MuscleKitty
Matrice Périnatale
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Trip Report : Première prise de 80 mg de 3D-MXE – Voyage hors du corps et pensées infinies
Contexte et préparation
Substance : 3D-MXE
Dose : 80 mg en cachetons (2x40mg)
Poids : 100 kg (très musclé, avec une pharmaco résistance à peu près tout...).
Environnement : Mon appartement, d'abord devant mon PC, puis allongé sur mon tapis
État d'esprit : Curieux, prêt à explorer un nouvel état de conscience, pour une première prise de ce dissociatif.
Montée – Une dissolution graduelle (0-30 min)
Assis devant mon écran, je lance Cities: Skylines, pensant occuper mon esprit durant la montée en bâtissant une ville structurée. Pourtant, très vite, je réalise que je ne construis rien de cohérent. Je trace des routes au hasard, les entrelacs se multiplient sans logique, mais dans mon esprit, je bâtis un empire.
Les effets du 3D-MXE se répandent en moi comme une brume silencieuse, enveloppant chaque sensation d’un voile doux et anesthésiant. Mon corps commence à se détacher, mon champ visuel se transforme, les lumières deviennent plus profondes, plus pures, comme si elles pulsaient doucement.
Puis, soudainement, une prise de conscience.
Je ne suis plus assis sur ma chaise.
-
Déferlante dissociative – La déconnexion totale (30-60 min)
Je tente de me lever, mais le temps devient une matière fluide, un océan dense et impénétrable. Chaque mouvement s’étire indéfiniment, comme si la distance entre ma chaise et mon tapis s’était démultipliée.
Enfin, je m’allonge, et tout explose.
Mon corps cesse d’exister en tant que forme tangible, il devient une idée abstraite.
Mon esprit se morcelle, chaque pensée se dédouble et se réfracte à l’infini.
Le silence acquiert une texture, une profondeur musicale.
Mon chien s’approche et pose sa tête contre moi. Mais ce n’est plus un chien. C’est une présence pure, une énergie, un souffle chaleureux et solaire qui caresse ma peau comme un après-midi d’été. L’air qu’il expire semble vibrer, tissant un lien invisible entre nos consciences.
Je ferme les yeux.
Et je me vois.
Voyage astral – Multiples réalités (60-120 min)
Je suis là, allongé sur mon tapis. Mais en même temps, je suis ailleurs.
Je me vois associé à plusieurs versions de moi-même. D’un côté, je suis assise sur ma chaise. De l’autre, je suis sur mon canapé.
"Mais lequel de ces "moi" est le vrai ?"
Mon esprit se dédouble, se triplifie, créant des projections simultanées de mon existence. Chaque version de moi-même semble réelle, tangible, autonome, grandiose.
Mon salon s'étend sur des centaines de mètres carrés, les murs s’éloignent, la lumière acquiert une profondeur indescriptible. Les limites de mon monde disparaissent.
Puis, vient la boucle mentale infinie, mon cerveau bouillonne d'idées :
Et si j’étais une fleur ? Ressentirais-je l’eau s’infiltrer dans mes racines ?
Et si j’étais un courant d’air ? Sentirais-je l’univers à travers mes mouvements ?
Suis-je encore humain, ou ai-je dépassé cette forme d'existence ?
Chaque question s’engendre elle-même, un labyrinthe d’idées où la logique devient fluide et insaisissable.
-
Plateau – L’éternité dissociative (120-240 min)
Le temps n’existe plus, il n'est plus notion (dur d'ailleurs d'écrire ce TR, en essayant de me souvenir du temps vu sur mon téléphone).
Mon corps est un souvenir lointain, une ombre indistincte.
Je deviens pensée pure, un réseau de concepts flottants qui s’entrelacent dans une harmonie silencieuse et infinie. Je deviens un tout, je suis l'univers, et je ne le suis pas. Le mur est la continuité de moi, le sol aussi.
Il n’y a plus ni peur, ni euphorie, ni attachement à quoi que ce soit. Juste un vide paisible, une absence de toute tension.
Puis, lentement, je ressens quelque chose. Une trace de gravité, une rémanence corporelle qui réapparaît progressivement.
Je suis encore cotonneux, flottant, mais je reviens.
Enfin… peut-être.
-
Descente – Le retour progressif (240 min +)
Peu à peu, les tissus de la réalité se reforment autour de moi.
Mon appartement reprend une échelle normale, mon chien redevient un chien.
Je m’assois sur mon canapé, encore habité par les rémanences de ce voyage.
Un sentiment étrange persiste. Était-ce un simple trip, ou une véritable plongée dans une autre dimension de l’être ?
Je finis par m’endormir, submergé par les derniers fragments de pensées infinies.
-
Analyse et conclusion
Effet le plus marquant ?
La capacité à penser infiniment vite, à explorer des concepts abstraits avec une clarté immédiate.
Le moment le plus intense ?
L’instant où je me suis vu simultanément à plusieurs endroits, incapable de déterminer lequel était "moi".
Les sensations les plus étranges ?
Perception du temps infiniment étiré, expansion de l’espace, et la chaleur profondément humaine émanant de mon chien.
-
Verdict : Une dissociation unique et totale.
Le 3D-MXE est un portail vers un état de conscience où les notions de temps, d’espace et d’identité deviennent malléables. Contrairement à la MXE, qui peut être stimulante et euphorique, ou à la kétamine, qui peut être chaotique et fragmentaire, le 3D-MXE induit une dissociation fluide, structurée, méditative et enveloppante.
Ce n’était pas une simple hallucination.
Ce n’était pas un trip classique.
C’était une dissolution totale de l’ego, un état suspendu entre la pensée pure et le néant absolu.
À refaire ? Absolument !
Merci de m'avoir Lu ! Bon voyage les psychonauts.
Contexte et préparation
Substance : 3D-MXE
Dose : 80 mg en cachetons (2x40mg)
Poids : 100 kg (très musclé, avec une pharmaco résistance à peu près tout...).
Environnement : Mon appartement, d'abord devant mon PC, puis allongé sur mon tapis
État d'esprit : Curieux, prêt à explorer un nouvel état de conscience, pour une première prise de ce dissociatif.
Montée – Une dissolution graduelle (0-30 min)
Assis devant mon écran, je lance Cities: Skylines, pensant occuper mon esprit durant la montée en bâtissant une ville structurée. Pourtant, très vite, je réalise que je ne construis rien de cohérent. Je trace des routes au hasard, les entrelacs se multiplient sans logique, mais dans mon esprit, je bâtis un empire.
Les effets du 3D-MXE se répandent en moi comme une brume silencieuse, enveloppant chaque sensation d’un voile doux et anesthésiant. Mon corps commence à se détacher, mon champ visuel se transforme, les lumières deviennent plus profondes, plus pures, comme si elles pulsaient doucement.
Puis, soudainement, une prise de conscience.
Je ne suis plus assis sur ma chaise.
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Déferlante dissociative – La déconnexion totale (30-60 min)
Je tente de me lever, mais le temps devient une matière fluide, un océan dense et impénétrable. Chaque mouvement s’étire indéfiniment, comme si la distance entre ma chaise et mon tapis s’était démultipliée.
Enfin, je m’allonge, et tout explose.
Mon corps cesse d’exister en tant que forme tangible, il devient une idée abstraite.
Mon esprit se morcelle, chaque pensée se dédouble et se réfracte à l’infini.
Le silence acquiert une texture, une profondeur musicale.
Mon chien s’approche et pose sa tête contre moi. Mais ce n’est plus un chien. C’est une présence pure, une énergie, un souffle chaleureux et solaire qui caresse ma peau comme un après-midi d’été. L’air qu’il expire semble vibrer, tissant un lien invisible entre nos consciences.
Je ferme les yeux.
Et je me vois.
Voyage astral – Multiples réalités (60-120 min)
Je suis là, allongé sur mon tapis. Mais en même temps, je suis ailleurs.
Je me vois associé à plusieurs versions de moi-même. D’un côté, je suis assise sur ma chaise. De l’autre, je suis sur mon canapé.
"Mais lequel de ces "moi" est le vrai ?"
Mon esprit se dédouble, se triplifie, créant des projections simultanées de mon existence. Chaque version de moi-même semble réelle, tangible, autonome, grandiose.
Mon salon s'étend sur des centaines de mètres carrés, les murs s’éloignent, la lumière acquiert une profondeur indescriptible. Les limites de mon monde disparaissent.
Puis, vient la boucle mentale infinie, mon cerveau bouillonne d'idées :
Et si j’étais une fleur ? Ressentirais-je l’eau s’infiltrer dans mes racines ?
Et si j’étais un courant d’air ? Sentirais-je l’univers à travers mes mouvements ?
Suis-je encore humain, ou ai-je dépassé cette forme d'existence ?
Chaque question s’engendre elle-même, un labyrinthe d’idées où la logique devient fluide et insaisissable.
-
Plateau – L’éternité dissociative (120-240 min)
Le temps n’existe plus, il n'est plus notion (dur d'ailleurs d'écrire ce TR, en essayant de me souvenir du temps vu sur mon téléphone).
Mon corps est un souvenir lointain, une ombre indistincte.
Je deviens pensée pure, un réseau de concepts flottants qui s’entrelacent dans une harmonie silencieuse et infinie. Je deviens un tout, je suis l'univers, et je ne le suis pas. Le mur est la continuité de moi, le sol aussi.
Il n’y a plus ni peur, ni euphorie, ni attachement à quoi que ce soit. Juste un vide paisible, une absence de toute tension.
Puis, lentement, je ressens quelque chose. Une trace de gravité, une rémanence corporelle qui réapparaît progressivement.
Je suis encore cotonneux, flottant, mais je reviens.
Enfin… peut-être.
-
Descente – Le retour progressif (240 min +)
Peu à peu, les tissus de la réalité se reforment autour de moi.
Mon appartement reprend une échelle normale, mon chien redevient un chien.
Je m’assois sur mon canapé, encore habité par les rémanences de ce voyage.
Un sentiment étrange persiste. Était-ce un simple trip, ou une véritable plongée dans une autre dimension de l’être ?
Je finis par m’endormir, submergé par les derniers fragments de pensées infinies.
-
Analyse et conclusion
Effet le plus marquant ?
La capacité à penser infiniment vite, à explorer des concepts abstraits avec une clarté immédiate.
Le moment le plus intense ?
L’instant où je me suis vu simultanément à plusieurs endroits, incapable de déterminer lequel était "moi".
Les sensations les plus étranges ?
Perception du temps infiniment étiré, expansion de l’espace, et la chaleur profondément humaine émanant de mon chien.
-
Verdict : Une dissociation unique et totale.
Le 3D-MXE est un portail vers un état de conscience où les notions de temps, d’espace et d’identité deviennent malléables. Contrairement à la MXE, qui peut être stimulante et euphorique, ou à la kétamine, qui peut être chaotique et fragmentaire, le 3D-MXE induit une dissociation fluide, structurée, méditative et enveloppante.
Ce n’était pas une simple hallucination.
Ce n’était pas un trip classique.
C’était une dissolution totale de l’ego, un état suspendu entre la pensée pure et le néant absolu.
À refaire ? Absolument !
Merci de m'avoir Lu ! Bon voyage les psychonauts.
