- Inscrit
- 10/9/11
- Messages
- 1 972
TR DXM n°3 – Ragnarök (08/11/11)
Premier DXM pamplemoussé
Dose : 200mg de DXM et 30 cL de jus de pamplemousse blanc 30 minutes avant
Set & setting : Correct.
Huit heures sans manger. Dans mon lit à la fin de la montée avec une playlist black metal de groupes que je voulais redécouvrir.
Détail :
19h : Je bois le jus de pamplemousse.
19h40 : En attendant le RER, je gobe 200mg discrètement. Une patrouille de police me perturbe, je me concentre pour paraître normal et oublie de prendre mes 200mg suivants, sans m'en rendre compte (je suis persuadé d'avoir mes 400)
20h10 : Je sors du RER et commence à entrer chez moi. Il fait nuit, une bruine toute fine me rappelle ma Bretagne. Je décide d'errer, sans but, et d'apprécier la beauté des trottoirs vides sur lesquels se reflètent les phares des voitures.
20h50 : J'arrive chez moi, bois quelques verres d'eau en disant à ma famille que j'ai déjà mangé. Je vais dans ma chambre et installe mon son.
21h10 : Je m'allonge. Je commence à me sentir un peu mal. Légère nausée, première fois que ça m'arrive sous DXM. Je réussis sans trop d'efforts à ne pas vomir.
21h15 : Je ferme les yeux. Début des hallucinations. La bractéate de Tjurkö, entourée du vieux futhark, apparaît en noir et blanc et en traits, comme tout ce qui suivra. J'y reconnais Odin.
L'alphabet runique défile sous mes yeux, puis, dans la plaine, les rangs de deux armées grossissent. Je vole au-dessus du champ de bataille pendant qu'elles se chargent, et pique en flèche vers les combats. Un homme avec une immense épée à deux mains abat ses adversaires les uns après les autres.
D'autres scènes de combats s'enchainent, glissant progressivement vers quelque chose de plus coloré et plus en volume qu'en traits.
Plusieurs hallucinations dont je ne me souviens plus, pas d'une qualité exceptionnelle mais plaisantes.
Une femme me parle. Elle est d'un réalisme stupéfiant, le décor est bien planté aussi mais elle semble réelle.
22h15 : Je rouvre les yeux pour regarder l'heure. Des formes vertes, ressemblant plus ou moins à des virgules, se déplacent en clignotant. Je referme les yeux, elles sont toujours là. C'est un peuple étrange, inhumain, totalement différent, qui ne parvient pas à communiquer.
Elles finissent par disparaître. Après quelques moments de vide, un homme, la trentaine, me fixe. Comme la femme, il est d'un réalisme saisissant – je ne fais pas que voir une image parfaitement ressemblant d'homme, je sens sa présence à côté de moi.
A partir de là, vides et hallucinations s'alterneront. Je me concentre de plus en plus sur la musique, à laquelle je ne prêtais qu'une oreille distraite. Je perçois bien mieux les superpositions des jeux à deux guitares, et la nature organique des différents sons (+/- crades, chacun ayant son charme).
Je passe beaucoup de temps à tripper les yeux et la bouche fermés en m'imaginant (et me voyant) faire des choses (bouger les bras, regarder l'heure, discuter sur msn ou sur des forums, envoyer des sms, écrire quelque chose, parler, jouer de la flûte, …).
Je parviens à voir quelques paysages sympathique, avec l'impression d'immensité et d'espace qui va avec.
1h : Je reçois un sms d'un ami me demandant ce qui change sous pamplemousse. N'ayant toujours pas conscience de n'avoir pris qu'un 200, je lui dis que ce n'est pas très puissant.
Je reprends mes trips les yeux fermés, et finit par différencier peu à peu cela des mouvements de mon corps réel, que j'avais complètement oublié.
Je m'amuse à faire des figures grâce à mes quatre bras (les deux réels et les deux que je vois les yeux fermés).
1h30 : Je réalise que je n'ai pris que 200mg, ce qui explique la faiblesse (relative) du trip. Approximativement à ce moment-là, un second peuple étranger, cette fois des flocons blancs qui clignotent moins vites (ils s'estompent progressivement) fait irruption dans mon champ de vision.
Je referme les yeux, dernière belle hallucination : je m'envole progressivement tout en fixant l'endroit où j'étais, jusqu'à arriver dans l'espace où je vois la Terre, la Lune, puis le Soleil.
2h30 : Après vérification, il n'y a personne sur msn pour discuter. J'éteins mon pc et commence à essayer de dormir (j'y parviens assez rapidement)
10h30 : Je me réveille. Je me sens encore un peu bizarre, pas envie de me lever.
13h : je commence à envisager de me lever.
14h : Après plusieurs essais peu concluants, je suis debout. Mon équilibre n'est pas vraiment affecté mais je me sens... flottant. Je peux accomplir des tâches ménagères ou intellectuelles sans trop de soucis, mais un peu ralenti.
18h : Fin approximative des flottements, toujours de petites sensations d'étrangeté.
1h : Je me sens presque totalement normal... juste un tout petit, petit quelque chose qui reste, indéfinissable.
Conclusion :
Le fait de prendre que 200 était assez bête, mais au final c'est ce que j'avais prévu en premier lieu, ne sachant pas trop quel rendu j'allais avoir avec le pamplemousse.
Bien plus d'hallus que pour un 200 normal, même si moins qu'un 500. Le sentiment d'avoir des présences réelles est nouveau. J'avais également beaucoup plus de contrôle qu'un 500 ou même un 400. Pas éprouvant physiquement comme le gros pallier 2 que m'avait mis le 400.
Le temps de récup est différent. Plus long qu'un 200, mais un peu moins long qu'un 400.
Prochaine fois, 300 pamplemoussé (et un peu plus de délai entre le pamplemousse et la prise)
Quand la pluie étalant ses immenses trainées
D'une vaste prison imite les barreaux
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux...
Premier DXM pamplemoussé
Dose : 200mg de DXM et 30 cL de jus de pamplemousse blanc 30 minutes avant
Set & setting : Correct.
Huit heures sans manger. Dans mon lit à la fin de la montée avec une playlist black metal de groupes que je voulais redécouvrir.
Détail :
19h : Je bois le jus de pamplemousse.
19h40 : En attendant le RER, je gobe 200mg discrètement. Une patrouille de police me perturbe, je me concentre pour paraître normal et oublie de prendre mes 200mg suivants, sans m'en rendre compte (je suis persuadé d'avoir mes 400)
20h10 : Je sors du RER et commence à entrer chez moi. Il fait nuit, une bruine toute fine me rappelle ma Bretagne. Je décide d'errer, sans but, et d'apprécier la beauté des trottoirs vides sur lesquels se reflètent les phares des voitures.
20h50 : J'arrive chez moi, bois quelques verres d'eau en disant à ma famille que j'ai déjà mangé. Je vais dans ma chambre et installe mon son.
21h10 : Je m'allonge. Je commence à me sentir un peu mal. Légère nausée, première fois que ça m'arrive sous DXM. Je réussis sans trop d'efforts à ne pas vomir.
21h15 : Je ferme les yeux. Début des hallucinations. La bractéate de Tjurkö, entourée du vieux futhark, apparaît en noir et blanc et en traits, comme tout ce qui suivra. J'y reconnais Odin.
L'alphabet runique défile sous mes yeux, puis, dans la plaine, les rangs de deux armées grossissent. Je vole au-dessus du champ de bataille pendant qu'elles se chargent, et pique en flèche vers les combats. Un homme avec une immense épée à deux mains abat ses adversaires les uns après les autres.
D'autres scènes de combats s'enchainent, glissant progressivement vers quelque chose de plus coloré et plus en volume qu'en traits.
Plusieurs hallucinations dont je ne me souviens plus, pas d'une qualité exceptionnelle mais plaisantes.
Une femme me parle. Elle est d'un réalisme stupéfiant, le décor est bien planté aussi mais elle semble réelle.
22h15 : Je rouvre les yeux pour regarder l'heure. Des formes vertes, ressemblant plus ou moins à des virgules, se déplacent en clignotant. Je referme les yeux, elles sont toujours là. C'est un peuple étrange, inhumain, totalement différent, qui ne parvient pas à communiquer.
Elles finissent par disparaître. Après quelques moments de vide, un homme, la trentaine, me fixe. Comme la femme, il est d'un réalisme saisissant – je ne fais pas que voir une image parfaitement ressemblant d'homme, je sens sa présence à côté de moi.
A partir de là, vides et hallucinations s'alterneront. Je me concentre de plus en plus sur la musique, à laquelle je ne prêtais qu'une oreille distraite. Je perçois bien mieux les superpositions des jeux à deux guitares, et la nature organique des différents sons (+/- crades, chacun ayant son charme).
Je passe beaucoup de temps à tripper les yeux et la bouche fermés en m'imaginant (et me voyant) faire des choses (bouger les bras, regarder l'heure, discuter sur msn ou sur des forums, envoyer des sms, écrire quelque chose, parler, jouer de la flûte, …).
Je parviens à voir quelques paysages sympathique, avec l'impression d'immensité et d'espace qui va avec.
1h : Je reçois un sms d'un ami me demandant ce qui change sous pamplemousse. N'ayant toujours pas conscience de n'avoir pris qu'un 200, je lui dis que ce n'est pas très puissant.
Je reprends mes trips les yeux fermés, et finit par différencier peu à peu cela des mouvements de mon corps réel, que j'avais complètement oublié.
Je m'amuse à faire des figures grâce à mes quatre bras (les deux réels et les deux que je vois les yeux fermés).
1h30 : Je réalise que je n'ai pris que 200mg, ce qui explique la faiblesse (relative) du trip. Approximativement à ce moment-là, un second peuple étranger, cette fois des flocons blancs qui clignotent moins vites (ils s'estompent progressivement) fait irruption dans mon champ de vision.
Je referme les yeux, dernière belle hallucination : je m'envole progressivement tout en fixant l'endroit où j'étais, jusqu'à arriver dans l'espace où je vois la Terre, la Lune, puis le Soleil.
2h30 : Après vérification, il n'y a personne sur msn pour discuter. J'éteins mon pc et commence à essayer de dormir (j'y parviens assez rapidement)
10h30 : Je me réveille. Je me sens encore un peu bizarre, pas envie de me lever.
13h : je commence à envisager de me lever.
14h : Après plusieurs essais peu concluants, je suis debout. Mon équilibre n'est pas vraiment affecté mais je me sens... flottant. Je peux accomplir des tâches ménagères ou intellectuelles sans trop de soucis, mais un peu ralenti.
18h : Fin approximative des flottements, toujours de petites sensations d'étrangeté.
1h : Je me sens presque totalement normal... juste un tout petit, petit quelque chose qui reste, indéfinissable.
Conclusion :
Le fait de prendre que 200 était assez bête, mais au final c'est ce que j'avais prévu en premier lieu, ne sachant pas trop quel rendu j'allais avoir avec le pamplemousse.
Bien plus d'hallus que pour un 200 normal, même si moins qu'un 500. Le sentiment d'avoir des présences réelles est nouveau. J'avais également beaucoup plus de contrôle qu'un 500 ou même un 400. Pas éprouvant physiquement comme le gros pallier 2 que m'avait mis le 400.
Le temps de récup est différent. Plus long qu'un 200, mais un peu moins long qu'un 400.
Prochaine fois, 300 pamplemoussé (et un peu plus de délai entre le pamplemousse et la prise)
Quand la pluie étalant ses immenses trainées
D'une vaste prison imite les barreaux
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux...