3-MeO-PCE : remarques en vrac

[Tridimensionnel]

Salut, petit topic pour partager réflexions et expériences autour de cette molécule.

Voici ce que j'ai remarqué sur quelques prises dans des S&S variés. Tout cela est bien sûr sujet à interprétation, contradiction etc.

• c'est une substance qu'il faut guider : les montées où l'on reste inactif en attendant que ça tape sont à proscrire. En effet, ce qu'il se passe pendant la montée a une influence sur ce qu'une fois dissocié on va "reconnaître" ou pas. J'ai vécu un moment spirituel très intenses après avoir médité en forêt pendant la montée, mais une autre fois une longue confusion incapacitante et ennuyeuse après avoir simplement attendu dans une chambre que les effets se manifestent. Donc dans l'idéal, se mettre dès le départ dans le set qu'on souhaite avoir pendant le reste du trip.
• la perception musicale surtout peut être très altérée, l'effet disso s'appliquant aux notes elles-mêmes qui semblent déconnectées les unes des autres, le son est lointain, étouffé et métallique, c'est difficile de se laisser entraîner... mais cet effet est réduit si l'on écoute depuis le début du trip, cf. plus haut. Par contre, en descente ça devient assez magique.
• de mon côté l'aspect manique se manifeste surtout vers la fin du trip, lorsque la réalité commence à s'infiltrer à nouveau dans le monde froid de la dissociation. Je trouve ça plutôt agréable (à des dosages bas) mais j'ai pu constater au moins une fois où la personne l'a très mal vécu. Je pense qu'il vaut mieux prévoir son set pour une descente en douceur dans un endroit rassurant et sans problématiques.
• l'aspect stim est plutôt sympa lors de soirées où l'on se déplace et où il faut garder de l'énergie, je trouve que c'est une bonne alternative aux amphet qui peuvent rendre bavard / agressif / egocentrique / impatient. Mais l’anesthésie émotionnelle peut rendre difficile le contact social. Pour contourner ça, j'ai testé de prendre une dose très basse (3mg, le treshold pour moi) et, au long de la soirée, des doses faibles et espacées d'alcool (genre cidre). J'ai bien apprécié le résultat. Le but ici n'est évidemment pas de se mettre une mine. Ce genre de combo doit se faire de façon rationnelle et sans forcément se fier au ressenti (le disso stimulant pourrait par exemple masquer les effets de l'alcool et pousser à la surconsommation).