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Guest
LA DISSOLUTION DE SON EGO OU LE POINT NODAL DE SON SENTIMENT D’EXISTENCE - Peut-on entrevoir la vérité dans son néant ?
Laura se rappelait qu’elle réfléchissait à représenter la perte d’ego, se disant qu’il y avait là quelque chose à trouver, elle était attirée par le fait de savoir ce qu’il advenait de son moi lorsqu’elle se rapprochait au plus près de ses émotions, comme tout à l’heure. Si seules ses émotions et sensations étaient vraies, Laura se questionnait quand au fait de s’immerger totalement dans le somatique, au détriment du psychique, mais elle ne voulait pas voir d’opposition entre le vrai et le faux, comme si son ego n’avait aucune consistance, après tout sa conscience était bien réelle, ou alors n’était-ce qu’une réalité parallèle, comme si chaque individu portait en lui une réalité parallèle ?
Reprenant l’idée que le moi tourne autour du soi en se leurrant plus ou moins la face dans des apparences plaisantes et rassurantes, que se passait-il quand l’ego disparaissait complètement dans le soi, quand au maximum du breakthrough on fusionnait totalement avec soi, au delà de tout reflet narcissique ?
La pensée d’éprouver pleinement ses émotions lui plu autant qu’elle terrifia Laura, qui repensait à la souffrance endurée précédemment. « En fait c’est horrible d’être collée à ses émotions de la sorte, l’impression de terreur et l’angoisse paralyse l’esprit, sauf si l’on ressent de la joie, ou un sentiment agréable. Et encore, quand on rigole à en pleurer, on en perd aussi momentanément ses facultés cognitives. » Laura repensait à des phases de rigolade extrême ou elle en était presque à tomber à la renverse, puis elle se dit qu’une autre alternative à cet état purement émotionnel serait de finir dépersonnalisé à vie, dans l’apathie la plus totale...cette pensée lui glaça l’esprit et elle songea que c’était quand même un jeu dangereux d’expérimenter de telles transes.
Mais en l’occurrence elle en était revenue, et c’était le moment de théoriser le sujet, bien à chaud. Laura traça un nouveau schéma, puis un second :
[img=1750x850]https://image.noelshack.com/fichiers/2017/52/7/1514718036-11-08.jpg[/img][/LEFT]
[img=1750x800]https://image.noelshack.com/fichiers/2017/52/7/1514718074-11-09.jpg[/img][/LEFT]
[img=1750x800]https://image.noelshack.com/fichiers/2017/52/7/1514718564-12-07.jpg[/img]
Laura savait où elle voulait en venir, mais ignorait comment s’y rendre. En revoyant ses précédents schémas, sa raison lui suggéra d’à nouveau développer par étapes explicatives son raisonnement, afin de bien le comprendre pour qu’il soit présenter du mieux qu’elle le pouvait. Il était question de soi, d’ego, d’investissement narcissique, de frontières du moi qui s’étiraient ou se rétractaient selon ses investissements narcissiques, ce qui influençait son ego, et elle voulait traiter en particulier la perte d’ego.
Avant de voir ce qu’il se passe sous influence, Laura estima qu’il était utile de présenter la perte d’ego lors du passage d’un état d’éveil à un état de sommeil :
Avant de voir ce qu’il se passe sous influence, Laura estima qu’il était utile de présenter la perte d’ego lors du passage d’un état d’éveil à un état de sommeil :
[img=1750x800]https://image.noelshack.com/fichiers/2017/52/7/1514718564-12-07.jpg[/img]
Laura se dit aussi qu’il serait intéressant de s’appuyer sur les matrices périnatales afin de voir comment l’ego passait d’un surinvestissement narcissique a un désinvestissement quasi total. Elle ressortit un article sur le sujet, et parcouru en diagonale les paragraphes. « Hum oui, donc à priori, lors de la matrice périnatale 1, l’investissement narcissique serait très présent donc c’est pour cela que l’ego pourrait englober tout l’univers, en rentrant en symbiose avec toute l’humanité et tout son environnement. Dans cet état on kiffe tout le monde et on se sent trop bien, perché dans un sentiment océanique, dans une forme d’extra-conscience, au delà de la conscience que l’on a des choses en étant sobre. Là bas on en est phase avec ses intuitions, et l’ego est tellement au taquet qu’on a l’impression de percevoir un esprit universel ou une mission de vie qui ferait que l’on aurait tout comprit au sens de la vie. Certains y voit Dieu, d’autres y voit les grands complots interplanétaires, mais ce qui est marrant c’est que ce sont ces gens là qui te disent de ne pas être dans l’ego comme si ils ne l’étaient pas, alors qu’en fait si puisqu'ils délirent un max. La matrice périnatale 1 c’est la montée extatique du produit, la plus grande illusion qui soit d’avoir atteint son idéal imaginaire, bref un gros délire égotique quoi.»
Laura se dit qu’elle avait jugé durement cet état pourtant plaisant, mais elle verrait plus tard pour les nuances et les concessions, continuant de lire les lignes deux par deux et elle pensa :
« Dans les matrice 2 commence la désillusion, quand l’on se rend compte que cet état idéal et parfait est en fait sans issue, parce que l'absolu est une fin en soi. L’angoisse se manifeste dans un sentiment d’absurdité et le nihilisme fait son entrée, pour nous emmener dans notre propre néant. Tout parait de plus en plus vain et futile et alors qu’on voyait du sens à tout ce à quoi on pensait, et quand à sa place dans l’univers, le non sens prend le dessus jusqu’à ce qu’on ressente un sentiment d’impuissance totale. En fait de la matrice 1 à la 3, on passe d’un sentiment de puissance absolue, à une impuissance totale, en subissant une situation perçue comme inévitable et définitive, c’est le parcours que j’ai fais en me confrontant à ma culpabilité puis à ma honte, quand tout à basculé dans ma tête. »
Laura sentait qu’elle avait un bon feeling, et elle resta concentrée sur son objectif :
« Dans la matrice 3 le désinvestissement narcissique de mon moi a continué et mon ego ne pouvait plus me protéger, d’où mon impression de désespoir et de désarroi infini. La souffrance était pure, parce que je ne m’en distançais plus en raisonnant et intellectualisant mes ressentis. Et j’en étais presque à pleurer jusqu’à ce que j’accepte de me laisser aller à mon malheur, à me confronter ce coup-ci à mes hontes les plus intimes, celles que je fuis constamment. Puis j’ai retrouvé un peu de lucidité comme si j’avais trouvé la clé à mes problèmes, en ouvrant une porte me permettant de m’échapper dans mon ego, parce que mon moi commençait à se réinvestir en narcissisme. »
Laura avait de plus en plus de mal à se concentrer, elle roula un joint et fuma quelques lattes, quand son esprit tilta :
« Ah oui c’est ça ce que je voulais faire, un schéma représentant le désinvestissement maximal de narcissisme, lorsque l’ego se fond dans le soi. Ma hypothèse étant que plus l'illusion narcissique se réduit dans une perte d'ego, dans une réduction des frontières du moi, plus on touche du doigt des vérités générales sur soi, en gagnant en objectivité. Mais pour cela il faut en passer par les différentes matrices périnatales, en partant de la conscience avant d’oser pénétrer son inconscient, dans une résurgence puis une reviviscence de ses angoisses passées. Ça fiche la frousse mais je me rappelle être allée voir jusqu’où mon esprit pouvait tenir, encaisser le tragique de l’existence, et d’un coup je sentais un truc péter en moi, et alors je savais que j’en avais pour plusieurs jours de dépersonnalisation et de déréalisation avant de retrouver mes émotions. Il faut que je l’écrive avant d’oublier ! »
Laura prit un crayon et griffonna :
Si son sentiment d'existence se renforce dans l'inflation de l'ego, au contraire il s'amenuise plus l'on perd en investissement narcissique du moi, lorsque son ego s'étiole dans le soi, dans les profondeurs des méandres de son inconscient. La perte de l'ego correspondrait au moment où l'on atteint le point nodal de son sentiment d'existence, lorsque le moi n'est plus conscient mais totalement immergé dans le subconscient et l'inconscient. Après c'est soit la dépersonnalisation pour se dissocier de ses affects et ne pas dépérir d'être tombé en soi, ou alors la mort psychique dans un état de léthargie et d'apathie complet. On pensera à Syd Barett qui a cramé son esprit en abusant de LSD, et bien d’autres pauvres gars qui ont finit en HP.
Laura repensa au film Interstellar, lorsque le vaisseau traversait le trou noir, caractérisé par l'existence d'un horizon des évènements, cette surface de non-retour et au delà de laquelle plus aucun reflet n’en reviendrait, comme la lumière y disparait dans le rien. Là bas le temps est courbe à l’infini et s’écoule sans que rien ne se passe, c’est en atteignant le point nodal de son sentiment d’existence que l’on atteindrait l’horizon de sa vie, le but ultime de sa destinée : la mort de soi. Quel espoir reste t-il lorsque l’on se rend compte que le soi n’existe pas, qu’il n’est qu’une énième projection de toutes les perceptions de son moi associées à toutes les émotions et sensations de son soma ? Là bas l’ego a disparu et sa conscience de soi avec.
Dans la foulée, Laura dessina ce schéma, l’agrémentant au fur et à mesure des réflexions qui lui venaient en travaillant :
Laura se dit qu’elle avait jugé durement cet état pourtant plaisant, mais elle verrait plus tard pour les nuances et les concessions, continuant de lire les lignes deux par deux et elle pensa :
« Dans les matrice 2 commence la désillusion, quand l’on se rend compte que cet état idéal et parfait est en fait sans issue, parce que l'absolu est une fin en soi. L’angoisse se manifeste dans un sentiment d’absurdité et le nihilisme fait son entrée, pour nous emmener dans notre propre néant. Tout parait de plus en plus vain et futile et alors qu’on voyait du sens à tout ce à quoi on pensait, et quand à sa place dans l’univers, le non sens prend le dessus jusqu’à ce qu’on ressente un sentiment d’impuissance totale. En fait de la matrice 1 à la 3, on passe d’un sentiment de puissance absolue, à une impuissance totale, en subissant une situation perçue comme inévitable et définitive, c’est le parcours que j’ai fais en me confrontant à ma culpabilité puis à ma honte, quand tout à basculé dans ma tête. »
Laura sentait qu’elle avait un bon feeling, et elle resta concentrée sur son objectif :
« Dans la matrice 3 le désinvestissement narcissique de mon moi a continué et mon ego ne pouvait plus me protéger, d’où mon impression de désespoir et de désarroi infini. La souffrance était pure, parce que je ne m’en distançais plus en raisonnant et intellectualisant mes ressentis. Et j’en étais presque à pleurer jusqu’à ce que j’accepte de me laisser aller à mon malheur, à me confronter ce coup-ci à mes hontes les plus intimes, celles que je fuis constamment. Puis j’ai retrouvé un peu de lucidité comme si j’avais trouvé la clé à mes problèmes, en ouvrant une porte me permettant de m’échapper dans mon ego, parce que mon moi commençait à se réinvestir en narcissisme. »
Laura avait de plus en plus de mal à se concentrer, elle roula un joint et fuma quelques lattes, quand son esprit tilta :
« Ah oui c’est ça ce que je voulais faire, un schéma représentant le désinvestissement maximal de narcissisme, lorsque l’ego se fond dans le soi. Ma hypothèse étant que plus l'illusion narcissique se réduit dans une perte d'ego, dans une réduction des frontières du moi, plus on touche du doigt des vérités générales sur soi, en gagnant en objectivité. Mais pour cela il faut en passer par les différentes matrices périnatales, en partant de la conscience avant d’oser pénétrer son inconscient, dans une résurgence puis une reviviscence de ses angoisses passées. Ça fiche la frousse mais je me rappelle être allée voir jusqu’où mon esprit pouvait tenir, encaisser le tragique de l’existence, et d’un coup je sentais un truc péter en moi, et alors je savais que j’en avais pour plusieurs jours de dépersonnalisation et de déréalisation avant de retrouver mes émotions. Il faut que je l’écrive avant d’oublier ! »
Laura prit un crayon et griffonna :
Si son sentiment d'existence se renforce dans l'inflation de l'ego, au contraire il s'amenuise plus l'on perd en investissement narcissique du moi, lorsque son ego s'étiole dans le soi, dans les profondeurs des méandres de son inconscient. La perte de l'ego correspondrait au moment où l'on atteint le point nodal de son sentiment d'existence, lorsque le moi n'est plus conscient mais totalement immergé dans le subconscient et l'inconscient. Après c'est soit la dépersonnalisation pour se dissocier de ses affects et ne pas dépérir d'être tombé en soi, ou alors la mort psychique dans un état de léthargie et d'apathie complet. On pensera à Syd Barett qui a cramé son esprit en abusant de LSD, et bien d’autres pauvres gars qui ont finit en HP.
Laura repensa au film Interstellar, lorsque le vaisseau traversait le trou noir, caractérisé par l'existence d'un horizon des évènements, cette surface de non-retour et au delà de laquelle plus aucun reflet n’en reviendrait, comme la lumière y disparait dans le rien. Là bas le temps est courbe à l’infini et s’écoule sans que rien ne se passe, c’est en atteignant le point nodal de son sentiment d’existence que l’on atteindrait l’horizon de sa vie, le but ultime de sa destinée : la mort de soi. Quel espoir reste t-il lorsque l’on se rend compte que le soi n’existe pas, qu’il n’est qu’une énième projection de toutes les perceptions de son moi associées à toutes les émotions et sensations de son soma ? Là bas l’ego a disparu et sa conscience de soi avec.
Dans la foulée, Laura dessina ce schéma, l’agrémentant au fur et à mesure des réflexions qui lui venaient en travaillant :
[img=1750x800]https://image.noelshack.com/fichiers/2017/52/7/1514718103-2-08.jpg[/img][/LEFT]
Enfin de compte la vérité ultime était que Laura avait juste peur de la mort, et que cette angoisse existentielle l’empêchait de kiffer tranquillement sa vie. Elle était déterminée par cette angoisse qui la rendait honteuse d’être ce qu’elle est et pas ce qu’elle voudrait, d’où cette culpabilité inconsciente la poussant à reproduire des schémas néfastes malgré elle, en croyant correspondre à ses idéaux. Tout ce qu’elle avait c’était son ego et son imagination pour s’extraire du réel, en fantasmant un idéal qu’elle voudrait atteindre sans s’en donner les moyens, sans savoir comment y parvenir, donc elle se leurrait dans des apparences idéales et illusoires.
Mais il restait une énigme à résoudre, qu’advenait-il de l’ego lors du passage de la matrice 3 à la 4, lorsque l’on retrouve son identité, son impression d’exister et que l’on peut à nouveau se représenter sur une surface métaphysique reflétant ce que notre conscience nous montre de nous-même ?
Laura commençait à saturer, son attention se détournait de ses papiers et une pointe de migraine lui piqua la partie droite de son front. Elle grimaça en attendant que ça passe et ralluma son joint. L’effet dissociatif mit de côté ses sensations indésirables et elle put se concentrer maladroitement et lentement sur l’article :
« Dans la matrice 4 on se sent libéré et on retrouve cet état de félicité, une nouvelle illusion porteuse d’une espérance nouvelle, comme réactualisée par rapport à où l’on en est dans sa vie. C’est comme une mise à jour de son concept de soi, lorsqu’en faisant le bilan du chemin parcouru jusque là, l’on réécrit son histoire en s’imaginant une nouvelle voie à suivre, dans le but d’orienter ses choix selon son nouvel idéal en place. Peut être qu’il y avait là un minimum de libre arbitre, à moins que ça ne soit qu’un masque supplémentaire, puisque sa destinée serait déjà écrite à la naissance ? »
Laura ne vit aucune réponse à cette question qui la dépassait complètement, et elle continua de lire en cherchant des repères pour étayer sa pensée :
« Le passage de la sensation de décomposition à l'expansion serait se moment où l’on retrouve son ego, fier et victorieux d’avoir affronté la mort. De cette résurrection, on a l’impression que tout le cosmos salue son être nouvellement mis au monde, et on se remet à se prendre pour un être unique, éprouvant un sentiment d’existence plein et satisfaisant. Mais au moins on sait désormais pourquoi on est en vit, on a trouvé un sens à son existence grâce à un nouvel idéal à atteindre, une nouvelle idée à réaliser, c’est le moment où l’on perçoit de nouveau comme une mission de vie à accomplir, pour parfaire sa destinée et devenir qui l’on est. L’impression d’être tout et rien nous fait revenir à un état d’extra-conscience où l’on est extralucide, comme si on avait bouclé sur soi-même, en parcourant le cercle symbolique qui caractérise le Soi, sa véritable personne. »
Restait maintenant à représenter ça sur un schéma, ce que fit Laura rapidement qui voulait vite en finir :
Mais il restait une énigme à résoudre, qu’advenait-il de l’ego lors du passage de la matrice 3 à la 4, lorsque l’on retrouve son identité, son impression d’exister et que l’on peut à nouveau se représenter sur une surface métaphysique reflétant ce que notre conscience nous montre de nous-même ?
Laura commençait à saturer, son attention se détournait de ses papiers et une pointe de migraine lui piqua la partie droite de son front. Elle grimaça en attendant que ça passe et ralluma son joint. L’effet dissociatif mit de côté ses sensations indésirables et elle put se concentrer maladroitement et lentement sur l’article :
« Dans la matrice 4 on se sent libéré et on retrouve cet état de félicité, une nouvelle illusion porteuse d’une espérance nouvelle, comme réactualisée par rapport à où l’on en est dans sa vie. C’est comme une mise à jour de son concept de soi, lorsqu’en faisant le bilan du chemin parcouru jusque là, l’on réécrit son histoire en s’imaginant une nouvelle voie à suivre, dans le but d’orienter ses choix selon son nouvel idéal en place. Peut être qu’il y avait là un minimum de libre arbitre, à moins que ça ne soit qu’un masque supplémentaire, puisque sa destinée serait déjà écrite à la naissance ? »
Laura ne vit aucune réponse à cette question qui la dépassait complètement, et elle continua de lire en cherchant des repères pour étayer sa pensée :
« Le passage de la sensation de décomposition à l'expansion serait se moment où l’on retrouve son ego, fier et victorieux d’avoir affronté la mort. De cette résurrection, on a l’impression que tout le cosmos salue son être nouvellement mis au monde, et on se remet à se prendre pour un être unique, éprouvant un sentiment d’existence plein et satisfaisant. Mais au moins on sait désormais pourquoi on est en vit, on a trouvé un sens à son existence grâce à un nouvel idéal à atteindre, une nouvelle idée à réaliser, c’est le moment où l’on perçoit de nouveau comme une mission de vie à accomplir, pour parfaire sa destinée et devenir qui l’on est. L’impression d’être tout et rien nous fait revenir à un état d’extra-conscience où l’on est extralucide, comme si on avait bouclé sur soi-même, en parcourant le cercle symbolique qui caractérise le Soi, sa véritable personne. »
Restait maintenant à représenter ça sur un schéma, ce que fit Laura rapidement qui voulait vite en finir :
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Laura était rincée, elle prit un demi anxiolytique et se roula un joint avant de se coucher, que fallait-il penser de tout ça ?
Elle était contente de son trip parce qu’elle avait enfin comprit tout ce qui lui occupait l’esprit depuis tout ce temps, dans un désordre sans nom, mais elle ne pouvait dénier le nombre de fois où elle avait atteint cet état de dissolution totale en restant frustrée de retrouver la réalité. A chaque fois son monde lui apparaissait comme insensé et sans intérêt, s’enfonçant un peu plus dans son nihilisme en se dépréciant, ce qui réactivait immédiatement le processus de honte et de culpabilité, qui encore et encore la poussait à se défoncer tout en répétant des schémas qui lui apportaient plus de déplaisir qu’elle n’avait prit de plaisir, en cédant impulsivement à ses pulsions. Il lui fallait trouver une façon de dépasser son nihilisme, si elle était la bombe humaine, alors elle avait la clé de son problème en elle.
Elle était contente de son trip parce qu’elle avait enfin comprit tout ce qui lui occupait l’esprit depuis tout ce temps, dans un désordre sans nom, mais elle ne pouvait dénier le nombre de fois où elle avait atteint cet état de dissolution totale en restant frustrée de retrouver la réalité. A chaque fois son monde lui apparaissait comme insensé et sans intérêt, s’enfonçant un peu plus dans son nihilisme en se dépréciant, ce qui réactivait immédiatement le processus de honte et de culpabilité, qui encore et encore la poussait à se défoncer tout en répétant des schémas qui lui apportaient plus de déplaisir qu’elle n’avait prit de plaisir, en cédant impulsivement à ses pulsions. Il lui fallait trouver une façon de dépasser son nihilisme, si elle était la bombe humaine, alors elle avait la clé de son problème en elle.