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Guest
Louis XIV devait se mettre vraiment bien !
Tout commence à l'intérieur même du château vers 20h30, je suis avec C, P et K attendant que E termine son taffe avant d'aller profiter des jardins. Pour ça on stationne dans la pièce juste à côté de la chambre du Roi Louis XIV où il y a de quoi s'assoir sur des pouffes à l'ancienne. P sort une petite fiole avec dedans le mélange 25i-Nbome/alcool médical à 70% (oui oui l'alcool modifié de couleur jaune =), je lui demande combien il faut en prendre et il m'explique que la dernière fois avec une autre fiole moins chargé il avait prit "à peu près" une telle quantité sur une telle durée et que ça lui avait un tel effet...j'essaye de m'y retrouver puis je comprend qu'au final va falloir y aller au pshiit près...allez hop j'en met 5 dans ma bouche, apparemment 1 pschiit équivaut à 30 gouttes, mais comme de toute façon on ne sait pas la dose de poudre qu'il y a à la base dans la fiole, ça sert à rien de se prendre la tête à estimer le dosage d'une goutte...
Nous voila donc avec P et K à garder en bouche l'alcool modifié, ça n'a pas très bon goût, c'est même dégueu arf, m'enfin on s'en fout l'ambiance est marrante et on est relax, pour le coup le décor est bien planté, c'est pas tous les jours qu'on se prode dans la demeure d'un ancien roi de France !
Un mini spectacle commence devant nous, une fille joue de la flûte et un mec de la guitare d'époque (me souviens plus du nom mais elle était bien grande), entre les chansons ils racontent des blagues ou des anecdotes sur la vie de la cour, ça dure 20 minutes pendant lesquels mon cerveau est occupé à monter sans que je ne m'en aperçoive vraiment, no stress c'est tout ce que je souhaite pendant cette période de transition, l'appréhension du trip est quasi inexistante puisque le peu de pensées "flippantes" pouvant axer mon trip dans un "doute" entrainant de l’anxiété sont rationalisées, donc je me sens confiant et près à tripper (ça fait une demi heure qu'on a commencé à proder, si j'avais du prendre ma fessé je le saurais déjà). Juste je me demande si je commence vraiment à monter ou si j'en ai juste l'impression, j'ai confiance en la dose que j'ai prise, au pire je me prends une claque au psyché...je me sens bien et je suis prêt pour ça dans le pire des cas.
Et maintenant place au spectacle :
21h30 fin du petit spectacle et fin des visites, nous sortons du château pour aller nous caler sur des marches surplombant tout le parc, c'est blindé de monde mais on arrive à se trouver une bonne petite place. Juste avant ça on a repéré un mec qui donnait uniquement aux petits enfants des jouets lumineux du style un manche avec un bouton pressoir servant à illuminer des petites tiges non rigides de toutes les couleurs, truc de fête foraine quoi...idéal pour un trippé en somme =)
Normal le mec me refuse un jouet, comme quoi il n'y en aurait pas pour tous les enfants si j'en prends (excuse recevable mais trop banale), aussi j'ai un peu le seum parce que je sais qu' à l'heure qu'il est je m'amuserai avec le joujou plus que n'importe lequel des enfants faisant la queue pour en avoir un !!!
Je vois une famille qui vient de récupérer deux jouets pour leurs deux enfants, je demande à la mère si je peux emprunter leur gamine afin de récupérer un jouet pour moi...elle est pas consentante la versaillaise...nique, je ferais sans !
Calé sur les marches je commence à tiser ma teille de vin blanc, je suis en pleine montée, je pense peu, à vrai dire je flotte dans une sorte d'incertitude, trippé/pas trippé, je suis dans l'entre deux donc j'attends le real trip en tisant. E nous rejoint enfin, devant moi tout le parc flotte de plus en plus...ça y est ce n'est plus mon cerveau qui flotte mais l'environnement qui m'entoure, c'est quand même plus stable et plus agréable.
Je me rend compte que j'ai bu un bon tiers de ma teille en 10 minutes, allez je la rebouche, de toute façon j'ai presque fini de monter et on va bouger dans les jardins, plus besoin de vin, dans le sac la teiteille.
On descend donc les marches pour s'enfoncer dans le parc à la recherche de sensation, plus on avance plus la réalité s'efface, je ne suis pas encore tout à fait caler dans mon esprit, C qui est sobre me parle et j'ai du mal à lui répondre. Bien que je sois très lucide je suis quand même bien loin, je n'argumente pas et mes réponses sont faites de quelques mots vite dits.
Visuellement ça devient intéressant au même moment, ma vision est perchée dans le sens où j'ai l'impression de mesurer 30cm de plus, les arbustes sont plus volumineux, l'effet des lampes cachées derrière ceux-ci les rendent fantomatiques un peu, il n'y a encore aucune déformation, juste un sentiment d'étrangeté. Rien de comparable aux 2c-X, c'est moins intense dans le sens où ça ne pousse pas fort dans la tête et que tout ne part pas en sucette autour de moi, c'est bien plus subtil comme ressenti. Je perçois quand même un effet 3D présent, par exemple les arbustes ont l'air plus volumineux qu'à la normale et sont entourés d'une aura qui me fait penser à une vision d'un film en 3D sans les lunettes adaptés, en gros il y comme un contour autour des formes...
On s'enfonce dans des allées où il fait sombre voir tout noir, pour ma part je continue de monter par vague mais je sens que ça ne va pas être un gros arrachage de tête. En fait dès qu'on raconte des conneries je me marre et émotionnellement ça me remplit d'une ivresse bien joyeuse, dès que les rires s’arrêtent et que mon analyse reprend le dessus le trip redevient normal/fade. Il nous faut de l'animation ! ce genre de soirée on en a fait pas mal, et sans connerie à faire c'est difficile de s'émerveiller et de ne pas tomber dans une routine trop lassante à mon goût. Je décide alors de reprendre une bonne rasade de 25i, puis on décale vers l'autre partie du parc, la droite c'est vraiment pas marrant, je préfère la gauche hum...
On the Rocky Road again :
On en vient donc à devoir traverser dans la largeur une super longue allée en herbe, autant dire que c'est mort on va pas faire tout le tour ! Mais le truc c'est qu'il y a des bruleurs remplis de butane qui crachent du feu installés par intermittence au milieu de l'allée...pas le temps de se concerter que C est déjà en train de traverser l'allée en courant, je le suis direct sans réfléchir en passant à moins de 2 mètres d'un des bruleurs, et j'arrive pile devant une fille de la sécurité qui me dit qu'on est fou de faire ça...j'ai envie de lui dire que c'est ok mais j'ai encore dans la bouche le 25i donc je ne peux que lui faire un grand sourire avant de me barrer retrouver C arf. On se retrouve tous, j'en peux plus j'ai trop envie de rigoler donc j'avale ma gorgée et j'explique aux autres la scène que je viens de vivre.
Le voyage continue dans un bosquet où des rayons lasers verts traversent une épaisse fumée faite avec de la glace carbonique, c'est joli à regarder, la fumée est répartie de façon à ce qu'un nuage flotte au dessus de nos têtes. On se lasse du phénomène au bout de 2 minutes, aurait fallu une plus grosse dose pour que ça parte en live, mais C à la bonne idée d'allumer une clope et de souffler sa fumée dans le nuage, ce qui créé des effets se modulant dans la fumée, j'ai l'impression que le nuage est composé d'eau, c'est cool.
Voir la pièce jointe 9540
On bouge dans un autre bosquet similaire à celui-ci, et avec K et P on s'assoit sur un banc en attendant que E et C aille taper de la 3-MMC. On est situé dans une alcôve semi circulaire où les bancs sont entourés de palissade en forme de quadrillage, ce qui permet de juste apercevoir la végétation qui est derrière parce qu'il y fait tout noir.
On discute, on phase, je bois mon vin tranquilou, P boit son sky, et là BOOMBOOMBOOM, en fait on est assis juste à côté de la sono cachée dans les fourrés qui balance des grosses basses, genre tremblement de terre, un gros délire, ça m'arrache la tête ! La musique classique qui passait juste avant revient, et 3 minutes après c'est reparti pour un coup de semonce, et ainsi de suite (ça fait partie du spectacle en fait, c'est la bande son qui passe en boucle, c'est pour mettre une ambiance).
On ne décale pas pour autant, mais l'attente commence à se faire longue, depuis tout à l'heure lorsque je ne parle pas je regarde les gens défiler devant moi, je me dis que c'est pas la mort d'attendre, que C et E vont pas tarder à arriver, que si on décale sans eux on va se perdre, que ça sera relou de devoir les retrouver, BOOMBOOMBOOM j'en prend plein la tête avec ces putains d'enceinte, déjà que je suis pas du genre patient mais alors attendre défoncé comme ça avec le DJ qui crache ses grosses FATBASS sans aucun rythme, ça devient de plus en plus dur...ah ouf les voila qui arrivent...ils nous expliquent qu'ils ont tapé chacun deux grosses traces, à voir leurs gueules je les crois arf !
Entre temps avec P on a remarqué que des mecs du staff allait continuellement se réapprovisionner en glace carbonique, surement pour réalimenter le nuage. Effectivement plusieurs types sont passées devant nous avec des sots fumant remplis de petits bloc de glace de forme cylindrique, tous complètement gelés, ok il nous en faut !
Tiens tiens tiens on passe devant la réserve de glace...je soulève le couvercle, il y a tellement de vapeur qu'on ne voit même pas ce qu'il y a dedans, je fais mention aux autres que les mecs portaient leurs sots avec des gros gants noirs, mais P à déjà la main dans le bac et sort plusieurs cylindres de glace, on se les fait tourner, c'est bien marrant mais faut pas les garder dans sa main plus de quelques secondes sinon la brulure du froid devient bien mordante !
On s'émerveille avec notre nouvelle activité pendant quelques minutes, on fait plusieurs tests, genre la glace carbonique dans le coca qui se met à mousser et c'est rigolo à l'unanimité, mais le must c'est P qui met la glace directement dans sa bouche, il parle en bafouillant avec tout plein de vapeur qui lui sort de la bouche, là je suis plié en deux de rire !!!
Bon par la suite il aura la bouche entièrement brulé mais sans gravité, juste il ne ressentait plus rien quoi...m'enfin c'est P =)
Le feu d'artifice à coup de pétards cannabiques:
D'un coup on se rend compte qu'il va être 23h30, l'heure du feu d'artifice, on se dépêche de rouler deux joints pour regagner la grande allée où il y a les bruleurs afin d'avoir la meilleure visibilité qu'il soit, on ne peut pas être plus près de la zone de tir.
Le feu débute, je m'efforce de phaser au max, je sais que tous les précédents feu d'artifice que j'ai vu défoncé n'était pas à la hauteur de mes attentes niveau sensation, l’adrénaline prenant le dessus et amenant l'analyse, le feu me paraissait "presque" normal, ça ne pétait pas comme je l'imaginais... Le bouquet final se passe, j'ai l'impression que les explosions lumineuses forment un tableau mouvant juste devant mes yeux, puis je sors de ma phase et je me sens complètement en dehors de mes pompes, faut dire que je me suis mis un léger coup de stress pendant que les joints se roulaient, la phase a continué en les fumant sur le chemin et en enchainant directement avec le feu, en gros j'ai pris une balle, pas sur le moment, c'est une fois le feu d'artifice terminé que je me suis rendu compte dans quel état de transe j'étais.
Autour de moi la réalité est over tripé, tout est psychédélique, le joint m'a dissocié au point que je me regarde marcher, je m'observe penser, faut que je fasse gaffe à ne pas me laisser embarquer dans un vieux délire, c'est dans ces moments d’instabilité émotionnelle que tout peut vite déraper, le trip me surpasse pendant quelques instants et en commençant à remonter la grande allée vers la sortie je me met à marcher à donf entre les masses de gens parce que ça me gave de piétiner à deux à l'heure. Rien de pire que d'être complètement trippé et entouré de familles toutes gentilles, le décalage est trop marqué pour que ça passe à ce moment là.
Je me rend compte que les autres marchent en fait encore plus vite que moi, je les suis donc jusqu'à ce qu'on voit un gamin avec un jouet lumineux à la main sans même s'amuser avec, il ne le regarde même plus...Ok c'est E qui se charge de récupérer le joujou, en tant que fille elle sait comment amadouer un gamin...hop 30 secondes après on se dispute comme des gamins pour qui aura en premier le jouet =)
10 minutes après on arrive en haut des marches du début de l'histoire et je fais mumuse à secouer les brindilles du joujou pour voir de jolies trainées lumineuses, et c'est là que l'on croise une connaissance, un ancien pote qui bosse à la sécu du château. On se met à lui parler, les formalités d'usage, mais lui à l'air de se faire méga chier et ne fait qu'enchainer dans des discussions devenant de plus en plus oppressantes du fait qu'on est clairement défoncé. Je commence à avoir chaud, avec K on se regarde, on monte en pression, au début c'est marrant, j'ai les joues qui rougissent, mais je sais que ce genre de phase se finit toujours par un vieux malaise...les autres décalent et le mec continuent de me parler, je me sens de plus en plus mal, je commence à bouger mais il me suit, cherche des sujets qui me feront discuter, genre mon orientation etc...putain c'est quoi ce bad, j'hésite à être cash avec lui en lui disant que c'est fini, que si cette phase continue je vais vraiment bader...je met court à la discussion et rejoint mon groupe cent mètres devant.
Street Lights :
Bingo on traverse une phase chelou avec K, et comme si ça ne nous suffisait pas juste après ça on sort du parc pour se retrouver dans la rue à côté de l'énorme parking devant le château, il y a du monde partout et des fils de voiture qui sembles interminables, c'est le zbeul, le bruit est oppressant, K me dit qu'il ne se sent pas au top mais je suis trop occupé à me gérer moi même. Le trip s'oriente dans une phase d'oppression, comme si tout se resserrait autour de moi, tout me semble physiquement proche, je suis extra lucide et je me dis que je ne suis pas "bien", ce qui est vrai pour le coup, faut qu'on trouve vite une activité avant de se laisser complètement submerger par le trip.
On décide que nous allons allé squatter les locaux de l'école d'archi de Versailles, l'ambiance y est cool et c'est juste en face du château. Juste avant ça nous nous dirigeons dans une rue annexe afin d'acheter de l'alcool, et une fois dans la rue je ne reconnais pas vraiment le lieu. Déjà il y a des jeunes partout alors que d'habitude en dehors des terrasses la rue n'est pas bondé de monde, j'ai aussi l'impression d'être sur une petite place typique de Paris, le genre de rue piétonne où il y fait bon vivre un vendredi soir...
K n'est pas bien mais je suis trop défoncé pour m'en rendre compte, il n'a pas l'air vu comme ça mais en fait il se tape sa meilleure boucle, il ne reconnait plus grand chose à vrai dire, les mêmes phases se répètent dans sa tête, il est en plein bad mais ne panique pas...il subit sans le montrer, en tout cas ça n'est pas flagrant, remarque il n'était plus très expressif depuis bien 30 minutes à part dire que c'est fort, avec du recul c'est clair qu'il s'est perdu dans son esprit pendant ce laps de temps, j'en menais pas large moi non plus, je n'ai rien vu de tout cela, empathie zéro pour le coup.
Je suis avec K à attendre devant le rebeu, je ne conçois pas le fait de rentrer dans une petite pièce étroite où des gens font la queue, pas dans cet état en tout cas.
Ensuite on se cale au niveau de la petite place, une fille nous aborde en nous demandant si on est des bizus en première année d'un des lycées privé de Versailles, j'ai enfin de la claquer, surtout quand elle nous explique qu'elle nous a demandé ça parce que K avait une tête de bizu...la meuf qui se pointe et ouvre sa sale gueule pour dire de la merde sur K alors qu'il bade...ça m'énevre, ces gens m'énervent avec leur sale mentalité...je lui parle vite fait en me retenant de lui cracher mon venin au visage.
Bien sur elle est en deuxième année, bien sur elle n'est pas une bizu, elle c'est plutôt le genre à bizuter, à perpétuer les bonnes vieilles traditions, mais je l'imaginais bien en première année se laisser soumettre par les "grands" avec le smile, histoire de bien s'intégrer...sur le moment j'avais juste envie de l'emmener dans un petit jeu mental, de la faire répondre à des questions bateaux pour qu'elle en vienne d'elle même à se rendre compte du rôle qu'elle jouait à l'instant devant nous, de la manière dont elle traitait les gens qu'elle ne connait pas, putain ces versaillais m'énerve m'énerve m'énerve !!!
C'est bien le genre de personne à qui je collerai un trip dans la tête, tiens amuse toi à te voir d'un autre point de vue ça te changera les idées faciles d'accès...et résiste pas tu devras forcément te rendre compte de ton sale côté hautain et détestable !
K ne va pas bien mieux, donc on décide de bouger dans l'école d'archi, une fois là bas une pote nous rejoint, puis dans la soirée 3 autres amis nous rejoindrons. K va encore passer un sale quart d'heure en attendant que C et P trouvent une fenêtre ouverte en passant par une gouttière afin d'ouvrir la porte de l'intérieur. Pendant que K phase vénère je lui explique qu'il est en pleine bouilli psychédélique, qu'il baigne dedans autant que moi dans l'instant où j'en parle, effectivement la cage d'escalier entière bouge, ça fractalise de partout, quand je regarde en bas c'est un gouffre, les graffitis sur les murs changent d'aspects et les lumières autour de nous se modifient par alternance. K prend lourd et vu la tête qu'il tirait il est pas près d'oublier l'intensité du trip arf !
After trip déchéance :
Minuit et quelques P et C nous ouvre la porte, on prend place dans une petite pièce comme à notre habitude, le but étant de tout remettre en ordre en partant afin de ne pas laisser de trace et pouvoir revenir sans que ça ne pose problème. Le reste de la soirée se déroule dans une bonne ambiance majoritairement, on finit bourré et complètement foncedé. Certains trouvent des déguisements et nous font rire, d'autres se photocopient la tête ou se prennent en photo...c'est la fête, même si de mon côté je suis posé, j'analyse trop pour m'ambiancer et je reste à discuter avec une amie que je n'avais pas vu depuis longtemps. Faut dire que j'ai été bien présent pendant la majorité du trip, je ressens un besoin de phase.
D'ailleurs je me souviens d'une bonne réflexion ou en cherchant à comprendre pourquoi la pièce dans laquelle j'étais se cassait littérallement la gueule, je me suis rendu compte que tout ceci était du à un point de fuite, les murs devant moi fuyaient vers un unique point qui se serait situé deux ou trois étages plus bas, et cet effet me donnait la sensation que le sol penchait puisque le smurs eux aussi. J'étais comme dans un dessin en construction d'architecte, mais en grandeur réelle.
Je me souviens aussi que lorsque la descente met tombé sur le coin de la gueule ça m'a mis un bon stop, impossible de l'oublier en me tisant et fumant des bédos...j'ai même tapé une trace de 3-MMC, mais la fin de trip la avalé toute cru, j'ai juste senti un petit picoti dans mon nez...
En conclusion ce trip a été bien agréable, pour un premier essai avec le 25i-Nbome je ne suis pas déçu, ce prod est effectivement puissant, rien à voir avec les 2c-X, aucun bodyload à noter autre que l'effet de l'alcool.
Bon K s'est mangé une boucle temporelle mais faut dire que c'était son 4 ou 5 ème trip aux psychés, et il avait bien chargé la mule donc rien d'anormal. Pour ma part j'ai trouvé ce prod satisfaisant, même le lendemain était clean, la montée vraiment pas longue, le plateau rien à redire, si on avait eu une vraie ambiance de fête après le château je pense que le trip aurait pu durer plus longtemps niveau effets psychédéliques, et la descente était des plus normale pour un trip psychédélique.
Visuellement c'est prenant quand même, effectivement ça part pas en sucette comme un 2c-X donc c'est pas aussi "ouf" à regarder, mais vu que je n'ai fais qu'un seul test je ne peux pas trop juger le prod de façon trop générale, surtout que le précédent trip qu'avait fait mes amis avait l'air plus visuel, je pense que dans d'autres situations ça pourrait envoyer quand même, du genre posé dans un canapé à bien me laisser phaser pour lancer la machine à rêve...
Tout commence à l'intérieur même du château vers 20h30, je suis avec C, P et K attendant que E termine son taffe avant d'aller profiter des jardins. Pour ça on stationne dans la pièce juste à côté de la chambre du Roi Louis XIV où il y a de quoi s'assoir sur des pouffes à l'ancienne. P sort une petite fiole avec dedans le mélange 25i-Nbome/alcool médical à 70% (oui oui l'alcool modifié de couleur jaune =), je lui demande combien il faut en prendre et il m'explique que la dernière fois avec une autre fiole moins chargé il avait prit "à peu près" une telle quantité sur une telle durée et que ça lui avait un tel effet...j'essaye de m'y retrouver puis je comprend qu'au final va falloir y aller au pshiit près...allez hop j'en met 5 dans ma bouche, apparemment 1 pschiit équivaut à 30 gouttes, mais comme de toute façon on ne sait pas la dose de poudre qu'il y a à la base dans la fiole, ça sert à rien de se prendre la tête à estimer le dosage d'une goutte...
Nous voila donc avec P et K à garder en bouche l'alcool modifié, ça n'a pas très bon goût, c'est même dégueu arf, m'enfin on s'en fout l'ambiance est marrante et on est relax, pour le coup le décor est bien planté, c'est pas tous les jours qu'on se prode dans la demeure d'un ancien roi de France !
Un mini spectacle commence devant nous, une fille joue de la flûte et un mec de la guitare d'époque (me souviens plus du nom mais elle était bien grande), entre les chansons ils racontent des blagues ou des anecdotes sur la vie de la cour, ça dure 20 minutes pendant lesquels mon cerveau est occupé à monter sans que je ne m'en aperçoive vraiment, no stress c'est tout ce que je souhaite pendant cette période de transition, l'appréhension du trip est quasi inexistante puisque le peu de pensées "flippantes" pouvant axer mon trip dans un "doute" entrainant de l’anxiété sont rationalisées, donc je me sens confiant et près à tripper (ça fait une demi heure qu'on a commencé à proder, si j'avais du prendre ma fessé je le saurais déjà). Juste je me demande si je commence vraiment à monter ou si j'en ai juste l'impression, j'ai confiance en la dose que j'ai prise, au pire je me prends une claque au psyché...je me sens bien et je suis prêt pour ça dans le pire des cas.
Et maintenant place au spectacle :
21h30 fin du petit spectacle et fin des visites, nous sortons du château pour aller nous caler sur des marches surplombant tout le parc, c'est blindé de monde mais on arrive à se trouver une bonne petite place. Juste avant ça on a repéré un mec qui donnait uniquement aux petits enfants des jouets lumineux du style un manche avec un bouton pressoir servant à illuminer des petites tiges non rigides de toutes les couleurs, truc de fête foraine quoi...idéal pour un trippé en somme =)
Normal le mec me refuse un jouet, comme quoi il n'y en aurait pas pour tous les enfants si j'en prends (excuse recevable mais trop banale), aussi j'ai un peu le seum parce que je sais qu' à l'heure qu'il est je m'amuserai avec le joujou plus que n'importe lequel des enfants faisant la queue pour en avoir un !!!
Je vois une famille qui vient de récupérer deux jouets pour leurs deux enfants, je demande à la mère si je peux emprunter leur gamine afin de récupérer un jouet pour moi...elle est pas consentante la versaillaise...nique, je ferais sans !
Calé sur les marches je commence à tiser ma teille de vin blanc, je suis en pleine montée, je pense peu, à vrai dire je flotte dans une sorte d'incertitude, trippé/pas trippé, je suis dans l'entre deux donc j'attends le real trip en tisant. E nous rejoint enfin, devant moi tout le parc flotte de plus en plus...ça y est ce n'est plus mon cerveau qui flotte mais l'environnement qui m'entoure, c'est quand même plus stable et plus agréable.
Je me rend compte que j'ai bu un bon tiers de ma teille en 10 minutes, allez je la rebouche, de toute façon j'ai presque fini de monter et on va bouger dans les jardins, plus besoin de vin, dans le sac la teiteille.
On descend donc les marches pour s'enfoncer dans le parc à la recherche de sensation, plus on avance plus la réalité s'efface, je ne suis pas encore tout à fait caler dans mon esprit, C qui est sobre me parle et j'ai du mal à lui répondre. Bien que je sois très lucide je suis quand même bien loin, je n'argumente pas et mes réponses sont faites de quelques mots vite dits.
Visuellement ça devient intéressant au même moment, ma vision est perchée dans le sens où j'ai l'impression de mesurer 30cm de plus, les arbustes sont plus volumineux, l'effet des lampes cachées derrière ceux-ci les rendent fantomatiques un peu, il n'y a encore aucune déformation, juste un sentiment d'étrangeté. Rien de comparable aux 2c-X, c'est moins intense dans le sens où ça ne pousse pas fort dans la tête et que tout ne part pas en sucette autour de moi, c'est bien plus subtil comme ressenti. Je perçois quand même un effet 3D présent, par exemple les arbustes ont l'air plus volumineux qu'à la normale et sont entourés d'une aura qui me fait penser à une vision d'un film en 3D sans les lunettes adaptés, en gros il y comme un contour autour des formes...
On s'enfonce dans des allées où il fait sombre voir tout noir, pour ma part je continue de monter par vague mais je sens que ça ne va pas être un gros arrachage de tête. En fait dès qu'on raconte des conneries je me marre et émotionnellement ça me remplit d'une ivresse bien joyeuse, dès que les rires s’arrêtent et que mon analyse reprend le dessus le trip redevient normal/fade. Il nous faut de l'animation ! ce genre de soirée on en a fait pas mal, et sans connerie à faire c'est difficile de s'émerveiller et de ne pas tomber dans une routine trop lassante à mon goût. Je décide alors de reprendre une bonne rasade de 25i, puis on décale vers l'autre partie du parc, la droite c'est vraiment pas marrant, je préfère la gauche hum...
On the Rocky Road again :
On en vient donc à devoir traverser dans la largeur une super longue allée en herbe, autant dire que c'est mort on va pas faire tout le tour ! Mais le truc c'est qu'il y a des bruleurs remplis de butane qui crachent du feu installés par intermittence au milieu de l'allée...pas le temps de se concerter que C est déjà en train de traverser l'allée en courant, je le suis direct sans réfléchir en passant à moins de 2 mètres d'un des bruleurs, et j'arrive pile devant une fille de la sécurité qui me dit qu'on est fou de faire ça...j'ai envie de lui dire que c'est ok mais j'ai encore dans la bouche le 25i donc je ne peux que lui faire un grand sourire avant de me barrer retrouver C arf. On se retrouve tous, j'en peux plus j'ai trop envie de rigoler donc j'avale ma gorgée et j'explique aux autres la scène que je viens de vivre.
Le voyage continue dans un bosquet où des rayons lasers verts traversent une épaisse fumée faite avec de la glace carbonique, c'est joli à regarder, la fumée est répartie de façon à ce qu'un nuage flotte au dessus de nos têtes. On se lasse du phénomène au bout de 2 minutes, aurait fallu une plus grosse dose pour que ça parte en live, mais C à la bonne idée d'allumer une clope et de souffler sa fumée dans le nuage, ce qui créé des effets se modulant dans la fumée, j'ai l'impression que le nuage est composé d'eau, c'est cool.
Voir la pièce jointe 9540
On bouge dans un autre bosquet similaire à celui-ci, et avec K et P on s'assoit sur un banc en attendant que E et C aille taper de la 3-MMC. On est situé dans une alcôve semi circulaire où les bancs sont entourés de palissade en forme de quadrillage, ce qui permet de juste apercevoir la végétation qui est derrière parce qu'il y fait tout noir.
On discute, on phase, je bois mon vin tranquilou, P boit son sky, et là BOOMBOOMBOOM, en fait on est assis juste à côté de la sono cachée dans les fourrés qui balance des grosses basses, genre tremblement de terre, un gros délire, ça m'arrache la tête ! La musique classique qui passait juste avant revient, et 3 minutes après c'est reparti pour un coup de semonce, et ainsi de suite (ça fait partie du spectacle en fait, c'est la bande son qui passe en boucle, c'est pour mettre une ambiance).
On ne décale pas pour autant, mais l'attente commence à se faire longue, depuis tout à l'heure lorsque je ne parle pas je regarde les gens défiler devant moi, je me dis que c'est pas la mort d'attendre, que C et E vont pas tarder à arriver, que si on décale sans eux on va se perdre, que ça sera relou de devoir les retrouver, BOOMBOOMBOOM j'en prend plein la tête avec ces putains d'enceinte, déjà que je suis pas du genre patient mais alors attendre défoncé comme ça avec le DJ qui crache ses grosses FATBASS sans aucun rythme, ça devient de plus en plus dur...ah ouf les voila qui arrivent...ils nous expliquent qu'ils ont tapé chacun deux grosses traces, à voir leurs gueules je les crois arf !
Entre temps avec P on a remarqué que des mecs du staff allait continuellement se réapprovisionner en glace carbonique, surement pour réalimenter le nuage. Effectivement plusieurs types sont passées devant nous avec des sots fumant remplis de petits bloc de glace de forme cylindrique, tous complètement gelés, ok il nous en faut !
Tiens tiens tiens on passe devant la réserve de glace...je soulève le couvercle, il y a tellement de vapeur qu'on ne voit même pas ce qu'il y a dedans, je fais mention aux autres que les mecs portaient leurs sots avec des gros gants noirs, mais P à déjà la main dans le bac et sort plusieurs cylindres de glace, on se les fait tourner, c'est bien marrant mais faut pas les garder dans sa main plus de quelques secondes sinon la brulure du froid devient bien mordante !
On s'émerveille avec notre nouvelle activité pendant quelques minutes, on fait plusieurs tests, genre la glace carbonique dans le coca qui se met à mousser et c'est rigolo à l'unanimité, mais le must c'est P qui met la glace directement dans sa bouche, il parle en bafouillant avec tout plein de vapeur qui lui sort de la bouche, là je suis plié en deux de rire !!!
Bon par la suite il aura la bouche entièrement brulé mais sans gravité, juste il ne ressentait plus rien quoi...m'enfin c'est P =)
Le feu d'artifice à coup de pétards cannabiques:
D'un coup on se rend compte qu'il va être 23h30, l'heure du feu d'artifice, on se dépêche de rouler deux joints pour regagner la grande allée où il y a les bruleurs afin d'avoir la meilleure visibilité qu'il soit, on ne peut pas être plus près de la zone de tir.
Le feu débute, je m'efforce de phaser au max, je sais que tous les précédents feu d'artifice que j'ai vu défoncé n'était pas à la hauteur de mes attentes niveau sensation, l’adrénaline prenant le dessus et amenant l'analyse, le feu me paraissait "presque" normal, ça ne pétait pas comme je l'imaginais... Le bouquet final se passe, j'ai l'impression que les explosions lumineuses forment un tableau mouvant juste devant mes yeux, puis je sors de ma phase et je me sens complètement en dehors de mes pompes, faut dire que je me suis mis un léger coup de stress pendant que les joints se roulaient, la phase a continué en les fumant sur le chemin et en enchainant directement avec le feu, en gros j'ai pris une balle, pas sur le moment, c'est une fois le feu d'artifice terminé que je me suis rendu compte dans quel état de transe j'étais.
Autour de moi la réalité est over tripé, tout est psychédélique, le joint m'a dissocié au point que je me regarde marcher, je m'observe penser, faut que je fasse gaffe à ne pas me laisser embarquer dans un vieux délire, c'est dans ces moments d’instabilité émotionnelle que tout peut vite déraper, le trip me surpasse pendant quelques instants et en commençant à remonter la grande allée vers la sortie je me met à marcher à donf entre les masses de gens parce que ça me gave de piétiner à deux à l'heure. Rien de pire que d'être complètement trippé et entouré de familles toutes gentilles, le décalage est trop marqué pour que ça passe à ce moment là.
Je me rend compte que les autres marchent en fait encore plus vite que moi, je les suis donc jusqu'à ce qu'on voit un gamin avec un jouet lumineux à la main sans même s'amuser avec, il ne le regarde même plus...Ok c'est E qui se charge de récupérer le joujou, en tant que fille elle sait comment amadouer un gamin...hop 30 secondes après on se dispute comme des gamins pour qui aura en premier le jouet =)
10 minutes après on arrive en haut des marches du début de l'histoire et je fais mumuse à secouer les brindilles du joujou pour voir de jolies trainées lumineuses, et c'est là que l'on croise une connaissance, un ancien pote qui bosse à la sécu du château. On se met à lui parler, les formalités d'usage, mais lui à l'air de se faire méga chier et ne fait qu'enchainer dans des discussions devenant de plus en plus oppressantes du fait qu'on est clairement défoncé. Je commence à avoir chaud, avec K on se regarde, on monte en pression, au début c'est marrant, j'ai les joues qui rougissent, mais je sais que ce genre de phase se finit toujours par un vieux malaise...les autres décalent et le mec continuent de me parler, je me sens de plus en plus mal, je commence à bouger mais il me suit, cherche des sujets qui me feront discuter, genre mon orientation etc...putain c'est quoi ce bad, j'hésite à être cash avec lui en lui disant que c'est fini, que si cette phase continue je vais vraiment bader...je met court à la discussion et rejoint mon groupe cent mètres devant.
Street Lights :
Bingo on traverse une phase chelou avec K, et comme si ça ne nous suffisait pas juste après ça on sort du parc pour se retrouver dans la rue à côté de l'énorme parking devant le château, il y a du monde partout et des fils de voiture qui sembles interminables, c'est le zbeul, le bruit est oppressant, K me dit qu'il ne se sent pas au top mais je suis trop occupé à me gérer moi même. Le trip s'oriente dans une phase d'oppression, comme si tout se resserrait autour de moi, tout me semble physiquement proche, je suis extra lucide et je me dis que je ne suis pas "bien", ce qui est vrai pour le coup, faut qu'on trouve vite une activité avant de se laisser complètement submerger par le trip.
On décide que nous allons allé squatter les locaux de l'école d'archi de Versailles, l'ambiance y est cool et c'est juste en face du château. Juste avant ça nous nous dirigeons dans une rue annexe afin d'acheter de l'alcool, et une fois dans la rue je ne reconnais pas vraiment le lieu. Déjà il y a des jeunes partout alors que d'habitude en dehors des terrasses la rue n'est pas bondé de monde, j'ai aussi l'impression d'être sur une petite place typique de Paris, le genre de rue piétonne où il y fait bon vivre un vendredi soir...
K n'est pas bien mais je suis trop défoncé pour m'en rendre compte, il n'a pas l'air vu comme ça mais en fait il se tape sa meilleure boucle, il ne reconnait plus grand chose à vrai dire, les mêmes phases se répètent dans sa tête, il est en plein bad mais ne panique pas...il subit sans le montrer, en tout cas ça n'est pas flagrant, remarque il n'était plus très expressif depuis bien 30 minutes à part dire que c'est fort, avec du recul c'est clair qu'il s'est perdu dans son esprit pendant ce laps de temps, j'en menais pas large moi non plus, je n'ai rien vu de tout cela, empathie zéro pour le coup.
Je suis avec K à attendre devant le rebeu, je ne conçois pas le fait de rentrer dans une petite pièce étroite où des gens font la queue, pas dans cet état en tout cas.
Ensuite on se cale au niveau de la petite place, une fille nous aborde en nous demandant si on est des bizus en première année d'un des lycées privé de Versailles, j'ai enfin de la claquer, surtout quand elle nous explique qu'elle nous a demandé ça parce que K avait une tête de bizu...la meuf qui se pointe et ouvre sa sale gueule pour dire de la merde sur K alors qu'il bade...ça m'énevre, ces gens m'énervent avec leur sale mentalité...je lui parle vite fait en me retenant de lui cracher mon venin au visage.
Bien sur elle est en deuxième année, bien sur elle n'est pas une bizu, elle c'est plutôt le genre à bizuter, à perpétuer les bonnes vieilles traditions, mais je l'imaginais bien en première année se laisser soumettre par les "grands" avec le smile, histoire de bien s'intégrer...sur le moment j'avais juste envie de l'emmener dans un petit jeu mental, de la faire répondre à des questions bateaux pour qu'elle en vienne d'elle même à se rendre compte du rôle qu'elle jouait à l'instant devant nous, de la manière dont elle traitait les gens qu'elle ne connait pas, putain ces versaillais m'énerve m'énerve m'énerve !!!
C'est bien le genre de personne à qui je collerai un trip dans la tête, tiens amuse toi à te voir d'un autre point de vue ça te changera les idées faciles d'accès...et résiste pas tu devras forcément te rendre compte de ton sale côté hautain et détestable !
K ne va pas bien mieux, donc on décide de bouger dans l'école d'archi, une fois là bas une pote nous rejoint, puis dans la soirée 3 autres amis nous rejoindrons. K va encore passer un sale quart d'heure en attendant que C et P trouvent une fenêtre ouverte en passant par une gouttière afin d'ouvrir la porte de l'intérieur. Pendant que K phase vénère je lui explique qu'il est en pleine bouilli psychédélique, qu'il baigne dedans autant que moi dans l'instant où j'en parle, effectivement la cage d'escalier entière bouge, ça fractalise de partout, quand je regarde en bas c'est un gouffre, les graffitis sur les murs changent d'aspects et les lumières autour de nous se modifient par alternance. K prend lourd et vu la tête qu'il tirait il est pas près d'oublier l'intensité du trip arf !
After trip déchéance :
Minuit et quelques P et C nous ouvre la porte, on prend place dans une petite pièce comme à notre habitude, le but étant de tout remettre en ordre en partant afin de ne pas laisser de trace et pouvoir revenir sans que ça ne pose problème. Le reste de la soirée se déroule dans une bonne ambiance majoritairement, on finit bourré et complètement foncedé. Certains trouvent des déguisements et nous font rire, d'autres se photocopient la tête ou se prennent en photo...c'est la fête, même si de mon côté je suis posé, j'analyse trop pour m'ambiancer et je reste à discuter avec une amie que je n'avais pas vu depuis longtemps. Faut dire que j'ai été bien présent pendant la majorité du trip, je ressens un besoin de phase.
D'ailleurs je me souviens d'une bonne réflexion ou en cherchant à comprendre pourquoi la pièce dans laquelle j'étais se cassait littérallement la gueule, je me suis rendu compte que tout ceci était du à un point de fuite, les murs devant moi fuyaient vers un unique point qui se serait situé deux ou trois étages plus bas, et cet effet me donnait la sensation que le sol penchait puisque le smurs eux aussi. J'étais comme dans un dessin en construction d'architecte, mais en grandeur réelle.
Je me souviens aussi que lorsque la descente met tombé sur le coin de la gueule ça m'a mis un bon stop, impossible de l'oublier en me tisant et fumant des bédos...j'ai même tapé une trace de 3-MMC, mais la fin de trip la avalé toute cru, j'ai juste senti un petit picoti dans mon nez...
En conclusion ce trip a été bien agréable, pour un premier essai avec le 25i-Nbome je ne suis pas déçu, ce prod est effectivement puissant, rien à voir avec les 2c-X, aucun bodyload à noter autre que l'effet de l'alcool.
Bon K s'est mangé une boucle temporelle mais faut dire que c'était son 4 ou 5 ème trip aux psychés, et il avait bien chargé la mule donc rien d'anormal. Pour ma part j'ai trouvé ce prod satisfaisant, même le lendemain était clean, la montée vraiment pas longue, le plateau rien à redire, si on avait eu une vraie ambiance de fête après le château je pense que le trip aurait pu durer plus longtemps niveau effets psychédéliques, et la descente était des plus normale pour un trip psychédélique.
Visuellement c'est prenant quand même, effectivement ça part pas en sucette comme un 2c-X donc c'est pas aussi "ouf" à regarder, mais vu que je n'ai fais qu'un seul test je ne peux pas trop juger le prod de façon trop générale, surtout que le précédent trip qu'avait fait mes amis avait l'air plus visuel, je pense que dans d'autres situations ça pourrait envoyer quand même, du genre posé dans un canapé à bien me laisser phaser pour lancer la machine à rêve...