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La fièvre me fait (bad-) tripper à chaque fois (sans prod')

VoyageEnPaix

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Hello ! 😁

Je fais ce post dans l'espoir que ça parlera à certains car j'ai l'impression d'être le seul à vivre de telles choses avec la fièvre. Il est possible que ce soit en partie dû au fait que j'essaie de ne pas prendre de médicament lorsque je suis malade, en particulier le doliprane, que je ne m'autorise à prendre qu'en cas d'inconfort majeur lié à la fièvre. Je suis intimement convaincu qu'il est préférable que je laisse mon organisme faire le boulot et que ça me rend plus fort, c'est une croyance perso dont je vous laisse vous moquer à volonté 😅

Alors voilà, le titre résume bien :​

la fièvre me fait bader/délirer à chaque fois, et ce sans consommation de prod'.​

J'insiste sur ce dernier point, il semblerait que la fièvre suffise à elle seule à me faire délirer.
Plus largement, avec le recul et en y réfléchissant bien, je n'ai rien identifié d'autre que la fièvre comme seul élément qui revient systématiquement dans le S&S qui abouti à ces épisodes de délires aïgus.
Les délires sont toujours apparus aux alentours de 40° de température corporelle, avec des maladies type syndrome grippal.
La première fois que j'ai déliré étant fiévreux, c'était il y a 3 ans. Or j'ai commencé à consommer des produits psychoactifs - autres que l'alcool - seulement l'été dernier.

La première fois fût la plus intense.​


Allongé dans mon lit, j'étais soudain convaincu d'avoir fait quelque chose d'horrible.
Peut-être s'agissait-il d'une conviction comme "par ma faute, toute l'Humanité devient maintenant esclave, et j'en porte l'entière responsabilité/culpabilité" (je ne saurais dire si c'était exactement ça, mais c'était quelque chose du style). Ça a sûrement duré à peine 30 secondes mais pour moi ça a semblé durer une éternité durant laquelle j'étais complètement tétanisé et empli du pire sentiment que j'ai jamais vécu, de très très loin. Je tiens à préciser que je n'exagère pas mon vécu, au contraire, je ne trouve pas de mot assez fort pour décrire ce que j'ai ressenti à cet instant. Heureusement, le délire s'est évaporé avant que je retrouve la force de bouger, sinon ma seule action aurait sans nul doute été de sauter par la fenêtre (11e étage, outch).

Une autre fois, le délire a été associé à épisode de paralysie du sommeil ...​


C'est la seule fois où j'ai fait une paralysie du sommeil de ma vie.

NB : Je m'excuse si le terme est mal choisi, je fais peut-être erreur en appelant ça comme ça.

Il s'agissait d'un cauchemar sous forme de boucle très courte, qui se poursuit alors que j'ouvre les yeux et que je suis éveillé, mais dans l'incapacité de bouger. S'accompagne à cela une angoisse grandissante à chaque fois que la boucle se répète, jusqu'à ce que je sois finalement capable de bouger et que je retrouve mes esprits.

... puis d'un état semblable à une crise psychotique aiguë ...​


Lors de la même nuit, quelques heures après la paralysie du sommeil, je me suis levé en étant absolument convaincu de choses inimaginables, si bien que ma raison me disait sur l'instant que la meilleure solution serait de tuer mon copain puis moi-même. Les pensées délirantes étaient ma seule réalité, indiscutable. C'était si violent que je suis allé m'asseoir sur les WC, une infime partie de moi essayant de me contrôler dans ce tourbillon de pensées délirantes. Une minute plus tard, je me retrouve dans la cuisine. Mon copain vient me voir, mes idées ont changées : je suis maintenant convaincu qu'il n'est pas la version de lui-même à qui je veux parler. J'étais convaincu qu'il existait une autre version de lui, dans une autre dimension, et que c'était à l'autre que je souhaitais parler, pas à celui en face de moi. J'essaie de lui expliquer mais les mots manquent, je suis à moitié muet. J'arrive à lui dire "tu vois, toi tu as 2 membres, tout en double, 2 bras, 2 jambes, moi je veux parler à l'autre ...", il ne comprend évidemment pas, mais sur le moment je me dis qu'il est bête de pas comprendre. Et d'un coup, mes idées changent encore, ce n'est maintenant plus un écart dans l'espace mais dans le temps : je suis convaincu qu'il est dans une réalité 1 heure plus tôt que moi. Je n'arrive toujours pas à lui expliquer, pourquoi parler si mes mots vont mettre une heure à arriver... Je parviens à trouver une idée et à lui demander : "vas sur discord", "parle moi par message sur discord" (je ne réalise toujours pas l'absurdité), puis me vient l'idée qui mettra fin au délire : "attends, regarde l'horloge ... tu vois l'horloge ? Il est quelle heure pour toi ?". Et là, décontenancé, il ne comprend toujours pas mais accepte : "4h30 ...". Et je lui réponds, décontenancé à mon tour, mais reprenant en fait pied avec la réalité : "oh ! oh ... ok ...", et je m'excuse alors pour ce qui vient de se passer.

Je précise que cet épisode ci pourrait avoir été influencé par mes consos (il a eu lieu quelques mois après avoir expérimenté diverses substances, dont des RC, dont certaines consommations ont pu dépassé les durées d'abstinences conseillées), contrairement à un délire comme le premier, qui lui est davantage représentatif du type de délire que j'ai maintenant systématiquement lorsque la fièvre dépasse les 40 degrés, et ce depuis avant même avoir consommé le moindre prod'.

Si je résume, mes délires sous fièvre comprennent généralement ces caractéristiques :
- délires de courte durée (quelques secondes à quelques minutes maximum, parfois plusieurs épisodes répétés à la suite mais sans dépasser une demie heure au total),
- extrêmement difficiles à vivre,
- au cours desquels je suis sujet à des émotions d'une intensité inimaginable pour moi auparavant, surtout en terme d'angoisse et de culpabilité,
- en étant convaincu d'avoir fait quelque chose d'horrible,
- et avec une incapacité totale à prendre du recul, à remettre en question ce que je crois être la réalité (alors qu'il s'agit d'idées délirantes).
- ces délires sous fièvre sont extrêmement volatiles, bien plus encore qu'un rêve. Ainsi, il m'est strictement impossible de me souvenir des pensées précises que j'ai lors de ces épisodes de délires aïgus, et ce y compris malgré mes efforts et ma volonté de me souvenir de l'objet du délire et mon impression de clarté sur le moment.
Tout ce dont j'ai l'impression de me rappeler, c'est que la culpabilité d'avoir fait quelque chose d'horrible pour moi ou pour les autres revient beaucoup, ainsi que le délire de persécution.

Il m'est déjà arrivé (très rarement) de faire des petites crises d'angoisses sans fièvre, et il s'agit pour moi de deux états bien différents. Lors d'une simple crise d'angoisse, je ne perdais pas autant pied avec la réalité, je n'avais pas forcément une pensée en tête provoquant l'angoisse, bref, il ne s'agit pas du même vécu.

Je suis depuis peu résolu à me tourner vers le paracétamol avec moins de scrupules, au vu de l'intensité des expériences négatives répétées que j'ai eues avec la fièvre.
J'ai également prévu de parler de ça à un médecin généraliste et un psychiatre dès que j'en aurai l'occasion.

Au plaisir de vous lire 🫶
 

Sandman

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Oui, cela me semble judicieux de prendre du paracétamol, surtout si tu dépasses 40° car cela peut être dangereux pour le corps et pour le cerveau.
Les délires sont le signe que le système nerveux central est très affecté par une température trop élevée et ils peuvent arriver lorsque celle-ci dépasse les 40° justement.

Si cela se reproduit n'hésite pas à prendre du paracétamol (500 mg) puis à renouveler au bout de 4 heures si la fièvre ne descend pas (PAS plus de 4g par jour et respecter les heures de prise). Et surtout je t'invite à consulter un médecin. La fièvre peut avoir des causes multiples et une fièvre aussi élevée doit être quelque chose à prendre au sérieux.

« Laisser son organisme faire le boulot » c'est une réflexion qui peut avoir son utilité dans une certaine mesure pour éviter le réflexe de s'auto-médiquer avec des doses au pif de tout et n'importe quoi sans se poser de questions. Mais il convient aussi de ne pas se mettre en danger en pratiquant l'excès inverse.
En tout cas je ne vais certainement pas me moquer, on a tous des croyances de ce genre. Et je trouve que tu as raison : en parler avec des médecins, des psychiatres, des gens qui connaissent le domaine et en qui tu peux avoir confiance, cela peut effectivement aider à démêler le bazar que le cerveau et les émotions se fabriquent parfois contre le bon sens et notre rationalité.

Pour ma part je m'estime rationnel, du moins j'essaye de l'être et pourtant j'ai toujours cette croyance tenace que si je pense trop à la maladie je vais tomber malade. Que mes pensées peuvent avoir un impact sur mon corps en ce sens. Je sais que c'est faux et pourtant je ne peux pas m'empêcher d'avoir ce genre de pensées parasites. Bon, maintenant après de longues introspections je sais d'où cela vient. Mais cela reste difficile à contrôler.
 
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J'ai eu un bon mandala lumineux coloré très flashy pendant mon pic de covid, mais ça a duré genre une seconde. C'était joli. Très appréciable pendant une longue période d'abstinence de psychédéliques.

(pour un adulte en bonne santé, la fièvre est surtout considérée comme dangereuse à partir de 41°C il me semble, mais c'est vrai que 40°C c'est déjà censé inciter à la vigilance, surtout si on a pas de sitter)

P.S. : pour moi ta description d'une PDS correspond bien à la définition minimaliste de la chose, oui
 

VoyageEnPaix

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28 Mai 2024
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J'ai eu un bon mandala lumineux coloré très flashy pendant mon pic de covid, mais ça a duré genre une seconde. C'était joli. Très appréciable pendant une longue période d'abstinence de psychédéliques.

(pour un adulte en bonne santé, la fièvre est surtout considérée comme dangereuse à partir de 41°C il me semble, mais c'est vrai que 40°C c'est déjà censé inciter à la vigilance, surtout si on a pas de sitter)

P.S. : pour moi ta description d'une PDS correspond bien à la définition minimaliste de la chose, oui
Merci pour ces précisions 👌

Oui, cela me semble judicieux de prendre du paracétamol, surtout si tu dépasses 40° car cela peut être dangereux pour le corps et pour le cerveau.
Les délires sont le signe que le système nerveux central est très affecté par une température trop élevée et ils peuvent arriver lorsque celle-ci dépasse les 40° justement.

Si cela se reproduit n'hésite pas à prendre du paracétamol (500 mg) puis à renouveler au bout de 4 heures si la fièvre ne descend pas (PAS plus de 4g par jour et respecter les heures de prise). Et surtout je t'invite à consulter un médecin. La fièvre peut avoir des causes multiples et une fièvre aussi élevée doit être quelque chose à prendre au sérieux.

« Laisser son organisme faire le boulot » c'est une réflexion qui peut avoir son utilité dans une certaine mesure pour éviter le réflexe de s'auto-médiquer avec des doses au pif de tout et n'importe quoi sans se poser de questions. Mais il convient aussi de ne pas se mettre en danger en pratiquant l'excès inverse.
En tout cas je ne vais certainement pas me moquer, on a tous des croyances de ce genre. Et je trouve que tu as raison : en parler avec des médecins, des psychiatres, des gens qui connaissent le domaine et en qui tu peux avoir confiance, cela peut effectivement aider à démêler le bazar que le cerveau et les émotions se fabriquent parfois contre le bon sens et notre rationalité.

Pour ma part je m'estime rationnel, du moins j'essaye de l'être et pourtant j'ai toujours cette croyance tenace que si je pense trop à la maladie je vais tomber malade. Que mes pensées peuvent avoir un impact sur mon corps en ce sens. Je sais que c'est faux et pourtant je ne peux pas m'empêcher d'avoir ce genre de pensées parasites. Bon, maintenant après de longues introspections je sais d'où cela vient. Mais cela reste difficile à contrôler.
Je suis content de voir qu'on arrive aux mêmes conclusions concernant le fait d'être moins timide sur le paracétamol et de parler de tout ça à des professionnels de santé.
Bon, le seul hic c'est que je suis dans un désert médical, ça risque de vraiment pas être simple de trouver 🫠

Je partage ton avis à propos des croyances. Et puis même si l'on cherche à tendre vers la rationalité, on est humains, donc forcément un peu irrationnels par nature 😁

Merci pour ton message ! 🫶
 

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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Ouah ils sont super violents tes délires sous fièvre !
Perso j'en fais facilement aussi, mais je suis pas trop capable d'interagir avec les gens donc ça rend le délire moins "tangible" pour moi.

Le coup du mandala ça m'est déjà arrivé (pareil pour une ex et pareil pour Patti Smith si j'en crois son bouquin Just Kids, comme quoi...)

Le plus gros délire que j'ai eu, je me faisais séquestrer dans un cachot flottant (je vivais encore en bateau à l'époque) et on m'appuyait des coussins brûlant sur tout le corps. Il y avait pas mal d'éléments japonisants (shamisen en fond sonore...), jusqu'au moment où mon mal-être physique s'est incarné sous la forme d'une geisha terrifiante qui a disparu puis est revenue plusieurs fois, avant de finir par poser ses énormes fesses sur ma poitrine pour m'étouffer (c'était bien plus désagréable que ça en a l'air. Hélas.)
Ca s'est terminé en visions semi-érotiques alors que j'étais en paralysie du sommeil, depuis je crois que j'ai développé des kinks chelous.
 

forêt

Sakura
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14 Mai 2023
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quelques secondes à quelques minutes maximum
Les deux trois fois où ca m'est arrivé ça a duré le temps de la fièvre, c'est à dire quelque jours où je m'endormais continuellement dans des rêves super bizarres, et quand je me réveillais je me croyais encore dans le rêve une heure ou deux et je titubais toute en ayant des propos fort étranges. J'ai pris maon époux·se pour un fantôme une fois, en me réveillant d'un cauchemar de fièvre bardé de convulsion. Cette fois-ci j'avais beau prendre les médocs du toubib rien n'y faisait.

Pour avoir essayé, j'affirme que le lierre et le gui font le même effet qu'une bonne fièvre hallucinatoires adjointe de diarrhée sanglante.

À l'occas je ferai un TR. En attendant, merci pour ce TR. J'adore ceux de la section trip sobres mais y'en a vraiment peu qui paraissent. Et la fièvre est vraiment un état de conscience à part qui mérite d'être décrit
 

VoyageEnPaix

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sur ma poitrine pour m'étouffer (c'était bien plus désagréable que ça en a l'air. Hélas.)
Ah oui, peut-être que tu le sais déjà, mais c'est très courant lors des paralysies du sommeil que le sujet voit une personne malveillante, et qu'elle finisse par lui comprimer la poitrine. Je veux bien te croire que ça ait été fort désagréable ! Il y a beaucoup de descriptions de ce type, toujours très difficile à vivre même chez des gens qui ont des PDS régulières, il semblerait qu'on ne s'y habitue pas et que ce soit la même surprise à chaque fois.

Dans ma PDS je n'ai pas vu la moindre silhouette et je n'ai pas ressenti cette fameuse compression de la poitrine, coup de bol 😅
Juste une petite boucle et de l'angoisse ...

Bon, du coup je suis pas le seul à délirer avec la fièvre, ça me rassure un peu, mais je note tout de même que vous ne me parlez pas d'épisode de délire très bref et très intense/angoissant, dont vous n'auriez pas le moindre souvenir malgré votre volonté de vous en rappeler, tel les épisodes qui reviennent le plus souvent chez moi (cf. "la première fois").

Merci pour vos retours 🫶
 

forêt

Sakura
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il semblerait qu'on ne s'y habitue pas et que ce soit la même surprise à chaque fois.
Ça dépend sans doute des gens mais y'en a comme moi qui font beaucoup de pds et qui finalement peuvent carrément décider de squizzer la "présence" quand celle-ci est réellement oppressante.

Ma théorie est que cette "présence" est intimement liée à la paralysies elle-même : une présence malveillante serait malvenue dans un moment où on ne.peut se mouvoir... Dans une pds, le fait qu'un prédateur ou ennemi puisse nous faire du mal est au centre des préoccupations de notre instinct qui cherche à anticiper notre survie. On est alors instinctivement obsedées par la peur d'un prédateur, souvent humain car les prédateur animaux ne font plus partie de notre quotidien. Comme on est aussi à moitié en REM on voit littéralement notre peur se matérialiser sous nos yeux toujours paralysés.

D'ailleurs, quand je cesse d'avoir peur de ne pas pouvoir bouger la sensation de présence et l'hallucination qui lui est associée disparaît aussitôt. L'astuce ultime, c'est de se convaincre de se forcer à rester le plus immobile possible en sachant que ce n'est pas le moment pour bouger et que cette capacité reviendra plus tard. Se forcer à bouger renforce la peur dûe à l'échec et de facto la sensation de présence.

Plus la présence m'envahit plus j'ai envie de me débattre et plus j'ai peur ne pouvant pas bouger alors qu'il y aurait nécessité. Et plus j'ai peur plus la présence est forte. Au contraire, si j'accepte mon sort et me laisse aller à cette présence en la sachant hallucinée et innofensive, plus je cesse d'essayer de me débattre, plus elle perd sa puissance et se dissipe.

De plus quand je fais une pds dans un lieu où il est susceptible de surgir des être vivant mobile comme par exemple en forêt, si les feuilles bruissent juste à côté de moi en pds la sensation de presence est décuplé, et elle est fortement divisée quand une personne de confiance à mes côté sais que je suis en pds et me rassure vocalement.

Tout est pour moi lié au fait que nous sommes vulnérable aux loups et que le cerveau cherche à nous protéger dans son propre handicap

Imagine t'es un cerveau tu te dois d'assurer la survie de taon propriétaire sa bouffe flotte respiration TOUT ABSOLUMENT TOUT. Et la, au moment où taon proprio est le plus ensuquer donc vulnérable, au moment où t'allais le mettre en état de vigilance maximale tu te rends compte que lea gonz·esse peut plus bouger !!! Forcément tu lea mets en garde contre les prédateurices potentiels, et comme iel peut pas bouger pas moyen de voir lea predateurice arrivé... Et le meilleur moyen c'est de bien lui faire sentir une présence : comme ça par défaut iel cherchera à anticiper la présence. En tant que cerveau c'est ton devoir de l'avertir plus que d'hab du danger potentiel, alors en plus de lui donner l'idée d'un danger tu lui fais sentir la présence que tu crains pour ellui et avec un peu de chance ça l'aidera à prendre les bonnes décisions malgré son immobilité. En condition de survie il vaut mieux flipper pour rien que d'éviter de flipper au moment opportun.
 
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VoyageEnPaix

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Ça dépend sans doute des gens mais y'en a comme moi qui font beaucoup de pds et qui finalement peuvent carrément décider de squizzer la "présence" quand celle-ci est réellement oppressante.

Ma théorie est que cette "présence" est intimement liée à la paralysies elle-même : une présence malveillante serait malvenue dans un moment où on ne.peut se mouvoir... Dans une pds, le fait qu'un prédateur ou ennemi puisse nous faire du mal est au centre des préoccupations de notre instinct qui cherche à anticiper notre survie. On est alors instinctivement obsedées par la peur d'un prédateur, souvent humain car les prédateur animaux ne font plus partie de notre quotidien. Comme on est aussi à moitié en REM on voit littéralement notre peur se matérialiser sous nos yeux toujours paralysés.

D'ailleurs, quand je cesse d'avoir peur de ne pas pouvoir bouger la sensation de présence et l'hallucination qui lui est associée disparaît aussitôt. L'astuce ultime, c'est de se convaincre de se forcer à rester le plus immobile possible en sachant que ce n'est pas le moment pour bouger et que cette capacité reviendra plus tard. Se forcer à bouger renforce la peur dûe à l'échec et de facto la sensation de présence.

Plus la présence m'envahit plus j'ai envie de me débattre et plus j'ai peur ne pouvant pas bouger alors qu'il y aurait nécessité. Et plus j'ai peur plus la présence est forte. Au contraire, si j'accepte mon sort et me laisse aller à cette présence en la sachant hallucinée et innofensive, plus je cesse d'essayer de me débattre, plus elle perd sa puissance et se dissipe.

De plus quand je fais une pds dans un lieu où il est susceptible de surgir des être vivant mobile comme par exemple en forêt, si les feuilles bruissent juste à côté de moi en pds la sensation de presence est décuplé, et elle est fortement divisée quand une personne de confiance à mes côté sais que je suis en pds et me rassure vocalement.

Tout est pour moi lié au fait que nous sommes vulnérable aux loups et que le cerveau cherche à nous protéger dans son propre handicap

Imagine t'es un cerveau tu te dois d'assurer la survie de taon propriétaire sa bouffe flotte respiration TOUT ABSOLUMENT TOUT. Et la, au moment où taon proprio est le plus ensuquer donc vulnérable, au moment où t'allais le mettre en état de vigilance maximale tu te rends compte que lea gonz·esse peut plus bouger !!! Forcément tu lea mets en garde contre les prédateurices potentiels, et comme iel peut pas bouger pas moyen de voir lea predateurice arrivé... Et le meilleur moyen c'est de bien lui faire sentir une présence : comme ça par défaut iel cherchera à anticiper la présence. En tant que cerveau c'est ton devoir de l'avertir plus que d'hab du danger potentiel, alors en plus de lui donner l'idée d'un danger tu lui fais sentir la présence que tu crains pour ellui et avec un peu de chance ça l'aidera à prendre les bonnes décisions malgré son immobilité. En condition de survie il vaut mieux flipper pour rien que d'éviter de flipper au moment opportun.
Okayy je vois, j'avoue que moi ça m'est arrivé qu'une fois et c'était très court donc je suis très loin d'avoir ton expérience avec les PDS !
Bon courage pour les accepter, en te souhaitant de réussir à les vivre pas trop mal 🫶

Merci pour ton retour
 

forêt

Sakura
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Bon courage pour les accepter, en te souhaitant de réussir à les vivre pas trop mal
Merci pour ta sollicitude. J'ai finalement réussi dans l'adolescence à accepter mes pds par le fait que j'ai réussi à m'en servir comme passerelle vers le rêve lucide. Depuis ce n'est plus du tout un truc effrayant, c'est carrément devenu un truc cool :)
 

Nymphis

Glandeuse pinéale
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19 Août 2021
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Nan mais c'est fou ça : hier j'me dis "hé dans les trips sobres on parle pas des trips quand t'es malade alors qu'avec la fièvre y'a des trucs de fous qui peuvent se passer" et hier même un topic qui s'ouvre dessus ! T'es arrivé y'a pas longtemps et tu fais déjà tes preuves, t'es plus qu'un psychonaute mon gars tu voyages carrément dans l'esprit des autres 😁 !

Pour revenir sur un ton plus sérieux : pour ma petite personne je n'ai pas d'expérience de trip à cause de la maladie. Je fais partie de ces gens qui tombent rarement malade et j'ai jamais chopé des maladies qui font augmenter énormément la fièvre, genre j'ai jamais eu la grippe. Les seuls trucs c'est la gastro et avec chuis toujours resté aux environs des 39°C max, jamais franchi la barre des 40.

Mais je partage quand même l'expérience de mes proches qui ont eu ça pour te confirmer que, non, je te rassure, t'es pas le seul à triper sous 40°C de fièvre.

J'ai ma tante qui, quand elle avait 8 ans et était bien fiévreuse, a vu la couette se soulever au-dessus d'elle et léviter un instant avant de retomber.

Un pote a eu une expérience assez cool de son côté : il était dans son lit tout fiévreux quand une meuf a popé dans sa chambre. Evidemment c'était une hallucination et il l'a pas remise en question. A la place il a papoté avec elle pendant un bon moment de ce qu'il m'avait raconté, il m'avait dit que c'était cool parce que ça lui avait fait passer le temps.

Comme quoi on a pas tous la même chance dans les hallus qu'on s'tape.
 
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