Je consomme périodiquement de la DMT freebase vaporisée, entre 5 et 30mg par prise, depuis une dizaine d’années. Pas toute les semaines ni tous les mois, mais de temps en temps quand j’ai une occasion parfaite pour ça.
La molécule de l’esprit est devenue un allié implacable pour m’aider à travailler sur mon propre mental et mon identité qui est incarnée dans la réalité, à condition que je l’utilise dans le respect de la RDR, avec un set&setting solide.
Un lieu familier loin de tout danger, et une certitude qui doit me traverser. La certitude que j’en ai vraiment envie, que c’est le bon moment, que ça me fera plus de bien que de mal.
Cette après midi là je ressentais presque pas d’appréhension à consommer, bien que la plupart de mes trips précédents étaient agressifs envers moi.
Croyez moi, à peine arrivé dans la bulle psychédélique des effets de la molécule, les objets, les visuels, tournent de gauche à droite avec des angles droits, ou j’ai l’impression d’être violemment sur un spectre horizontal, puis brusquement vertical, et ainsi de suite. Cela faisait plusieurs fois que la DMT me faisait cet effet, je prenais cher et c’était dur d’en tirer quelque chose de positif de cet effet désagréable.
Mais cette fois la , je suis davantage en confiance avec moi-même, j’ai envie de vivre un beau trip et j’ai l’énergie positive de le vouloir vraiment. Un peu comme si dans ma déprime habituelle, je trouvais la force de raviver une petite lumière en moi.
Je charge mon vapo bang avec des feuilles de lotus, coquelicot, et autres plantes infusées avec de la freebase.
C’est à dire que j’avais préalablement fait fondre de la freebase dans les plantes pour que la DMT se recristallise à l’intérieur.
Je vide totalement mes poumons , assis sur un fauteuil dans lequel je peux m’étaler, je tire sur le vapo une fois chauffé vers 180~200 degrés Celsius , et directement le trip me refait cette sensation violente de horizontal/vertical, et je sens vraiment que c’est une agression dirigée sur moi, j’ai l’impression de voir la silhouette d’une entité derrière les visuels. comme si on me lançait cet effet négatif.
Mais tout changea, car je met un terme à la répétition.
Non! Je lui dis. Ou plutôt je le pense car tout se passe en interne, mon corps est à peu près immobile. J’en ai assez de me faire agresser par ma propre gue-dro. J’ai transformé la matière pour avoir cette freebase en espérant m’offrir quelque chose de bien, je ne veux plus que tu m’agresses!
Tout a soudainement changé sous l’emprise de la molécule . Mon archétype de victime, dû à mes expériences personnelles passées de victime de harcèlement, vient de voler en éclat. Je n’ai aucun doute là dessus, je ne suis plus l’éternelle victime que j’étais encore il y a deux minutes. J’ai fait face à l’agression une fois, mais c’est la fin d’un cycle maudit, car ce que je vis sous DMT est si intense que je ne suis pas le même avant et après. La molécule, ou plutôt mon interaction avec elle, me transforme durablement .
Aussitôt que cela s’est passé, les visuels s’adoucissent. Ralentissent. Ce que je recherchais était juste là, mais je devais le mériter en faisant un pas de plus contre mon conditionnement. Je réussis cette épreuve, et Dimitri m’offre ma récompense.
Une toile sublime, d’une beauté sans nom, tel un vitrail naturel vivant bouge avec volupté devant moi comme une géométrie complexe et organique de plasma.
Je reste là, étalé dans mon fauteuil, à sourire en kiffant, avec l’immense bonheur de ce que je venais d’accomplir. Aussi beaux soient les visuels, je contemple encore davantage l’effet mental de ressentir mon conditionnement s’effriter, je contemple ma victoire sur l’ennemi, et il n’y a rien de plus beau que j’aurais pu souhaiter.
Je redescend rapidement car les effets de la DMT sont très brefs avec ce mode de consommation. Le reste de la journée je suis un peu maladroit mais j’ai beaucoup plus d’énergie que avant le trip, j’ai la sensation que la DMT me fait un effet anxiolytique aussi.
J’ai hâte d’y retourner, mais je ne ferais pas l’erreur de me précipiter. J’attendrais que ce soit avec certitude le bon moment pour y revenir.
La molécule de l’esprit est devenue un allié implacable pour m’aider à travailler sur mon propre mental et mon identité qui est incarnée dans la réalité, à condition que je l’utilise dans le respect de la RDR, avec un set&setting solide.
Un lieu familier loin de tout danger, et une certitude qui doit me traverser. La certitude que j’en ai vraiment envie, que c’est le bon moment, que ça me fera plus de bien que de mal.
Cette après midi là je ressentais presque pas d’appréhension à consommer, bien que la plupart de mes trips précédents étaient agressifs envers moi.
Croyez moi, à peine arrivé dans la bulle psychédélique des effets de la molécule, les objets, les visuels, tournent de gauche à droite avec des angles droits, ou j’ai l’impression d’être violemment sur un spectre horizontal, puis brusquement vertical, et ainsi de suite. Cela faisait plusieurs fois que la DMT me faisait cet effet, je prenais cher et c’était dur d’en tirer quelque chose de positif de cet effet désagréable.
Mais cette fois la , je suis davantage en confiance avec moi-même, j’ai envie de vivre un beau trip et j’ai l’énergie positive de le vouloir vraiment. Un peu comme si dans ma déprime habituelle, je trouvais la force de raviver une petite lumière en moi.
Je charge mon vapo bang avec des feuilles de lotus, coquelicot, et autres plantes infusées avec de la freebase.
C’est à dire que j’avais préalablement fait fondre de la freebase dans les plantes pour que la DMT se recristallise à l’intérieur.
Je vide totalement mes poumons , assis sur un fauteuil dans lequel je peux m’étaler, je tire sur le vapo une fois chauffé vers 180~200 degrés Celsius , et directement le trip me refait cette sensation violente de horizontal/vertical, et je sens vraiment que c’est une agression dirigée sur moi, j’ai l’impression de voir la silhouette d’une entité derrière les visuels. comme si on me lançait cet effet négatif.
Mais tout changea, car je met un terme à la répétition.
Non! Je lui dis. Ou plutôt je le pense car tout se passe en interne, mon corps est à peu près immobile. J’en ai assez de me faire agresser par ma propre gue-dro. J’ai transformé la matière pour avoir cette freebase en espérant m’offrir quelque chose de bien, je ne veux plus que tu m’agresses!
Tout a soudainement changé sous l’emprise de la molécule . Mon archétype de victime, dû à mes expériences personnelles passées de victime de harcèlement, vient de voler en éclat. Je n’ai aucun doute là dessus, je ne suis plus l’éternelle victime que j’étais encore il y a deux minutes. J’ai fait face à l’agression une fois, mais c’est la fin d’un cycle maudit, car ce que je vis sous DMT est si intense que je ne suis pas le même avant et après. La molécule, ou plutôt mon interaction avec elle, me transforme durablement .
Aussitôt que cela s’est passé, les visuels s’adoucissent. Ralentissent. Ce que je recherchais était juste là, mais je devais le mériter en faisant un pas de plus contre mon conditionnement. Je réussis cette épreuve, et Dimitri m’offre ma récompense.
Une toile sublime, d’une beauté sans nom, tel un vitrail naturel vivant bouge avec volupté devant moi comme une géométrie complexe et organique de plasma.
Je reste là, étalé dans mon fauteuil, à sourire en kiffant, avec l’immense bonheur de ce que je venais d’accomplir. Aussi beaux soient les visuels, je contemple encore davantage l’effet mental de ressentir mon conditionnement s’effriter, je contemple ma victoire sur l’ennemi, et il n’y a rien de plus beau que j’aurais pu souhaiter.
Je redescend rapidement car les effets de la DMT sont très brefs avec ce mode de consommation. Le reste de la journée je suis un peu maladroit mais j’ai beaucoup plus d’énergie que avant le trip, j’ai la sensation que la DMT me fait un effet anxiolytique aussi.
J’ai hâte d’y retourner, mais je ne ferais pas l’erreur de me précipiter. J’attendrais que ce soit avec certitude le bon moment pour y revenir.
