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10 ans de drogue - ce que je suis devenu aujourd'hui / prévention

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion HibouMechant
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HibouMechant

Elfe Mécanique
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22/12/17
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Bonjour :D

Alors voilà, comme j'ai pas de psy, je viens raconter ma vie ici, je me dis que ça permettra à d'autres de s'y retrouver / éviter de faire les mêmes erreurs, et leur donner mon opinion quant au quid de la drogue si c'est mal ou pas, lesquelles ? toutes ? après avoir passé 10 ans de ma vie à consommer à peu près tout et n'importe quoi.

Déjà pour commencer, j'ai commencé à prendre de la drogue, de l'alcool, puis du cannabis, à 17 ans et demi, parce que je me sentais trop mal / dépressif / anxieux, et il s'avère que j'ai en fait un trouble de l'hyperactivité depuis tout petit, or, dans cette maladie, le sujet tend tout le temps à compenser son déséquilibre de neurotransmetteurs par la consommation de drogues en tous genres. C'est pas une maladie forcément génétique, bien qu'il y ait des facteurs génétiques, c'est surtout une maladie qui touche 15% de la population à plus ou moins graves degrés, une maladie qui fait qu'on dort trop à la base, ce qui se traduit ensuite pas des insomnies, même si la cause réelle est un déséquilibre de la dopamine surtout, du, peut-être, à des maladies, ou à des gènes....

Donc voilà, à 17ans et demi, pétards sur pétards, au début 2 par jour, ensuite 4, puis 5, puis un jour grosse conso, jusqu'à 14 pétards par jour.

Donc voilà, déjà, le cannabis provoque la "schizophrénie", la "folie", la "psychose", dans mon cas ça a été diagnostiqué "psychose", cette plante est une sale merde qui fait croire à des trucs qui existent pas, qui fait voir le Diable, et justement, c'est pas un bon moyen de lutter contre ce "Diable", c'est tout le contraire, elle envoute les gens en son nom. Jusque là, tout va bien, on est juste un peu tordu dans les idées, on est obsédé par les démons, ou la damnation, des choses horribles, mais ça reste léger comme drogue, donc ça peut pas nous mener à l'hôpital.

Par contre, C'EST le cannabis qui mène à l'hôpital EN COMBINAISON, uniquement, avec d'autres drogues.

Donc je me suis retrouvé plusieurs fois à l'hôpital avec avoir consommé des doses massives de MDPV et/ou champis + cannabis, des doses du genre 5g de cubensis secs + 300mg de MDPV+ 1gramme d'herbe avalée, ou encore 800mg MDPV + 3 joints, des combos, qui en incluant le cannabis, déjà que la dose de champis est énorme et la dose de MDPV quasi léthale, envoient direct dans LA FOLIE ABSOLUE, la tremeur en gros, en gros pour faire simple c'est amusant sur le coup pendant quelques minutes, mais après on se rend pas compte qu'on fait n'importe quoi et qu'on a plus la conscience du temps, du coup on est possédé de l'intérieur, et quand la famille remarque qu'on est pas tout à fait net, avec les pupilles de la taille de Jupiter, on fuit dehors, dans les bois, pendant que la police + ambulance arrive.... (famille de Bourges de pourris)

C'est marrant juste un peu d'être dans cet état là, quand on le pouvoir sur la matière, télékinésie, traverser des objets, casser des branches au paranormal que seul Schwarzenegger aurait pu casser... mais bon, j'ai appris avec le temps que même si c'était une expérience jouissive et géniale à vivre, ça n'apporte rien dans la vie, à part retourner tout un tas de gens contre nous, parents, psys, police, et aussi, ça laisse des séquelles, surtout le cannabis, et les autres aussi quand combinées au cannabis...

Du coup après faut prendre des neuroleptiques... au début c'est horrible mais bon en fait ils ont raison sur le fond, si le traitement est léger et dure moins d'une semaine après de tels épisodes... sauf que eux ils veulent que tu les prennes à vie, et si t'es un gars bien, à 30 ans ils te les arrêtent, mais ça t'as fait tellement de dégâts que même si t'as arrêté c'est pas dit que tu vives jusqu'à plus de 50 ans...

Mais bon quand on cherche quelque chose avec la drogue, la lumière (au bout du tunnel ?), on sait très bien qu'on va pas arrêter comme ça du jour au lendemain...

Mais bon, je l'ai quand même fait, avec le temps et quelques repiques, depuis 5 ans je prends plus de stupéfiants, les drogues illégales quoi, et j'ai arrêté le cannabis, mais voilà, comme je l'ai dis, on peut pas s'arrêter comme ça du jour au lendemain... donc voilà je prenais du DXM uniquement, pour guérir mon "démon", et tous les dégâts faits par le cannabis, et aussi des champis et du MDPV (peu mais quand même), jusqu'au 14 juillet dernier, le jour où ils ont arrêté de vendre du DXM libre, ces enfoirés.
J'en étais à 600mg par jour en moyenne.
C'était le paradis, pendant un certain temps...

Jusqu'à ce que Belzebuth me capte et m'envoie ses pires démons sur ma gueule, et au final, avec ou sans DXM, le DXM ne me fait plus rien... c'est comme les antidépresseurs, au bout d'un moment, ça fait plus rien... et même si on arrête et qu'on reprend ça fait rien non plus, le DXM a bousillé tous les récepteurs NMDA du corps, et a vitrifié mon âme dans un calvaire de démons, morts, mais avec plus rien à se dissocier de, finalement, le DXM n'est pas si "dissociatif que ça"... pendan Belzebuth l'ennemi primaire devient une nuage de fumée noire, d'âmes mortes, qui nous pourrissent sans qu'on puisse même le savoir.

Donc au final on gagne quoi à se droguer ? est-ce qu'il y a une lumière au bout du tunnel qu'on peut voir ? est-ce qu'on peut sortir du tunnel ? non. sauf si on meurt.

On gagne ça:
Etre rejeté de tout le monde, de sa famille, de ses amis, pas avoir de copine
+la souffrance absolue du fait d'avoir vu, d'avoir su, d'être, et de se battre, dans la lumière et avec Dieu
tout le monde vous suce votre âme en permanence
et il y en a tellement trop peu qui en sont arrivés au même point qu'on peut pas avoir de tels amis, ça serait rare d'en rencontrer...

Tout ça en passant que la seule solution de s'en sortir dans la "vie", c'est de se suicider... :D

Les ignorants sont bénis...

Moi j'aimerais bien être comme ceux qui ont jamais pris de drogue, qui ont un boulot, une voiture, une copine... ça serait trop beau...
Mais en même temps ça serait trop horrible d'en être là et d'être nargué par le néant, de pas avoir vu la vérité...

En gros je fais passser le message, les toxicomanes avérés (ceux qui ont tout testé tous les jours de leur vie à toutes doses et tout en même temps) qui s'en sortent après sevrage... à mon avis selon les statistiques c'est: suicide... parce que la dépression est trop profonde, le malaise trop grand...

Les autres, les gros consommateurs, ils crèvent à 50 ans...

Et le pire, c'est que ceux qui ont jamais pris de drogue, ils crèvent à 80 ans et ont l'air heureux toute la journée.

Terrible non ?

To be or not to be ?

Ceux qui ont de l'espoir ici bas sur Terre, je sais pas comment ils font...
 
Merci du partage, ça n'a pas du être facile tous les jours, et ça n'a pas l'air facile encore aujourd'hui..

Je comprends la posture morale "tranchée" de ton commentaire si le bilan n'est pas très glorieux, disons que c'est comme ça qu'on garde espoir, en critiquant alternativement son monde et soi, lorsqu'on met les choses de sa vie devant soi, au lieu de les garder en soi.

C'est peu être une réponse à ton affirmation comme quoi le DXM ne dissocie pas tant que ça. Je pense que le DXM dissocie beaucoup, et qu'il a le pouvoir de te laisser dans un état de dépersonnalisation/déréalisation tel, que tu ne te rends même plus compte que t'es à côté de tes pompes, t'es comme abstrait de toi-même. C'est généralement à ce moment là qu'on projette ses idées noires hors de soi, dans une critique infinie de tout. C'est le jugement qui te préserve de tes émotions, tout en t'en distançant.

Parfois ça fait du bien de reconnecter avec soi, d'éprouver une émotion, et ressentir un sentiment, ça renoue avec sa part d'humanité, et l'on a moins l'impression d'être un robot qui a vu la vérité, au point de rester bloquer dans cette analyse critique permanente, parce que t'as le seum d’être hyperactif et dans une agitation perpétuelle, alors que les "autres" semblent posés, voire heureux.

Je te rassure les gens ne sont pas heureux, enfin pas plus que toi. Surement qu'ils souffrent moins parce qu'ils ne nuisent pas à leur santé en se défonçant jusqu'à la moelle, mais quand tu les vois comme des robots déterminés, croyant avoir un semblant de libre arbitre en s'attribuant des actes purement réactifs parce qu'ils sont pris dans des logiques qui les dépassent, c'est assez facile de se rendre compte qu'ils sont tout autant aliénés que toi, mais dans un autre délire. Ce que je veux dire c'est que si toi tu détiens des vérités intellectuelles de par ton analyse critique de la vie, eux qui ressentent plus d'émotions que ta personne dépersonnalisée, ils détiennent des vérités sentimentales que tu n'as pas. Et à ce niveau là en étant moi-même détaché de mes sentiments et émotions, je ne sais pas ce qu'il y a de mieux.

En fait si je sais, c'est de trouver un entre deux.

Mais en abusant des drogues c'est sur qu'on se raye le casque, et alors on se dépersonnalise pour un temps qui peut être infini d'apathie si l'on ne travaille pas sur soi, pour renouer avec sa vie émotive, faire la paix avec son corps, donc avec soi-même. Le problème n'est pas le produit, la drogue n'étant que l'objet de nos addictions, l'ennui c'est l'excès (et toutes les raisons qui poussent à l'excès : ses déceptions, frustrations, susceptibilités, sa haine, ses colère, son ego, ses illusions et idéalisations), c'est ce besoin de folie qui gonfle l'orgueil et l'ego au point de se prendre pour un dieu, parce qu'on a besoin de se prouver des choses, de revivre un truc baddant qu'on a pas su maitriser par le passé. Tous les problèmes psys découlent de là, du corps et de sa faille narcissique que l'on va chercher à combler, quitte à l'entretenir par ailleurs en sombrant dans de nouveaux problèmes existentiels, scolaires, familiaux, relationnels, etc.

Maintenant c'est sur qu'être psychotique est une posture difficile quand la majorité des gens sont plutôt de gentils névrotiques bien sages. Mais justement faut savoir cultiver sa différence (et pas qu'en se défonçant la gueule). T'as surement des trucs cools en toi, des points de vue intéressants ou une faculté à poser un jugement pertinent sur les choses, mais pour en tirer plaisir faut-il encore développer ses capacités pour arriver à se construire, ce qui revient à construire ton entourage avec toi (prendre soin de soi, c'est prendre soin des autres). Le suicide n'est à mon avis pas une solution, quand l'espoir de pouvoir travailler sur soi est accessible à tout le monde s'en donnant les moyens. Et puis quand tu as ce grain de folie en toi, c'est un diamant qu'un nombre de gens t'envient parce qu'ils s'ennuient profondément dans leur vie. Toi t'as un récit de vie qui sort du commun et c'est pas rien, bon c'est pas une jolie histoire de conte de fée, mais maintenant que tu connais l'envers du décors, t'as les outils pour travailler sur toi, sculpter ton diamant, si ça se trouve il te reste plus qu'à apprendre à manier ta personnalité et à en faire quelque chose pour réaliser les visions ou idéaux au fond de toi.
 
Salut,

Les ignorants sont bénis...

J'aurais pas dit mieux. C'est pas valable uniquement pour les psychotiques et les gros usagers de drogue. Etre malin et avoir du recul sur les choses comme tu l'es c'est un cadeau merveilleux et empoisonné. Tu as toutes les clefs en main mais pour en faire quelque chose c'est une autre paire de manches hein? 

Je vais pas te faire un discours de motivation comme les gens ont du t'en faire des dizaines, tu le mettrait sur la pile et tu me rappellerait plus tard :D Et puis Laura a déjà dit pas mal de choses sans s'éparpiller comme je l'aurais fait. C'est à toi de jouer.

Sache qu'ici tu es compris et écouté sans jugement. N'hésite pas à venir développer, échanger, cracher ton poison si ça peut t'aider. ça pourrait être intéressant, on a besoin de retours et de vécu, et toi tu as peut-être besoin d'extérioriser. Même juste blablater de manière légère ça peut faire du bien. J'ai plusieurs personnes malades dans mon entourage très proche et j'aime bien tenir une simple conversation avec eux. ça fait du bien.

Tu sais ici j'ai pour habitude de répondre en terminant mes messages par "fais attention à toi". Petite formule de politesse bienveillante banale. ça a rarement été aussi sincère ; fais bien gaffe à toi mon pote.

A + 

Ihkar
 
Eh oui...

Mais peut-être que ce n'est que conditionnel, peut-être qu'on est fait de telle sorte à ne mériter que de telles choses...
Mais ça fait bader quand on pense à tout ce qu'on aurait pu faire mais qu'on peut pas faire... l'évolution...
Peut-être que c'est juste lent...


Ça m'a fait penser à un dissociatif nasal, je vais essayer d'inventer une nouvelle drogue...
En fait ce que je voulais dire c'est que la drogue ça pue parce que DXM pendant un temps ça va ça gère soirées entres potes, teufs, bar, discothèque... et à la fin ça fait plus rien, ça marche plus, même si on en prend plus, en s'en dégoûte et en même temps on peut pas s'en priver parce qu'on sait que notre corps en a besoin, mais même pas le moral... ça fait plus rien...
C'est le truc avec toutes les drogues, il en faut toujours plus toujours plus toujours plus... et des pus puissantes et des combos etc, au bout d'un moment quand on combine les drogues les plus puissantes qui existent et qu'on en consomme journalièrement... on sombre très bas...
Je prends comme exemple le combo DXM codéine, ça m'est arrivé, le DXM multiplie les effets de la codéine par 10, c'est ultra-mega risqué, 10 chances sur 10 pour un con qui connait rien qu'il crève d'une overdose avec seulement 100mg de codéine et 300mg de DXM.
Mais après le problème c'est que t'es accro, c'est genre l'héroine en x10....
Et puis après t'as plus qu'à te buter à l'alcool quand ils ont interdit la codéine...
DXM+alcool -> deux drogues aux effets totalement opposés...
Là t'es mal si t'arrêtes pas l'alcool...
Mais quand on est hyperactif et que le DXM suffit pas, on y vient forcément...
Alors si il y a une solution ? la Ritaline ? Methylphénydate ? ils refusent de la prescrire à tout prix, l'hyperactivité est une maladie reniée...
On peut toujours tenter de chopper du brown speed et se calmer avec, mais bon, c'est soit ça, soit l'alcool, et dans tous les cas, on peut pas utiliser ça éternellement comme solution dans cette maladie...
alors on monte, et puis on descend...
Parait que la Ritaline est le point absolu entre "trop" et "pas assez", entre "drogue" et "médicament" pour les cons, que c'est le seul moyen de survivre à cette maladie de merde...
 
après sevrage c'est un coup de bol de rester hors du temps comme je l'ai fait. Je ne sors que maintenant de mon état de légume  :D  pour me rendre compte de plein de choses...

quand on me tient  par exemple avec des histoires pelantes j'ai remarqué que je cherche un accès pour retourner dans mes hallus... je guette une frivoliture sur un bibelot, le galon de la tenture, la moulure horta en plâtre d'un plafond... mais ça ne marche plus. Je reste là comme une patate à encaisser des niaiseries à des années lumière de là d'où je viens...
 
J’amène mon point philosophique personnel.

Je pense que la drogue en général peut être très bénéfique pour l'homme, sous certaine condition. Ne pas abuser d'une drogue et prendre conscience de son apport est l'intérêt que je conçoit. Il est vrai qu'il faut la force mentale pour ne pas tomber dans le redroop abusif et artificiel du coup, mais comme les épices les substances peuvent être très bénéfique en parcimonie :)
Voila voila, en espérant vous avoir apporté un point de vue cool sur les molécules.
 
je peux pas dire le contraire, c'est justement ce que je pense, mais à l'inverse, ça serait bien si on pouvait "planner" sans ces molécules, avec toutes les connaissances qu'elles nous ont apporté... mais dans la pratique, tout arrêter et arriver aux mêmes buts, c'est pas trop possible...
 
je peux pas dire le contraire, c'est justement ce que je pense, mais à l'inverse, ça serait bien si on pouvait "planner" sans ces molécules

T'as déjà tester la méditation ? Avec un peu d'entrainement certains ont l'air de vivre des expériences assez intense et ça te ferait du bien je pense. Après tout dépend de ce que t'entend par "planer" parce que honnêtement tes conso ressemblent plus à des tentatives de suicide psychique qu'à une quelconques recherche psychonautique...

Tout ça en passant que la seule solution de s'en sortir dans la "vie", c'est de se suicider...

C'est marrant parce que moi j'ai compris exactement le contraire grâce aux psychés, comme quoi, y'a peut être matière à débat sur ce point ;)
 
Non le cannabis ne rend pas schizophrène ni psychotique ça peut à la limite quand t’es dans une surconsommation rendre visible plus vite des symptômes déjà présents évite d’en dire n’importe quoi . 

Et pour finir vu l’an violence des combos que tu proposes j’ai d’un mal a comprendre ce que ce topic fait en « reduction des risques » .
 
C'est peu être une forme d'appel à l'aide...

Sinon le cannabis seul peut réveiller une schizophrénie latente chez un usager qui a la malchance d'avoir des prédispositions génétiques. M'enfin le risque est si infime que c'est vraiment "pas de chance" quand ça arrive. La majorité du temps, l'effet négatif du cannabis amenant à éprouver un état "psychotique" avec des phases ou délires paranoïaques, font que l'usager arrête rapidement (entre 20 et 25 ans le plus souvent).
 
Bien sûr que je médite, en fait j'ai du planner alors que je voulais dire "chercher la lumière", c'est toujours comme ça que j'ai utilisé la "drogue", mais je me suis dis qu'en disant "planner", on me prendrait moins pour un fou. Oui je cherche le psychonautisme, pas la défonce.

Mais le problème c'est que sans drogue, méditer, on peut, certes, mais on arrivera pas aussi loin qu'avec... mais j'espère me tromper... en vérité si je dors pas pendant longtemps et que je prends du DXM je peux faire mes propres cigarettes magiques de n'importe quelle drogue qui font de l'effet, même si on voit pas de "poudre" dedans, parfois jusqu'à me retourner complètement la tête, mais sans au préalable être monté avec le DXM, je suis pas capable d'avoir autant de pouvoir magique en moi, ou alors en dormant très très peu, mais c'est pas forcément facile...

Le cannabis et la schizophrénie c'est compliqué comme sujet, moi je pense que toutes les drogues sont capables d'éveiller une certaine psychose/schizophrénie, chez certaines personnes, ceux justement qui recherchent "la lumière", après quant au cannabis, je pense que c'est différent, elle a trop d'effets extra-pyramidaux désastreux, la plante en elle même n'aime pas les humains, qui l'esclavagisent pour son THC, et puis niveau récepteurs, c'est agoniste de récepteurs cannabinoides de bactéries à l'intérieur du système immunitaire et d'autres bactéries à l'intérieur du corps, alors que les cannabidiols, eux, sont plutôt médicaux. Je crois qu'il y a 7 cannabinoides de la plante sur une centaine en tout qui ne sont pas dangereux pour le système immunitaire, et qui provoquent pas des psychoses.
 
Est-ce que la méditation envoie "plus loin" que les psychédéliques ? Oui et non. Oui pour un pratiquant avancé qui consacre sa vie a la pratique (moine). Non pour le méditant qui n'as qu'une heure par jour a consacrer à sa pratique, en tout cas pas au début de sa carrière méditative. Myron Stolaroff décris une manière d'aborder les psychédéliques qui permet d'augmenter la qualité de sa méditation, et la pratique méditative appliquée a la prise d'un psychédélique permet de rendre la prise plus utile et fructueuse. Il faut que la prise de psychédélique soit encadrée par une pratique méditative quotidienne, qu'une certaine étique personnelle soit acceptée (par exemple les 5 préceptes bouddhistes), que la personne prenne des doses faibles de psychédélique (environ 25µg de LSD), et que pendant l'influence du psychédélique il pratique la respiration sur le souffle. Les distractions sous une faible dose de psychédélique sont augmentées par rapport a la pratique quotidienne, mais avoir l'intention de garder l'attention sur le souffle malgré ça permettrait de grandement renforcer les capacités d'attention (a la manière de poids de musculation si vous voulez). La pratique quotidienne est alors renforcée par l'attention qui a pu être développée pendant la prise du psychédélique.

http://www.psychonautdocs.com/docs/stolaroff_buddhism.pdf a dit:
I personally have found that appropriately understood and used, psychedelics can
play a significant role in deepening and accelerating the progress of one’s meditative
practice. This is not true for everyone. Psychedelics are of little use for advanced
practitioners who have learned to achieve results without the benefit of such aids or
for those who can free themselves from worldly obligations for extensive daily practice.
Also, encountering heavily defended areas in the psyche with psychedelics may produce
intense, uncomfortable feelings that many may prefer to work through more gradually.
My concern is mostly for the large number of people who could benefit from fruitful
meditation practice but must still be occupied in the world by earning a living and
raising a family. Such persons lead busy lives and may not have the time to devote to
perfecting a practice that will lead to significant freedom. For these, informed use of
psychedelics can be quite helpful in more rapidly reaching the level of accomplishment
at which practice becomes self-sustaining. The ultimate achievement of liberation must
occur through interior development that does not depend on the use of a plant or a
chemical, although these may help in discovering the way.
 
mais après on se rend pas compte qu'on fait n'importe quoi et qu'on a plus la conscience du temps, du coup on est possédé de l'intérieur, et quand la famille remarque qu'on est pas tout à fait net, avec les pupilles de la taille de Jupiter, on fuit dehors, dans les bois, pendant que la police + ambulance arrive....

je ne devrais pas rire mais je visualise très bien la scène !  
 
Ca me rapelle un bad trip a 625mcg... Avec mes parents comme baby sitter. Ils m'avaient fait de la soupe et honnetement on tres bien géré le truc, il ne m'ont pas rendu fou du tout (alors qu'ils aurai pu etre carrement véner et me poser la tonne de question retourne cerveau, ce n'est pas leurs "branche" la drogue si vous voyez ce que je veux dire), je leurs ai recommandé la RDR si ils voulaient faire parti d'une asso. Ce qui n'a pas été forcement bien pris, je commence a douter de mon humour. Par contre ils ont enregistrer 30 seconde de moi qui arrivais plus a parler, je crois que ct pour me faire prendre conscience du desastre.

Tout ce que je me souviens c'est de dire "putain faut que je picolle" et "faut aller a l'hosto". On avait quand meme regardé le ski a la télé.
 
Kethrope a dit:
mais après on se rend pas compte qu'on fait n'importe quoi et qu'on a plus la conscience du temps, du coup on est possédé de l'intérieur, et quand la famille remarque qu'on est pas tout à fait net, avec les pupilles de la taille de Jupiter, on fuit dehors, dans les bois, pendant que la police + ambulance arrive....

je ne devrais pas rire mais je visualise très bien la scène !  

Je suis tout à fait d'accord :)
 
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