gasmane whoadae
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Est-il prudent de prendre du LSD si je suis bipolaire, atteint de TDAH et autiste Asperger ?
Psychiatrie x Psychotrope (LSD, autisme, bipolarité, TDAH)
- Auteur de la discussion gasmane whoadae
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Tout dépend de si tu prends ton LSD de façon prudente ou non. En te renseignant sur les différents symptôme qui pourraient être majorés par la prises de LSD dans le cadre de ces troubles, tu augmentés déjà ton "score de prudence".
Le LSD est connu pour engendrer des virages maniaques chez les bipolaire. Commencer par des doses plus faibles que recommandées pour comprendre les difficultés auquelles on risque de s'exposer est une bonne manière de rester prudent, de même que te connaître assez pour savoir si tu saurais désamorcer un virage maniaque avant qu'il ne devienne ingérable.
Le LSD, chez un bipolaire peut aussi engendrer un virage dépressif... Même recommandation que précédemment : prendre des doses plus faibles pour voir si un sentiment de culpabilité s'installe, se connaître assez pour savoir si on est assez fort·e en ce moment pour contrer une dépression.
Le LSD a une grosse tendance à faire penser à mille trucs qu'on oublie immédiatement, la moindre sensation peut nous faire changer de sujet. On pourrait donc s'attendre à ce que chez qq1 souffrant de base d'un TDAH la capacité à se concentrer soit encore plus amoindri par le LSD. La prudence consisterait alors à être sûr de ne souffrir aucunes responsailité pendant le trip et le lendemain au moins.
Pour les Asperger je ne sais trop quoi dire
Le LSD est connu pour engendrer des virages maniaques chez les bipolaire. Commencer par des doses plus faibles que recommandées pour comprendre les difficultés auquelles on risque de s'exposer est une bonne manière de rester prudent, de même que te connaître assez pour savoir si tu saurais désamorcer un virage maniaque avant qu'il ne devienne ingérable.
Le LSD, chez un bipolaire peut aussi engendrer un virage dépressif... Même recommandation que précédemment : prendre des doses plus faibles pour voir si un sentiment de culpabilité s'installe, se connaître assez pour savoir si on est assez fort·e en ce moment pour contrer une dépression.
Le LSD a une grosse tendance à faire penser à mille trucs qu'on oublie immédiatement, la moindre sensation peut nous faire changer de sujet. On pourrait donc s'attendre à ce que chez qq1 souffrant de base d'un TDAH la capacité à se concentrer soit encore plus amoindri par le LSD. La prudence consisterait alors à être sûr de ne souffrir aucunes responsailité pendant le trip et le lendemain au moins.
Pour les Asperger je ne sais trop quoi dire
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Si tu as des traitements (thymorégulateurs, antidépresseurs, etc) il faut aussi prendre en compte les risques d'interaction avec le LSD.
Concernant Asperger et le TDAH en soi (hors question des traitements), ça ne semble pas poser de problème, il me semble même qu'on doit avoir une assez belle sur-représentation dans la population des psychonautes par rapport à la population générale.
Concernant Asperger et le TDAH en soi (hors question des traitements), ça ne semble pas poser de problème, il me semble même qu'on doit avoir une assez belle sur-représentation dans la population des psychonautes par rapport à la population générale.
gasmane whoadae
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Merci pour ta réponse détaillée. J'apprécie les conseils sur la prudence et les recommandations concernant les doses plus faibles
gasmane whoadae
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Merci pour l'info. Je prends de la quetiapine, donc je vais vraiment devoir faire attention aux interactions potentielle
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Tous les antipsychotiques ne sont pas égaux, selon leur pharmacologie, leur durée d'effets, la dose, etc (par exemple la rispéridone semble poser moins de problèmes que la cyanémazine). Selon la dose que tu prends (et si c'est prescrit dans le cadre de tes troubles autistiques, tu as peut-être une dose assez faible ?), il est possible que la quétiapine ne diminue que peu les effets du trip, si la prise de LSD est bien espacée de la dernière prise de quétiapine (18h à 48h d'écart, en gros ça peut nécessiter de faire l'impasse sur une prise de quétiapine avant le trip et de la prise de quétiapine du jour du trip, quitte à avancer un peu la prise du lendemain quand le trip est fini... évidemment il faut t'assurer en premier lieu que tu tolères bien ces éventuels changements dans la prise de ton traitement).
Par exemple à 1000mg/jour, 24h depuis la dernière prise sont clairement insuffisants pour avoir le moindre effet, alors qu'à 25mg/jour, 18h à 24h de délai depuis la dernière prise semblent suffisantes. La demi-vie usuelle de la quétiapine est de 6h à 7h, et celle de son principal métabolite actif (la norquétiapine) est estimée à 12h.
Par exemple à 1000mg/jour, 24h depuis la dernière prise sont clairement insuffisants pour avoir le moindre effet, alors qu'à 25mg/jour, 18h à 24h de délai depuis la dernière prise semblent suffisantes. La demi-vie usuelle de la quétiapine est de 6h à 7h, et celle de son principal métabolite actif (la norquétiapine) est estimée à 12h.
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