Phlogiston
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Ma troisième fois avec des truffes, la première fois j'avais fait un TR, la deuxième était bien sympa avec un bon concert, voici la troisième !
J'avoue tout de suite que j'ai été un poil déçu par ce trip, qui n'a pas duré assez longtemps... Bon en même temps ça faisait un bail que je les avais dans le frigo, ils ont peut-être perdu de leur potentiel, je ne sais pas... mais ça ne se prend pas à la legère, et comme j'étais en mode déménagement, je ne me sentais pas de les prendre plus tôt.
Donc hier, dans la journée j'y pense, je me sens prêt et décide que ce serait le soir. Finit le boulot, je rentre vers 18h, mange léger, puis j'attends 22h pour lancer l'infu. Je broie les truffes avec un mortier et j'utilise un infuseur pour le thé, je rajoute de la réglisse et du citron pour le goût. 15 min d'infusion, un peu de sucre et hop. Deuxième infu de suite, puis une troisième un peu plus tard, toujours avec le même mix, pour bien l'épuiser. J'ai choisi la méthode de l'infusion car la dernière fois (au concert), j'ai eu énormement de mal à manger mes truffes, j'ai même cru que je n'allais pas réussir à finir le pochon et/ou que j'allais rendre. Là en infu niveau goût c'est passer nikel. Par contre bodyload quand même, qui se traduit par une sensation de rot coincé, genre nausée legère et controlable mais désagréable tout de même. Comme la dernière fois, je trouve que le bodyload part d'un coup puis laisse place aux effets mentaux.
Je ne vais décrire plus en détail, même si j'ai fait assez attention à l'heure. En tout cas on peut dire prise vers 22h30, rapidement un bodyload jusque 23h puis début des effets.
Ca monte et descend plutot intensement et je me sens assez agité, le temps est à l'orage et je trouve ça cool. J'ai décidé de sortir à minuit rejoindre des potes au QG (un bar). Mais avant ça place à la monté ! Je dois me concentrer quand je veux faire quelque chose, par exemple me préparer un bédo pour la fin de la soirée est un calvaire, je pense que je vais avoir bcp de mal à y arriver, je laisse tomber à un moment, reprend et finalement roule un truc assez moche... Mais pas grave. Je squatte un peu sur mon pc, écoute de la musique. Frustrant, j'écoute au casque et je mets le son à fond... c'est pas assez fort et il manque surtout la sensation physique. Je trippe le temps d'un morceau : déformation visuelle et tout quand je me laisse aller, mais je laisse tomber au bout de 2 morceaux.
Minuit passé de 2 minutes, je me mets un coup de pied au cul et bouge. Je ne prends pas exactement le chemin le plus direct et me promène un peu, je profite d'un spot magnifique, seul avec une belle vu sur la cathédrale, j'admire l'architecture des batiments. J'arrive enfin au bar, squattage en terrasse (il ne pleut plus depuis 23h20), une partie de la bande est là, ils sont pas encore complètement bourrés mais comme toujours un peu barrés, et quand on est perché par les champis, tout le monde a vite fait d'avoir l'air barré et les discours cryptiques. Clairement, pas la première fois que je remarque sous champis (et depuis même sobre) que les gens structurent leurs discours bizarrement, ont du mal à exprimer simplement leurs idées et aller droit au but. C'est encore pire avec l'alcool. Ah et comme d'hab, le truc qui met tout le monde d'accord : les gonzesses et faire des blagues sous la ceinture. Car au moment où je débarque c'est un peu soirée entre couilles et tout le monde est en chien. Tout le monde est toujours en chien, c'est marrant 5 min mais je finis pas trouver ça ennuyant. Une fille qu'on connait arrive enfin. Alors que les mecs sont en chien et boucle sur le sexe sans arrêts, elle fait un truc typique de fille : elle se plaind de sa journée de merde gnagnagna. Bon faut relativiser tout le monde n'est pas tout le temps aussi chiant que ça, et si je trouve la plupart des discussions peu intéressantes chacun à réussi à me divertir 5 min à un moment ou l'autre de la soirée. Donc j'essaye de me divertir comme je peux, j'y arrive par moment. Je me mets en mode picole, même si je reste finalement assez soft à ce niveau là, c'est plus de la picole "sociale".
Niveau effet initial des champis, je pense atteindre le plateau à mon arrivée au bar, je pense ne plus avoir l'effet vers 2h, je suis déçu. La montée était plutot forte, mais l'effet court et s'arrête assez brutalement. Je me retrouve à squatter au comptoir seul devant mon verre en train de me dire que là je me fais définitivement chier. Mais qu'est-ce que je voudrais faire ? Bah je vais accepter de me faire chier, profiter d'un petit moment où je vais vraiment rien faire, regarder les gens, le décor, retourner discuter un petit peu, aller fumer dehors. C'est pas si mal, mais bon...
3h30 je décide de me barrer (soit avant la fermeture ce qui n'arrive que rarement), je fume le pétard dehors, je fais un peu tourner. C'est du shit assez fort, mais bien dégueu. Puis je rentre. Je me promène un petit peu et trouve 2 coins pépères, bien isolés et joli. Seul problème sur les 2 spots que j'ai trouvé : à chaque fois à l'endroit que je trouvais optimal, une putain de soufflerie de mes couilles qui de 1 fait du vent et de 2 du bruit. Je m'imagine même que c'est fait exprès pour pas que les gens squattent. Bref, je finis pas rentrer et en arrivant chez moi, home sweet home, je me reprends d'un coup toute la soirée dans la gueule. Je me pause dans mon fauteuil et me dit que ça va être très difficile d'enlever mes chaussures, me déshabiller et me foutre au lit (oui je laisse tomber le brossage de dents). Ca l'a été j'ai pratiquement fait ça en rampant.
Pour conclure, j'ai passé un soirée mitigée, j'ai pensé qu'il me faudrait quelque chose de plus fort, ce que maintenant je relativise en me disant que je resterais safe lors de ma prochaine conso. J'ai toujours pas eu de délire visuel psychédélique comme on pourrait s'imaginer que les shrooms en donnent, un petit peu ok, mais rien d'extrême. Je pense que pour ça il faut se laisser bien aller, se détendre, peut-être fermer les yeux. Ca ne me fait pas peur, mais je l'ai jamais fait, préférant observer le monde extérieur plutot que celui intérieur. Une fois de plus je n'ai pas tout de suite dit à mes amis que j'étais perché (je ne l'ai dit qu'à un seul dans la soirée), même si je pense que ceux-ci constatent que je suis plus "à fond" que d'habitude (et surtout aussi tôt dans la soirée). Je me le suis déjà dit, et me le dis tout le temps en fait, que ces soirées picolent sont plutot ennuyantes au final (sans être 100% ennuyante non plus), et que les buts principaux de la plupart de ces jeunes males sont : de fricoter avec des filles, entretenir leur cercle social et carresser leur égo, boire et tout ça en espérant se divertir. Si j'arrive parfois à y prendre goût, je m'ennuis aussi parfois beaucoup à ces soirées, à tel point que j'ai parfois l'impression que je pourrais faire une étude sociologique sur les habitués de notre QG à force d'observer et en me contentant de quelques intéractions bien senties.
J'avoue tout de suite que j'ai été un poil déçu par ce trip, qui n'a pas duré assez longtemps... Bon en même temps ça faisait un bail que je les avais dans le frigo, ils ont peut-être perdu de leur potentiel, je ne sais pas... mais ça ne se prend pas à la legère, et comme j'étais en mode déménagement, je ne me sentais pas de les prendre plus tôt.
Donc hier, dans la journée j'y pense, je me sens prêt et décide que ce serait le soir. Finit le boulot, je rentre vers 18h, mange léger, puis j'attends 22h pour lancer l'infu. Je broie les truffes avec un mortier et j'utilise un infuseur pour le thé, je rajoute de la réglisse et du citron pour le goût. 15 min d'infusion, un peu de sucre et hop. Deuxième infu de suite, puis une troisième un peu plus tard, toujours avec le même mix, pour bien l'épuiser. J'ai choisi la méthode de l'infusion car la dernière fois (au concert), j'ai eu énormement de mal à manger mes truffes, j'ai même cru que je n'allais pas réussir à finir le pochon et/ou que j'allais rendre. Là en infu niveau goût c'est passer nikel. Par contre bodyload quand même, qui se traduit par une sensation de rot coincé, genre nausée legère et controlable mais désagréable tout de même. Comme la dernière fois, je trouve que le bodyload part d'un coup puis laisse place aux effets mentaux.
Je ne vais décrire plus en détail, même si j'ai fait assez attention à l'heure. En tout cas on peut dire prise vers 22h30, rapidement un bodyload jusque 23h puis début des effets.
Ca monte et descend plutot intensement et je me sens assez agité, le temps est à l'orage et je trouve ça cool. J'ai décidé de sortir à minuit rejoindre des potes au QG (un bar). Mais avant ça place à la monté ! Je dois me concentrer quand je veux faire quelque chose, par exemple me préparer un bédo pour la fin de la soirée est un calvaire, je pense que je vais avoir bcp de mal à y arriver, je laisse tomber à un moment, reprend et finalement roule un truc assez moche... Mais pas grave. Je squatte un peu sur mon pc, écoute de la musique. Frustrant, j'écoute au casque et je mets le son à fond... c'est pas assez fort et il manque surtout la sensation physique. Je trippe le temps d'un morceau : déformation visuelle et tout quand je me laisse aller, mais je laisse tomber au bout de 2 morceaux.
Minuit passé de 2 minutes, je me mets un coup de pied au cul et bouge. Je ne prends pas exactement le chemin le plus direct et me promène un peu, je profite d'un spot magnifique, seul avec une belle vu sur la cathédrale, j'admire l'architecture des batiments. J'arrive enfin au bar, squattage en terrasse (il ne pleut plus depuis 23h20), une partie de la bande est là, ils sont pas encore complètement bourrés mais comme toujours un peu barrés, et quand on est perché par les champis, tout le monde a vite fait d'avoir l'air barré et les discours cryptiques. Clairement, pas la première fois que je remarque sous champis (et depuis même sobre) que les gens structurent leurs discours bizarrement, ont du mal à exprimer simplement leurs idées et aller droit au but. C'est encore pire avec l'alcool. Ah et comme d'hab, le truc qui met tout le monde d'accord : les gonzesses et faire des blagues sous la ceinture. Car au moment où je débarque c'est un peu soirée entre couilles et tout le monde est en chien. Tout le monde est toujours en chien, c'est marrant 5 min mais je finis pas trouver ça ennuyant. Une fille qu'on connait arrive enfin. Alors que les mecs sont en chien et boucle sur le sexe sans arrêts, elle fait un truc typique de fille : elle se plaind de sa journée de merde gnagnagna. Bon faut relativiser tout le monde n'est pas tout le temps aussi chiant que ça, et si je trouve la plupart des discussions peu intéressantes chacun à réussi à me divertir 5 min à un moment ou l'autre de la soirée. Donc j'essaye de me divertir comme je peux, j'y arrive par moment. Je me mets en mode picole, même si je reste finalement assez soft à ce niveau là, c'est plus de la picole "sociale".
Niveau effet initial des champis, je pense atteindre le plateau à mon arrivée au bar, je pense ne plus avoir l'effet vers 2h, je suis déçu. La montée était plutot forte, mais l'effet court et s'arrête assez brutalement. Je me retrouve à squatter au comptoir seul devant mon verre en train de me dire que là je me fais définitivement chier. Mais qu'est-ce que je voudrais faire ? Bah je vais accepter de me faire chier, profiter d'un petit moment où je vais vraiment rien faire, regarder les gens, le décor, retourner discuter un petit peu, aller fumer dehors. C'est pas si mal, mais bon...
3h30 je décide de me barrer (soit avant la fermeture ce qui n'arrive que rarement), je fume le pétard dehors, je fais un peu tourner. C'est du shit assez fort, mais bien dégueu. Puis je rentre. Je me promène un petit peu et trouve 2 coins pépères, bien isolés et joli. Seul problème sur les 2 spots que j'ai trouvé : à chaque fois à l'endroit que je trouvais optimal, une putain de soufflerie de mes couilles qui de 1 fait du vent et de 2 du bruit. Je m'imagine même que c'est fait exprès pour pas que les gens squattent. Bref, je finis pas rentrer et en arrivant chez moi, home sweet home, je me reprends d'un coup toute la soirée dans la gueule. Je me pause dans mon fauteuil et me dit que ça va être très difficile d'enlever mes chaussures, me déshabiller et me foutre au lit (oui je laisse tomber le brossage de dents). Ca l'a été j'ai pratiquement fait ça en rampant.
Pour conclure, j'ai passé un soirée mitigée, j'ai pensé qu'il me faudrait quelque chose de plus fort, ce que maintenant je relativise en me disant que je resterais safe lors de ma prochaine conso. J'ai toujours pas eu de délire visuel psychédélique comme on pourrait s'imaginer que les shrooms en donnent, un petit peu ok, mais rien d'extrême. Je pense que pour ça il faut se laisser bien aller, se détendre, peut-être fermer les yeux. Ca ne me fait pas peur, mais je l'ai jamais fait, préférant observer le monde extérieur plutot que celui intérieur. Une fois de plus je n'ai pas tout de suite dit à mes amis que j'étais perché (je ne l'ai dit qu'à un seul dans la soirée), même si je pense que ceux-ci constatent que je suis plus "à fond" que d'habitude (et surtout aussi tôt dans la soirée). Je me le suis déjà dit, et me le dis tout le temps en fait, que ces soirées picolent sont plutot ennuyantes au final (sans être 100% ennuyante non plus), et que les buts principaux de la plupart de ces jeunes males sont : de fricoter avec des filles, entretenir leur cercle social et carresser leur égo, boire et tout ça en espérant se divertir. Si j'arrive parfois à y prendre goût, je m'ennuis aussi parfois beaucoup à ces soirées, à tel point que j'ai parfois l'impression que je pourrais faire une étude sociologique sur les habitués de notre QG à force d'observer et en me contentant de quelques intéractions bien senties.