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[TR Cannabis] Il aura suffit d'un joint...

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Biquette
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Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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Ce fût mon premier trip.

Dosage : 1 joint d'une variété inconnue, je suppose de la skunk.

Set : le bateau, de nuit, les parents ne sont pas là, en compagnie d'un ami qui m'était proche. Pas de playlist musicale mais une idée des morceaux à mettre.

Setting : je me sens bien dans mon corps et ma tête, content et enthousiaste à l'idée de fumer ce joint avec ce pote. Je n'avais aucune tolérance, je n'avais pas fumé depuis environ 2 mois, et mon ami non plus. Je découvrais, à ce moment, le cannabis depuis environ 6 mois.

Montée - *quinte de toux*

On galère à rouler notre joint pur. Pas bien gros, devait y avoir 0,4 grammes. Soit 0,2 g chacun, vraiment pas grand chose. Et pourtant.

Et pourtant.
On l'allume, on tire, on tousse un peu, tout va bien, on est plutôt sérieux.
Arrivé vers la moitié du stick, tout à coup, BAM, Marie-Jeanne me met une grosse baffe, j'éclate de rire.
Effets simultanés, mon pote aussi rigole, on est bien, la vie est belle. On s'empresse de fumer le joint, je me dirige vers le lecteur musical et met Echoes des Pink Floyd (musique traditionnelle qui trouve sa place dans chaque trips). A ce moment, c'est la seule musique que je sens pouvoir écouter.

On se détend sur le canapé, à moitié allongés, et on se laisse emporter par la montée fulgurante.

Trip :

1) Baignade synesthésique.

Ca mooonte dans une poussée énormissime, j'ai un immense sourire, la tête basculée en arrière.
Plus aucune notion de temps, le passé n'est plus ; le futur, c'est le moment où je mettrais la musique suivante ; le présent, c'est... "une particule d'instant suspendue entre deux néants". Le présent, c'est TOUT. Le temps est quelque chose d'indissociable de l'espace, c'est indescriptible, ce n'est plus un ressenti subjectif, le temps est, au même titre que l'espace est. C'est comme ça.
Tout est hyper ralenti.

Oh, wait... LA MUSIQUE N'A MÊME PAS ENCORE COMMENCÉ !

A peine cette pensée formulée que la première note apparaît. Littéralement.
Alors que mes paupières s'abaissent inéluctablement, comme le rideau d'un théâtre, une projection est faite sur ce même rideau.
C'est un éclair. Non. Un trait blanc. Non.
Une goutte de lumière.

J'ouvre les yeux : le bateau est toujours le même, mon pote se laisse aller lui aussi, il semble vivre quelque chose d'extrême également. Tant mieux. Ma vision périphérique est rosée.

Yeux refermés, la 2ème note retentit. Nouvelle goutte.
Puis une autre. Et encore une autre.
Au fur et à mesure qu'Echoes se développe, à une vitesse extrêmement ralentie - me permettant d'en cerner toutes les nuances - les visuels commencent à se former.
J'avais déjà eu une expérience synesthésique auparavant, mais rien de comparable. Alors que la première fois, j'étais détaché des visuels, là, je baigne dedans, complétement. Le son m'entoure de toutes parts, le bateau lui-même est rempli d'ondes sonores que je perçois visuellement.

Et à ce moment, seules les 10 premières secondes du morceau se sont écoulées, ça promet pour la suite. (bien évidemment, je suis beaucoup trop défoncé pour me faire cette réflexion sur l'instant)

Les gouttes de lumière s'accumulent au bas de mon champ de vision (yeux fermés), et des vagues, des spirales, commencent à s'ajouter au tableau.
Soudain, première note de guitare basse. L'univers entier vibre. Ma bouche s'ouvre de joie.

Dans ma tête, on peut résumer le chaos de mes pensées ainsi : "PUTAIN C'EST OVERMEGAPUISSANT JE ME FONDS DANS MON CANAPÉ DE PLAISIR JE SENS MA PSYCHÉ ME DEGOULINER PAR LES OREILLES"

Arrive le premier coup de batterie. Mes bras se lèvent d'eux-même vers le plafond et je crie malgré moi "OH OUI, OH OUI !"
Je fais l'amour à la musique, mais je me souviens que mon pote me fait face, allongé, et que je ferais mieux d'éviter de perturber son trip. Je me relâche à nouveau, mon corps n'est que frissons.


A partir de ce moment, la majeure partie de mon esprit est occupée par une sorte de réflexion hyper intense qui se développera tout au long de la musique - malheureusement je n'en ai... aucun souvenirs :mrgreen: (en effet, le trip date d'il y a plus d'un an)

En plus de ça, j'établis dans ma tête le parallèle avec un trip moitié onirique sur... i-doser. (beaucoup ne croient pas à l'efficacité de ce truc, je les comprends, j'ai moi-même recherché en vain des effets sur la plupart des "i-doses", et je n'ai que quelques fois ressentis un vague quelque chose).
Durant ce trip i-doser mi-synesthésique mi-onirique, je m'étais senti propulsé dans l'espace, à travers l'univers à une vitesse plus grande que la lumière, avant d'en atteindre l'extrêmité et de... sortir de l'univers, au paroxysme du bordel.

Et là, le trip à la beuh s'oriente sur un schéma semblable : sensation de quitter son corps et de foncer de plus en plus vite dans un coin de l'univers - un peu façon 2001 l'odyssée de l'espace.
C'est à cette occasion que je découvre la façon dont l'imagination est décuplée sous cannabis.

La musique monte en puissance, le temps est toujours aussi ralenti, voir plus qu'avant, je perçois chaque instruments de façon parfaitement distincte, ils sont tous en fusion parfaite. Chaque notes du solo de guitare m'aspire vers le haut, ça pousse fort, de plus en plus fort...

2) Je ne suis plus un être humain, je suis un monde

Ne vous en faites pas, dans ce titre il ne s'agit nullement là d'une crise égotique, au contraire, mon égo est de plus en plus réduit en charpie.

La musique passe à la partie funky, ca swingue, ca danse, j'ouvre les yeux et j'ai les plus belles OEV (open eyes visual) de ma vie :
je vois des balles de lumière rebondir entre les parois ; une sorte de toile psychédélique violette fluo, dorée, rose, orange et blanche s'est tissée entre les deux hauts-parleurs. Les balles de lumière se mettent à rebondir dans tout le bateau, toujours au rythme de la musique.
Malheureusement, le côté stone est si grand que je n'ai pas la force de garder la tête dressée, elle se penche en avant, et je me mets à marquer le rythme avec mes mains, mes pieds et par de petits coups de crâne.
A force de bouger des parties de mon corps de la sorte, elles prennent vie peu à peu, et je n'ai bientôt plus besoin de penser à les faire bouger pour qu'elles s'animent toutes seules.
Très vite, j'ai l'impression que ma tête est une entité séparée du reste de mon corps, et alors que je bouge mon crâne de bas en haut, je perçois clairement un mouvement glissant circulaire (comme si ma tête était déposée sur un plateau rond et qu'on lui faisait suivre les contours de ce plateau, indépendamment de mon cou, vous suivez ? Oui, ce n'est pas clair haha).
Il en va de même de mes mains : elles se sont transformées en triangles immenses qui s'abattent tels des marteaux sur le canapé.
Mes pieds sont trop éloignés et se noient dans une brume psychédélique violacée (faut dire aussi que je suis myope et que j'avais retiré mes lunettes).

Les hallus continuent de se développer, accompagnées d'une totale perte de la perception des distances.
Mon corps est un... chantier, et j'y vois des ouvriers qui y travaillent, des arbres, des blocs de pierre, des structures qui tiennent en lévitation...

Mais déjà, la partie funky commencent à décroître pour laisser place aux mouettes.

(je précise que durant tout ce temps, mon inconscient était toujours entrain de développer des grosses réflexions)

Je ferme les yeux et les CEV (closed eyes visual) reprennent très vite là où j'en étais resté : en plein voyage dans l'univers.

Perdant de la vitesse, je débouche dans une zone du cosmos absolument ténébreuse.

Bad ?
Non. Je connais suffisamment bien cette musique pour l'accepter toute entière, hors de question de s'abandonner aux angoisses.
Néanmoins, ça me demande un certain effort, je n'ai pas la force de me soucier autrement que par la pensée de mon pote, qui, j'espère, va bien supporter la musique.

Je suis dans les abysses de l'hyperespace, là où il n'y a plus de lumière.
Très gentiment, avec une puissance incroyable, monte quelque chose. Ce n'est pas un rayonnement, c'est un cri. Un déchirement.
Et cela provient d'une entité.

Je suis foudroyé, tétanisé, paralysé, déchiqueté, sondé.
Curieusement, à part une infime peur, je ne ressens pas d'émotion, alors que tout mon corps est tendu comme la corde d'un arc.

Le hurlement diminue, laisse place à un autre cri. Je parviens à voir à travers mes yeux clos cette entité.
C'est une tête d'oiseau gigantesque émergeant des ténèbres, ouvrant grand son bec pour en laisser jaillir son hurlement synesthésique, matérialisée sous la forme d'un laser blanc.
Aurais-je affaire là à un archétype de Jung ? Serait-ce Horus, le dieu à tête de faucon, garant de l'harmonie universelle ? Va savoir. Le plus important sur le moment, c'est qu'il me laisse traverser son monde.

Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de ce passage, mais il fût ardu.

3) dissolution d'ego

La fin de cette partie "mouettes" laisse mon esprit un peu perdu dans le vide qui m'entoure. Bien heureusement, l'obscurité est très vite brisée par une goutte de lumière.
Une goutte de lumière tout à fait semblable au début de la musique.
Boucle ?
A l'instar du début, la goutte de lumière fait office d'appat, je tourne autour, la vois s'écraser dans le rien, et je me sens à nouveau aspiré vers le haut.
Une cascade de lumière se forme gentiment, s'épaissit, prend de la consistance, je recommence à grimper vers l'infini, de plus en plus vite.

Arrivé là, mes réflexions métaphysiques touchent à leur fin.
Les psychédéliques sont pour moi (et d'autres, apparemment) des substances facilitant le passage des éléments inconscients vers le conscient.
En d'autres terme, c'est une prise de conscience de l'inconscient.
Mais que se passe-t-il quand hémisphère droit et gauche sont en symbiose totale ? Que l'inconscient n'est plus inconscient, mais totalement révélé ?
J'ignore si cette chose est possible - la mise en lumière totale de ce qui compose l'inconscience ; mais arrivé à un certain stade de prise de conscience, j'ai remarqué qu'il se produisait deux choses, pas toujours accompagnées : l'extase et/ou la dissolution d'ego.

Or, justement, pour en revenir au trip, j'approchais beaucoup de ce stade de conscience extrême :
- mes réflexions inconscientes touchaient à leur fin et les conclusions étaient sur le point de se révéler à mon esprit ;
- mon trip cosmique influencé par mon imaginaire arrivait lui aussi au bout, j'arrivais aux limites de l'infini ;
- tout mon être était envahi d'endorphines, cette petite molécule du plaisir, je frôlais l'orgasme ;
- tous mes sens se mélangeaient, bien que la synesthésie ouïe/vue dominait ;
+ un tas de petites choses indescriptibles

La musique grimpait toujours plus haut dans l'éclat cosmique et mon corps se crispait involontairement. Je n'ai jamais eu un aussi grand sourire, au point que mes lèvres me fassent mal et que je ne puisse rien y faire.

Arriva enfin le paroxysme, l'extrême, le "nirvana".

Mon corps s'est cambré d'un coup et j'ai été pris de simili-convulsions : en réalité je tremblais en suivant les notes de la guitare, extrêmement rapides ;
J'étais pur plaisir ;
Mon esprit, le foyer de mon égo, là-bas, très loin, n'est pas sorti de l'univers. Mais il en a touché les limites et s'est étendu d'un coup ;
Mon "âme" (y a pas d'autres mots) restée à l'intérieur de mon corps s'est comme... dissoute.

Pour mieux expliquer, car c'est pas clair du tout :
malgré mes tremblements incontrôlés hardcore, mes hallucinations yeux fermés gardaient toute leur netteté.
Je voyais devant moi s'étendre tout l'univers dans des tons rosés, des nuances de blanc/or, et tout un tas d'autres couleurs moins évidentes. Des sortes de liens, de câbles cosmiques traversaient l'espace, conservant la cohésion du Monde. C'était comme une toile d'araignée faite d'Amour brut.
Quant à mon égo, ma conscience, bah... comment décrire cela à quelqu'un qui ne l'a pas vécu ? De plus, mes souvenirs sont assez imprécis. Pour essayer quand même de mettre des mots sur cette destruction d'ego intense, je dirais que :
- j'étais devenu le bateau (j'en faisais partie, je ressentais chaque éléments qui le composait, j'étais mon pote, ses vêtements, ses cheveux, son esprit, j'étais chaque fibre des coussins sur lesquels j'étais couché)
- J'étais devenu l'univers entier. Je n'arrive pas à accéder à ces souvenirs dans ma mémoire, tellement ça me dépasse. En essayant d'y repenser, là, j'en ai les larmes aux yeux. Je pense que pour me remémorer ça, je devrais le revivre. Je ne peux contempler mes souvenirs sans être débordé par les émotions intenses de ce moment.
Souvent, les usagers qui rapportent une dissolution d'égo - sous salvia par exemple - racontent qu'ils devenaient ce qui les entouraient, ou quelque chose d'extérieur à eux-même sur quoi ils se concentraient. C'est ce qui s'est produit avec le bateau, dans lequel j'étais ; mais mon esprit (ou plutôt mon imaginaire) touchait les limites de l'univers. En touchant ces limites, ça m'a permis de "cerner" en partie ce qu'était le Monde, et j'ai pu me fondre en lui.
Double dissolution d'ego : à échelle humaine, et à échelle cosmique.

Et c'est parce que je suis devenu l'univers que j'ai ressenti une telle extase, je pense.
Je n'arriverais malheureusement (ou pas) à détailler davantage le ressenti, car comme je l'ai dit c'est impossible pour moi de m'en souvenir, alors que la mémoire du moment est encore là. Je n'y ai simplement pas accès.


La suite ?
Fin de l'extase, mon être se réajuste en lui-même.
La musique n'a pas encore fini de monter, sauf que cette fois, c'est le passage sans la guitare électrique, juste la basse, précédent les derniers couplets chantés.

Mon esprit tout au loin est comme "inspiré" vers mon corps, à une vitesse indescriptible. Ma conscience est vierge, pure, je suis un foeutus hyperspatial (tiens, ca fait encore penser à 2001 l'odyssée de l'espace...)
La pression de la musique se fait douloureuse, mon esprit alors immense et infini se reconcentre en un point et s'apprête à rejoindre mon corps.
On peut y voir un parallèle avec un accouchement, d'ailleurs. Je renais. On m'expédie de cet endroit où j'étais si bien pour rejoindre le monde réel, et je suis accueilli par les chants de Gilmour et Wright (sympa comme sage-femmes).

Le reste, je n'en ai plus trop de souvenirs, c'est la fin de l'immense rush cannabique, j'émerge doucement.

Le morceau terminé, j'ouvre les yeux, je suis dans l'obscurité, aucune hallus. Je tente de me lever et... n'y arrive pas. Je suis épuisé, faiblichon et encore complétement stone.
Avec de gros gros efforts, je change de morceau, je passe à l'album Wish You Were Here je crois. Plus trop de souvenirs de la suite. (Shine on You Crazy Diamond m'apparaît comme une cathédrâle inachevée, seule pensée que j'en garde).


Je m'arrête là, après ça n'en vaut pas la peine.

Conclusion : c'est ce trip qui m'a fait plonger dans un amour inconsidéré du cannabis, j'ai tenté à plusieurs reprises de revivre quelque chose d'aussi intense mais n'y suis jamais parvenu. C'est aussi grâce à ce trip que j'ai pleinement pris conscience du principe de tolérance à la drogue, et que ça ne valait pas du tout la peine, pour moi, de fumer régulièrement (ce qui ne m'a pas empêché de le faire et d'en souffrir).

J'ai découvert à travers cette perche le principe de disso d'ego sous psychédélique (chose dont je n'avais jamais entendu parler haha), la mort-renaissance, tout ça, et c'est (grâce) à cause de ça que je me suis intéressé pour de vrai à l'univers de la draugue en général.

Ce que j'en ai retiré ? Mmh, pas que du bon. Une prise de conscience que la réalité, c'est probablement pas tout à fait ce qu'on croit ; que le cerveau est un truc hyper puissant qu'on a pas fini d'explorer ; que la vie, on y attache vachement d'importance alors qu'en fait, on est que des poussières dans un Tout vachement grand ; que nous aimer ou nous haïr les uns les autres ne changera rien, à part à notre échelle, et que notre échelle est bien ridicule comparé à notre nombril qui est bien grand.
Tout ceci accompagné d'une légère perte de foi (je n'ai jamais été croyant, hein), comme si j'étais démotivé à l'idée que de toute façon, la Grande Vérité Ultime et Patatra était inaccessible à l'homme, en fait.

Evidemment, ce n'était pas à proprement dit des prises de conscience, plutôt un renforcement de celles-ci. Comme un petit savoir qui occuperait soudain bien plus de place.

Si je n'avais pas vécu ce trip, je ne serais probablement pas le même aujourd'hui, mais je n'aurais pas été pire ou meilleur que maintenant. Juste différent. Bref, j'aurais très bien pu m'en passer - mais maintenant le mal/bien est fait, c'est depuis ces 23 minutes aux allures d'éternité que je me suis tourné vers l'exploration de mes processus mentaux - bref, la psychonautique quoi.

Il serait très facile pour vous, lecteurs, de me mettre dans la case "mystique" après ce TR, et je le comprends. Mais comment voulez-vous foutre des mots rationnels sur une expérience de ce genre ? Pour l'instant j'aurais bien du mal à décrire tout ça d'une autre façon, plus conventionnelle. Ca viendra sûrement avec le temps, quand j'aurais un peu plus d'expérience psychonautique.
Aussi, je tiens à rappeler que le délire "esprit dans le cosmos" était principalement entraîné par mon imagination, mais que cette imagination a contribué aux sensations (je doute que mon extase aurait été si forte sans l'influence de mon subconscient, par exemple).

Bref.

Conclusion de la conclusion : c'était d'la bonne ! :weed:
 
De la vraie poésie, je tire mon chapeau :)
et tu as su apprécier ton trip, moi ma dernière douille s'est passée à peu près comme ça mais je n'ai pas du tout aimé, j'angoisse de perdre pied avec la réalité..
 
Haha merci Architektormaran !

Pour ton angoisse de "t'envoler", je crois comprendre, ça me fait de plus en plus le coup... Quand bien même je parviens à me laisser aller, il y a toujours un peu de retenue qui m'empêche d'apprécier le trip autant que je voudrais. Et je ne parle même pas des fois où je me raccroche à la réalité (par instinct ?).
Là, dans le TR, j'étais encore sacrément inexpérimenté, et la claque était tellement énorme que j'ai pas eu d'autre choix que m'écraser dans le canapé. Aussi, chose très importante je pense, le volume de la musique contribue beaucoup ! Si la musique n'avait pas été si forte (je ne supporte pas ce volume sobre) le trip n'aurait pas été si puissant arf, et ça aurait pu mal se passer. M'enfin, c'est des spéculations.
 
:Oo:__:Oo:

Ah ouais quand même ! Ça va au moins c'était un premier trip plutôt instructif :mrgreen: ! Superbe Tr en tout cas ! Très poétique ouais !
Je pensais pas qu'on pouvait vivre ça sous cannabis ; avoir des hallus et des raisonnements psychés oui, mais une dissolution de l'égo comme celle là... :prayer:

Chapeau pour avoir survécu à Echoes d'ailleurs ! Je mets jamais cette musique pour tripper à cause des mouettes justement ^^, même sobre je me sens agressé...

notre échelle est bien ridicule comparé à notre nombril qui est bien grand.
Cette phrase est juste tellement vraie :heart:
 
Tisalut a dit:
Ah ouais quand même ! Ça va au moins c'était un premier trip plutôt instructif :mrgreen: ! Superbe Tr en tout cas ! Très poétique ouais !
Je pensais pas qu'on pouvait vivre ça sous cannabis ; avoir des hallus et des raisonnements psychés oui, mais une dissolution de l'égo comme celle là... :prayer:
Merci beaucoup ! Et pour la disso d'égo j'savais pas non plus :mrgreen: ça doit être dû à l'effet de surprise + différents paramètres au niveau de mon set qui m'ont entraîné là-dedans, j'avais l'égo relativement fragile à ce moment.

Chapeau pour avoir survécu à Echoes d'ailleurs ! Je mets jamais cette musique pour tripper à cause des mouettes justement ^^, même sobre je me sens agressé...
C'est depuis ce trip que je parviens à la vivre pleinement sobre, avant je me sentais agressé également, je sautais tout le temps la partie mouettes en fait ^^
D'ailleurs plus je l'écoute plus je réalise qu'elle peut être très désagréable si on ne se laisse pas porter dès les premières notes, sinon elle est trop brute, trop... "envahissante".
 
Waouuuuh ! Super TR ! Super style. Pour un peu, on vivrait cette expérience rien qu'en te lisant. Tu arrives à être aussi précis quand tu décris les effets physiques que quand tu expliques le cheminement de tes réflexions, le tout dans un style imagé et parfaitement maîtrisé.
Du grand art :prayer:
Oui, je trouve que c'est assez mystique, mais ce n'est pas un gros mot !
J'en suis presque jalouse, de tes visus, alors que moi je n'en ai jamais eu, que ce soit avec de l'herbe, du shit, ou de l'huile, pff
EmpathoCouac a dit:
la vie, on y attache vachement d'importance alors qu'en fait, on est que des poussières dans un Tout vachement grand
Exact. Mais c'est cette poussière qui fait que l'univers forme un Tout. Donc, cette particule de poussière, notre moi, notre vie, elle est importante.

EmpathoCouac a dit:
comme si j'étais démotivé à l'idée que de toute façon, la Grande Vérité Ultime et Patatra était inaccessible à l'homme, en fait.
C'est la quête de vérité qui est essentielle, pas forcément La vérité. De toutes façons, il n'y a pas une vérité, il n'y a que SA vérité, non?
 
Yes, ça me rappelle les beuh forte que j'ai ramenné d'amsterdam...
C'était quasiment ça ! Des cev vraiment sympa avec la musique, toute mes sensation/humeur/pensée/intuition était accordé a la musique (passage sombre >> peur, passage drole >> rire, passage melancolique >> explosion d'émotion... Tout seul dans mon canap... Je me tordais avec la musique...) ! Le tout avec 1 seul joint... Je pensais/avait des intuition en fonction de l'intensité de la musique ! vraiment excellent quoi...

Par contre quand on est défoncé a ce point vaut mieu pas tenté de faire des truc intelligent, perso j'avais essayer d'aller me cherché 1 kebab (on a toujours des décision con quand on est défoncé), j'ai commandé les frite et 2 minutes après je me suis tiré car trop de parano avec les gens autour (en fait je pensais que ça faisait 1h que j'étais dans le kebab et que le mec m'avais oublié, puis j'étais persuadé que tout le monde avais capté que j'étais raide donc jme suis barré en douce... Le surlendemain je me suis fais engueulé par le gars du kébab, ça été trés dure d'expliquer la situation)
 
Ca me fait beaucoup de bien de lire ce genre de choses car j'hésitais beaucoup à me remettre à l'écriture et j'ai un certain nombre de doutes concernant mes capacités. Mais lire vos remarques me rassure et m'encourage à persévérer dans ce style et essayer de l'améliorer, et ça c'est vraiment chouette. Merci beaucoup à toi, aux autres.

puki a dit:
J'en suis presque jalouse, de tes visus, alors que moi je n'en ai jamais eu, que ce soit avec de l'herbe, du shit, ou de l'huile, pff
Haha, même avec de l'huile ? J'avoue que j'ai jamais test, mais je pensais que c'était le genre de trucs à déclencher à tous les coups des visus ! Comme quoi, les hallus doivent vraiment dépendre de la variété et surtout du s&s.

Exact. Mais c'est cette poussière qui fait que l'univers forme un Tout. Donc, cette particule de poussière, notre moi, notre vie, elle est importante.
J'aime bien ta vision, elle me rappelle une citation de Eckhart Tolle que je ne parviens plus à retrouver, qui disait en gros qu'on ne devait pas se voir comme une entité dans l'univers mais une entité de l'univers. Il mettait bien en avant le fait qu'on devait rester humble sans pour autant mettre de côté la perspective que notre vie mérite d'être vécue.
Bref, j'adhère quoi.

C'est la quête de vérité qui est essentielle, pas forcément La vérité. De toutes façons, il n'y a pas une vérité, il n'y a que SA vérité, non?
Ca, j'en sais absolument rien haha. A quoi bon partir en quête de sa vérité ? Ne serait-ce pas un combat vain ? Une aventure qui ne mène à rien ?
M'enfin, je dis ça mais sans cette quête de notre "vérité", avec quoi remplir son existence autre que ce vide encouragé par la société ?
Bref, en fait j'adhère de nouveau à ta vision.

@no_id : Aha j'imagine très bien le délire ! Le coup du kébab a dû être assez flippant ouais, perso j'ai fait la connerie de me ramener foncdé en cours deux fois (on l'a quasi tous fait, hein), et bah la 2ème fois c'était insupportable, j'étais persuadé que tout le secrétariat avait pigé mon état et s'organisait pour me capturer et m'enfermer... 8D
M'enfin là, dans le TR, on était bien trop perchés pour prendre une quelconque décision, rester couché sur le canapé n'était pas un choix mais une obligation, impossible de se tenir debout o/
 
Ano a dit:

(Psst les modos, vous pourriez pas rajouter le bouton "demande en mariage" à côté de la demande d'ami ? :mrgreen: )
 
Prendre conscience du grand tout c'est sympa. Y croire et en être persuadé entraîne des conséquences.
Comme tu le dis ce genre d'expérience fait changer ni en mieux ni en moins bien. Mais ça apporte des éléments importants, avec lesquels ont est obligé de travailler pour continuer à avancer, à moins de s'efforcer à les laisser totalement tomber. Il y a beaucoup de choses à en tirer, mais les pièges sont nombreux, pour ne pas dire inévitable lorsque l'on fait ce chemin avec des drogues.

Je suis content de voir quelqu'un qui trip comme toi avec le cannabis. Est-ce que tu continues l'expérience psychédélique avec cette plante ?
 
Je te rejoins là-dessus. On peut faire le choix de croire en ces révélations mystiques ou non, mais quel que soit le choix, faut assumer.
Personnellement je ne cherche pas à faire de choix, j'avance (ou erre) en gardant en mémoire ce type de prises de conscience sans pour autant suivre une voie en particulier. J'essaie de me construire mon propre chemin, même si c'est laborieux. Et c'est justement le cannabis qui m'a appris ça.

La psychonautique est un chemin qui m'intéresse profondément mais je n'ai (pour l'instant en tout cas, essentiellement parce que je me sens encore un peu jeune pour tout ça) pas envie d'en faire un chemin de vie à long terme. J'en tire ce que je peux sans non plus me focaliser dessus, les réflexions viennent d'elles-mêmes quand je m'y intéresse au fil du temps. Au final, c'est un loisir ! Un loisir qui me fait réfléchir, mais un loisir quand même. Qui a dit qu'on ne pouvait pas concilier psychonautique et récréation ?

Sinon pour répondre à ta question, oui, je continue. Ce trip remonte à plus d'un an, et depuis j'ai fait un certain chemin psychédélique avec le cannabis, j'en cerne de mieux en mieux les mécanismes et à chaque trip, j'essaie d'en tirer tout ce que je peux en fonction du s&s, que ce dernier soit misérable ou parfait. Et je ne suis pas au bout de la découverte de cette plante, j'ai encore l'huile à découvrir, le vrai haschich pur et tout un tas de shit variés, et beaucoup de ressources à explorer dans la cuisine cannabique héhé.
Mais ton raisonnement et ta question ne sont pas anodines, je suppose que toi aussi tu as déjà vécu des trips du genre, non ?
 
Bon je développe un peu, j'avais la flemme hier.

J'ai vraiment beaucoup aimé ton TR.
Déjà j'aime vraiment le cannabis et les TRs mettant en avant ses vraies capacités psychédéliques m'enthousiasment pas mal, mais en plus j'ai vraiment adoré ton expérience et le style dans lequel tu la retranscris.
J'ai tendance à pas mal imaginer ce que je lis, et c'est pas toujours évident avec des styles d'écritures un peu chaotiques, mais ta manière de rapporter ton expérience m'a vraiment permis de "vivre" ton trip par procuration, simplement en m'imaginant et en visualisant ce que tu viens raconter ici.

Pour ma part je n'ai pas encore eu l'occasion de vivre un trip au canna' d'une intensité pareil, même si j'ai déjà eu des pensées très imagées yeux fermés (un peu similaires à des CEV mais en moins précis/entraînant je pense) sur de la musique, ou je projetais des décors complets très différents les uns des autres en fonction des musiques que je me passais. Ça c'était la première fois que je vaporisais du pollen, où sans faire vraiment attention j'en avais mis autant (en volume) que ce que je mettais de weed habituellement.

J'attends toujours de me faire un gros trip au cannabis, surement en ingestion, mais pas encore eu l'occasion pour l'instant (pis faudrait que je pense à faire baisser ma tolérance, là j'en suis à consommer 3-4 jours de suite suivis de mini breaks de 3-4 jours également, et ça en boucle (en gros je travaille plus ou moins à mi-temps, et je suis pas à mon appart' quand je bosse)).
Par contre c'est là où j'apprécie également beaucoup ton TR, je sais que personnellement ça fait bien trop longtemps que j'ai écris quoi que ce soit et que de toutes façons j'ai toujours du mal à poser des mots sur des sensations et à rendre des expériences personnelles intéressantes à lire pour d'autres pour écrire un TR digne d'être lu.


Bref un gros merci pour avoir pris la peine de rapporter ton expérience, et une petite question que je me posais à la fin de ma lecture hier : ton ami, il l'a vécu comment tout ça ?
 
EmpathoCouac a dit:
Ca me fait beaucoup de bien de lire ce genre de choses car j'hésitais beaucoup à me remettre à l'écriture et j'ai un certain nombre de doutes concernant mes capacités.
Et ben je te confirme que tu as des capacités ! L'écriture est un excellent exercice. Elle nous oblige à revenir sur nos expériences, à chercher les mots les plus justes, bref à se triturer un peu les méninges pour sortir quelque chose dont on soit content. Pour peu qu'on aime écrire, bien-sûr.
Perso, je n'écris plus que lorsque j'ai consommé du cannabis, depuis quelques mois. Et ça m'apporte réellement beaucoup.

EmpathoCouac a dit:
Haha, même avec de l'huile ? J'avoue que j'ai jamais test, mais je pensais que c'était le genre de trucs à déclencher à tous les coups des visus !
Ah, l'huile. Mais non, même avec de l'huile, je n'ai jamais eu d'effets visuels. Pourtant, ça reste à ce jour les plus grosses claques de ma vie!
Mais pas mes meilleurs trips. J'étais sans doute trop jeune pour avoir une démarche plus psychédélique et instrospective que purement récréative.
Mais je rêve d'en reprendre, ça oui.

EmpathoCouac a dit:
Il mettait bien en avant le fait qu'on devait rester humble sans pour autant mettre de côté la perspective que notre vie mérite d'être vécue.
Bien dit. C'est exactement ça.
Et aussi toujours garder l'estime de soi et la bienveillance envers les autres.


EmpathoCouac a dit:
A quoi bon partir en quête de sa vérité ? Ne serait-ce pas un combat vain ? Une aventure qui ne mène à rien?
Ca permet en général d'arriver à mieux se connaître, et donc s'accepter. C'est déjà pas mal, non?

EmpathoCouac a dit:
La psychonautique est un chemin qui m'intéresse profondément. J'en tire ce que je peux sans non plus me focaliser dessus, les réflexions viennent d'elles-mêmes quand je m'y intéresse au fil du temps. Au final, c'est un loisir ! Un loisir qui me fait réfléchir, mais un loisir quand même. Qui a dit qu'on ne pouvait pas concilier psychonautique et récréation ?
+1 . Un loisir et pas une obsession. On peut se poser des questions métaphysiques ou passer des soirées mémorables avec des proches sans aucune drogue. Avec, c'est bien aussi (très bien même :mrgreen: ), à condition de ne pas s'en mettre tout le temps plein la tronche et de penser RdR.

Comme ça, on peut faire durer le plaisir jusqu'à 80 piges, comme moi.
(Nan, j'déconne, j'ai QUAND MEME PAS cet âge là !)
 
Je me retrouve parfaitement dans ton TR

Néanmions attention aux plus fragiles de ne pas se perdre dans la dissolution de l'ego qui deviendrait une absorption par l'ego. En effet il arrive assez vite que l'on se perde en soit et que l'on se sente d'une puissance infini, position pertinente ou pas, ça peut être dangereux pour la construction de l'esprit.
 
Ano a dit:
Par contre c'est là où j'apprécie également beaucoup ton TR, je sais que personnellement ça fait bien trop longtemps que j'ai écris quoi que ce soit et que de toutes façons j'ai toujours du mal à poser des mots sur des sensations et à rendre des expériences personnelles intéressantes à lire pour d'autres pour écrire un TR digne d'être lu.


Bref un gros merci pour avoir pris la peine de rapporter ton expérience, et une petite question que je me posais à la fin de ma lecture hier : ton ami, il l'a vécu comment tout ça ?

Un gros merci aussi à toi d'avoir pris la peine de lire et de répondre en développant autant !
Je comprends ton ressenti, et je dois dire que comme toi, j'ai dû mal à mettre des mots sur ma perception des choses, et ce de manière générale. Là, pour le coup, j'ai fait un gros effort pour écrire ce TR et j'ai vraiment cherché à me replonger dans le trip, en n'hésitant pas à forcer sur les comparaisons, les figures de style etc, pour au final obtenir un résultat pas trop éloigné du vécu.

Et sinon pour répondre à ta question, mon pote a vécu un trip moins puissant, et s'est endormi peu de temps après Echoes. Mais il a lui aussi eu les premières fractales de sa vie haha.

Ah, l'huile. Mais non, même avec de l'huile, je n'ai jamais eu d'effets visuels. Pourtant, ça reste à ce jour les plus grosses claques de ma vie!
Mais pas mes meilleurs trips. J'étais sans doute trop jeune pour avoir une démarche plus psychédélique et instrospective que purement récréative.
Mais je rêve d'en reprendre, ça oui.
Ah, tu mets le doigt sur une hypothèse qui commence à se former dans ma tête : L'accès aux hallus cannabiques se fait plus facilement dans une démarche introspective, quand on s'abandonne totalement à la plante. Une fois les hallus "débloquées", il est alors plus facile d'en avoir même dans une démarche récréative. M'enfin ça, c'est mon vécu et celui d'un pote.
Quand tu dis que ce n'étaient pas tes meilleurs trips, c'est parce qu'ils étaient trop violents pour être pleinement appréciés ?

Et aussi toujours garder l'estime de soi et la bienveillance envers les autres.
Ca c'est plus difficile, mais on essaie tant bien que mal :D

Et aussi toujours garder l'estime de soi et la bienveillance envers les autres.
Vu comme ça, oui ! +1000

Comme ça, on peut faire durer le plaisir jusqu'à 80 piges, comme moi.
+1 aussi, c'est très cool les soirées sans drogue, ou les soirées sans excès. M'enfin, les excès peuvent donner le goût de la RDR :mrgreen:
Je grave tes conseils dans ma mémoire, ô doyenne du forum .o.


Néanmions attention aux plus fragiles de ne pas se perdre dans la dissolution de l'ego qui deviendrait une absorption par l'ego. En effet il arrive assez vite que l'on se perde en soit et que l'on se sente d'une puissance infini, position pertinente ou pas, ça peut être dangereux pour la construction de l'esprit.
Je comprends ton raisonnement, mais ça ne me paraît pas conciliable avec une destruction d'égo, la chose étant si forte que l'expérimentateur se prend plus une grande claque d'humilité dans la tronche qu'autre chose.
Après, peut-être que sur quelqu'un à l'égo très fragile, comme tu dis...
 
Pour en rester sur ton pote, il en a pensé quoi de toutes tes gesticulations ?


Edit: Ah et je t'aime toujours, ce coup-ci je suis pas sobre par contre.
 
EmpathoCouac a dit:
Ah, tu mets le doigt sur une hypothèse qui commence à se former dans ma tête : L'accès aux hallus cannabiques se fait plus facilement dans une démarche introspective, quand on s'abandonne totalement à la plante. Une fois les hallus "débloquées", il est alors plus facile d'en avoir même dans une démarche récréative. M'enfin ça, c'est mon vécu et celui d'un pote.

Je pense que tu as raison. Je ne voyais tout simplement pas le potentiel introspectif (à part les quelques bad trips lorsque je m'étais essayée à fumer des joints toute seule, jeune) jusqu'à il y a peu de temps, en fait. Je me suis remise à fumer seule depuis 6 mois environ, toujours uniquement quand je me sens bien, et là ... à chaque fois je plonge dans mon moi et c'est un délice. Un délice d'introspection métaphysique et/ou euphorique, un délice de créativité, un délice d'énergie pure.
C'est grâce à ses petites séances de fumette solitaire que j'ai pu appréhender comme je l'ai fait ( et ô grandement apprécié :heart:) ma 1ère prise de mdma.
Mais malgré tout, pas d'hallus... C'est pour ça que je m'intéresse désormais au LSD...

EmpathoCouac a dit:
Quand tu dis que ce n'étaient pas tes meilleurs trips, c'est parce qu'ils étaient trop violents pour être pleinement appréciés ?
Exactement. Certainement parce qu'aussi je ne m'y abandonnais pas totalement, justement; manque de maturité ? Peur ? Sans doute les deux. Mais paradoxalement, l'huile, ça reste un produit "culte" pour moi ! Ma madeleine de Proust à moi, en quelque sorte !

EmpathoCouac a dit:
M'enfin, les excès peuvent donner le goût de la RDR :mrgreen:
Non, en ce qui me concerne, c'est l'exact inverse. C'est la RdR qui peut faire que je ferais des excès, mais en toute conscience et pas en mettant ma santé en danger (mais je suis pas sûre de me faire bien comprendre, là !)
 
Arf je croyais vous avoir répondu, désolé.

@Ano : bah mon pote a plutôt considéré mes gesticulations comme normales, il n'y a pas trop fait gaffe et a bien compris que je prenais mon pied comme un fou :D

@puki :
Un délice d'introspection métaphysique et/ou euphorique, un délice de créativité, un délice d'énergie pure.
+1, +1, +1.

Pour l'huile, je pense comprendre, faut dire aussi que dans un contexte récréatif et sans assez d'expérience l'esprit a du mal à "écouter" le cannabis et s'orienter vers la bonne démarche pour tripper. Surtout avec un truc aussi violent que l'huile magique haha.

Non, en ce qui me concerne, c'est l'exact inverse. C'est la RdR qui peut faire que je ferais des excès, mais en toute conscience et pas en mettant ma santé en danger (mais je suis pas sûre de me faire bien comprendre, là !)
Ah si si je comprends tout à fait, c'est une manière saine (pour le corps en tout cas) de faire des excès :mrgreen:
Quand je disais que les excès peuvent donner le goût de la RDR, c'était vraiment dans le sens "j'me suis cramé le cerveau avec mon irrespect des règles, je vais les écouter et les prodiguer un peu plus maintenant". Heureusement, tout le monde ne passe pas par ce stade là, tu en est le bon exemple ^^
 
Je me permet de up (oui moi je up les pseudos rouge Monsieur ! ) juste pour dire que j'ai vécu le même genre d'expérience et également à cause des Pink Floyd (Welcome to the Machine, je t'aime comme je te hais ... vilaine). Il ne m'aura suffit que de deux joints et d'une faible tolérance pour sentir mon corps littéralement soulevé dans des vagues de sensations quasi orgasmiques et pour que mon esprit se mette à voyager dans tous les sens. C'est le seul véritable gros trip que j'ai pu recevoir de Marie-Jeanne et il m'avait totalement mis en transe. C'est assez étrange comme moment et quand on en revient c'est vachement dur de mettre des mots dessus.
Franchement, TR trop sympa qui me rappelle mon plus gros kiff tout produit confondu ! :grin:
Je ferai peut être un tr sur mon expérience également ^^
(oui j'ai kiffé au point de jouer le fossoyeur)
 
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