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"La PMA semble fun" - Monica Baratt

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Dans le cadre de mes études j'ai effectué une fiche de lecture sur l'article de mon choix, et celui-ci s'est porté sur un texte de Monica Baratt : « “PMA Sounds Fun”: Negotiating Drug Discourses Online » (2014)
Il peut être trouvé ici : https://www.researchgate.net/publication/261999987_PMA_Sounds_Fun_Negotiating_Drug_Discourses_Online

Monica Barratt est une chercheuse australienne ; ancienne membre de la team de Bluelight ; sa méthode préférée est celle de l'ethnographie virtuelle, et son sujet préféré, les usagers de drogues et les communautés en ligne ; en bref, c'est de nous qu'elle parle et c'est pourquoi j'ai trouvé intéressant de vous partager cette fiche de lecture. En effet, je pense que ça peut nous aider à avoir un regard critique sur nos propres pratiques. Même si au quotidien, nous avons l'impression d'agir de façon naturelle et évidente, toutes nos actions et nos interactions sont prises dans une toile plus grande de problèmes et de tendances. Les discussions sur Psychonaut en font partie.
Je vous invite à jeter un œil à ses autres travaux, disponibles sur son site Internet : https://monicabarratt.net
Pour l'essentiel, il s'agit de sa thèse, et d'articles qu'elle en a tiré. C'est le cas de celui-ci.

Dans mon résumé, je suis l'ordre de l'article, qui est construit de façon classique :
1) Revue de littérature, pour montrer ce qui a déjà été fait et ce qu'on va venir combler ;
2) Présentation de l'étude, donc problématique, méthodologie...
3) Résultats, le vif du sujet
4) Discussion, qui présente les limites de l'étude et propose des conclusions.
Je vais donc copicoller ce que j'ai rendu à mon professeur, sauf les Remarques personnelles que je vais adapter à un public déjà averti ;)




Revue de littérature



Les discours hors-ligne à propos des drogues

Les campagnes de prévention se basent généralement sur le modèle du « déficit d’information », qui postule que les jeunes expérimentent les drogues en raison d’anticipation exagérée du plaisir et d’ignorance des risques. Selon ce modèle, il suffit d’insister sur les risques pour que la balance penche dans l’autre sens et que l’audience choisisse d’éviter les drogues. Pourtant, les rares évaluations de l’impact des campagnes anti-drogues semblent plutôt montrer leur inefficacité, voire leur nocivité : elles tendraient par exemple à augmenter l’intention de fumer du cannabis (Hornik, 2008) ou à banaliser la consommation de méthamphétamine (Erceg-Hurn, 2008 ; Anderson, 2010).

Pour comprendre ce problème, on peut faire appel à la « santé contre-publique » de Warner (2002). Ce concept désigne des interventions de prévention, souvent informelles et de pair à pair, qui reconnaissent la recherche du plaisir. Cette approche contraste avec les interventions de « santé publique », qui effacent ou stigmatisent les sensations corporelles. Warner montre que les discours du plaisir rencontrent une résistance sociétale et institutionnelle, et tendent à disparaître de la sphère publique pour se cantonner à des cercles sociaux limités : ils deviennent « contre-publics ». Dans le milieu queer par exemple, les initiatives de prévention les plus efficaces sont celles qui reconnaissent les motivations hédonistes des usagers ; mais ce sont aussi celles qui rencontrent le plus de réprobation publique et voient se réduire leur spectre d’influence (Race, 2009).
Pourtant, lorsque les discours à propos des drogues effacent la réalité du plaisir, les usagers tendent à rejeter ou se réapproprier leur message. Crossley (2002) conceptualise ainsi la « résistance sanitaire », décrivant par là une opposition à l’« impératif sanitaire » dominant (Lupton, 1995), qui postule que les individus devraient avant tout chercher à être en bonne santé, en accord avec des notions morales de « bien » et de « responsabilité ». La résistance sanitaire s’appuie sur la « réactance psychologique » de Brehm (1981), selon laquelle les individus cherchent à renforcer leur liberté s’ils la sentent menacée : ainsi, la description négative des usagers de drogues dans des campagnes publiques peut avoir l’effet inattendu d’intensifier la consommation de produits illicites.

Internet en tant que technologie de résistance


D’après Walsh (2011), Internet est une technologie de démocratisation, ce qui en fait un lieu de résistance au paradigme de la prohibition de l’usage de drogue. Les auteurs de la présente étude ne souscrivent pas entièrement à cette vision et rappellent, avec Leaning (2009), qu’Internet peut également servir à légitimer les voix dominantes en silenciant systématiquement les discours minoritaires. On peut néanmoins reconnaître que cet espace permet aux usagers de drogues de défier le discours dominant en lui proposant des alternatives (Boyer, 2007 ; Murguía (2007) ; Tackett-Gibson, 2008).

Objectifs et méthodes de l’étude


Ainsi, pendant que Walsh (2011) met en lumière l’utilisation d’Internet pour résister à l’hégémonie de la prohibition, Race (2009) montre que les groupes d’usagers créent leurs propres discours alternatifs. La problématique de l’étude sera donc d’étudier la construction de ces discours alternatifs sur Internet.

Les données sont issues d’une observation de 18 mois sur une quarantaine de forums, reliés entre eux par des liens hypertexte, des usagers communs... Cette ethnographie est donc « multi-située », une démarche recommandée par Hine (2008) pour l’étude des communautés virtuelles. Si cette approche implique une immersion moins profonde dans un site en particulier, elle permet par contre de se rapprocher du vécu d’un utilisateur normal, qui ne se cantonne jamais à un seul espace mais va plutôt se déplacer au sein d’une toile de sites inter-connectés. Elle protège également l’anonymat des enquêtés, qui sont alors plus difficiles à identifier.
Le présent article repose sur des observations conduites en Février 2007. Il inclut des citations d’usagers de deux forums et des extraits de billets d’information. L’un des deux forums a été désidentifié, et ses pseudos modifiés, afin de protéger l’anonymat des enquêtés. Le forum bluelight.ru, lui, n’a pas été désidentifié, en accord avec l’équipe qui souhaitait que soient ainsi reconnues les contributions de la communauté à la recherche et à la réduction des risques.

Ces données ont été sélectionnées par une méthode inductive de suivi de l’actualité des communautés et de résultats de moteurs de recherche. Les auteurs défendent l’engagement ethnographique avec le terrain, c’est-à-dire une position où le chercheur se met au milieu de ses enquêtés et vit les événements avec eux. Cette démarche a l’intérêt de forcer la contextualisation, là où il serait tentant d’interpréter les propos en ligne longtemps après leur parution et, incidemment, de les extraire des situations sociales dans lesquels ils s’inscrivent. C’est pourquoi les auteurs s’attachent ensuite à décrire le contexte, non plus académique mais profane, des propos qu’ils étudient.
Ainsi, les données sont tirées de discussions autour d’une surdose fatale de PMA. En 2007, cette substance est régulièrement vendue pour de la MDMA. Les auteurs décrivent un contexte général de méfiance envers les comprimés d’ecstasy frelatés, et de stratégies profanes élaborées par les usagers pour faire face à cette incertitude.
Ils présentent ensuite divers aspects du fonctionnement d’un forum en ligne. Cette description du terrain donne des clefs de compréhension au lecteur, mais elle permet aussi aux auteurs d’objectiver les paramètres de leur observation, de s’éloigner de la simple intuition.

L’approche est celle de l’étude de cas, une méthode qualitative reliant l’observation directe aux discours théoriques. Les données ont été interprétées à partir d’une version de l’analyse des discours de Potter (1987) où l’on se demande ce que l’interlocuteur cherche à atteindre en choisissant certains mots et expressions dans un certain contexte. Elle est enrichie par une analyse foucaldienne, qui repère les reproductions et résistances au discours institutionnel

Résultats



Annabel Catt, âgée de 20 ans, décède le 17 Février 2007 lors d’une fête à Sydney. Les rapports toxicologiques révèlent la présence de PMA dans son sang. Cette drogue est également signalée dans des comprimés d’ecstasy saisis par les autorités. Ces événements ont plusieurs répercussions médiatiques : la police locale publie des avertissements, les forums bluelight.ru et pillreports.com alertent leurs membres par mail et sur leur propre site web, et des usagers partagent et discutent ces messages. Trois discours se dessinent :

1er discours : toutes les drogues illégales sont dangereuses

Le discours de la « réduction de l’usage » pose tout usage non-médical de drogues comme aberrant et pathologique. C’est un discours absolutiste, qui invisibilise les faits contradictoires. C’est également un discours familier, car c’est sur ce modèle que reposent les traités internationaux et les politiques publiques.
Ainsi, la police locale a fait savoir qu’elle ne diffuserait pas elle-même d’image des comprimés frelatés afin de ne pas donner l’impression que certains comprimés pourraient être moins dangereux que d’autres. Greig Newbery, superintendant de l’unité anti-drogues, a lui-même souligné à plusieurs reprises que toutes les drogues illégales sont dangereuses. Il répondait ainsi aux personnalités (journalistes, politiques) qui demandaient si l’identification des comprimés frelatés aurait pu éviter la mort d’Annabel.

2ème discours : réduire les risques associés aux ecstasy frelatés

En contraste, le mail de Bluelight affirme que certaines drogues sont plus dangereuses que d’autres, intègre des photos des comprimés analysés et donne des conseils pour réduire les risques. Ce discours a pour principe que les usagers ont besoin d’être informés pour comprendre ce qu’ils font et éviter le danger. Pour cette raison, le contenu du mail invite ses lecteurs à diffuser l’information en le repartageant.
Cet avertissement a ensuite été copié sur un forum dédié à la musique électronique (« dance music forum »). À son tour, Lil (l’autrice du fil de discussion) insiste sur l’urgence de reposter le message afin de toucher le plus de monde possible : ainsi, les usagers informés pourront éviter le danger. Par ce discours, Lil se positionne comme une consommatrice responsable : capable, à partir des bonnes informations, de faire les bons choix pour elle-même et son entourage.

On voit ainsi que ce discours de réduction des risques repose en partie sur une éthique de la responsabilité individuelle, où des sujets raisonnables prennent leur décision à partir d’un calcul coût/bénéfice. La santé publique peut ainsi procéder de l’accumulation de décisions personnelles.
Certains chercheurs, tels que Moore & Fraser (2006), montrent le dilemme que ce discours pose aux usagers : enfin considérés comme sujets autonome et pensants, ils voient aussi l’invisibilisation de leurs contraintes socio-culturel, et sont plus facilement accusés de créer leurs propres problèmes. Ce discours part également du principe que les individus doivent préférer la santé au plaisir : c’est l’impératif sanitaire décrit par Lupton (1995).
Il faut ici préciser que la réduction des risques n’est pas une doctrine uniforme, et que les remarques ci-dessus ne valent pas pour l’ensemble de ses manifestations : les programmes de distribution de seringues gratuites, par exemple, partent des réalités socio-culturelles des usagers pour proposer des solutions à grande échelle.

3ème discours : la PMA a l’air fun

Le mail de Bluelight décrivait la PMA comme un « puissant stimulant psychédélique » ayant de nombreux effets négatifs. Dans le fil de discussion de Lil, néanmoins, plusieurs membres expriment un intérêt envers cette drogue (« sounds fun »). Cet intérêt est critiqué avec véhémence par les partisans du deuxième discours : dans le contexte d’une alerte sanitaire sur un forum public, les intervenants ont conscience d’être sous le regard de lecteurs invisibles dont ils façonnent l’opinion, et leurs propos se ressentent de cette exposition. Le débat se polarise alors autour des critères de choix de la consommation : l’intensité ou la sécurité ?

Dans cette discussion, deux auto-positionnements se dessinent. Le premier est celui du deuxième discours : les usagers responsables, attentifs à leur santé et à celle des autres, pour lesquels la position de l’autre camp est aberrante et stupide. Ils mettent en avant les effets négatifs et les dangers d’une surdose de PMA, nient le potentiel plaisir associé à sa consommation, et encouragent à éviter cette drogue.
Le second est celui des « trashbag » (argot australien désignant des fêtards jouisseurs), valorisant le plaisir et l’intensité, pour lesquels la position de l’autre camp est faible et lâche (« cunts »). Pour eux, ce qui fait la dangerosité de la PMA (sa puissance, sa stimulation, ses effets psychédéliques) la rend également attractive. Ce troisième discours peut être vu comme une réactance à l’impératif sanitaire des mises en garde des pairs. Enfin, plusieurs intervenants se positionnent à mi-chemin de ces pôles, exprimant une attirance pour les effets de la PMA en même temps qu’un souci pour leur santé.
On voit alors l’écueil de l’avertissement – pourtant bien intentionné – des responsables de Bluelight, qui ne considère pas les autres subjectivités, par exemple le goût du frisson et l’attractivité d’une drogue présentée comme dangereuse par les autorités et les autres usagers. Cet angle mort peut renforcer des discours d’opposition faisant passer la santé au second plan.

Discussion



Ce que nous apprend cette étude :

Ces trois discours se rencontrent dans l’environnement virtuel, où se joue une négociation à propos de la façon dont les drogues devraient être utilisées. Par l’étude de ce cas, on voit bien que ces considérations ne se résument pas à une opposition entre usagers et non-usagers, ou entre pour et contre. Ici, les partisans de la réduction des risques (en tant que doctrine prudente et individualiste) s’opposent à la pathologisation, tout en étant eux-mêmes défiés par les auto-proclamés « sacs poubelles » pour lesquels la santé n’est pas une vertu cardinale.
Dans la sphère publique, la norme est au discours pathologisant, et la réduction des risques représente une alternative. Mais il semblerait que, sur certains espaces d’usagers, un déplacement s’opère : la réduction des risques y représente la norme, et les réactions de transgression prennent la forme de discours privilégiant le plaisir à la santé.
Néanmoins, ces négociation entre les discours contribuent à combler le fossé entre les déclarations officielles, qui découragent toute utilisation de drogues, et les usagers conscients des plaisirs qu’elles offrent.

Perspectives :

La santé contre-publique est définie par Race (2009) comme un discours de pairs reconnaissant le plaisir à la consommation et postulant qu’il peut être recherché avec moins de risques.
Est-ce une alternative à la réduction des risques ou une de ses émanations ? Avant de trancher, il faut distinguer entre les conceptions universitaires de la réduction des risques – qui identifient clairement l’importance de considérer les bénéfices et sensations agréables de l’usage de drogues – et leurs transpositions dans l’espace public et politique, qui se refusent souvent à reconnaître le moindre aspect positif à cet usage.
Le plaisir et la santé sont-ils opposés ? Peut-on les allier dans le discours de façon à ne pas créer de « résistance sanitaire » ? Comment une campagne de santé pourrait-elle atteindre les-dits résistants ? Est-ce seulement concevable, une telle campagne ayant justement pour principe de faire de la santé une priorité ?
Des alliances avec des communautés d’usagers pourraient faciliter la construction de messages plus efficaces. Ces terrains de négociations permettent l’éclosion de réponses originales aux problèmes concrets de la consommation. Il est urgent de reconnaître le rôle sanitaire de ces espaces de discussion pour les personnes qui, malgré les avertissements publiques, décident de consommer malgré tout.

Remarques personnelles

Pour moi cet article fait écho à beaucoup de discussions ayant eu lieu ici, sur Psychonaut, mais surtout dans d'autres communautés plus récentes, implantées sur des médias sociaux plus instantanés et touchant un public plus jeune. J'y observe les mêmes tensions entre un discours hégémonique de réduction des risques, et des réactions faisant passer la santé au second plan.
 
Ici (en 2014), l’objet de la négociation des discours est la PMA ; cette drogue est aujourd’hui très rare, et on ne la trouve quasiment plus dans les comprimés d’ecstasy. Ce n’est pas mentionné dans l’article, mais la négociation des discours dépend du sujet de la discussion : certaines substances et pratiques sont taboues dans les communautés d’usagers, à la manière de la PMA, tandis que d’autres permettent des débats moins polarisés. Les mêmes personnes peuvent donc adopter différentes postures selon l’objet. Ces tabous varient également en fonction du lieu, car les normes ne sont pas les mêmes d’une communauté à l’autre. Ainsi, les tensions entre impératif et résistance sanitaire peuvent concerner les produits dits « délirogènes » (DPH, Datura...), la vaporisation de stimulants, ou encore la consommation de produits pharmaceutiques (codéine, alprazolam...) par des mineurs. Les discours de réduction des risques prennent alors des caractéristiques du discours pathologisant, en présentant tout usage de ce type comme une aberration ou en niant le plaisir ou les bénéfices qu’y voient les intéressés.

Il m’a néanmoins semblé que le plaisir n’était pas forcément la motivation principale des « résistants sanitaires ». J’y ai souvent remarqué de la souffrance psychique, et la volonté affichée de fuir la sobriété ou de se faire du mal. Pour sortir de visions unipolaires des motivations à l’usage de drogues, il serait fécond d’observer plus en détail les modalités de ce « troisième discours ». C’est pourquoi j’ai regretté que cet article ne lui porte pas plus d’attention, avec seulement deux verbatims pour l’illustrer.

De plus en plus de jeunes usagers ont accès aux contenus et communautés de RDR, grâce à YouTube, Discord, Facebook. C'est évidemment positif si l'on part du principe que tout le monde cherche à améliorer sa santé. À titre personnel, je pense néanmoins que plus on est jeune, plus on a tendance à adopter le troisième discours : "la PMA a l'air fun". De ce que j'observe, les jeunes usagers ont tendance à ne pas comprendre la notion de risque, ou à ne pas bien l'évaluer, enfin ça leur passe complètement au-dessus ; ils sont "reckless" (je trouve pas le mot français).
Je pense qu'au vu de la proportion croissante de ces usagers pour lesquels la santé n'est pas une priorité, il faut qu'on réfléchisse à comment infléchir nos discours en conséquence (lorsque le cas se présente). Il faut reconnaître et acter que parfois nos mises en garde répétées, qui finissent par ressembler à l'agitation d'épouvantails, ont l'effet inverse de crisper la personne en face dans une posture ordalique.
Je ne sais pas comment on pourrait s'y prendre, mais il serait bon d'y réfléchir  ;-)
 
Reckless : inconscient.e ?
 
C'est la tradition littérale mais je la trouve moins expressive. "Reckless", c'est aussi "téméraire" et "irresponsable".
 
Reckless : casse cou ? 

Et cette troisième attitude, qui se fait peut être un peu ou entièrement je ne sais pas, en réaction à une RdR légitimée, elle serait plutôt à aborder du côté d'une responsabilité individuelle? Ou à regarder à travers un prisme foucaldien aussi ? 

Les deux peut être sont composantes à des degrés différents de la même attitude, mais c'est plutôt la manière dont on va chercher à le justifier pour les autres qui sera importante : est ce que je vais dire que c'est de ta faute ou de la mienne si tu de drogues et que tu fais de la merde ?
 
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