Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Sujet de la Quinzaine L'aisance avec son corps

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Nymphis
  • Date de début Date de début

Nymphis

Glandeuse Pinéale
Inscrit
19/8/21
Messages
245
Salut les psychos !

Le corps peut faire l'objet de beaucoup de complexes : entre les standards sociaux arbitraires sur les critères de beauté par exemple, ou bien de railleries non désirées que l'on se prend vis-à-vis de ce dernier, il y a bien des raisons de sentir parfois un profond malaise envers son propre corps, voir de le détester.

Aujourd'hui j'aimerais recueillir vos témoignages vis-à-vis des malaises que vous avez ou avez pu avoir envers votre propre corps, et si vous usez ou avez usé de méthodes pour vous le réapproprier comme l'expression artistique (chant, danse...etc).

IMG_20241111_210627_884.jpg
 
Dernière édition par un modérateur:
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
 
Je crois que j'ai commencé à ne plus être une enfant quand on m'a fait comprendre que j'étais une fille et qu'il était attendu de moi que je devais agir comme telle et y ressembler.
Avant ça j'imaginais des stratagèmes pour pouvoir faire pipi debout et quand je rêvais il n'était pas rare que je possède un pénis; d'ailleurs pour moi ma vulve je l'appelais "zizi", jusqu'à ce que d'autres enfant me disent que je n'en avais pas.
Bah flûte alors, j'ai rien qui dépasse pour pouvoir pisser comme vous, mais je n'ai pas rien tout court !
Voilà ce que j'ai pensé qui ne m'a pas plus outrée que ça.

C'est après que c'est venu. Quand dans ma sphère familiale on m'a inculquée les complexes, quand j'ai compris que "garçon manqué" ça me convenait déjà un peu mieux que "fille", alors que paradoxalement on m'a fait complexée sur mon absence de poitrine par exemple.
Aujourd'hui encore avoir mes règles pour moi ça reste une étrangeté.

Je suis passée par des périodes compliquées avec l'alimentation. Le fait de gérer mes émotions en me coupant ou me brûlant, ça a été aussi une ré appropriation. Parce qu'après "fille", y a "femme", féminin ET adulte; et puis quoi encore ?

Heureusement que j'ai toujours voulu être parent et que ce corps me fascinait de par sa capacité à porter la vie que je pouvais donner. Une chance aussi que je n'ai pas été harcelée, que j'ai pu être extrême avec ce corps, avec le sexe comme avec les drogues, sans trop l'abimer (coucou quand même mes veines qu'on a maintenant plus de mal à trouver...)

Maintenant je me considère comme un imposteur bienveillant. Si on me considère comme femme c'est ok, et mon corps me convient, mais faut accepter le package et le fait qu'une femme puisse faire et être ce que je suis.
Avoir des poils et sortir torse nu, ça m'a aidée par exemple.
Rencontrer et échanger avec des personnes pour qui ce mode binaire de genrage n'allait pas de soi non plus.

Mais j'ai toujours du mal à en prendre soin, à le ressentir, en avoir conscience.
Pourtant je l'aime bien et il a l'air de bien me le rendre.
 
Je pense que la conso régulière de salvia a 13 ans a empêché ma croissance. Mais c'est une étude à n=1 donc faudrait répliquer ça (je vous laisse négocier avec les comités d'éthique).

Sinon globalement mon corps ça va, il fait le taf. Y a des trucs un peu nul (genre les ongles incarnés, quel concept pourri) mais globalement je suis assez chanceux.
 
Je me posais la question aussi de si ma croissance a été affectée par la conso de drogue entre à partir de 13 ans environ
 
conso régulière de salvia a 13 ans
wat

"Régulière", c'est-à-dire ? J'ai du mal à imaginer une conso vraiment régulière de Salvia, mais du coup tu éveilles vraiment ma curiosité, je serais grave preneur de ta biographie ("Moi, snap, 13 ans, salviahead")
 
± régulière, j'ai trippé à la salvia 1-2x par mois pendant 2-3 années. Il doit y avoir des bribes de ma trentaine de trips sur le forum mais j'ai jamais écrit de TR complet pour la salvia. En même temps ça atteint vite l'ineffable ce prod.
 
OK, aussi régulière que peut l'être une conso de Salvia quoi, haha. Mais en effet à cet âge-là ça doit piquer un peu.

A part les doutes sur la croissance, ça a eu un impact sur la construction de ta vision du monde et sur ta vie d'ado ? (difficile à dire sans double-aveugle évidemment, mais c'est peut-être plus intéressant / plus exprimable que les trips en eux-mêmes)
 
J'en avais déjà discuté sur le forum ici. Après depuis le temps, mon avis un petit peu changé mais globalement c'est à peu près le même.
 
Retour
Haut