Théophile21
Matrice Périnatale
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Voilà salut, ça m'a pris pas mal de temps à mettre des mots sur mon expérience et je voulais vous la partager
Mon premier trip au LSD : une nuit où tout est parti en vrille
Alors, je te raconte tout, mais franchement, c’est une histoire de dingue. Ça commence tranquille, chez moi. J’avais attendu toute la semaine pour tester ça, genre comme si je préparais un truc spécial, mais au final, j’ai tout foutu en l’air par impatience. Le buvard arrive enfin, et là, impossible de résister. Je comptais le faire avec mon meilleur pote, mais au lieu de l’attendre, je me lance direct.
Je précise quand même, je suis majeur et conscient (enfin, à la base). Ma mère dormait, je me suis dit que c’était le moment parfait. Je vais dans la salle de bain, je me mets dans le bain, je prends un buvard de 150 microgrammes et j’attends. Je m’imaginais déjà partir dans des mondes incroyables.
L’attente
Mais rien ne se passe. Genre vraiment rien. Je reste là, dans l’eau chaude, à poireauter comme un con. J’ai dû attendre une heure ou deux, mais toujours aucun effet. Et là, comme un abruti, je décide de rajouter une dose. Enfin, deux. Oui, deux buvards de plus, soit un total de 450 microgrammes pour une première fois.
Franchement, c’était la décision la plus stupide de ma vie.
Je sors de la douche, je retourne au salon, et je mets un épisode de Baki. Je me dis : "Bon, ça va bien finir par démarrer." Et là, doucement, ça commence. Mais tout doucement. Les premières choses que j’ai remarquées, c’était des distorsions légères. Les murs du salon semblaient respirer. Les couleurs de la télé étaient un peu plus vives, comme si elles voulaient sortir de l’écran.
Les sons aussi ont commencé à changer. Chaque bruit avait une texture bizarre, comme si je pouvais le toucher. Le générique de Baki ? Il sonnait à la fois hyper épique et totalement décalé, presque comique.
Le décollage
Mais c’est quand j’ai commencé à suer que les choses ont vraiment pris un tournant. Je décide de retourner sous la douche pour me calmer, et c’est là que tout part en vrille.
Les murs blancs de la salle de bain deviennent entièrement jaunes, d’un jaune tellement intense que ça semblait fluorescent. Et là, je vois des visages qui apparaissent dessus. Ils bougent, leurs traits changent, et certains me parlent, mais leurs paroles sont incompréhensibles, comme des mots déformés ou dans une langue extraterrestre.
J’essayais de rester calme, mais plus les visages se multipliaient, plus je sentais une angoisse monter en moi. Ces visages étaient envahissants, ils semblaient m’observer, et j’avais l’impression qu’ils me jugeaient. C’est là que j’ai commencé à avoir peur. Et cette peur, c’est comme si elle avait alimenté le trip.
Le bad trip
Je ferme les yeux pour essayer de m’échapper, mais c’est pire. À l’intérieur de ma tête, des images défilent à toute vitesse. D’abord des trucs marrants, des visages absurdes qui font des grimaces, puis tout bascule. Les visages deviennent lugubres, tristes, déformés. Je ressens une sorte de tristesse infinie, tellement puissante qu’elle m’écrase.
Et là, une boucle infernale se met en place. Je passe de moments "joyeux" à des moments horriblement angoissants, encore et encore, sans pouvoir en sortir. Ça me donne la sensation d’être coincé dans une spirale, comme si je ne reviendrais jamais à la réalité.
Les visuels qui explosent
À ce stade, tout s’intensifie. Chaque élément de mon environnement devient un spectacle déformé. Les murs respirent, les couleurs changent constamment. Les objets du salon – le canapé, la table – semblent vivants, comme s’ils me regardaient. Les textures des murs sont pleines de détails que je n’avais jamais remarqués : des motifs, des mouvements subtils.
Et les visages ! Ils sont partout. Dans les ombres, sur les murs, même dans l’eau de la douche. Certains sourient, d’autres pleurent, mais ce sont les regards qui sont les plus flippants. Je sens qu’ils me jugent, qu’ils savent ce que je ressens, et ça me fait péter les plombs.
Les émotions en montagne russe
C’est pas juste visuel. À ce moment-là, je ressens tout à fond. La peur, la tristesse, la culpabilité, mais aussi de brèves bouffées de bonheur. Ces émotions arrivent sans prévenir, me frappent de plein fouet, et disparaissent aussi vite qu’elles sont venues. Mais la peur reste.
Je commence à imaginer ma famille, mes proches, et je ressens leur inquiétude comme si c’était la mienne. Je visualise ma mère et mon père, mais dans ma tête, c’est pas eux. Ils sont des couleurs. Mon père est vert, mais pas un vert sympa – un vert agressif, toxique. Ma mère est violette, une sorte de vide profond, insondable. Ma sœur, elle, est rose, mais elle pleure, et ses larmes semblent couler sur moi, me noyer dans un torrent de désespoir.
La pièce vivante
Quand je suis allongé sur le lit d’hôpital, tout bouge autour de moi. Les murs ondulent comme s’ils étaient faits de chair. Le plafond devient transparent, et je vois au-dessus des gratte-ciels géants, des étoiles, comme si j’étais dans un monde entre réalité et hallucination.
Je regarde mon propre corps, et là, je me vois comme un cadavre. Ma peau est verte, malade. J’ai l’impression que du pus sort de mes pores, que je suis en train de pourrir. C’était tellement dégueulasse que j’en ai eu un haut-le-cœur.
Le pire, c’est les boucles. À chaque fois que je pense que ça se calme, ça repart. Les mêmes images, les mêmes peurs, encore et encore.
La descente
Je finis par m’endormir, épuisé mentalement et physiquement. Quand je me réveille, je suis encore en vrac. Les fringues d’hôpital sur le dos, je me vois dans un miroir, et je me fais peur à moi-même. J’ai l’air d’un gars qui a tout perdu.
Je pense que ce trip m’a marqué à vie. J’ai vu des trucs que je pensais impossibles, mais j’ai aussi ressenti des peurs que je ne souhaite à personne. Clairement, c’était trop pour une première fois, et ça m’a fait comprendre que ce genre de truc, c’est pas un jouet.
Mon premier trip au LSD : une nuit où tout est parti en vrille
Alors, je te raconte tout, mais franchement, c’est une histoire de dingue. Ça commence tranquille, chez moi. J’avais attendu toute la semaine pour tester ça, genre comme si je préparais un truc spécial, mais au final, j’ai tout foutu en l’air par impatience. Le buvard arrive enfin, et là, impossible de résister. Je comptais le faire avec mon meilleur pote, mais au lieu de l’attendre, je me lance direct.
Je précise quand même, je suis majeur et conscient (enfin, à la base). Ma mère dormait, je me suis dit que c’était le moment parfait. Je vais dans la salle de bain, je me mets dans le bain, je prends un buvard de 150 microgrammes et j’attends. Je m’imaginais déjà partir dans des mondes incroyables.
L’attente
Mais rien ne se passe. Genre vraiment rien. Je reste là, dans l’eau chaude, à poireauter comme un con. J’ai dû attendre une heure ou deux, mais toujours aucun effet. Et là, comme un abruti, je décide de rajouter une dose. Enfin, deux. Oui, deux buvards de plus, soit un total de 450 microgrammes pour une première fois.
Franchement, c’était la décision la plus stupide de ma vie.
Je sors de la douche, je retourne au salon, et je mets un épisode de Baki. Je me dis : "Bon, ça va bien finir par démarrer." Et là, doucement, ça commence. Mais tout doucement. Les premières choses que j’ai remarquées, c’était des distorsions légères. Les murs du salon semblaient respirer. Les couleurs de la télé étaient un peu plus vives, comme si elles voulaient sortir de l’écran.
Les sons aussi ont commencé à changer. Chaque bruit avait une texture bizarre, comme si je pouvais le toucher. Le générique de Baki ? Il sonnait à la fois hyper épique et totalement décalé, presque comique.
Le décollage
Mais c’est quand j’ai commencé à suer que les choses ont vraiment pris un tournant. Je décide de retourner sous la douche pour me calmer, et c’est là que tout part en vrille.
Les murs blancs de la salle de bain deviennent entièrement jaunes, d’un jaune tellement intense que ça semblait fluorescent. Et là, je vois des visages qui apparaissent dessus. Ils bougent, leurs traits changent, et certains me parlent, mais leurs paroles sont incompréhensibles, comme des mots déformés ou dans une langue extraterrestre.
J’essayais de rester calme, mais plus les visages se multipliaient, plus je sentais une angoisse monter en moi. Ces visages étaient envahissants, ils semblaient m’observer, et j’avais l’impression qu’ils me jugeaient. C’est là que j’ai commencé à avoir peur. Et cette peur, c’est comme si elle avait alimenté le trip.
Le bad trip
Je ferme les yeux pour essayer de m’échapper, mais c’est pire. À l’intérieur de ma tête, des images défilent à toute vitesse. D’abord des trucs marrants, des visages absurdes qui font des grimaces, puis tout bascule. Les visages deviennent lugubres, tristes, déformés. Je ressens une sorte de tristesse infinie, tellement puissante qu’elle m’écrase.
Et là, une boucle infernale se met en place. Je passe de moments "joyeux" à des moments horriblement angoissants, encore et encore, sans pouvoir en sortir. Ça me donne la sensation d’être coincé dans une spirale, comme si je ne reviendrais jamais à la réalité.
Les visuels qui explosent
À ce stade, tout s’intensifie. Chaque élément de mon environnement devient un spectacle déformé. Les murs respirent, les couleurs changent constamment. Les objets du salon – le canapé, la table – semblent vivants, comme s’ils me regardaient. Les textures des murs sont pleines de détails que je n’avais jamais remarqués : des motifs, des mouvements subtils.
Et les visages ! Ils sont partout. Dans les ombres, sur les murs, même dans l’eau de la douche. Certains sourient, d’autres pleurent, mais ce sont les regards qui sont les plus flippants. Je sens qu’ils me jugent, qu’ils savent ce que je ressens, et ça me fait péter les plombs.
Les émotions en montagne russe
C’est pas juste visuel. À ce moment-là, je ressens tout à fond. La peur, la tristesse, la culpabilité, mais aussi de brèves bouffées de bonheur. Ces émotions arrivent sans prévenir, me frappent de plein fouet, et disparaissent aussi vite qu’elles sont venues. Mais la peur reste.
Je commence à imaginer ma famille, mes proches, et je ressens leur inquiétude comme si c’était la mienne. Je visualise ma mère et mon père, mais dans ma tête, c’est pas eux. Ils sont des couleurs. Mon père est vert, mais pas un vert sympa – un vert agressif, toxique. Ma mère est violette, une sorte de vide profond, insondable. Ma sœur, elle, est rose, mais elle pleure, et ses larmes semblent couler sur moi, me noyer dans un torrent de désespoir.
La pièce vivante
Quand je suis allongé sur le lit d’hôpital, tout bouge autour de moi. Les murs ondulent comme s’ils étaient faits de chair. Le plafond devient transparent, et je vois au-dessus des gratte-ciels géants, des étoiles, comme si j’étais dans un monde entre réalité et hallucination.
Je regarde mon propre corps, et là, je me vois comme un cadavre. Ma peau est verte, malade. J’ai l’impression que du pus sort de mes pores, que je suis en train de pourrir. C’était tellement dégueulasse que j’en ai eu un haut-le-cœur.
Le pire, c’est les boucles. À chaque fois que je pense que ça se calme, ça repart. Les mêmes images, les mêmes peurs, encore et encore.
La descente
Je finis par m’endormir, épuisé mentalement et physiquement. Quand je me réveille, je suis encore en vrac. Les fringues d’hôpital sur le dos, je me vois dans un miroir, et je me fais peur à moi-même. J’ai l’air d’un gars qui a tout perdu.
Je pense que ce trip m’a marqué à vie. J’ai vu des trucs que je pensais impossibles, mais j’ai aussi ressenti des peurs que je ne souhaite à personne. Clairement, c’était trop pour une première fois, et ça m’a fait comprendre que ce genre de truc, c’est pas un jouet.