F
Framboise
Guest
DOC 8mg / Orale
Tout commence là. Une dose de taré. Mais bon, j'ai un peu de tolérance vu les différents combo ou nouveau test de trypta/phéné.
T+1 : Je commence à sentir qu'un bordel monstre arrive.
T+2 : Je suis pas mal stimulé (dents serrées) mais assez calme paradoxalement.
T+3 : Des visuels colorés apparaissent gentiment mais surement.
T+4 : Je suis en plein trip, j'ai la sensation d'avoir atteint le pic plateau du produit. Je savoure. Yeux ouvert ça respire de partout, ça change de couleur, des trucs apparaissent genre des dessins sur les murs. La déco de l'appart est refaite et je trouve ça génial. Tellement génial que je me prépare un plug de 3-MEO-PCP. Il m'aura fallu une demi heure pour être sur d'avoir pesé 20mg pas plus pas moins. Saloperie de balance illisible sous psyché. Et le couteau qui me parait moue pour piocher dans le pochon. Une aventure je vous dis. Bref, j'arrive à me foutre ça au cul et la sensation est rigolote.
T+4.30 : Montée du 3-MEO-PCP, ça vient "applanir" le plateau du DOC. Au lieu de monter je me stabilise. Comme quoi... Entre les connaissances papier et la réalité il y a souvent un gouffre.
T+6 : Je suis en extase sur mon lit. J'ai envie de me foutre un truc dans le pif. Allez, on repart dans les aventures de la balance, cette fois avec la Deschlorokétamine. 150mg dans le nez plus tard, me voilà à attendre la montée. La trace était froide comme de la glace...
T+7 : Je suis totalement allumé. Je prends tous les murs de mon appart' pour aller pisser, bref, de l'extérieur je dois ressembler à une grosse merde. Intérieurement j'emmerde le monde et suis persuadé de passer l'un des meilleurs moments de ma vie.
T+8 : Je redescends d'un plateau, tout en restant sur un gros +++ échelle de Shulgin. La balance, l'O-PCE qu'il faut réussir à identifier puis à peser. Je me fou ça au cul et retourne me poser.
T+8.30 : L'O-PCE vient foutre un merdier pas possible dans ce même merdier où je me trouve déjà. Dire que je rame pour rouler mon spliff serait un euphémisme. Les boulettes de shit se baladent sur ma table basse, le shit c'est vivant une fois effrité ? On dirait bien que oui. Bref, je ramène le tout sous mes ordres et tous le monde accepte d'accoster dans la feuille à rouler qui on ne sait comment aura finit par se replier sur elle même en un cône magnifique.
T+9 : Ce spliff m'amène dans les catacombes de mon trip. Je ne pourrais pas creuser plus, je n'irai nulle part ailleurs. Bref, perte de l'égo, sortie du corps, impression de mort imminente. Je fais comme si tout ça était normal et arrive un peu a rationnaliser ce bordel. Je refais le compte de ce qui a été pris, prend ma température et mon pou et tout à l'air d'aller bien. C'est dans ma tête. Je précise que j'écoute du breakcore depuis le début du trip, ça aide...
T+11 : Le DOC se calme un peu, je suis plus stimulé qu'en plein trip. En fait comme un 2C-X classique, j'ai récupéré mon égo, et j'assiste tel un spectateur aux déformations visuelles et sonores que peuvent apporter le produit.
T+15 : Je suis clairement sur une stimulation résiduelle, un "reste" pas très intéressant, mais qui va durer un sacré bout de temps pour avoir déjà pas mal tatonné du DOi. Alors je vais pas juste rester là comme un abrutis, j'ai pris du DOC ? Il me reste du 2C-C ? Oui, alors c'est parti. 50mg en orale. Et je vais me faire une casserole de pâtes pendant ce temps.
T+16 : Le 2C-C relance magnifiquement le côté visuel, mon cerveau est une carte graphique totalement hacké. Ce que je vois, je ne l'ai jamais vu avant. Aucune déformation, mais tout est d'une couleur différente. Genre les toits de maison en tuile rouge, c'est devenu bleu, etc... Là je me dis "s'pas possib', sort dehors te balader".
T+17 : Et je me balade, mon chien tout content de sortir lui aussi, il a d'ailleurs l'aspect d'un petit dinosaure sur pattes. Presque si il cracherait pas des flammes le bordel. Bon, ok, je suis totalement perché, et c'est bien mérité. Parfois je me crois dans un film, que tout ne serait qu'un vaste décor, qu'une équipe de technicien pourrait se ramener à tout moment et me dire "coupez, on la garde".
T+20 : Le 2C-C se calme à son tour. Ne me reste plus qu'une stimulation merdique. J'éclate une 8.6 avec un spliff. J'éclate une deuxième 8.6 avec un splff. J'éclate une toisième 8.6 avec un sliff. J'en ai marre de la 8.6.
T+24 : Les benzo. J'ai le stock. On va commencer doucement avec 30mg de Diazepam. Accompagné d'1mg d'Alprazolam.
T+26 : J'en ai marre je veux domir. 3mg d'Alprazolam et 50mg de Nitrazepam.
T+27 : La batte que je fume aura raison de moi... Mais je ne dormirai que 4h environ pour me réveiller avec cette saloperie de stimulation de fin de DOx. Je passe ma journée à la Corona en gobant des benzo comme des bonbons.
T+40 : Je pense pouvoir dire que c'est terminé. L'afterglow qu'il me reste n'est pas dégueulasse, après tout je viens de vivre une sacré aventure et tout s'est bien passé.
Tout commence là. Une dose de taré. Mais bon, j'ai un peu de tolérance vu les différents combo ou nouveau test de trypta/phéné.
T+1 : Je commence à sentir qu'un bordel monstre arrive.
T+2 : Je suis pas mal stimulé (dents serrées) mais assez calme paradoxalement.
T+3 : Des visuels colorés apparaissent gentiment mais surement.
T+4 : Je suis en plein trip, j'ai la sensation d'avoir atteint le pic plateau du produit. Je savoure. Yeux ouvert ça respire de partout, ça change de couleur, des trucs apparaissent genre des dessins sur les murs. La déco de l'appart est refaite et je trouve ça génial. Tellement génial que je me prépare un plug de 3-MEO-PCP. Il m'aura fallu une demi heure pour être sur d'avoir pesé 20mg pas plus pas moins. Saloperie de balance illisible sous psyché. Et le couteau qui me parait moue pour piocher dans le pochon. Une aventure je vous dis. Bref, j'arrive à me foutre ça au cul et la sensation est rigolote.
T+4.30 : Montée du 3-MEO-PCP, ça vient "applanir" le plateau du DOC. Au lieu de monter je me stabilise. Comme quoi... Entre les connaissances papier et la réalité il y a souvent un gouffre.
T+6 : Je suis en extase sur mon lit. J'ai envie de me foutre un truc dans le pif. Allez, on repart dans les aventures de la balance, cette fois avec la Deschlorokétamine. 150mg dans le nez plus tard, me voilà à attendre la montée. La trace était froide comme de la glace...
T+7 : Je suis totalement allumé. Je prends tous les murs de mon appart' pour aller pisser, bref, de l'extérieur je dois ressembler à une grosse merde. Intérieurement j'emmerde le monde et suis persuadé de passer l'un des meilleurs moments de ma vie.
T+8 : Je redescends d'un plateau, tout en restant sur un gros +++ échelle de Shulgin. La balance, l'O-PCE qu'il faut réussir à identifier puis à peser. Je me fou ça au cul et retourne me poser.
T+8.30 : L'O-PCE vient foutre un merdier pas possible dans ce même merdier où je me trouve déjà. Dire que je rame pour rouler mon spliff serait un euphémisme. Les boulettes de shit se baladent sur ma table basse, le shit c'est vivant une fois effrité ? On dirait bien que oui. Bref, je ramène le tout sous mes ordres et tous le monde accepte d'accoster dans la feuille à rouler qui on ne sait comment aura finit par se replier sur elle même en un cône magnifique.
T+9 : Ce spliff m'amène dans les catacombes de mon trip. Je ne pourrais pas creuser plus, je n'irai nulle part ailleurs. Bref, perte de l'égo, sortie du corps, impression de mort imminente. Je fais comme si tout ça était normal et arrive un peu a rationnaliser ce bordel. Je refais le compte de ce qui a été pris, prend ma température et mon pou et tout à l'air d'aller bien. C'est dans ma tête. Je précise que j'écoute du breakcore depuis le début du trip, ça aide...
T+11 : Le DOC se calme un peu, je suis plus stimulé qu'en plein trip. En fait comme un 2C-X classique, j'ai récupéré mon égo, et j'assiste tel un spectateur aux déformations visuelles et sonores que peuvent apporter le produit.
T+15 : Je suis clairement sur une stimulation résiduelle, un "reste" pas très intéressant, mais qui va durer un sacré bout de temps pour avoir déjà pas mal tatonné du DOi. Alors je vais pas juste rester là comme un abrutis, j'ai pris du DOC ? Il me reste du 2C-C ? Oui, alors c'est parti. 50mg en orale. Et je vais me faire une casserole de pâtes pendant ce temps.
T+16 : Le 2C-C relance magnifiquement le côté visuel, mon cerveau est une carte graphique totalement hacké. Ce que je vois, je ne l'ai jamais vu avant. Aucune déformation, mais tout est d'une couleur différente. Genre les toits de maison en tuile rouge, c'est devenu bleu, etc... Là je me dis "s'pas possib', sort dehors te balader".
T+17 : Et je me balade, mon chien tout content de sortir lui aussi, il a d'ailleurs l'aspect d'un petit dinosaure sur pattes. Presque si il cracherait pas des flammes le bordel. Bon, ok, je suis totalement perché, et c'est bien mérité. Parfois je me crois dans un film, que tout ne serait qu'un vaste décor, qu'une équipe de technicien pourrait se ramener à tout moment et me dire "coupez, on la garde".
T+20 : Le 2C-C se calme à son tour. Ne me reste plus qu'une stimulation merdique. J'éclate une 8.6 avec un spliff. J'éclate une deuxième 8.6 avec un splff. J'éclate une toisième 8.6 avec un sliff. J'en ai marre de la 8.6.
T+24 : Les benzo. J'ai le stock. On va commencer doucement avec 30mg de Diazepam. Accompagné d'1mg d'Alprazolam.
T+26 : J'en ai marre je veux domir. 3mg d'Alprazolam et 50mg de Nitrazepam.
T+27 : La batte que je fume aura raison de moi... Mais je ne dormirai que 4h environ pour me réveiller avec cette saloperie de stimulation de fin de DOx. Je passe ma journée à la Corona en gobant des benzo comme des bonbons.
T+40 : Je pense pouvoir dire que c'est terminé. L'afterglow qu'il me reste n'est pas dégueulasse, après tout je viens de vivre une sacré aventure et tout s'est bien passé.
