne sais pas à quel point c’était un vrai ressenti ou un délire psychédélique, mais la régulation de la température corporelle semble fortement altérée, attention à éviter les coups de chaleur .
Étape 1 : Set foireux; je déprime pas mal ces temps-ci, je stagne, fume tous les jours et me pose pas mal de questions sur ma vie dont le sens semble m’échapper de jour en jour, j’ai juste envie de fuir cette prison que je me suis crée sans me rendre compte que je suis en réalité en train de l’entretenir .
J’ai 25 mg de 4 ho met, c’est la première fois que je consomme cette trypta, c’est d’ailleurs ma première trypta en dehors des traditionnels champignons . Je les gobe à 17H, ayant prévu d’aller chez un ami à 19H, je pense naïvement que je vais faire une marche et une soirée sympas grace à ce produit .
Étape 2: Setting de merde
Une demie heure après l’ingestion, je sors en ville seul et je fume un gros joint assis dans une ruelle ombragée . Je passe immédiatement de « rien du tout » à me prendre une énorme montée . Le sol gondole déjà en formant des patterns et le mur devant moi semble se tordre sur lui-même je suis choqué par la vitesse et la puissance du truc, mes pensées fusent déjà, je me lève, en 100m de marche j’ai déjà le temps de répéter une dizaine de fois cette boucle « oh c’est quoi ce bad qui te tombe dessus ? Non t’inquiète c’est juste l’angoisse de la montée... attend non c’est pas normal t’es en plein bad la » . Ma boucle évolue, nouveau délire, je me persuade que je vais croiser des connaissances qui ne doivent pas me voir dans cet état c’en est trop, je met de la musique comme dernier mécanisme de survie psychique, l’album In Dub d’Hallucinogen . Ma perception du son est alors incroyable je vis une synesthésie extrêmement détaillée où tous mes sens se mêlent dans un brouhaha psychédélique sur les murs je vois des spirales mauves et indigo tournoyer à toute allure, ce motif me rappelle la famille « psy » des cartes Pokémon mais à ce moment là j’assimilé ce motif a du poison, je me sens comme un homme préhistorique naïf ayant bouffé des champignons et qui est en train de mourir empoisonné en plus il fait dans les 35• la chaleur pour l’instant reste supportable bien que très forte et désagréable. La musique change et la ville dans laquelle je me ballade aussi à chaque pas je sens mon humanité et mes repères me lâcher tous les gens que je vois semblent si heureux et déterminés, ils me renvoient à ma folie et à ma confusion . Par moments lorsque je laisse la synesthésie m’hypnotiser, je suis pris d’une grande euphorie qui laisse vite place à de la confusion, je me dirige vers un parc, que je vois comme le Jardin d’éden, je suis au parc, je meurs de chaud, on me regarde mal, c’est plutôt le jardin d’Hades . Près d’une mare, dans un geste suicidaire je re-fume un joint, par miracle il me calme, allongé mes yeux se ferment et je plonge dans d’immenses fractales rouge feu, elles m’aspirent je veux les sentir me brûler, oublier le monde physique quelques heures mais au bout de 10 minutes ma soif me rappelle au réel, j’ai beau boire la chaleur deviens insupportable en plus je ne tiens pas en place, je suis extrêmement tendu et stimulé, impossible de trouver un coin confortable je me déplace donc vers un banc . Il fait toujours aussi chaud si ce n’est plus . Des fractales multicolore recouvrent le ciel mais impossible d’en profiter plus de 5mn, j’essaye de rouler une cigarette, je tremble beaucoup dès que je veux faire un geste précis c’est flippant . Me déplacer, utiliser mes mains tout est d’un inconfort incroyable comme si mon corps me lâchait . Je me sens brûler de l’intérieur, il faut que je trouve de l’ombre, je pense à un autre parc où j’espère trouver plus d’ombre mais pour l’atteindre je dois traverser le centre-ville, tant pis . Je me lance .
Passer au milieu de tant de gens était psychologiquement très éprouvant, les visages sont insectoïdes et ma psyché tombe dans une abysse infinie . Je vois l’humanité comme une colonie de fourmis, des petits insectes soumis à leurs besoins perdus dans une vie et un monde qu’ils essayent désespérément de maîtriser alors qu’ils sont faibles et dans un chaos infini, avec le recul je comprend que ce sont là mes propres insécurités que je projette sur le monde . Sur le moment je crois recevoir une révélation terrifiante, cette perspective me ronge mentalement et en même temps des TR de bad trip tournent dans la tête . Un désespoir immense me prend mais je continue d’avancer avec l’espoir que dans ce nouveau parc tout aille mieux . La perte de repères et la terreur, c’est ça le psychédélisme et moi je prend ces produits en espérant une marche un peu moins terne que la vie de tous les jours , grande culpabilité; ma débilité m’explose au visage . J’arrive finalement au parc pour me rappeller que l’endroit est très malfamé . En plus il n’y a pas d’ombre, beaucoup de dealer qui veulent me vendre leur shit degeulasse et des clochards moitié ivre mort jonchent le sol, je m’identifie à eux, me vois rater ma vie, finir sous 86 à comater dans un parc public . La chaleur se transforme alors en douleur j’ai un mal de tête très étrange comme de la fièvre, je me sens mourir là vraiment c’est plus possible je veux hurler à l’aide mais je suis persuadé que si je me fais remarquer on va m’agresser . Bon ce trip est totalement foiré y’a plus rien à en tirer, une partie encore rationnelle de moi se dit ça, un autre se dit « cette vie est gâchée et tu vas mourir d’hyperthermie comme une merde, tes parents trouveront ton cadavre avec un sac à dos plein de drogues et même mort tu leur fera honte » . Je finis par enfin avoir un geste sensé, prendre 10mg de Valium . Je comate une demie heure, j’ai tout abandonné ça y est je suis prêt à crever dans ce parc à clochards, j’envoie un sms d’appel à l’aide à une amie elle pourra m’appeler dans 20mn, savoir ça est d’un immense soulagement. L’herbe sur le sol forme toujours des motifs géométriques changeants mais tellement palpables et réels comparés aux autres patterns que j’ai pu voir sous champignons .
Le benzo commence à monter, à moins que ce ne soit s’un effet placebo, quoi qu’il en soit, mon angoisse de dissipe à moitié et une euphorie assez artificielle me prend, je me sens toujours mal et perturbé psychologiquement mais un gros sourire de perché se dessine sur mon visage . Le monde est extrêmement criard, du point de vue des couleurs, la ville prend des allures de cirque mais l’aspect mental et l’inconfort physique du trip (du à la chaleur) ne me permettent pas de profiter du spectacle . Je prend la route vers le premier parc, j’y appellerai mon amie et ça me fait un objectif, de quoi canaliser mon esprit qui n’en peut plus de tourner en boucle dans le vide . Sur le trajet, la chaleur est toujours aussi insupportable, je suis à deux doigts de me rendre dans une pharmacie, demander de l’aide, j’ai une vision mentale assez frappante, je suis la mue d’un lézard desséché .
Grande discussion au parc, les feuilles par terre brillent, le cirque abandonne son aspect sinistre et redeviens ce qu’il est aux yeux d’un enfant . Un terrain de jeu multicolore . Les tremblements prennent fin, reprendre le contrôle de mon corps me soulage beaucoup et je vais rejoindre mes amis dans une heure ou deux .
La tempête est passée, j’arrive enfin à profiter du spectacle. Alors que l’aspect mental du trip se calme, les visuels révèlent toute leur beauté, le monde semble recouvert de coups de pinceaux, les humains ressemblent à des caricatures, hyper maquillés et avec des expressions faciales sorties de l’asile c’est très comique tout ça, la ville quand à elle est très arrondie et les objets semblent plus symétriques que d’habitude . Les visuels sont dans un style très proche des champignons mais tout de même plus nets et « réels » . Je suis alors plus de 4H après ingestion et avec 10mg de Valium dans le sang et pourtant mon trip semble loin de s’arrêter décidément quelle claque ce 4 ho met ! Contrairement aux psylos, j’ai très peu envie de me poser avec du son chill pour contempler les CEV (bien que ceux-ci soient bien présents), je suis au contraire assez stimulé et j’ai comme un besoin de tout redécouvrir dans la ville, les repères me reviennent je suis à nouveau moi-même et j’évolue librement dans cette réalité augmentée . Je resterais 3 bonnes heures dans cet état avec des effets diminuant progressivement jusqu’à n’être plus qu’un petit afterglow et un chamboulement psychologique . Le lendemain, j’ai beaucoup de gratitude pour le fait que j’ai tout de même plus ou moins réussi à gérer la situation, car à des moments la situation aurait pu bien dégénérer et j’étais en public .
Le 4 ho met me semble être une super tryptamine, assez stimulante et dont les visuels sont assez frappants . Cependant, l’aspect mental du produit n’est pas a négliger comme je l’ai fait, avec 25mg en tous cas il faut s’attendre à partir dans un headspace bien tryptaminé où nos repères habituels sont perdus loin loin loin . Le produit me semble assez bien adapté à un trip groupé ou à une bonne randonnée dans la nature . Je ne sais pas à quel point c’était un vrai ressenti ou un délire psychédélique, mais la régulation de la température corporelle semble fortement altérée, attention à éviter les coups de chaleur .