Sludge
Holofractale de l'hypervérité
- Inscrit
- 17/9/11
- Messages
- 16 405
Petite soirée pépère avec Gris, je lui propose un trip au 2C-D. J'en reprends dernièrement, et à chaque fois c'est assez cool. Mais souvent ça manque un peu de "piquant". Je nous charge donc des verres de limonade avec un tout petit peu moins de 70 mg de de la molécule.
Dans un verre et pas dans une feuille à rouler, car on m'a dit que la montée était plus puissante et rapide ainsi, et ça s'est déjà plus ou moins validé avec un copain dernièrement avec du 6-APDB. Encore une fois le constat est assez flagrant car malgré une pizza à l'américaine (bien huileuse) engloutie un peu avant, la montée commence très tôt, et pousse assez vite.
Le ressenti corporel est violent, mais les visuels un peu timides. Le plateau semble long à arriver, ou alors c'est juste que les visuels resteront légers... Dehors, à l'intérieur, les yeux ouverts ou fermés, il faut chercher un peu les visuels. Habituellement, 70 mg envoient bien loin, les visuels éclatent de partout... Une tolérance se serait installée ? Ma dernière prise de 2C-x remonte à deux semaines. Je pense plutôt à une tolérance "long terme" du coup.
On joue à quelques jeux-vidéos, c'est sympa mais la charge physique qui m'enfonce les yeux dans les orbites m'empêche de vraiment en profiter. Pour le coup, la défonce ne se prête pas au jeu. On réduit donc la luminosité, et Gris me fait écouter The XX, un groupe qu'il apprécie particulièrement.
[video=youtube;tJEV0Nf8big]
N507mFVJb[/video]
On se fume un joint d'MAM-2201, la défonce étant somme toute légère une fois la montée passée. Je tiens le joint entre mes mains, je tire quelques lattes, et je m'aperçois bientôt que mes doigts ne répondent plus. Ils sont anesthésiés au bout des phalanges. Cette anesthésie s'empare également de ma bouche, et je m'étale sur le lit.
La musique me porte littéralement, j'entends la spatialisation du son mieux qu'avant, et ça me rappelle d'anciennes perches au 2C-D. Un sentiment de bien être intense m'envahit également, malgré un petit stress latent devant l'aspect psychotique de certains processus de pensée.
Gris charge Electric Sheep sur le PC. Les motifs font vraiment phaser... On s'amuse à imaginer comment les "sheep" sont soumis, comment l'application fonctionne, et je me plais à imaginer un groupuscule répandant le psychédélisme depuis une autre dimension. Pourtant les motifs ne sont pas si fous que ça, mais perchés ils prennent réellement une autre dimension.
Allongé, je ressens les basses faire vibrer la pièce et moi-même, même mes lèvres. Je sens également le sang pulser sous ma peau, comme si la stimulation du 2C-D, écrasée par le stone myorelaxant du MAM-2201, s'exprimait maintenant de façon beaucoup plus localisée, sur une partie du visage, de la peau... Peut-être rien à voir, juste une idée.
Je me sens vraiment loin, un ressenti très psychédélique. Pourtant les visuels sont faibles. C'est plutôt mentalement que la tornade se déchaine.
J'ai notamment un ressenti très fractale/bouclant. Le moment le plus psychédélique aura sans doute été celui où Grisatre me parle des reflets en forme d'arc en ciel qui inondent son champ de vision. Je les vois aussi, mais ce doit être le reflet de la lumière de l'écran dans les lunettes. En fait, si on les retire, on voit toujours ces reflets. Gris accuse la fatigue oculaire. Ces reflets me perturbent, je plonge dedans, et c'est comme si je les traversais, pour revoir la scène à nouveau, couverte des même motifs. Comme une fractale sur laquelle on zoomerait avant de retourner sur le plan initial.
[video=youtube;3f1znMuD5D0]
La soirée continue, on enchaine Cult of Luna et son album éponyme. Le son est emprunt d'une négativité très marquée. Des sons presque diaboliques s'entendent en arrière-plan, très localisés physiquement d'ailleurs (au dessus de notre tête). Je n'avais jamais remarqué ces sons là, et je ne les entend plus aujourd'hui. L'album est éprouvant à écouter, mais ça me plait quand même.
Je ne m'endors pas avant un album supplémentaire encore (de Neurosis), puis un demi épisode de Planet Earth (série documentaire de la BBC que m'a fait découvrir Strato, à voir !).
Finalement très déçu des effets visuels du 2C-D cette fois-ci, la synergie avec les récepteurs cannabiques se confirme encore, propulsant des effets mentaux d'habitude presque invisibles. Une expérience plutôt puissante au final.
Je la déconseille d'ailleurs à toute personne qui n'aurait pas expérimenté ces deux produits seuls déjà plusieurs fois.
Dans un verre et pas dans une feuille à rouler, car on m'a dit que la montée était plus puissante et rapide ainsi, et ça s'est déjà plus ou moins validé avec un copain dernièrement avec du 6-APDB. Encore une fois le constat est assez flagrant car malgré une pizza à l'américaine (bien huileuse) engloutie un peu avant, la montée commence très tôt, et pousse assez vite.
Le ressenti corporel est violent, mais les visuels un peu timides. Le plateau semble long à arriver, ou alors c'est juste que les visuels resteront légers... Dehors, à l'intérieur, les yeux ouverts ou fermés, il faut chercher un peu les visuels. Habituellement, 70 mg envoient bien loin, les visuels éclatent de partout... Une tolérance se serait installée ? Ma dernière prise de 2C-x remonte à deux semaines. Je pense plutôt à une tolérance "long terme" du coup.
On joue à quelques jeux-vidéos, c'est sympa mais la charge physique qui m'enfonce les yeux dans les orbites m'empêche de vraiment en profiter. Pour le coup, la défonce ne se prête pas au jeu. On réduit donc la luminosité, et Gris me fait écouter The XX, un groupe qu'il apprécie particulièrement.
[video=youtube;tJEV0Nf8big]
On se fume un joint d'MAM-2201, la défonce étant somme toute légère une fois la montée passée. Je tiens le joint entre mes mains, je tire quelques lattes, et je m'aperçois bientôt que mes doigts ne répondent plus. Ils sont anesthésiés au bout des phalanges. Cette anesthésie s'empare également de ma bouche, et je m'étale sur le lit.
La musique me porte littéralement, j'entends la spatialisation du son mieux qu'avant, et ça me rappelle d'anciennes perches au 2C-D. Un sentiment de bien être intense m'envahit également, malgré un petit stress latent devant l'aspect psychotique de certains processus de pensée.
Gris charge Electric Sheep sur le PC. Les motifs font vraiment phaser... On s'amuse à imaginer comment les "sheep" sont soumis, comment l'application fonctionne, et je me plais à imaginer un groupuscule répandant le psychédélisme depuis une autre dimension. Pourtant les motifs ne sont pas si fous que ça, mais perchés ils prennent réellement une autre dimension.
Allongé, je ressens les basses faire vibrer la pièce et moi-même, même mes lèvres. Je sens également le sang pulser sous ma peau, comme si la stimulation du 2C-D, écrasée par le stone myorelaxant du MAM-2201, s'exprimait maintenant de façon beaucoup plus localisée, sur une partie du visage, de la peau... Peut-être rien à voir, juste une idée.
Je me sens vraiment loin, un ressenti très psychédélique. Pourtant les visuels sont faibles. C'est plutôt mentalement que la tornade se déchaine.
J'ai notamment un ressenti très fractale/bouclant. Le moment le plus psychédélique aura sans doute été celui où Grisatre me parle des reflets en forme d'arc en ciel qui inondent son champ de vision. Je les vois aussi, mais ce doit être le reflet de la lumière de l'écran dans les lunettes. En fait, si on les retire, on voit toujours ces reflets. Gris accuse la fatigue oculaire. Ces reflets me perturbent, je plonge dedans, et c'est comme si je les traversais, pour revoir la scène à nouveau, couverte des même motifs. Comme une fractale sur laquelle on zoomerait avant de retourner sur le plan initial.
[video=youtube;3f1znMuD5D0]
La soirée continue, on enchaine Cult of Luna et son album éponyme. Le son est emprunt d'une négativité très marquée. Des sons presque diaboliques s'entendent en arrière-plan, très localisés physiquement d'ailleurs (au dessus de notre tête). Je n'avais jamais remarqué ces sons là, et je ne les entend plus aujourd'hui. L'album est éprouvant à écouter, mais ça me plait quand même.
Je ne m'endors pas avant un album supplémentaire encore (de Neurosis), puis un demi épisode de Planet Earth (série documentaire de la BBC que m'a fait découvrir Strato, à voir !).
Finalement très déçu des effets visuels du 2C-D cette fois-ci, la synergie avec les récepteurs cannabiques se confirme encore, propulsant des effets mentaux d'habitude presque invisibles. Une expérience plutôt puissante au final.
Je la déconseille d'ailleurs à toute personne qui n'aurait pas expérimenté ces deux produits seuls déjà plusieurs fois.