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Comprendre l’utilité des extractions de cannabinoïdes

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion RAFOU.
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Comprendre l’utilité des extractions de cannabinoïdes contenus dans le cannabis sativa et protocole d’extraction.

Bonjour à tous, ce document tient à montrer l’importance des extractions de cannabinoïdes contenue dans le cannabis sativa, et d’une manière plus générale de vous en apprendre plus sur l’isolation, la consommation, l’affinage ou encore la conservation des diverses cannabinoïdes et terpènes.

Sommaire : # à finir (faire les redirections)
Comprendre brièvement le fonctionnement du cannabis sativa
La fleur :
Les trichomes :
Comprendre brièvement ce que sont les terpènes
Dans la nature :
Dans le cannabis :
Comprendre brièvement le système endocannabinoïde (SEC) :
Récepteurs cannabinoïdes :
Endocannabinoïdes :
Enzymes :
Les cannabinoïdes :
D-9THC (Delta-9-tetrahydrocannabinol) :
CBD (cannabidiol):
CBC (Cannabichromène) :
CBG (Cannabigerol) :
CBE (cannabielsoïne) :
CBN (cannabinol) :
THCV (tétrahydrocannabivarine) :
THCa/CBDa (acide tétrahydrocannabinolique / acide cannabidiolique) :
Les extractions et séparations :
Les séparations :
Les extractions :
Les avancés technologiques :
Conservation des terpènes et phytocannabinoïdes :
Curing/affinage/maturation des terpènes :
Réactions chimique importantes rencontrées :
Les voies d’administration :
Combustion :
Vaporisation :
Ingestion (après décarboxylation) :
Dépendance, accoutumance et sevrage :

Comprendre brièvement le fonctionnement du cannabis sativa :

La fleur :
Une fleur de cannabis contient des tiges à faible densité en trichomes, sur lesquelles se trouvent des têtes compactées les unes sur les autres, appelées « Calice » ou « Bractée », elles permettent le développement de pistils utiles à la réception de pollen. Autour de ces fleurs se trouvent de longue feuilles appelées « Feuilles de sucres », en raison de la présence abondante de trichomes.

Les trichomes :
Les trichomes, d’un blanc souvent ambré et transparent, contiennent les cannabinoïdes dans une résine formant une boule, autour d’une partie plus petite, retenant des terpènes et des cannabinoïdes. Cette glande, qui représente généralement 1/10 du trichomes, qui comprend la tige et la glande, mesure entre (-20µm et +500µm), ce chiffre vari beaucoup selon la variété, la maturité du trichome, de la plante, et de nombreux autres facteurs. Ils se distinguent en 3 catégories [1] ; les trichomes Bulbeux, d’une taille de 10µm à 15µm, présent essentiellement sur les feuilles et les tiges. Les trichomes Capités-sessiles, mesurant environ 20 à 30 micromètres et se trouvant sur les feuilles les tiges et les bractées. Et finalement les Trichomes Capités-pédiculés, les plus grands et les plus abondants types de trichomes, mesurant entre 50 à 500 micromètres.

Comprendre brièvement ce que sont les terpènes :

Dans la nature :
Les terpénoïdes sont une classe d’hydrocarbure constituant l’un des groupes de composés naturels les plus vastes et les plus diversifiés sur le plan structurel. À ce jour, plus de 50 000 terpénoïdes ont été découverts [1] dans la nature, et la plupart d’entre eux sont isolés de plantes. Omniprésents dans les différentes familles de végétaux, ils sont, en adéquation avec d’autre composés chimiques comme des cétones, des esters ou encore des aldéhydes, responsables de la détermination du profil organoleptique de la plante.
La biosynthèse des terpènes et des terpénoïdes dans les plantes suit deux voies principales : la voie de l'acide mévalonique (MVA) et la voie du 1-désoxyxylulose-5-phosphate (DXP).

Les composés terpéniques sont essentiellement dérivés de l'acide mévalonique (MVA), étant un précurseur essentiel (Fig. 1) pour la biosynthèse des terpènes, car il fournit les blocs de construction moléculaires nécessaires à la formation de composés plus complexes. Constitués d’un nombre entier d’unités d’isoprènes (Fig. 2) à cinq carbones (C5H8), les terpénoïdes sont donc des oligomères de l’isoprène, étant l’un des quatre isomères du pentadiène. Ces composés peuvent être linéaire ou cyclique et peuvent être fonctionnalisés. Ils se distinguent en cinq catégories : ceux-ci sont principalement classés en monoterpène (C10), sesquiterpène (C15), diterpène (C20), triterpène (C30), tétraterpène (C40) et polyterpène (C > 40), etc.

Dans le cannabis :
Les terpènes sont les molécules influant sur les arômes olfactifs et gustatifs de nombreuses plantes, ils se différencient en deux groupes principaux, dans le cannabis sativa, les monoterpènes se retrouve en majorités (80% à 90%) tandis que les sesquiterpènes sont moins présents. Des études viennent à montrer qu’ils jouent aussi un rôle important, en interaction avec les cannabinoïdes, dans la manifestation des effets de ceux-ci. Plus de 200 terpènes peuvent-être produit par le cannabis sativa, permettant une variation d’effets et d’arôme infini suivant ; la plante, les terpènes contenus, et leurs quantités. Chaque variété possède un profil terpénique unique changeant suivant la variété, cependant, deux plans de cannabis d’une même variété peuvent avoir un profil terpénique légèrement différent suivant toutes les étapes de productions.

Comprendre brièvement le système endocannabinoïde (SEC) :

Le système endocannabinoïde (SEC) est un système biologique complexe présent chez tous les mammifères, y compris les humains. Il joue un rôle crucial dans la régulation de nombreux processus physiologiques et cognitifs, tels que l'humeur, la mémoire, l'appétit, la douleur et la réponse immunitaire. Le SEC est composé de trois éléments principaux : les récepteurs cannabinoïdes, les endocannabinoïdes et les enzymes.

Récepteurs cannabinoïdes :
Il existe deux types principaux de récepteurs cannabinoïdes : CB1 et CB2. Les récepteurs CB1 sont principalement présents dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Ils sont responsables des effets psychoactifs du THC (delta-9-tétrahydrocannabinol). Les récepteurs CB2 quant à eux sont principalement présents dans le système immunitaire et les tissus périphériques. Ils jouent un rôle essentiel dans la modulation de l'inflammation et de la douleur, contribuant ainsi aux effets anti-inflammatoires et analgésiques des cannabinoïdes.

Endocannabinoïdes :
Les endocannabinoïdes sont des molécules produites naturellement par le corps se liant aux récepteurs cannabinoïdes. Les deux principaux endocannabinoïdes identifiés sont l'anandamide (AEA) et le 2-arachidonoylglycérol (2-AG). L'anandamide est souvent surnommée la "molécule de la félicité" en raison de son rôle dans la régulation de l'humeur et du bonheur. Le 2-AG, en revanche, est impliqué dans diverses fonctions, y compris la modulation de la douleur et de l'inflammation. Ces endocannabinoïdes agissent comme des messagers chimiques, aidant à maintenir l'homéostasie (équilibre) dans divers systèmes corporels.

Enzymes :
Les enzymes jouent un rôle crucial dans la régulation du SEC en décomposant les endocannabinoïdes après leur utilisation. Les deux principales enzymes impliquées sont la FAAH (fatty acid amide hydrolase) et la MAGL (monoacylglycerol lipase). La FAAH décompose l'anandamide, tandis que la MAGL dégrade le 2-AG. En régulant les niveaux de ces endocannabinoïdes, ces enzymes aident à contrôler les signaux envoyés par le SEC, assurant ainsi une réponse équilibrée aux stimuli internes et externes. [FIN]


Les cannabinoïdes :

Les cannabinoïdes sont une famille de molécules activent les récepteurs cannabinoïdes chez le mammifère. Le cannabis sativa en produit une centaine, mais certains cannabinoïdes sont synthétisé et parfois basé sur la structure de cannabinoïde présent dans le cannabis naturellement. Tous les cannabinoïdes végétaux sont dérivés de leurs 2 acides carboxyliques respectifs (2-COOH) par décarboxylation, catalysés par la chaleur, la lumière, ou les conditions alcalines. Les plus connues de ces molécules sont entre autres, le delta-9-tétra-hydrocannabinol (THC), le cannabidiol (CBD), le cannabinol (CBN), le cannabigérol (CBG), le tétrahydrocannabinolique (THCA), le Tétrahydrocannabivarine (THCV) et le cannabichromène (CBC). Certains sont psychoactif, terme utilisé pour décrire les substances qui ont des effets sur l'esprit et l'activité mentale, tandis que d'autres sont psychotrope, terme spécifique aux substances qui affectent l'activité psychique, les effets sur l'humeur, la perception, la conscience et le comportement. Certains cannabinoïdes sont psychoactif et psychotrope, et en combinaison, les différents cannabinoïde crées un effet d'entourage, concept selon lequel les différents composés du cannabis travaillent ensemble pour produire des effets synergiques ou modulateurs.

D-9THC (Delta-9-tetrahydrocannabinol) :

Le THC est considéré comme psychoactif en raison de sa capacité à interagir avec les récepteurs cannabinoïdes dans le cerveau, en particulier les récepteurs CB1.. Ces récepteurs sont présents dans différentes régions du cerveau, notamment dans le système limbique, le cortex préfrontal et le noyau accumbens, qui sont impliquées dans la régulation des émotions, de la mémoire, du plaisir et de la perception sensorielle. De plus, le THC peut également activer des voies de signalisation dans le cerveau qui sont associées à la régulation du plaisir et de la récompense, ce qui peut contribuer à ses effets psychoactifs. Ces mécanismes d'action du THC dans le cerveau peuvent provoquer des altérations de l'état mental, des sensations de bien-être et des effets psychotropes. Il est important de noter que les effets psychoactifs du THC peuvent varier d'une personne à l'autre en fonction de facteurs tels que la sensibilité individuelle, le dosage, le mode d'administration et l'interaction avec d'autres cannabinoïdes et terpènes présents dans le produit. Des températures élevées peuvent provoquer la décarboxylation du THCA présent naturellement dans la plante de cannabis, transformant ainsi le THCA en THC. L'exposition prolongée à l'air, en particulier lorsqu'elle est combinée à la chaleur, peut entraîner une oxydation du THC et une perte de puissance. Les rayons UV peuvent induire une photodégradation du THC, dans son cas, les rayons UV peuvent entraîner une isomérisation du THC en d'autres formes de cannabinoïdes moins actifs ou non psychoactifs, tel que le CBN. Le THC peut provoquer une élévation de l'humeur, une sensation de bonheur et de relaxation. Il peut affecter la perception du temps, de l'espace et de la mémoire, la concentration et la coordination. Des effets psychoactifs tels que des hallucinations, une augmentation de la perception sensorielle et des modifications de l'état de conscience. Le THC est connu pour stimuler l'appétit, ce qui est souvent appelé "la foncdalle", venant du terme « fringale » ou "effet munchies". Le THC peut avoir des effets sur le sommeil, provoquant une somnolence chez certaines personnes et des perturbations du sommeil chez d'autres. Il est recommandé de commencer avec une dose de 2,5 à 5 mg de THC et d'augmenter progressivement si nécessaire, en surveillant attentivement les effets ressentis.

Le THC en interaction :
CBC : Ces cannabinoïdes peuvent interagir avec le THC, mais les effets précis de leurs interactions ne sont pas encore bien compris.
CBG : Le THC et le CBG peuvent agir en augmentant les effets anxiolytiques, anti-inflammatoires et analgésiques.
CBN : Le THC et le CBN peuvent agir de manière synergique en renforçant leurs effets sur les récepteurs CB1. et CB2., augmentant les effets sédatifs, relaxants et analgésiques.
CBD : Le CBD peut réduire les effets psychoactifs du THC, tels que l'anxiété, la paranoïa et l'agitation (tachycardie). Cette modulation s'explique par le fait que le CBD agit comme un antagoniste partiel des récepteurs CB1., limitant ainsi l'activité du THC au niveau de ces récepteurs. L'association du CBD et du THC est couramment utilisée dans le cadre de traitements médicaux, notamment pour soulager la douleur, l'inflammation, les spasmes musculaires et les convulsions.
THCV : Le THCV peut moduler les effets du THC et agir comme un antagoniste partiel des récepteurs CB1., ce qui peut influencer l'intensité et la durée des effets du THC.

CBD (cannabidiol):

Il est correct de dire que le CBD n'est pas psychoactif car il n'entraîne pas d'altération significative de l'esprit ou de la conscience, Cependant, il faut savoir que le CBD peut avoir des effets sur le corps et l'esprit, même s'ils ne sont pas considérés comme psychotropes. Le CBD a montré des propriétés anxiolytiques, Il peut agir en modulant les récepteurs de la sérotonine dans le cerveau, qui sont impliqués dans la régulation de l'humeur et de l'anxiété. Des propriétés analgésiques, il peut influencer les récepteurs de la douleur et réduire l'inflammation, ce qui en fait un candidat potentiel pour la gestion de douleurs chronique. Des Propriétés anti-inflammatoires, importantes dans des contextes comme des troubles inflammatoires tels que l'arthrite, les maladies auto-immunes ou les douleurs musculaires et articulaires. Des propriétés antiépileptiques, en particulier sur le syndrome de Dravet et le syndrome de Lennox-Gastaut.

Le CBD en interaction :
CBC et CBG : Le CBC et le CBG peuvent potentialiser certains effets, notamment anti-inflammatoires, analgésiques et neuroprotecteurs il contribue donc à une réponse anti-inflammatoire plus prononcée.
CBE : *yapa encor d'études ☹*
CBN : Le CBN potentialise les effets sédatifs du CBD et facilite le sommeil.
THC : Le CBD peut atténuer les effets psychoactifs du THC, tels que l'euphorie intense, l'anxiété et les altérations cognitives et moduler les effets psychotomimétiques du a une forte consommation de THC. Lorsque le ratio CBD/THC est d'au moins 8:1, on observe une atténuation des effets induits par le THC grâce au CBD. En revanche, lorsque le ratio est d'environ 2:1, le CBD semble potentialiser certains des effets associés au THC.
THCV : Le CBD peut atténuer les effets stimulants du THCV. Il peut réduire l'excitation, l'énergie et les effets sur l'appétit provoquées par le THCV.

CBC (Cannabichromène) :

Les données actuelles suggèrent que le CBC possède des effets anti-inflammatoires, analgésiques, neuroprotecteurs et peut influencer les troubles de l'humeur.

Le CBC en interaction :
CBG : le CBC et le CBG peuvent travailler en synergie pour cibler différents mécanismes de signalisation impliqués dans la perception de la douleur. Le CBC peut activer les récepteurs CB1. et CB2., tandis que le CBG peut inhiber la recapture de l'anandamide. Cette combinaison d'actions peut augmenter l'efficacité globale du soulagement de la douleur en agissant sur plusieurs voies et en prolongeant l'action de l'anandamide.
CBE : Le CBC et le CBE peuvent avoir des effets synergiques pour réduire les symptômes d'anxiété, des études suggèrent que le CBC peut agir en tant qu'agoniste des récepteurs CB1. et CB2., tandis que le CBE peut inhiber l'enzyme FAAH (Fatty Acid Amide Hydrolase) responsable de la dégradation de l'anandamide. Cette combinaison d'actions peut augmenter les niveaux d'anandamide dans le cerveau, ce qui peut avoir un impact positif sur les symptômes d'anxiété.
CBN : Le CBC peut potentialiser les effets sédatifs du CBN, contribuant ainsi à ses propriétés relaxantes et favorisant le sommeil.
THC : Pas assez d’étude
CBD : Le CBC peut potentialiser les effets anti-inflammatoires du CBD, ce qui peut être bénéfique dans le traitement des affections inflammatoires telles que l'arthrite.
THCV : Le CBC peut moduler les effets psychoactifs du THCV en influençant son interaction avec les récepteurs cannabinoïdes, réduisant ainsi l'intensité des effets psychoactifs du THCV.

CBG (Cannabigerol) :

Au début du cycle de vie de la plante, le CBG est produit à partir un acide cannabinoïde appelé CBGA (acide cannabigérolique). Le CBGA est le premier composé produit dans la voie de biosynthèse des cannabinoïdes et sert de matière première à la production d'autres cannabinoïdes. Ensuite, des enzymes spécifiques, telles que la THCA synthase et la CBDA synthase, convertissent le CBGA en THCA (acide tétrahydrocannabinolique) et CBDA (acide cannabidiolique), respectivement. Ces acides cannabinoïdes sont les formes précurseurs non psychoactives des cannabinoïdes bien connus, le THC et le CBD etc... Par la suite, une décarboxylation transforme les acides cannabinoïdes en leurs formes actives correspondantes. Ainsi, le CBG joue un rôle essentiel dans la voie de biosynthèse des cannabinoïdes en tant que point de départ pour la production d'autres composés. Il n'interagit pas directement avec les récepteurs cannabinoïdes CB1. et CB2. de la même manière que le THC ou le CBD. Les études actuelles suggèrent que le CBG n'a pas une forte affinité pour ces récepteurs et n'exerce pas d'effet direct sur leur activation, Il est possible que le CBG affecte les enzymes responsables de la dégradation des endocannabinoïdes, ce qui pourrait entraîner une augmentation des niveaux d'endocannabinoïdes dans le corps. Ces endocannabinoïdes peuvent ensuite interagir avec les récepteurs CB1. et CB2., induisant des effets physiologiques. Il peut avoir des propriétés thérapeutiques potentielles en raison de ses interactions avec d'autres mécanisme d’action, tels que le système sérotoninergique et le système des récepteurs TRPV. Il possède des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, antibactériennes et neuroprotectrices. Et pourrait avoir un potentiel thérapeutique dans le traitement de maladies telles que le cancer, le glaucome, la maladie inflammatoire de l'intestin et les troubles neurologiques. La teneur en CBG dans les variétés de cannabis sativa sont généralement faibles par rapport à d'autres cannabinoïdes, car la plupart du CBG produit est ensuite converti en THC, CBD et autres composés. Cependant, grâce à des hybrides, il est possible d'obtenir des variétés de cannabis à teneur élevée en CBG.

Le CBG en interaction :
CBC : Le CBG peut se lier aux récepteurs CB1. et CB2., bien que sa faible affinité pour ces récepteurs suggère qu'il n'interagit pas de manière significative avec eux. Le CBC, quant à lui, se lie principalement aux récepteurs CB2.. Aucune étude ne prouve une interaction certaine.
CBE : Peux d’études sur le CBE
CBN : Le CBN se fixe davantage sur les récepteurs CB2., il est possible qu’il puisse interagir indirectement avec le CBG, mais aucune étude ne prouve une réelle interaction.
THC : Le CBG à une faible affinité aux récepteurs CB1. et CB2., mais ses propriétés analgésiques pourraient amplifier celle du THC, cependant aucune étude ne montre une interaction synergique certaine.
CBD : La faible affinité pour les récepteurs CB1. et CB2. du CBG induit que les effets du CBG ne sont pas impacté par le mécanisme d’action du CBD, agissant comme antagoniste inverse des récepteur CB1. et CB2..
THCV : Le THCV agit comme un antagoniste partiel des récepteurs CB1., mais les interactions avec le CBG ne sont pas encor élucidée.

CBE (cannabielsoïne) :

Le CBE présente des propriétés potentielles dans le domaine de la santé et du bien-être, notamment en termes d'anti-inflammation, d'analgésie et de régulation de l'appétit. Le CBE a la capacité d'inhiber l'enzyme FAAH, qui est responsable de la dégradation de l'anandamide, un endocannabinoïde présent naturellement dans le corps humain. Ce qui peux causer une régulation des effets comme l’anxiété, le stresse ou la dépression, en influençant les voies de signalisation du système endocannabinoïde dans le cerveau, principalement situé dans le système limbique, en se liant aux récepteurs CB1. et CB2., ce qui peut avoir des effets régulateurs sur la libération de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine et le glutamate, qui jouent tous un rôle important dans la régulation de l'humeur, de l'anxiété et du stress. Peu d’études permettent de comprendre ses interactions. J’ai fortement la flemme de chercher c’est trop peu étudié pour l’instant bien qu’il soit connu depuis 1973 👀.

CBN (cannabinol) :

Le CBN est un composé qui se forme à partir de la dégradation de la molécule de THC, principalement par exposition à l'oxygène et à la chaleur. Il se lie principalement aux récepteurs CB2.. Des études suggèrent que le CBN peut avoir des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, sédatives et hypnotiques. De plus, certaines recherches indiquent que le CBN peut avoir des effets antioxydants, neuroprotecteurs et antibactériens. Ce cannabinoïdes est souvent décrits par les usagés comme plus analgésique que le THC, on le décrit en grande partis comme responsable de l’effet « lourd » et ou « stone ».

Le CBN en interaction :
CBC : Il est possible que le CBN et le CBC aient des effets synergiques ou complémentaires en raison de leurs similarités structurelles et de leurs cibles potentielles dans le système endocannabinoïde. Mais aucune étude ne le démontre.
CBG : Le CBN a montré une activité anti-inflammatoire en inhibant la libération de certaines cytokines inflammatoires, tandis que le CBG a été étudié pour ses effets modulateurs sur le système immunitaire. Combiner ces deux cannabinoïdes pourrait potentiellement renforcer leurs propriétés anti-inflammatoires,
CBE : Les interactions précises entre le CBN et le CBE ne sont pas encore clairement établies.
CBD : Des études suggèrent que le CBN et le CBD peuvent agir de manière synergique pour produire certains effets bénéfiques complémentaires comme ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
THC : Le CBN peut moduler les effets psychoactifs du THC, bien que son propre potentiel psychoactif soit considéré comme faible. Des études ont suggéré que le CBN peut réduire l'intensité des effets psychoactifs du THC, notamment en atténuant certains effets indésirables tels que l'anxiété et la paranoïa.
THCV : Les interactions entre le CBN et le THCV ne sont pas encor connu, cependant le THCV pourrait interagir de la même manière que le THC du fait de la similarité de leurs structure moléculaire.

THCV (tétrahydrocannabivarine) :

Il se lie principalement aux récepteurs CB1. et CB2., bien que sa liaison au CB1. soit relativement faible par rapport à d'autres cannabinoïdes. Il pourrait avoir des propriétés, anorexigènes, neuroprotectrices, anti-inflammatoires et analgésiques.

Le THCV en interaction :
THC : Le THCV peut agir comme un antagoniste partiel du THC en se liant aux récepteurs CB1. du système endocannabinoïde, ce qui peut réduire certains effets indésirables associés à une consommation élevée de THC, tels que l'anxiété et les troubles de la mémoire.
CBD : Le CBD va agir en synergie dans la régulation de l’inflammation et de la prolifération cellulaire en se liant aux récepteurs PPARγ et va inhiber la libération de cytokines pro-inflammatoires ce qui peut être bénéfique dans les maladies cardiovasculaires et dans la régulation de l’inflammatoires.
CBG : Le THCV et le CBG peuvent agir de manière synergique en augmentant l'activité des récepteurs CB1. et CB2.. Cela pourrait avoir des effets bénéfiques dans le traitement de l'anxiété, de l'inflammation et de la douleur.
CBC : Le THCV et le CBC peuvent agir de manière complémentaire en modulant les récepteurs du système endocannabinoïde. Cette interaction pourrait potentiellement contribuer à des effets anti-inflammatoires, analgésiques et antioxydants.
CBN : Le THCV et le CBN peuvent moduler les récepteurs CB1. et CB2. de manière similaire, ce qui peut avoir des implications dans le traitement de la douleur, de l'inflammation et de l'anxiété.
CBE : Les interactions entre le THCV et le CBE sont moins étudiées.

THCa/CBDa (acide tétrahydrocannabinolique / acide cannabidiolique) :

Le THCA est abondant dans les variétés de cannabis à haute teneur en THC, mais il est principalement présent sous forme de précurseur non psychoactif. Cependant, lorsqu'il est exposé à la chaleur, comme lors du processus de combustion ou de vaporisation, le THCA se décarboxyle et se transforme en THC, ce qui lui confère ses effets psychoactifs caractéristiques. Des études suggèrent que le THCA pourrait avoir des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, neuroprotectrices et antiémétiques. De plus, des recherches ont également exploré le potentiel du THCA dans le traitement de diverses affections, telles que l'arthrite, les troubles neurologiques et les nausées associées à la chimiothérapie.
Le CBDA est le précurseur non psychoactif du CBD, présent en abondance dans les variétés de cannabis à haute teneur en CBD. Tout comme le THCA, le CBDA se transforme en CBD par un processus de décarboxylation lorsqu'il est exposé à la chaleur ou à la lumière. Les recherches indiquent que le CBDA possède des propriétés anti-inflammatoires, anti-nausées et anti-prolifératives, et pourrait être bénéfique dans le traitement de troubles inflammatoires, les nausées et vomissements, en particulier ceux induits par la chimiothérapie. Des études suggèrent également que le CBDA pourrait avoir des effets anxiolytiques et anticonvulsivants similaires à ceux du CBD.

Les extractions et séparations :

Les séparations :
Les séparations se traduisent par un simple d’écorchement des trichomes (restant intacte) des parties végétales. Ces méthodes n'utilisent pas de solvants chimiques et reposent généralement sur des techniques physiques. Les trichomes peuvent être séparés par tamisage, par friction ou en utilisant de l'eau et de la glace. Les produits obtenus de ces méthodes sont souvent des concentrés de trichomes comme le dry hash, Ice’o hash, autrement appelé : kief, hashish, résine pressée.

Les extractions :
Les extractions impliquent l'utilisation de solvants pour dissoudre les cannabinoïdes et les terpènes présents dans les trichomes, séparant ainsi ces composés de la matière végétale. Les solvants utilisés peuvent être non polaires (comme le butane ou le propane) ou polaires (comme l'éthanol ou l'alcool isopropylique). Les techniques d'extraction permettent d'obtenir des concentrés comme les huiles, shatter, wax, distillats, isolats.

Les avancés technologiques :

Lors d’une extraction de trichomes à sec à l’aide d’un tamis, de nombreux résidus comme de la poussière, des parties végétales ou d’autres impuretés vont alors s’introduire dans l’extrait (hash) confectionné, même à un maillage inférieur à 220µm. Pour y pallier, des méthodes d’extraction moins violentes ont été élaborées, comme le Butane Hash Oil (BHO), utilisant la basse température du butane, la pression et d’autres facteurs pour décrocher les trichomes. Une autre méthode est le Dimethyl Ether Hash Oil (DME), utilisant un solvant moins polaire, ce qui augmente le rendement par rapport à une extraction BHO.

Dans le domaine médical, à grande échelle, les méthodes d’extraction se font souvent avec des mélanges d’hydrocarbures majoritairement composés de propane. Pour des extractions axées sur la quantité plutôt que sur la qualité, l’éthanol est souvent utilisé. Viennent ensuite les extractions à l’eau, comme l’ice-o-lator, qui consiste en l’utilisation du brassage de l’eau pour décrocher les trichomes de la plante, et de la glace pour durcir et rigidifier ceux-ci, permettant d’augmenter leur friabilité et, par conséquent, le nombre de trichomes récoltés. Cependant, des études ont prouvé qu’utiliser de l’eau trop froide détériorerait la qualité des trichomes, et plus particulièrement des terpènes contenus. L’utilisation de glace carbonique, dite « glace sèche », augmente d’autant plus la friabilité des glandes résineuses, détériorant ainsi leur qualité.

Pour une extraction des appendices plus pure, un brassage à une eau se trouvant entre 0°C et 4°C suffit. De plus, cela évite les possibles contaminations du produit final par les agents utilisés dans d’autres méthodes d’extraction (propane, butane, pentane, éthanol, etc.). Une fois la première extraction faite, le produit peut ensuite être consommé ou utilisé dans d’autres processus, dans le domaine médical ou autre. Toutefois, il existe une méthode d’extraction plus précise, permettant l’isolation de molécules contenues dans le produit, en utilisant la pression et la chaleur pour séparer les cannabinoïdes de la matière végétale, notamment grâce à l’utilisation de presses hydrauliques chauffantes, bien que d’autres méthodes soient utilisées.

La température joue un rôle crucial dans l'extraction des cannabinoïdes. Des températures plus basses (entre 80°C et 100°C) favorisent une extraction plus terpénique avec des saveurs plus fortes, tandis que des températures plus élevées (entre 100°C et 130°C) favorisent une extraction plus riche en cannabinoïdes. L'utilisation de sacs de pressage de différentes mailles peut aider à filtrer les particules indésirables et à obtenir un rosin plus pur avec une concentration plus élevée en cannabinoïdes ; ces sacs font généralement entre 10 microns et 25 microns. La durée de la pression dépend de la force de celle-ci et de la chaleur des plaques de pressage ; il est nécessaire de connaître l’entièreté de la chaîne de production du produit pour une meilleure qualité. Il est cependant possible de faire tester son produit final dans un laboratoire prévu à cet effet ou à l’aide d’outils comme un appareil portable de spectrométrie proche infrarouge (NIRS).

De plus, les méthodes d'extraction au CO₂ supercritique gagnent en popularité pour leur capacité à produire des extraits de haute pureté sans solvants résiduels. Cette technique utilise le dioxyde de carbone dans un état supercritique (C02 à 31.1°C(88°F) et une pression de 73,865925 bar (72.9 atm) pour dissoudre les cannabinoïdes et les terpènes, permettant ainsi une extraction propre et à fort rendement.

Conservation des terpènes et phytocannabinoïdes :

Conserver la richesse organoleptique des trichomes est essentiel, la conservation des terpènes se fait de la croissance de la plante, à la consommation des trichomes, bien que dans ce paragraphe nous allons uniquement parler de la conservation après l’extraction ou séparation des trichomes.

Pour une préservation optimale, l’extrait doit être placé dans un récipient opaque et hermétique et remplir 75% de l’espace du contenant, le taux d'humidité recommandé se situe entre 55% et 62% d'humidité relative, permettant de préserver la texture et les propriétés des terpènes, tout en évitant une humidité excessive qui pourrait favoriser la prolifération de moisissures des matières organiques. La température doit être constante entre 0°C (32°F) et 20°C (68°F). Une température supérieure à 25°C facilitera différentes réactions possibles au niveau des terpènes, comme l’évaporation de ceux-ci, une isomérisation (changeant le terpène en un isomère), une décarboxylation (engendre la perte d’un groupe carboxyle) ou même une fragmentation (rompant des liaisons chimiques et entrainant la formation de produits résiduelles.)

Les sesquiterpènes, comme le caryophyllène et l'humulène, peuvent se fragmenter en plusieurs composés, y compris des sesquiterpènes plus petits ou des terpènes monocycliques. Les monoterpènes, tels que le limonène et le pinène, sont beaucoup plus volatils et peuvent se décomposer en isoprène. Des composés plus volatils et moins complexes peuvent également se former pour ces deux catégories de terpène, tels que des aldéhydes, des cétones ou des alcènes.
La pression atmosphérique n'a pas d'influence significative sur la volatilité/évaporation des terpènes.
Contrôler les facteurs influant permet donc de moduler la sapidité du produit grâce à un curing (affinage/maturation ou fermentation). Il est notable que les réactions de fragmentation et les produits de dégradation formés peuvent varier en fonction des spécificités des terpènes, de leurs interactions avec d'autres composés chimiques présents dans l’extrait, des conditions spécifiques de température et de la durée de la réaction.







Curing/affinage/maturation des terpènes : # ajouter une timline avancées techno.

Réactions chimique importantes rencontrées :

Hydrolysations :
L'hydrolyse est une réaction chimique dans laquelle une molécule d'eau est utilisée pour briser les liaisons chimiques d'un composé. Pour les cannabinoïdes et les terpènes, cette réaction peut décomposer des esters en acides et alcools. Le myrcène est un terpène qui peut se décomposer en produits moins volatils comme l’acide myrcénique lorsqu'il subit une hydrolyse. Le limonène, qui est un terpène avec un profil d'agrumes, quant à lui par exemple, il peut se transformer en produits moins volatils comme le carvone ou l'acide limonique.

Estérifications :
Les esters se forment lorsque des acides et des alcools réagissent ensemble, souvent sous l'action d'enzymes ou de conditions acides. Ces réactions peuvent être catalysées par des acides ou des enzymes spécifiques. Le terpinéol peux se transformer en acétate de terpinyle, ou bien quand l’acide acétique s’associe au linalol, il se forme de l’acétate de linalyle. En théorie, toutes les combinaisons sont possibles. En pratique, on ne trouve que certains esters, néanmoins nombreux, puisqu’on en compte plusieurs dizaines dans les huiles essentielles analysées.

Isomérisation :
L’isomérisation est une transformation chimique où les cannabinoïdes changent de structure moléculaire, modifiant ainsi leurs propriétés psychoactives et thérapeutiques. Ce phénomène se produit souvent sous l'effet de la chaleur, de la lumière, ou du temps. Par exemple, le THCa, la forme acide du THC, se convertit en THC, la forme active, lors de la décarboxylation, mais l’inverse peut aussi se produire sous certaines conditions. Lorsque le THC est exposé à des conditions de stockage non optimales (chaleur, lumière, oxygène), il peut se transformer en CBN (cannabinol) par oxydation et isomérisation. Le CBN est moins psychoactif que le THC, mais il peut avoir des effets sédatifs. L’isomérisation peut également produire d'autres composés comme le delta-8-THC, qui est un cannabinoïde légèrement différent du delta-9-THC en termes d'effets et de puissance.

Oxydation :
L'exposition contrôlée à l'oxygène provoque l'oxydation de certains composés chimiques, tels que les terpènes et les cannabinoïdes. Changement de couleur (souvent devenant plus foncée) et modification des arômes et saveurs, qui deviennent plus prononcés et complexes. Le limonène par exemple, peut se transformer en carvone, un terpène essentiellement présent dans la menthe naturellement.

Polymérisation des Cannabinoïdes :
Les cannabinoïdes peuvent former des composés avec des effets différents et une possible réduction de la psychoactivité brute en faveur d'effets plus subtils et prolongés. Le THC par exemple, peut se transformer en CBN, un cannabinoïde moins puissant mais rapporté comme plus sédatif que le THC. Le CBGa restant (non transformé naturellement par la plante) peut se modifier en THCa, CBDa ou encore CBCa, pour finalement se transformer en THC, CBD, CBC respectivement par décarboxylation.

Évaporation de l'Eau :
Le séchage lent (long et à basse température) permet l'évaporation progressive de l'humidité résiduelle des fleurs, réduisant l'humidité globale du produit. Permettant de réduire les risques de moisissure et de croissance bactérienne.

Dégradation de la Chlorophylle :
La chlorophylle, étant responsable du goût amer et de la couleur verte des fleurs, se dégrade lentement en composés plus simples comme la phéophytine, moins amer et de couleur olive, de même pour la phéophorbide ou d’autres molécules comme des aldéhydes, des alcools. Améliorant ainsi le goût, rendant les fleurs moins âpres et plus agréables à fumer.

Stabilisation des Terpènes :
Les terpènes, se stabilisent et se concentrent, développant des arômes plus complexes. Une augmentation relative de leur présence et dû en raison de la perte d'eau et d'autres composés plus volatils. Les terpènes restants deviennent alors proportionnellement plus concentrés dans la résine.

Il est donc crucial de maintenir des conditions de curing adéquates pour minimiser la dégradation des terpènes et préserver leurs caractéristiques de manière optimales. Contrôler ces facteurs permet d’être maître des transformations chimiques exerçant une influence sur le profile organoleptique.

Une température constante située entre 24°C (75.2°F) et 40°C (104°F) accélère les transformations chimiques, attention à ne pas atteindre une température supérieure à 39°C (102.2°F) car cela augmentera drastiquement le risque de transformations trop importantes, altérant la composition et l’harmonie terpénique, un affinage long et à basse température est donc souvent privilégié.
Le taux d’humidité doit être le même que pour la conservation (55-62% HR), 75% du récipient doit être comblé par l’extrait et le contrôle de la pression atmosphérique est négligeable.

Il est aussi important de noter que l’affinage nécessite une surveillance régulière, et significativement, d’inspecter et de vaporiser une partie du produit pour estimer un possible besoins de temp d’affinage supplémentaire ou au contraire, que l’affinage correspond, Il est pour ça important d’être informer sur l’aspect attendu du produit et surtout sur la composition du produit original.

Un extrait arrivé à maturation doit avoir une texture cassante et friable, à contrario, une résine trop molle et grasse peut-être signe d’un manque d’affinage, il faut alors poursuivre la maturation, cela peut-aussi être dû à un excès d’affinage, la résine est alors dite « cuite ».
Une résine dite « cuite » est par définition impropre à la consommation, un trop grand nombre de transformation chimique ont pu avoir lieu, altérant les gouts de manière significative et faussant l’expérience de l’utilisateur. Nous pourrions faire l’analogie entre une résine cuite et un vin ayant tourné, devenant plus amer et dégradant ses gouts lorsqu’il dépasse sa date de maturation.

Les voies d’administration :

Combustion :
Lorsque vous fumez du cannabis, les cannabinoïdes sont inhalés dans les poumons et rapidement absorbés dans la circulation sanguine en quelques secondes. L'absorption du THC par inhalation est rapide mais variable, avec une biodisponibilité estimée entre 2 et 56% par voie fumée. Cette biodisponibilité dépend de facteurs tels que la profondeur de l'inhalation, la durée de l'apnée et la façon dont la fumée est retenue dans les poumons. La biodisponibilité moyenne est inferieur a 20%. La durée des effets peut être d'environ 1 à 3 heures.

Vaporisation :
Selon certaines études et estimations, la biodisponibilité moyenne du THC en vaporisation à une température de 157°C, (étant la température à partir de laquelle le THC commence à s’évaporer) se situe généralement entre 60% et 70%. A des températures plus élevées, l’absorption augmente, allant de 70% à 90% de biodisponibilité suivant l’individu, la température et la pression. Chaque cannabinoïdes et terpènes présents dans le produit ont une température d’évaporation différente, allant de 140°C à 210°C. Bien que vaporiser un produit à des températures supérieur à 200°C engendre une formation de produits toxique pour les poumons comme du benzène, ce que nous cherchons à éviter en inhalant uniquement les vapeurs des cannabinoïdes et terpènes.

Ingestion (après décarboxylation) : # Faire un point (sans décarb)
La biodisponibilité des cannabinoïdes par voie orale est généralement plus faible, car ils doivent être digérés et métabolisés par le foie avant d'entrer dans la circulation sanguine. La biodisponibilité du THC par voie orale est estimée à environ 4-12%. L'administration orale offre un début d'action plus lent, car les cannabinoïdes doivent être digérés et absorbés par le système digestif. Les effets peuvent prendre de 30 minutes à 2 heures pour se manifester complètement et durer plus longtemps que les autres voies d'administration, pouvant aller de 4 à 8 heures. Les effets ressentis peuvent être plus intenses et prolongés, avec une montée en puissance progressive et un bodyhigh (effets physiques positifs) plus prononcé. Lorsque le THC est ingéré, il passe par le système digestif et est métabolisé par le foie, où il est transformé en un métabolite actif appelé 11-hydroxy-THC. Ce métabolite a une puissance plus élevée et peut produire des effets plus intenses que le THC lui-même. Ainsi, bien que la quantité de THC qui atteint la circulation sanguine après l'administration orale soit plus faible, la conversion en 11-hydroxy-THC peut compenser cette biodisponibilité réduite et produire des effets plus puissants. Le temps de métabolisation, propre à chacun, induit une libération prolongée, augmentant la durée du trip par rapport à la combustion ou la vaporisation.

Dépendance, accoutumance et sevrage :
Il est établi que la dépendance au cannabis, à la fois physique et psychologique, peut se développer, surtout en cas de consommation élevée et chronique. Le DSM-5 propose des critères diagnostiques spécifiques pour le TUC (troubles liés à l'utilisation du cannabis), impliquant une consommation problématique de cannabis entraînant une détresse ou un trouble clinique significatif, avec la présence d'au moins deux symptômes spécifiques sur une période de 12 mois. Une étude de grande envergure aux États-Unis, la National Epidemiological Survey on Alcohol and Related Conditions (NESARC), a examiné l'association entre la consommation de cannabis et les risques de troubles de santé mentale et de consommation de substances dans la population générale adulte. Cette étude a révélé que la consommation de cannabis était associée au développement ultérieur de troubles de consommation de substances, les troubles de consommation d'alcool, les troubles de consommation d'autres drogues et la dépendance à la nicotine. La dépendance physique au cannabis se manifeste par l'apparition de symptômes de sevrage lorsque la consommation de cannabis est interrompue brusquement ou abandonnée.
Les symptômes de sevrage apparaissent généralement dans les premiers jours suivant l'arrêt de la consommation et atteignent leur pic entre le deuxième et le sixième jour. La plupart des symptômes se résorbent en une à deux semaines. Les symptômes de sevrage les plus courants comprennent un état de manque, de l'irritabilité, de l'anxiété, des cauchemars ou des rêves étranges, des problèmes de sommeil tels que l'insomnie, des maux de tête, de l'agitation, une diminution de l'appétit ou une perte de poids, ainsi que des symptômes tels que la dépression, les frissons, les douleurs à l'estomac, les tremblements et la sudation.
Il est important de noter que les jeunes sont plus sensibles aux effets indésirables de la consommation de cannabis, en particulier lorsqu'il s'agit d'une consommation chronique.
Des études ont montré que la consommation régulière et persistante de cannabis à un jeune âge, en particulier avant l'âge de 15 ans, est associée à de nombreux effets indésirables sur le développement cérébral et comportemental. Ces effets comprennent le trouble d'utilisation du cannabis, la consommation d'autres drogues illicites, des altérations du fonctionnement cognitif, une diminution du quotient intellectuel (QI), des problèmes d'attention, un niveau de scolarité plus faible, des idées suicidaires / tentatives de suicide, une augmentation du risque de schizophrénie et une apparition précoce de la maladie.

Frenchy Cannoli :
Frenchy Cannoli était une figure emblématique dans le monde du cannabis, particulièrement renommé pour son expertise en matière de hashish traditionnel et d'affinage du cannabis. Originaire de France, il a passé de nombreuses années à voyager à travers le monde, notamment en Inde, au Maroc, et au Népal, où il a appris et perfectionné des techniques ancestrales de fabrication de hashish. Une fois installé en Californie, frenchy a consacré sa carrière à l'enseignement et à la promotion de méthodes artisanales, en insistant sur l'importance de la qualité et de l'authenticité. Ses ateliers, ses écrits et ses vidéos ont inspiré des passionnés du cannabis à approfondir leurs connaissances sur l'art de l'affinage et à respecter les traditions culturelles de cette plante.

Voici quelques un de ses écrits les plus importants :
The trichome research initiative
The Science Behind
Ses livres en ligne

Point bonus :
Le Cannabis Sativa n’est pas la seule plante à produire des phytocannabinoïde ; l’immortelle par exemple est une plante contenant une grande quantité de CBG a l’état naturelle.


Effectuez vos recherches et informez-vous !


Sources : (toujours en cours de rédaction, je n’ai pas eu l’idée de mettre mes sources au début de mes recherches il y à de ça plus d’un an, donc je patauge pour les incorporer à ma synthèse)
1. Dayanandan, P., & Kaufman, P. B. (1976). TRICHOMES OF CANNABIS SATIVA L. (CANNABACEAE). American Journal of Botany, 63(5), 578–591. (https://doi.org/10.1002/j.1537-2197.1976.tb11846.x)

2. Yang W, Chen X, Li Y, Guo S, Wang Z, Yu X. Advances in Pharmacological Activities of Terpenoids. Natural Product Communications. 2020;15(3). (https://doi.org/10.1177/1934578X20903555)

Front. Pharmacol., 08 January 2019, Sec. Neuropharmacology, Volume 9 - 2018| https://doi.org/10.3389/fphar.2018.01496

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18951339/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22740904/
https://www.freeweed.it/β-cariofill...pressione/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8298645/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32829065/
https://www.medecinesciences.org/en/arti...C3%A9reuse
https://www.psychonaut.fr/Thread-cannabi...nités
https://greenowl.fr/blog/blog-le-cbd/les...
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32585801/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30659320/
https://www.sciencedirect.com/science/ar...via=ihub
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/se....html#a2.0
https://store.samhsa.gov/sites/default/f...04-003.pdf
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cdecomp.pdf
https://doh.dc.gov/sites/default/files/d...ions_0.pdf



by RAFOUACTIF
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Dernière édition:
Enorme taf O.o merci beaucoup !

Ça aurait été un vrai plus d'avoir les sources, au moins en fin de document. Mais en dehors de ça c'est super complet, ça part en sticky !

Ah et je le déplace dans la section cannabis vu que ça concerne les cannabinoides naturels.
 
Biquette a dit:
Enorme taf O.o merci beaucoup !

Ça aurait été un vrai plus d'avoir les sources, au moins en fin de document. Mais en dehors de ça c'est super complet, ça part en sticky !

Ah et je le déplace dans la section cannabis vu que ça concerne les cannabinoides naturels.

Merci ! 
Pour ce qui est des sources, elles seront disponibles une fois le travail fini, un amis continue d'expliquer des interactions au niveaux des enzymes et avec d'autre produits courant (ce que je ne connais pas très bien)
 
RAFOU. a dit:

Quelques infos supplémentaires sur ces deux cannabinoïdes :

Le CBG est visiblement un agoniste très puissant (affinité nanomolaire à sous-nanomolaire) au niveau des récepteurs α - 2 adrénergiques :

Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics a dit:
Bien que les agonistes α -2 aient des applications thérapeutiques considérables, les connaissances actuelles sur l'activité du CBG au niveau du sous-type et de l'emplacement des récepteurs α -2 font défaut. En raison de la puissance du CBG sur ce récepteur adrénergique, l'ingestion peut modifier de manière imprévisible la pression artérielle, induire une sédation et interagir avec d'autres médicaments cardiovasculaires.

nous notons que le CBG a été signalé comme étant un puissant (50 nM) antagoniste de 5-HT 1A . Compte tenu de cette caractéristique pharmacologique, il peut avoir des effets potentialisateurs imprévisibles sur les médicaments psychiatriques et les substances modulatrices de la sérotonine administrés simultanément.


https://jpet.aspetjournals.org/content/376/2/204


Et pour le CBD, je suis tombé sur cette étude récente, qui indique qu'il augmente énormément l'activité du THC (161%), en tous cas par voie orale :


Science/Homme : L’interaction médiée par le cytochrome P450 des cannabinoïdes avec d’autres médicaments a été étudiée chez des adultes en bonne santé

Les extraits de cannabis ont été utilisés pour évaluer quantitativement les interactions pharmacocinétiques potentielles cannabinoïdes-médicaments chez 18 adultes en bonne santé à l’École de pharmacie de l’Université de Washington, aux États-Unis.

D’une manière aléatoire (séparée par au moins 1 semaine), un brownie contenant 1) aucun extrait de cannabis (éthanol/placebo), 2) extrait de cannabis dominant du CBD (640 mg de CBD+20 mg de THC) ou 3) extrait de cannabis dominant THC (20 mg de THC et pas de CBD) a été administré.

Après 30 minutes, les participants ont consommé un cocktail de médicament contre le cytochrome P450 (CYP) composé de caféine ( métabolisée dans le foie par le CYP1A2), de losartan (CYP2C9), d’oméprazole (CYP2C19), de dextrométhorphane (CYP2D6) et de midazolam.

Le brownie CBD+THC a inhibé l’activité CYP2C19>CYP2C9>CYP3A>CYP1A2 (mais pas le CYP2D6) par rapport au placebo d’oméprazole, de losartan, de midazolam et de caféine de 207 %, 77 %, 56 % et 39 %, respectivement En revanche, le brownie au THC n’a inhibé aucun des CYP.

Le brownie CBD+THC a augmenté l’activité du THC de 161 %, ce qui est compatible avec le CBD qui inhibe la libération orale du THC médiée par le CYP2C9.

Bansal S, Zamarripa CA, Spindle TR, Weerts EM, Thummel KE, Vandrey R, Paine MF, Unadkat JD. Évaluation des interactions cannabinoïdes médiées par le cytochrome P450 chez les participants adultes en bonne santé. Clin Pharmacol Ther 2023 14 juin
 
Not For Human a dit:
RAFOU. a dit:

Quelques infos supplémentaires sur ces deux cannabinoïdes :

Le CBG est visiblement un agoniste très puissant (affinité nanomolaire à sous-nanomolaire) au niveau des récepteurs α - 2 adrénergiques :

Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics a dit:
Bien que les agonistes α -2 aient des applications thérapeutiques considérables, les connaissances actuelles sur l'activité du CBG au niveau du sous-type et de l'emplacement des récepteurs α -2 font défaut. En raison de la puissance du CBG sur ce récepteur adrénergique, l'ingestion peut modifier de manière imprévisible la pression artérielle, induire une sédation et interagir avec d'autres médicaments cardiovasculaires.

nous notons que le CBG a été signalé comme étant un puissant (50 nM) antagoniste de 5-HT 1A . Compte tenu de cette caractéristique pharmacologique, il peut avoir des effets potentialisateurs imprévisibles sur les médicaments psychiatriques et les substances modulatrices de la sérotonine administrés simultanément.


https://jpet.aspetjournals.org/content/376/2/204


Et pour le CBD, je suis tombé sur cette étude récente, qui indique qu'il augmente énormément l'activité du THC (161%), en tous cas par voie orale :


Science/Homme : L’interaction médiée par le cytochrome P450 des cannabinoïdes avec d’autres médicaments a été étudiée chez des adultes en bonne santé

Les extraits de cannabis ont été utilisés pour évaluer quantitativement les interactions pharmacocinétiques potentielles cannabinoïdes-médicaments chez 18 adultes en bonne santé à l’École de pharmacie de l’Université de Washington, aux États-Unis.

D’une manière aléatoire (séparée par au moins 1 semaine), un brownie contenant 1) aucun extrait de cannabis (éthanol/placebo), 2) extrait de cannabis dominant du CBD (640 mg de CBD+20 mg de THC) ou 3) extrait de cannabis dominant THC (20 mg de THC et pas de CBD) a été administré.

Après 30 minutes, les participants ont consommé un cocktail de médicament contre le cytochrome P450 (CYP) composé de caféine ( métabolisée dans le foie par le CYP1A2), de losartan (CYP2C9), d’oméprazole (CYP2C19), de dextrométhorphane (CYP2D6) et de midazolam.

Le brownie CBD+THC a inhibé l’activité CYP2C19>CYP2C9>CYP3A>CYP1A2 (mais pas le CYP2D6) par rapport au placebo d’oméprazole, de losartan, de midazolam et de caféine de 207 %, 77 %, 56 % et 39 %, respectivement En revanche, le brownie au THC n’a inhibé aucun des CYP.

Le brownie CBD+THC a augmenté l’activité du THC de 161 %, ce qui est compatible avec le CBD qui inhibe la libération orale du THC médiée par le CYP2C9.

Bansal S, Zamarripa CA, Spindle TR, Weerts EM, Thummel KE, Vandrey R, Paine MF, Unadkat JD. Évaluation des interactions cannabinoïdes médiées par le cytochrome P450 chez les participants adultes en bonne santé. Clin Pharmacol Ther 2023 14 juin
 
Merci pour ça :) , j'ajouterais les infos dans le poste petit à petit une fois plus d'info récoltées
?
 
C'est passionnant, merci beaucoup pour ce taff, si je puis me permettre d'apporter un peu de mon expérience avec les extraits de THC-V et CBN ;

Le THC-V sous forme de Distilat, d'un grossiste international de confiance avec 15% de terpènes m'a clairement fait un effet de défonce mais ça serait genre la pure Sativa, un effet clairement stimulant, légèrement psychédélique, et certes j'avais des moments de paysage psychédéliques, mais plutôt envie de danser que de m'allonger ; clairement. Sans combo, le High est sur moi, moins intense que le THC aux memes dosages , génial pour la synergie si vous aimez les Sativa .

Je l'ai juste un peu Dabbé pur, le reste est parti dans du THC en Blend donc je ne saurais dire . C'était un blend très énergisant ^^.

Le CBN, par rapport à mon utilisation actuelle des Noid est un de mes favoris, meme sans THC, si on en prend suffisamment ça défonce clairement, moins que le THC mais c'est sur moi clairement psychoactif, pas juste dodo, il est un peu tripé en mode cannabique ce dodo hein .
Les très hautes doses en Edible font mal à la tete et au ventre, ça peut aller jusqu'à d'intenses envies de vomir que j'ai pas jamais eu si fortes autant avec le THC malgré de nombreuses surdoses de THC .
C'est un gros Myorelaxant, sédatif et très léger euphorisant / psyché/disso a hautes doses , j'ai vraiment l'impression qu'il y'a pas mal de CBN dans la majorité des H psk tout ce que les gens qui n'aiment que l'herbe et repprochent au H (en terme d'effets), on dirait la description du CBN * ça casse le crâne, ça rend mou , ça assome trop etc* .

C'est que de l'expérience subjective par contre
 
franchement beau boulot, par contre les vaporisateur produise belle et bien de la fumer à une certainne temperature et non pas de la vapeur seul.

c'est le même principe avec la combustion d'une cigarrette = vapeur + fumer.

le seul truc qui change c'est le ratio vapeur vs fumée ; la teuneur en produit nocif et actif et la denssité de la vapeur/fumée.



j'ais juste remarquer que sur les forum de cultivateur de cannabis les gens en génnéral nie que la vaporisation produit de la fumer. c'est un dénie génnéralisé qui semble il à gagner hors des forums de cultivateur.


désolé j'ais pas de source clicable ça vien de ce que j'ai vue et ressentie

et à force de m'aracher la geule avec le shit +tabac au vapo et de conssomer diversse herbes magiques à différente temperature.
 
Acacia a dit:
C'est un gros Myorelaxant, sédatif et très léger euphorisant / psyché/disso a hautes doses , j'ai vraiment l'impression qu'il y'a pas mal de CBN dans la majorité des H psk tout ce que les gens qui n'aiment que l'herbe et repprochent au H (en terme d'effets), on dirait la description du CBN * ça casse le crâne, ça rend mou , ça assome trop etc* .

C'est que de l'expérience subjective par contre

L'influence du CBD joue certainement aussi dans les hash, vu les ratio trouvés.

Pour le CBN, selon certains témoignages subjectifs, ça pourrait impacter l'humeur négativement (plus instable / irritable le lendemain) et donner certes un sommeil lourd mais presque anesthésiant, en mode s'endormir sur son bras et être réveillé par l'engourdissement causé par le sang qui ne circule plus.
 
J'ai testé le CBN sous diverses formes et j'ai tenu à le tester pur sans autre cannabinoides, juste des terpènes d'Indica et de l'huile de coco + lécithine et Isolat de CBN .
Bah j'avoue c'est la pire façon de le consommer à mon gout, mais c'est efficace .

Sinon, j'ai un H à 15% de CBD et 15% de CBN et franchement pour le soir je préfère limite ça à la majorité des H dispos sur le marché à des prix abordables ....
Au vapo vers 190 degrés dans des fleurs de CBD ou un mélange de CBD et d'Indica c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour avoir l'effet ultra stone sédatif que je recherche .
 
RAFOU. a dit:
Merci pour ça :) , j'ajouterais les infos dans le poste petit à petit une fois plus d'info récoltées?

Une autre info qui peut t'intéresser, qui semble confirmer l'effet d'entourage et l'intérêt des préparations à "spectre complet" :


Science/Animal : La présence de faibles quantités de THC augmente la biodisponibilité orale du CBD.

La présence de 0,2 % de THC a augmenté la biodisponibilité orale du CBD chez les rats mâles et femelles, ce qui indique que les produits à spectre complet peuvent accroître l'efficacité du CBD en raison d'une plus grande exposition disponible au niveau systémique.

Département de pharmacie, Collège de pharmacie de l'université de Floride, Gainesville, États-Unis.

Berthold EC, et al. Eur J Drug Metab Pharmacokinet. 2023 Jun 19
 
D'ailleurs en oral, le CBD n'augmente- t- il pas également la biodisponibilité du THC ?
 
Acacia a dit:
D'ailleurs en oral, le CBD n'augmente- t- il pas également la biodisponibilité du THC ?

Si, les deux interagissent ensemble de manière complémentaire, j'ai beaucoup lu donc je ne sais vraiment plus où ce trouve ces infos, et en ce moment je suis out, mais j'ai retrouvé quelque liens que j'avais gardé quelques liens sur mon word, les voici :)

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2013/06/medsci2013295p523/medsci2013295p523.html#:~:text=Potentiel anticancéreux des agonistes sélectifs,endogène la prolifération cellulaire cancéreuse https://psychonautwiki.org/wiki/Cannabinoid https://www.psychonaut.fr/Thread-cannabinoïdes-généralités-si-affinités https://greenowl.fr/blog/blog-le-cbd/les-autres-plantes-qui-produisent-des-cannabinoides/#:~:text=Les effets d'un cannabinoïde,les arômes ou les saveurs. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32585801/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30659320/ https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1388198120301992?via=ihub https://www.canada.ca/fr/sante-cana...onnels-sante-cannabis-cannabinoides.html#a2.0 https://store.samhsa.gov/sites/default/files/pep22-06-04-003.pdf http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cdecomp.pdf https://doh.dc.gov/sites/default/files/dc/sites/doh/publication/attachments/Medical Cannabis Adverse Effects and Drug Interactions_0.pdf https://www.drogues.gouv.fr/sites/default/files/2022-01/pharmacologie_cbd_vf_-_dec_2021_0.pdf Je vais essayer de finir ce truc avant la fin des vacances mais c'est long, les nuits blanche :X_x: , je mettrais tout les liens avec la version final.
 
Dernière édition:
L'influence du CBD joue certainement aussi dans les hash, vu les ratio trouvés.
désolé je veux pas jeter le doute sur tes analyse, mais
selon mon ressentie avec tout les hash que j’ai fumer c'est un autres cannabinoïde! que le cbd.

ou alors yen à d'autres qui joue aussi!

je parle de ressentie car j'ai tester l'herbe au cbd avec du shit, le même que je fume habituellement, je le reconnais à sont gout de hénné d'ou il vient

et je parle de shit en provenance du Maroc, très important de préciser car la beuh est sècher traditionnellement au soleil et ou fermenté* (fermentation qui lui donne sont vieux gout de cave degeulasse moisie) donc exit les terpène et tout ce qui fis la bonne odeur.

pour couvrir le tout c'est coupé systématiquement sauf exception pour l'export et le local.

je tient à précisé au mauvais espris ce que je crois: c'est la prohibition qui permet ça!

*technique de fermentation utiliser aussi ailleurs en afrique, pour moi je trouve ça non seulement inutile mais aussi dangereux, à cause des bactéries et moisissures....... mais je ne suis pas trop sur j'ai pas analyser biologiquement.

bref dans le shit je vois plutot une majorité dethc et de cbn, produit de dégradation.

une chose à dire avec les extraction c'est bien, mais sur un gros fumeurs récréatif c'est pas terible augmentation de la tolérance physique et psychologique, besoin de qunatité enorme pour pas grand effet:


oui je fumais principalement de la beuh mais je suis revenue au filtré (appelation fourre tout pour du bon shit) , c'est plus fort que ma beuh..... même si fort gout de hénné, mais n'arrache pas comme le jaune.

Selon certaines études et estimations, la biodisponibilité moyenne du THC en vaporisation à une température de 157°C, (étant la température à partir de laquelle le THC commence à s’évaporer) se situe généralement entre 60% et 70%

perso je suis revenue à la combustion car mon vapo ne me fait plus rien du tout, je vaporisais entre 180 et 210°c, plutot 190°c génnéralement, la tolérance change la donne.
 
Dernière édition:
et je parle de shit en provenance du Maroc, très important de préciser car la beuh est sècher traditionnellement au soleil et ou fermenté* (fermentation qui lui donne sont vieux gout de cave degeulasse moisie) donc exit les terpène et tout ce qui fis la bonne odeur.
C'est pour ca qu'on dit que la vielle Weed trop séchée dehors ou mal curée pendant 10 ans dans de mauvaises conditions endors, tu convertis petite a petite le THCa en THC puis CBN, y'a des gens qui mal-traitent volontairement leur Weed assez *mal* pour avoir de la Weed *fermentée au CBN*

Les Noid dans le Keiff sont encore plus fragiles que dans la Fkleur, donc la plupart des Hash marocains sont bourrés de CBN .

t'es sur que c'est pas la Nicotine, le Hit et tout le rituel psychologique plutôt que le THC que tu voulais PsychoCrack ?
J'ai du mal a croire qu'un joint te défonce plus qu'une bonne session de vaporisation en terme de défonce cannabique mais je peux tout a fait voir comment, avec la tolérance on se met a surtout ressentir le Hit euphorique du spliff au tabac ?
 
t'es sur que c'est pas la Nicotine, le Hit et tout le rituel psychologique plutôt que le THC que tu voulais PsychoCrack ?
J'ai du mal a croire qu'un joint te défonce plus qu'une bonne session de vaporisation en terme de défonce cannabique mais je peux tout a fait voir comment, avec la tolérance on se met a surtout ressentir le Hit euphorique du spliff au tabac ?
c'est probable pour la nico, j'adore ça!!!

mais il est vrais que c'est difficile à evaluer en ce moment je fume seul, je fume des "zénnorme" qui vaporise mal dans le volcano à cause peut etre du tassage...... trop tasser!

edit: en fait je crois me rappeler que dans le livre d'un certain phix, la combustion modifie l'effet, genre la combustion rend stoned avec de la beuh, parais que c'est les americain qui disais ça dans les années 90.

je trouve qu'il non pas tor!

je me sens à la fois accroc au deux combustion et nicotine + cannabis!

je vaporisais avant mais depuis juillet 2023 je vaporise plus ma tolérance ayant exploser.....
 
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Synthèse mis à jours, je bosse dessus quotidiennement, c'est un passe temps, j'aime partager mes savoirs, mais aimerait d'autant plus que vous me partagiez les votre :)

Alors n'hésitez pas à me corriger et ajouter vos informations, je les rajouterais si nécessaire
 
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